Un gout de retrouvailles
Write by Les Chroniques de Naty
Chapitre 16
Aly le regarda longtemps comme s’il cherchait à se rappeler
de quelque chose. Mais finir par tendre la main à nouveau.
—Ravi de vous avoir rencontré Léon ! Moi c’est Aly
Diakité et je suis l’époux de cette belle jeune dame que vous avez aidée. Merci
encore et bonne soirée.
Léon se força à sourire et s’en alla.
—Oh ma douce je me suis tellement inquiété pour toi.
—Je vais bien.
Il m’embrassa encore et encore comme s’il voulait me faire l’amour
avec sa bouche. Et en parlant de ça je sentis bien une bosse et pas des
moindres à travers la fine étoffe de son pantalon.
—Tu la sens non ? demanda-t-il d’une petite voix.
Depuis que je t’ai vue, tout mon être s’est réveillé. Je pensais être mort
quand je n’avais pas de tes nouvelles. Tu as droit de vie et de mort sur moi ma
chérie. J’ai l’impression d’être dépendant de toi. Comme si mon plaisir ne dépendait
que de toi. C’est vrai que je n’ai jamais connu de femme dans ma vie, mais je
sens qu’aucune autre femme ne me ferra autant d’effets que toi.
—Hum…
—Tu en doute ?
Bien sûr que je n’en doute pas. Vu que je ressens la même
chose ! Mais je ne peux quand même pas lui dire ça. Il penserait que je
suis en train de tomber amoureuse de lui. Mais n’est-ce pas le cas ?
Non ce n’est pas le cas. C’est Léon que j’aime !
—Non répondis-je.
Il enfoui sa tête dans ma chevelure mélangée et huma.
—Tu sens bon même après tout ce qui t’es arrivé. Tu dégage
des choses… oh mon Dieu je suis aussi dressé qu’un cheval dit-il en riant.
J’essayais de me détacher de lui mais il me retient
fermement contre lui.
—Non reste là s’il te plait. Tu m’as tellement manquée. Je
t’en prie ne te refuse pas à moi cette nuit, je ne le supporterais pas. Implorât-t’
il. Laisse-moi prendre soin de toi, j’ai l’impression que j’aurais pu te perdre
et rien que d’y penser j’en deviens fou. Je veux profiter de chaque moment avec
toi. Tu es une perle Ayana Diakité, tu es ma perle rare. Ma reine, mon amour,
ma raison de vivre. Je t’aime.
Chaque petit mot était accompagné d’un baiser mouillé. Je ne
sais pas comment, mais il réussit à éveiller en moi un désir d’une intensité
incroyable. Ma température monta en flèche, mes jambes ne me tenaient plus. Une
douce chaleur irradia mon ventre, alla vers mon intimité et explosa en moi.
Tout mon corps n’était plus que tensions et tremblements. Je tremblais de désir
pour cet homme, pour Aly, pour mon mari et je n’avais qu’un souhait à cet
instant précis, c’est qu’il me fasse sien. Qu’il me fasse voyager par-delà les
cimes du plaisir.
Comme s’il avait lu dans mes pensées, il me tira vers notre
chambre. Et lorsque je voulus me déshabiller pour qu’il me fasse l’amour, il sourit.
—Non ma biche pas encore ! Ce soir tu m’appartiens et
j’ai des projets pour toi. Plus délicieux les uns que les autres. Après le choc
que tu viens d’avoir, je dois y aller en mode slow down avec toi.
Devant mon étonnement, son sourire s’élargie encore plus. Ne
t’inquiète pas, je te ferrai l’amour sois en sure. Mais pas comme ça ! Pas
dans cet état.
Il entra dans la salle de bain et ressortis après un bon
moment. Ensuite il me déshabilla, et me fit rentrer dans la baignoire qu’il
avait préalablement remplie. Le contact de l’eau chaude sur ma peau me fit un
bien fou et je soupirai d’aise. Il se déshabilla à son tour mais ne resta qu’en
caleçon et entreprit de me laver. Il me frottait le dos, les jambes et alla
jusqu’à me frotter l’entrejambe. Ses gestes étaient précis, concis, remplis de
douceur et de sensualité. Il régnait dans la douche un silence qui n’est
troublé que par le bruit de l’eau ou encore par mes soupirs.
Aly me regardait et le désir que je lisais dans son regard
m’excitait encore plus. Après m’avoir bien lavé, il me rinça et m’enveloppa
dans une grande serviette toute blanche, et d’une douceur fort agréable. Je me
sentais tellement bien que je priais pour que ce moment dur toute la vie.
Est-ce possible qu’un homme puisse être autant doux et tendre ? Aussi
sexy et sensuel ! Aussi charmant et… sexuel !!!
Il m’allongea sur le lit, et retourna dans la douche.
Surement pour prendre son bain. Toujours est-il qu’il ne dura pas. Et lorsqu’il
ressorti, il était complètement nu. J’admirais bouche ouverte sa virilité, je
n’arrivais pas à en détacher mes yeux. Bizarrement aujourd’hui je n’avais
aucune honte. J’adore le regarder nu, il se dégage de lui tant de sexualité et
de masculinité.
Il vient s’asseoir à côté de moi et plongea son regard dans
le mien comme à son habitude.
—Tu te sens mieux maintenant ?
Je fis oui de la tête. La gorge trop nouée pour
parler ; que pourrais-je bien dire ici ? Je me sens tellement bien
que les mots me manquent. Je suis avec lui et j’ai juste envie que lui soit en
moi et que nos corps ne forment plus qu’un. J’ai juste envie qu’il se couche
sur moi, que son poids m’empêche de bien respirer. J’ai envie… oh lala j’ai
trop d’envie tout simplement et il n’ya que lui et lui seul qui puisse tous les
assouvir. Lui Aly, mon mari, mon homme.
—Je suis heureux que tu te sentes bien. Commença-t-il. Mais
je veux que tu te sentes encore plus mieux. Je veux te faire partager une expérience
qui j’espère te ferra plaisir. Parce qu’Ayana, je me suis fixé un objectif,
c’est celui de te faire plaisir. Et aujourd’hui avec ce qui t’es arrivé, je me
rends compte de la place que tu occupes dans ma vie. Ces heures où tu n’étais
pas là, c’est comme si l’air me manquait. Mon cœur se contractait à chaque fois
que ton téléphone sonnait dans le vide. Je te dis tout ceci pour que tu te
sache à quel point je t’aime mon amour. Je t’aime comme jamais je n’aimerais
une autre femme.
Il se tut un moment, le visage grave et renifla ; j’ai même
peur de ce que je ressens pour toi. Tu trouveras que je te le dis un peu trop,
mais il ne faut jamais manquer l’occasion de dire à ceux que nous aimons que
nous les aimons. Il faut toujours leur manifester notre amour et ce par tous
les moyens que possible ; de sorte que le jour nous ne serons pas là, ils
se souviennent de nous et de l’amour que nous avions pour eux. Et cette nuit
n’est que le début de ma démonstration d’affection et de mon amour
inconditionnel pour toi… termina-t-il…
Après cette longue confession, je me sentis encore plus mal,
et j’eus envie de pleurer. Au fond Aly ne méritais pas de souffrir. Il ne méritait
même pas une femme comme moi ! Sale et souillée ! Qui s’est laissée
touchée par un autre homme. Il est de ces hommes qu’on ne rencontre qu’une
seule fois dans la vie. Mais je ne sais pas pourquoi je me sentais obliger de
le faire souffrir. Je n’arrivais pas à expliquer cette sensation.
Mais cette nuit, il m’a démontré qu’il m’aimait et
m’adorait. Alors je me laisserais aller rien que pour cette nuit. Je me
donnerai sans réserve ni tabou. Disons que c’est une sorte de trêve ! Une délicieuse
trêve dans cette bataille.
Il me débarrassa de ma serviette et fit asseoir face à lui.
—Je te sens crispée et je vais te masser ! C’est un
massage très spécial tu sais ! Il est particulier, érotique, sensuel et très
sexuel. Il me fit un clin d’œil.
Cet homme est vraiment malicieux. Il alla allumer plusieurs
bougies que je n’avais pas vue, mit un CD dans l’appareil, une douce musique se
fit entendre. La pièce fut envahie par une délicieuse odeur de jasmin,
d’orchidée et de rose. Toutes ces trois senteurs mélangées donnaient un air
exotique et carrément érotique à la chambre.
Oh mon Dieu !!! Si je ne meurs pas de plaisir cette
nuit, c’est clair que je vivrai éternellement.
—Je te ferrai atteindre l’orgasme rien qu’avec mes doigts.
Dit-il en les étirant. Tu seras surprise de voir à quel point cela peut être excitant
de jouir grâce à un massage tantrique.
TANTRIQUE ??? Qu’est-ce que c’est que ce nom ?
Il éclata de rire devant mon air dubitatif.
—Oh ma douce et candide épouse !!! N’aie pas peur, le
nom est compliqué, mais ce n‘est rien de bien méchant. C’est juste le summum du
plaisir. C’est un subtil mélange entre la méditation et la sexualité. Toute l’énergie
érotique passe par un contact sexuel et relaxant qui est le massage. Il te
permettra d’atteindre l’orgasme de manière beaucoup plus forte et diffuse. Tu devras
t’abandonner à mes mains, me faire entièrement confiance ; te laisser
guider par ma voix. Je veux juste te relaxer après ce qui s’est passé
aujourd’hui et crois-moi tu vas adorer.
—D’accord répondis-je tout timidement. J’ai une confiance
absolue en lui et je sais qu’il ne me fera jamais mal.
—Ferme les yeux ordonna-t-il une voix grave et impérieuse.
J’obéis. Je ne voyais plus rien, mais mes autres sens étaient
en alerte. Surtout le toucher. Je sentais des ombres défiler autour de
moi ! Et cela m’excitait encore plus. Les mains d’Aly vinrent se poser sur
mon dos, et il commença à masser tendrement. Je sentis un liquide couler
jusqu'au creux de mes reins, surement une huile essentielle. Elle me picotait
un peu la peau et chauffait. Ça doit être à base d’eucalyptus.
Il me massa tout le corps, parti par partie. Il n’omettait
aucune parcelle de mon anatomie. Je sentais qu’il dessinait des figures invisibles
sur ma peau. Mon corps était en feu ; je ne sentais plus aucune douleur. Je
n’étais qu’une boule de nerf prête à exploser. Mes parties intimes furent caressées,
malaxées, dorlotées. Il jouait avec la petite touffe de poil sur mon pubis et
je fus surprise de ressentir autant de chose rien que par des poils.
Et quand je sentis sa langue humide se glisser en moi, je ne
pus retenir un long cri. J’avais l’impression de tomber dans les vaps tant le
plaisir que je ressens est fort. Sa langue avait un goût de pastille à la
menthe qui donnait une sensation de fraicheur ; où a-t-il dégoté ce petit
bijou ? Je sentais de petites brulures au fond de moi ! Il me mordait
tendrement le clitoris en soufflant dessus, je crus devenir folle. Je le
griffais de partout.
Il continua son petit
manège jusqu'à ce que je sente monter en moins une vague de chaleur qui m’est à
présent connue.
L’orgasme !!! Oui je m’apprête à exploser et il a
toujours la bouche ancré en moi.
—Ne te retiens pas ma douce ! Viens je t’attends. Je
savourerais avec volupté à ta douce
semence.
Et comme un ordre auquel je dois impérativement obéir, mon
liquide chaud se répandit dans sa bouche et il le gouta avec délice.
Je gardais les yeux fermés, honteuse et heureuse.
Il vient se mettre eu dessus de moi et m’embrassa.
—Goute toi ma douce, vois à quel point tu es délicieuse.
Ce petit geste aurait paru révulsant dans d’autres circonstances,
mais là il était tout simplement normal ; et plus que tout j’ai adorée.
—A mon tour maintenant. Dis-je en le renversant sur le lit.
Il parut surpris et me regarda comme pour juger de ma
capacité à le faire.
—Tu es sure que tu peux le faire ? Ne te sens obligée
de rien mon amour. Ce que j’ai fait tout à l’heure c’est parce que je le
voulais, alors ne te sens pas forcée de me rendre la pareille.
—Laisse-moi faire, j’y tiens également. Tu mérites aussi de
connaitre l’orgasme de cette même manière.
Il sourit et se coucha, se livrant complètement à mes soins.
Je ne suis peut-être pas une experte du massage comme lui, néanmoins
je ne me débrouillais pas mal. Et je pus lui arrachée quelques gémissements qui
eut le don de me galvaniser dans ma tâche. Je le caressais de partout.
L’embrassant de la tête jusqu’aux orteils, en évitant soigneusement son soldat.
Je réservais le meilleur pour la fin.
Lorsque j’eus fini avec le corps, je m’attaquais à la partie
de son anatomie qui me fascinait le plus. Et quand je l’engloutis dans ma
bouche, il siffla comme un serpent. Je souriais sous cape.
—Oh mon Dieu !!! Qui t’a appris à faire ça. Murmura-t-il
d’une petite voix. En plus tu le fait tellement bien… continue comme ça et ne
t’arrête surtout pas… oui… oui…
Je continuais alors ma besogne en m’y appliquant le plus
possible. Je jouais avec ses glands, les mordillaient doucement, soufflait
dessus, lui léchait le périnée. Je savais bien que je l’avais à ma merci et qu’il
ne te tardera pas lui aussi à se laisser aller. Allais-je faire comme
lui ?
OUI.
Je le sentais bien sur le point de d’exploser de bonheur, et
je continuais à tirer de plus en plus fort. Quand soudains je sentis un liquide
chaud, au goût quelque peu particulier dans ma bouche.
Il me tira vers lui et me regarda comme si c’est la première
fois qu’il me voyait et m’embrassa en pleine bouche. Pendant ce temps, je le
sentis se glisser lentement en moi. Avec des mouvements à la fois doux et féroce,
souvent lent puis accélérés, Aly, mon mari, me gratifiait d’une bonne dose de plaisir
jusqu’au petit matin…