réconciliation

Write by R.D


Chapitre 20  (Dernier chapitre)




« N’aie pas peur du changement, tu risques peut-être de perdre quelques chose de bon, mais  tu gagneras quelques choses de mieux. »




Oumou




-Moi : Je ne peux pas leurs en vouloir éternellement. Dieu a dit de pardonner à ceux qui nous font du tort. Pourquoi ne le ferais-je pas ?

-Maman : Ca me rappelle les jours que tu venais ici en pleurant en te plaignant de ta belle mère

-Moi : C’est le passé. Je dois passer à autres choses

-Maman : Oui je ne suis pas contre mais n’oublie jamais ce qu’ils t’ont fait. N’oublie pas qu’ils ne font pas cas de toi depuis que tu es enceinte encore moins que tu ais accoucher. On ne dirait pas que l’enfant les appartient.


Je comprenais la douleur de maman mais que puis-je faire ? 



Au même moment qu’elle parlait, la sonnerie de la maison retentis. 



Maman fis signe a une de mes petites sœurs d’aller ouvrir et que ne fus pas notre surprise lorsque la personne qui sonna pénétra dans le salon ? Maman et moi nous nous regardâmes étonnées par sa venue



-Moi : Bienvenue rentrez-vous asseoir

-Ex belle-mère : Bonjour, s’adressant à maman et moi

-Maman : Comment tu vas Amina ?

-Ex belle-mère : Bien et vous ?

-Maman : On rend grâce à Dieu.

-Ex belle-mère : Tu as accouché apparemment ?

-Moi : Oui

-Ex belle-mère : Tout c’est bien passé pour toi ?

-Moi : Oui on rend gloire à Dieu


Elle parlait sans nous regarder dans les yeux. Ah la honte quand tu nous tiens !


-Maman : Comment vont mes enfants ?

-Ex belle-mère : Ils vont bien merci.


Je me leva pour aller nous servir à boire. Je pris le soin de la regarder aux passages et elle avait beaucoup maigris. N’empêche je me demandais vraiment ce qu’elle était venu faire ici.


Après nous avoir servi, je pris place au côté de maman.


-Ex Belle-mère : Comment va ton enfant ?

-Moi : Il va bien.

-Maman : Va l’emmener il va voir sa grand-mère


Joignant la parole à l’acte, je revenu dans le salon avec le bébé à la main que je lui tendis.


Elle le regarda longtemps sans parler.


-Ex belle-mère : C’est le portrait craché de son père


Lorsqu’elle souleva son regard, on se rendit compte qu’elle avait les yeux inondés de larme


Maman se déplaça et alla s’asseoir à son niveau


-Maman : Pourquoi te mets tu dans cet état ? Dans la vie il faut toujours dire Al hamdoulilah

-Ex belle-mère : Pourtant tu m’avais avertie. Tu m’avais dit que j’allais regretter ce que j’ai fait à ta fille. Si tu savais comme je m’en veux si tu savais. Continua t-elle toujours en pleurant


Un silence gênant se fit dans le salon avant qu’elle ne reprenne la parole


-Ex belle-mère : Si j’ai appris une chose ces dernières années, c’est qu’il ne faut jamais être heureuse du malheur des autres ni jamais en être la cause. Je me suis comporter comme une sans cœur en vers une innocente. Je l’ai fait pleurer, je l’ai piétiné, réduite à néant mais malgré ça, elle ne m’avait jamais manqué de respect au contraire. Je me suis posé beaucoup de questions ces derniers temps. Je ne ferme plus l’œil de la nuit car toutes les horreurs que je lui ai fait vivre m’en empêchent. Pourquoi me suis-je comporter de la sorte ? Pourquoi ? Je me pose toujours cette question qui ne trouve pas de réponse


Elle tendit le bébé à maman en pleurant pour venir se mettre à genou à mes pieds. 

J’étais tellement choqué que je la regardais sans savoir quoi dire



-Ex belle-mère : Je t’en supplie Oumou, pardonne moi pour tout le mal que je t’ai fait. Pardonne moi d’avoir gâché ta vie, de t’avoie enlever l’homme que tu aimes et d’être la raison de ton malheur. Pardonne-moi ma fille


Je la fis lever en lui tenant les mains. Je ne pouvais pas rester insensible face à cela. Mes larmes coulèrent sans que je puisse les retenir



-Moi : Ne vous mettez pas dans cet état. C’est le passé

-Ex belle-mère : Un passé qui me tue à petit feu ma fille. Je n’ai plus le gout de vivre. Je ne peux continuer à supporter ça. Ma conscience ne me laisse pas tranquille. Comment as-tu fait pour ne pas m’envoyer paitre lorsque tu m’as vu dans ton salon ? 


La voir pleurer me mettait dans tous mes états. Oui j’ai pitié d’elle je n’y peux rien.


- Maman : Calme-toi Amina. Il t’en a fallu du courage pour venir  jusqu’ici, de surcroit t’humilier devant elle vraiment, j’en connais plusieurs qui n’auraient pas fait cela. J’en connais plusieurs. Reprends-toi. Remercie Dieu de t’avoir ouvert les yeux. Le passé appartient au passé

-Moi : Oui ! Je vous considère comme ma mère. Je ne peux pas vous en vouloir éternellement même si je le voulais. Vous m’avez énormément fait du mal et vous vous en êtes rendu compte. Mais moi j’ai passé l’éponge. Essuyez vos larmes sinon vous allez toutes nous faire pleurer


-Ex belle-mère : Mon fils t’as toujours aimé dit-elle en reprenant sa place et se sécher les larmes. Je lui ai ôté la seule femme qui compte pour lui et qui l’aime d’un amour pur. Comment fera t-il pour me pardonner ?

-Maman : Ce sont des choses qui arrivent. Dis-toi qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble. Personne ne peut aller à l’encontre de la décision du tout puissant. Si c’est arrivé c’est parce que ça devait arriver. Il faut juste tirer des leçons de cela et oublier le reste


Elle fixa droit devant elle semblant déconnecter de la surface de la terre pendant un long moment.


-Ex belle-mère : J’ai remplacé la princesse pour la sorcière. J’ai remplacé le bonheur par le malheur. J’ai eu recours à divers charlatans pour te faire sortir de chez toi. J’ai même mis des médicaments dans la chambre que tu dormais pour que ton mari te déteste dès qu’il te voit. Je me suis fait aider par la mère d’Assi parce que je ne te voulais pas pour mon fils. Je savais pertinemment que tu étais une femme bien mais des fois nous les mamans, pensons agir pour le bien de nos enfants au lieu que c’est loin d’être le cas. La preuve ? Qu’est-ce que j’ai gagné ? Un enfant qui me détestera lorsqu’il saura. Un cœur meurtri.


Elle était allé jusqu’à mettre des médicaments ? Putain de merde. Donc c’est pour ça que mon mari ne me touchait plus ?


Maman était tout autant étonnée que moi. Tellement étonner qu’elle n’avait pas ouvert la bouche, elle qui la consolait tantôt.


-Ex belle-mère : Pardonnez-moi svp



Pardonner ? Après avoir entendu cela ? Je pris mon enfant dans les bras de maman et me dirigea dans la chambre sans dire mots. S’en était trop en un coup. S’en était trop.


Je pleura en silence longuement en repensant a tout ce qui c’était passé récemment dans ma vie. Oui, elle m’a fait du mal. Même si je dis que je ne lui en veux pas, puis-je rester indifférente face à ces aveux ? Je suis un humain après tout. Il y a des choses qui ne peuvent pas être pardonné sur le coup.


Maman toqua à la porte de la chambre avant de rentrer.


-Maman : Cava ?

-Moi : Tu veux la vérité ou le mensonge ?

-Maman : Je suis tout autant choqué que toi mais je suis obligé de regarder au-dessus de tout ça. Si je l’éjecte de la maison sans lui donner notre pardon quel exemple serais-je pour toi ? Je veux dire que tu es ma fille et si tu as souffert, j’ai souffert deux fois plus que toi. Quand un enfant se blesse, la maman ressens deux fois plus la douleur alors n’en parlons pas pour ce qui s’est passé dans ta vie. Tout a l’heure je te regardais lui parler sans détour et crois moi j’étais fière de toi. Si tu commets un péché énorme n’aimerais tu pas que Dieu te pardonne ?


J’acquiesça de la tête


-Maman : Comporte toi avec elle comme tu aimerais que Dieu se comporte avec toi. Accorde le pardon même si cela est difficile. Pardonner ne signifie pas oublier, mais c’est faire la paix avec toi-même. Je suis tout autant choqué que toi par ce que j’ai entendu, mais crois-moi, elle souffre déjà assez. Je le dis parce que je sais qu’en tant que mère, si je suis la raison de ton malheur, je m’en voudrais a vie donc n’en parlons pas pour elle. Je t’ai élevé en t’inculpant plusieurs valeurs. Savoir faire preuve de pardon est une sagesse qui n’est pas accordé à tout le monde mais il le faut si on veut vivre en paix. Trouve le courage de sortir de la chambre et de lui dire que tu lui pardonne. S’il faut que tu puisses verser des larmes pour toutes les souffrances qu’elle t’a fait, fait le pour en finir avec . Crois-moi, même si ton passé a été douloureux, ton futur sera meilleur.


Pardon ! Pardon ! Pardon ! Bien plus facile à dire qu’à faire.


Elle referma la porte derrière elle après avoir finis son monologue. Je me remis à pleurer de plus belle en serrant mon enfant contre moi, comme si ma vie en dépendait.


Je crois avoir fait près d’une heure de temps avant de sortir de la chambre. Elle était toujours silencieuse perdu dans ses pensées.


-Moi : Je vous pardonne. Lâchais-je


Elle se leva de là où elle était assise, me pris dans ses bras et pleura longuement. Je serra son étreinte et je crois que je n’ai jamais versé de larme dans ma vie comme à l’instant présent.



-Maman : Je suis fière de toi, me dit-elle le sourire aux lèvres




Boubah



A peine nous sommes arrivé que maman est ressortie sans me dire ou elle part. Comme je l’avais dit, la maison était vide et à ma grande surprise, le gardien a dit que ma femme et mon frère ne sont pas ici depuis ce  matin.


Je ne sais vraiment pas ce qui ce passe dans la maison mais je suis vraiment perdue. Ni l’ombre d’une ménagère, ni rien. J’ai aussi tenté d’appeler Abdoul mais il ne décroche pas.


Je pris une bonne douche et enfila une tenue pour sortir et me rendre chez lui. Peut-être qu’ils étaient là-bas.



Je me gara devant la maison quelques temps plus tard et heureusement que sa voiture y était.


Je remarqua bizarrement que la porte de sa maison était entr’ouverte. Je me dirigea vers celle-ci, le cœur battant anormalement et constata qu’il c’était passé un sacré bordel ici. Mon sang se figea en un coup.


Je me rendis dabs la chambre et le trouva allongé a même le sol. Jamais je n’avais ressentis une telle peur de toute ma vie. Je tâta son pou et il était toujours en vie  heureusement. Mais qu’est-ce qui a bien pu ce passé ici ? Il s’est fait braqué ou quoi ?


J’appela vite fait les ambulances qui sont arrivé  après une dizaine de minutes. On le transporta et direction l’hôpital.


Cela faisait déjà une trentaine de minute que je faisais les vas et viens dans le hall en espérant qu’il se réveille. Et Assi qui est toujours injoignable je ne comprends plus rien. Dès que je vie le docteur venir vers moi, j’accourra en serrant les doigts.



-Moi : Docteur ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Il va bien ? IL s’est réveillé

-Docteur : Une question à la fois svp. Je crois qu’il a été agressé parce qu’on a constaté une blessure à l’arrière de sa tête mais heureusement elle n’est pas profonde

-Moi : Oh mon Dieu. Dites-moi au moins qu’il s’est réveillé svp

-Docteur : Il a repris connaissance mais il est très faible actuellement

-Moi : Puis-je aller le voir ? J’ai envie d’être à côté de lui actuellement svp Docteur.

-Docteur : Juste quelques minutes. Il a besoin de repos.


Je le trouva allongé avec des bandages sur la tête. Il esquissa un sourire difficilement en me voyant


-Moi : Hey Abdoul, dans quel pétrin t’es-tu mis ? Qui t’as fait ça ? Il faut que je porte plainte tout de suite

-Abdoul : Je vais bien c’est l’essentiel, dit-il d’une voix à peine audible

-Moi : Non ! La personne qui l’a fait le payera.

-Abdoul : Appel Oumou pour moi stp. J’ai envie qu’elle soit la !


Oumou ? Donc il continuait toujours à parler avec elle ? Voyant mon visage changé il sourit à nouveau comme s’il savait ce qui me troublait


-Abdoul : Ne t’inquiète pas on est juste ami


Je poussa un ouf de soulagement malgré moi. Mais l’idée d’entendre à nouveau sa voix ne me plaisait pas du tout.


-Abdoul : Tu en as parler a maman ? 

-Moi : Je ne voulais pas l’inquiéter. J’attendais que tu te réveilles. Depuis qu’on est rentré du voyage il y a quelques heures, elle a bonnement disparue et n’en parlons pas pour Assi qui est toujours injoignable.

-Abdoul : Appel Maman et Oumou stp.


Je sortis de la chambre pour aller passer un coup de fil. Oumou décrocha avec une voix roque. A croire qu’elle avait pleuré


-Oumou : Allo ?

-Moi : ………………………………


-Oumou : Allo ? C’est qui ?



Les battements de mon cœur s’accélèrent à nouveau. J’avala une salive difficilement avant de sortir un mot de ma bouche



-Moi : Ce.. C’est moi bégayais-je. Boubah


Un silence se fit de son côté


-Oumou : Qu’est-ce qui ce passe?  Ou est Abdoul ? Je tente de le joindre en vain

-Moi : C’est lui qui me demande de t’appeler. Il a été agressé y a pas longtemps et

-Oumou : Il va bien ? Il n’a pas été blessé ? Me coupa t-elle

-Moi : Dieu merci il va bien. Il veut que tu viennes le voir

-Oumou : Donne-moi le nom de l’hôpital et je me rends sur le champ


C’est la voix de maman que j’ai entendu ou quoi ?


-Moi : Heu, excuse-moi pour la question mais maman est-elle là-bas ?

-Oumou : Oui ; Oui attends je te la passe


Mais que ce passait-il ?


-Maman : Qu’est-ce qui est arrivé a Abdoul ? Il va bien ?

-Moi : Oui maman ne t’inquiète pas. 

-Maman : On arrive


L’envie de lui demander ce qu’elle faisait là-bas me brulait les lèvres. Mais comme elles arrivent, attends je n’ai pas rêvé ? Maman était à côté de Oumou quand je l’ai appelé ? Mieux vaut que j’attende


Je retourna dans la chambre pour trouver Abdoul qui dormais. Je tenta  à nouveau de Joindre Assi mais rien du tout. Cette fois ci elle était sur boite vocale.



Aissatou



J’ai demandé à deux hommes d’aller  prendre le téléphone chez Abdoul mais ces espèces de con ont carrément osé me dire que les choses ne se sont pas passé comme ils voulaient et ils ont peur de l’avoir tuer.


Putain de merde mais qu’est-ce qui les a pris ? Juste pour arracher un téléphone ils étaient obligés de s’adonner à cela ? S’il est mort suis cuite. Suis vraiment cuite. Il fallait que je retourne à la maison pour prendre quelques affaires mais j’avais peur de tomber sur Boubah. 


Je ne pouvais pas appeler maman ni me tourner vers un autre personne que suis-je censé faire ? Prendre le risque de me faire prendre ? Il fallait que je débloque de l’argent et quitte le territoire sur le champ. Non ! Je ne pouvais pas finir ma vie en prison. Pas avec ce bébé que je porte en moi.




Oumou



Je me suis rendue aussi vite que j’ai pu à l’hôpital avec mon ex belle-mère. Hum qui l’eut cru ? Qu’elle et moi allions partager un même taxi sans qu’elle ne me lâche ses foudres ? Décidément la vie était trop bizarre.


On courra presque dans le hall lorsqu’on tomba sur Boubah assis sur une chaise. Il se leva lorsqu’il nous vu.



-Ex belle-mère : Comment va mon bébé ?

-Boubah : Il va bien. Je crois qu’il dort actuellement

-Ex belle-mère : Qu’est-ce qui s’est passé ?

-Boubah : Il a été braqué. Il a eu une violente blessure à l’arrière de la tête mais il va bien ne t’inquiète pas.


Sa mère se laissa tomber sur la chaise en attrapant sa tête.


-Ex belle-mère : Pourquoi ? Pourquoi ? Jusqu’à quand ? Mon Dieu pardonne moi épargne mes enfants


Je regardais Boubah qui ne comprenait rien à la situation.


Je me suis assise à côté d’elle pour la consoler.


-Moi : Remerciez le bon Dieu qu’il soit toujours en vie le pire aurait pu se produire mais au lieu de cela, il va bien. Ne vous laissez pas abattre

-Boubah : Quelqu’un peut-il m’expliquer ce qui ce passe ici ? Maman depuis quand t’entends-tu avec elle ? Expliquez-moi, je ne comprends pas.


Un docteur nous fit signe en nous disant qu’Abdoul s’est réveillé.


-Ex belle-mère : Suis moi et tu comprendras.


J’avais l’impression que l’heure des aveux étaient arrivés.


Lorsqu’on rentra dans la chambre, il nous accueillit le sourire aux lèvres. Je poussa un ouf de soulagement en lui faisant une bise au front



-Moi : Dans quoi t’es-tu encore embarquer ? Tu m’as fait une peur bleu

-Abdoul : Ma princesse tu ne sais pas que je suis coriace ?

-Ex belle-mère : Tu vas mieux ?

-Abdoul : Oui maman je vais bien Dieu merci.


Il porta son attention sur Boubah qu’il regarda longuement en silence.


-Abdoul : Boubah, crois moi j’aurais aimé que tout ceci n’arrive jamais mais c’est Dieu qui en a décidé ainsi. Stp appel la police et demande leurs de rechercher Assi c’est elle qui a envoyer des braqueurs pour me faire du mal. Elle ne doit pas s’en tirer aussi facilement


Au fur et à mesure qu’il parlait, le visage de son frère se décomposait. J’avais vraiment pitié de lui. Le pauvre.


-Boubah : Quelles sont ces conneries ?

-Ex belle-mère : Fait ce qu’il te dit et ensuite on répondra à toutes tes questions.

-Boubah : Non maman ! Qu’est-ce que c’est que encore ça ? Depuis quand ma femme est impliqué dans ce genre d’affaire ?


Sentant qu’il n’allait pas bouger le petit doigt, je sortie de la chambre, appela la police, leur donna l’adresse de la maison et retourna les trouver.


-Moi : Boubah, Je ne suis pas censée être ici et j’aurais même aimé ne pas assister à cela mais écoute les sans les interrompre


Il acquiesça de la tête.


-Abdoul : Je t’ai déjà dit que je n’ai jamais porté ta femme dans mon cœur et si je suis venue vivre chez vous, c’était pour étaler au grand jour ce qu’elle tramait et regarde ou je me trouve par sa faute ?


Il raconta a son frère ses doutes, actes, faits et geste depuis le jour qu’il c’était installé chez eux et la raison pour laquelle il l’avait fait.


J’essayais de guetter des signes venant de lui, mais il semblait étrangement calme.


-Ex belle-mère : Je me suis comporter comme la pire des génitrices sur cette terre en faisant du mal à la seule femme qui t’ai vraiment aimer et estimé. 


Sa maman expliqua à son tour ce qu’elle avait eu à faire pour me faire sortir de chez eux, la souffrance que cela lui causait et le regret qu’elle ressentait actuellement.


C’est à la fin du monologue de sa mère que les larmes ruisselèrent sur son visage en silence. Un silence qui me faisait énormément peur. 


-Abdoul : Tu peux m’en vouloir autant de temps que tu voudras, mais elle ne mérite pas ton amour. Maman, je ne pensais pas qu’un jour tu allais  présenter tes excuses à Oumou mais crois moi je suis fière de toi.

-Moi : Ca a dû lui demander beaucoup de courage pour venir s’humilier devant moi. Mais s’il y a une chose que j’ai appris c’est que ça ne sert à rien de ruminer la haine. Cela nous détruit et nous tue à petit feu.

-Ex belle-mère : Crois-moi mon Fils, si cela pouvait se faire, j’allais faire un saut dans le passé pour effacer tout le mal que je lui ai fait. Je me suis rendu compte qu’en lui faisant du mal, je faisais aussi du mal à mes enfants et je m’en veux énormément.



Avez-vous déjà vu un homme pleurer ? Croyez-moi, c’est la pire des scènes dont j’ai eu à assister de toute ma vie.



Je m’avança vers lui et le serra dans mes bras. Il resserra l’étreinte en me serrant tellement que j’avais l’impression qu’il voulait recoller les morceaux cassés. L’espace d’une seconde j’avais l’impression qu’on était seul au monde, l’un dans les bras de l’autre. Oui, l’espace d’une seconde j’aurais aimé balayer du revers de la main tout ce qui s’est passé mais non, c’était impossible. La vie n’était pas si simple que ça.



-Boubah : Oh Oumou comme je m’en veux. Comme je m’en veux

-Moi : Si ça peut te rassurer, j’ai oublié. Je me rends compte que tu n’étais qu’un pion qu’on poussait à la guise. Tu n’as rien avoir la dedans

-Boubah : Je m’en veux mon Dieu.

-Moi : Je t’ai déjà dit que ce n’est pas de ta faute

-Boubah : Comment ferais-je pour vivre avec cette douleur ? Oumou comment ?


Il me faisait vraiment pitié


-Moi : Remets tout entre les mains de Dieu. Le temps atténue la douleur


Après les avoir tous saluer, je me sauva à la hâte. J’avais trop mal. J’étais fatiguer de pleurer fatiguer de tout mais je ne devais pas me laisser aller. Il fallait que je reste forte pour mon bébé. Juste pour lui.


J’étais entrain de hélé un taxi lorsque j’entendis Boubah appeler mon Nom.


-Boubah : Que ne ferais-je pas pour toi ? Oumou je n’ai jamais cessé de t’aimer. Jamais. Je ne me vois pas vivre sans toi. Non je ne peux pas


Il me parlait en pleurant comme un bébé.


- Moi : Crois-moi, j’aurais aimé que cela n’arrive jamais mais il faut que tu sois fort pour la suite. Toi et moi, nous ne pouvons pas être ensemble, mais je te serais reconnaissant de venir demain au baptême de ton enfant.



Sur ces mots, je m’engouffra dans le taxi en laissant à nouveau le soin à mes larmes de témoigner pour le mal que je ressens qui ne peut être décrit par les mots. L’avenir sera meilleur pour moi. J’en suis convaincu. Il n’existait plus de Oumou et Boubah. Juste Moi.. Juste moi



Boubah



Ai-je pu être aveugle jusqu’à ce point ? Non ! S’en était trop pour un coup. Comment maman as t-elle pu ? Et ASSI ? Moi qui avais cru qu’elle m’aimait réellement. Ca fait une semaine qu’on la recherche en vain. Elle a disparu avec mon enfant dans son ventre.


Mon Dieu, pourquoi ? Pourquoi tant de mal ? Suis-je fautif d’avoir été marabouter ? Suis-je fautif d’avoir été le pion de ma propre famille ?  Pourquoi tant d’acharnement sur ma personne ? Ai-je un mauvais fond ? J’ai perdu a jamais la femme  de ma vie, la femme que j’ai cru que je pouvais remplacer par une, quelle qualificatif puis-je lui donner ? Criminelle pour avoir attentée à la vie de mon frère ? Sorcière pour avoir eu recours à des pratiques que je dirais très osée ? Et maman ? Et maman ? Pourquoi as t-elle fait ça ? Pourquoi a-t-elle fait du mal à la femme que j’aime ? La seule femme que j’aimerais ? La mère de mon enfant que j’ai délaissé à mon propre détriment ?


J’ai dû rassembler mon courage pour aller à son baptême. Lorsque je l’ai vu, j’ai cru me voir moi en miniature. Il me ressemblait énormément. La seule chose qu’il me reste à faire, c’est d’essayer d’être présent tout le temps que Dieu me le permettra aux côté de mon fils.


-Abdoul : A quoi tu penses ?

-Moi : Je ne sais pas où je trouve la force d’être debout. Si tu savais comme je souffre

-Abdoul : Il faut que tu te reprennes. Si on reste objectif, tu n’y es pour rien dans cette histoire. Rien du tout. Pourquoi te faire autant de mal ? Ca fait une semaine que tu te laisses mourir de faim, tu passes tes journées enfermé dans la chambre, tu ne travailles plus pourquoi ? Ce qui est arrivé est arrivé. Trouve la force de dépassé cela.

-Moi : J’ai l’impression qu’on m’a arraché des mains le bonheur de ma vie. Pourquoi maman s’est-elle comporter de la sorte ? Jusqu’à comploter avec Assi pour chasser Oumou. Oumou la jeune innocente. La douce créature de ma vie qui a tant supporté par amour. Celle que j’ai traité de tous les noms d’oiseaux mais malgré ça elle était la comment ai-je pu ? Comment maman a-t-elle pu ? Regarde avec quelle facilité elle m’a pardonné. Pourtant elle aurait pu m’en vouloir à vie mais non ! Mais non ! Regarde la perle rare que j’ai laissé partir ?

-Abdoul : Je ne sais pas quoi te dire si ce n’est de supporter et d’essayer d’aller de l’avant. J’ai reçu un coup de fil de la police ce matin et ils ont retrouvé Assi tentant de sortir de la frontière


Cette nouvelle me fit l’effet d’une claque.


-Moi : Ou est-elle actuellement ?  Elle porte mon fils Abdoul, dis-je en me levant d’un bond

-Abdoul : Es-tu sur que tu as envie de la voir ?

-Moi : Il le faut. J’ai des questions qu’elle est la seule à pouvoir répondre.

- Abdoul : Allons-y.



Je ne savais pas comment j’allais me comporter si je la voyais, mais j’étais loin de m’imaginer que c’était de la pitié qui allait m’habiter. Elle était assise derrière les barreaux dans un état sale. Non ce n’était pas cette Assi que j’avais épousé. Je refuse de croire à cela.


-Moi : Aissatou c’est bien toi ?


Elle releva doucement la tête en me regardant de ses yeux remplies de mépris


-Moi : Pourquoi Assi ? Pourquoi ? Que t’ais je fais pour mériter cela ?

- Assi : épargne-moi tes conneries stp. J’ai fait tout ceci par amour pour toi et c’est comme ça que tu me remercie ? Espèce d’ingrat hors de ma vue. Hors de ma vue hurla t-elle

-Moi : Tu portes mon enfant. Tant qu’il sera dans ton ventre, je serais obligé d’être à tes côté


Comme si mes paroles l’avaient chatouillé, elle s’est mise à rire aux éclats


-Assi : Espèce de Con. J’ai perdu ce bébé. Je l’ai perdue rigola-t-elle

-Moi : Quoi ? Qu’as-tu fait ?

-Assi : Ce fœtus allait forcément me retarder dans mon élan. Alors je me suis fait avorter avant de fuir.


Je la laissa entrain de rigoler dans la prison et sortis de ces lieux. Que le bon Dieu me reprenne s’il le veut, mais je refuse d’en supporter d’avantage. J’ai eu ma dose ! Oui j’ai eu ma dose. C’est moi qui suis la cible et voyez tout ce que je suis obligé de supporter ? Vivre loin de la femme que j’aime, regarder ma mère chaque jour en sachant que c’est à cause d’elle que je suis dans cet état et vivre avec le mal d’avoir perdu un enfant a tout jamais………..  Qu’est-ce que la vie est cruelle !


Fin




Morale de l’histoire : Tu peux faire du mal à une personne, mais crois-moi que tôt ou tard tu le payeras. Si j’ai porté mon attention sur cet aspect de la société, c’est parce que nous sommes plusieurs à vivre cela dans nos foyers. Elles sont plusieurs femmes à supporter cela sans chercher à s’en défaire. Ces belle-mère pensant agir pour le mieux mais qui gaspillent l’avenir de leurs enfants ? Tout ceci en vaut –il la peine ? Reprenez-vous mes sœurs. Croyez-moi l’avenir sera meilleur que le passé. Cesser de ruminer vos déceptions. Certes ça fait mal, mais dans la souffrance il y a une part de bonheur. Moi-même j’ai été victime de ce genre de chose, mais Dieu merci j’ai pu passer a autres choses. Bien vrai que je n’ai pas oublié, mais au moins j’ai pardonné. Je suis en paix avec moi-même et je crois que c’est l’essentiel. J’ai ressortie aussi l’amitié sous toutes ces formes pour vous dire que dans la vie, lorsqu’une amitié est sincère, elle peut braver tous les échelons. Pourquoi n’ai-je pas fait en sorte que Boubah reprenne avec Oumou, c’est pour vous faire comprendre que lorsqu’on franchit un seuil de souffrance dans un couple, les choses ne peuvent plus être comme avant. Même si les sentiments restent, l’amour à lui seul ne suffira pas alors c’est à ce moment qu’il est mieux de passer a autres choses pour notre propre bonheur.



Ps : Je tiens à vous remercier tous de m’avoir suivie. Si je suis consciente d’une chose, c’est que je ne peux pas faire comme tout le monde le veut. J’écris selon mon inspiration et c’est à ce niveau que j’ai voulu m’arrêter. J’espère tout simplement que vous avez saisies les leçons et conseils dans leurs globalités et que j’aurais près de mille like dans ce dernier chapitre. Je publierais l’épilogue dans la prochaine publication.



En signe de rappel, Ne vous inquiétez pas, je publierai le résumé de la prochaine chronique bientôt. Je vous laisse le soin de digéré celle-là. Rire. A vos claviers, prêt cliquez ! Je vous aime mes lecteurs. A très bientôt.







Mon mariage mon éche...