Regardes-moi

Write by Lulu-marie

Chapitre 6 : Regardes-moi
***Mélissa***
Je ne peux plus attendre le retour de Mathis pour me rendre au Japon, je n’ai plus de marchandise, j’ai attendu toute la semaine pensant qu’il allait rentrer mais non. Nous avons discuté avant-hier et il m’ à dit qu’il ne sait pas quand est ce qu’il sera de retour que je devrais l’attendre avant de partir mais je ne peux pas. Je suis déjà dans le vol en partance pour Le japon. Je ne parle pas le japonais, il y a des interprètes dans les points de vente, ils se chargent d’interpréter toutes les langues et je fais facilement mes achats. Je ferais deux jours au Japon et un jour en Chine. 
[...]
(Quelques jours plutard) 
***Vanessa***
J’ai attendu qu’Elyed revienne vers moi me dire qu’il a changé d’avis mais niet. J’ai pleuré toute la nuit où il a rompu. Même Nella ne pouvait m’aider, je ne peux compter que sur ma propre personne. J’ai engagé quelqu'un de confiance pour enquêter sur lui, il n’a rien trouvé. Mon indique m'a assuré qu'il n’y a aucune autre femme alors je ne vois pas pourquoi il ne veut pas de moi. 
Laure (entrant) : Waoouu où vas-tu comme ça ? 
Moi : Tu as ce que je t'ai demandé ? 
Laure (me tendant le trousseau de clef) : tiens
Moi : merci 
Laure : mais où vas-tu ? Tu es magnifique, 
Moi (tournant sur moi-même) : tu me regardes ? regardes cette forme et dis moi comment est-ce possible que ça passe inaperçu devant un homme? 
Laure (s’asseyant sur le lit) : Elyed Koukouï
Moi : c’est lui
Laure : c’est pour ça tu voulais les clés de l’appartement 
Moi : oui
Laure : Tu comptes faire quoi ?
Moi : lui ouvrir les yeux
Laure (soupirant) : Vanessa arrêtes de faire ça 
Moi : Tu ne comprends pas que je l’aime ? 
Laure : Mais lui il ne t’aime pas pourquoi tu veux forcer ? 
Moi : Il m’aime mais c’est juste qu’il ne s’en est pas encore rendu compte
Laure : et tu vas faire quoi ? 
Moi : je vais lui montrer que je suis celle qui lui faut
Laure : en quoi faisant ? 
Moi : j'ai ma petite stratégie 
Laure : Fais attention à ce que tu fais Vane
Moi : Je sais ce que je fais
Laure : Tant mieux. Ta tenue me plait beaucoup 
Moi : dommage. Tu sais qu'on ne fait pas la même taille
Laure : C’est notre tailleur commun qui te la confectionné ? 
Moi : Non, le tailleur de Nella
Laure : Tu me donneras son numéro après. Mais je me demande si ça va m'aller aussi bien 
Moi (haussant les épaules) : Peut être 
Laure : Humm je me demande même pourquoi je ressemble à papa
Moi(souriant) : Et moi je remercie Dieu d’avoir tout prit de maman
Laure (se levant) : ouais c'est ça bougeeee de là...
Moi : Souhaites-moi bonne chance
Laure (sortant) : Même si je ne sais pas ce que tu as en tête, bonne chance quand même.
Moi : merci
Laure c’est ma grande sœur, elle n’à pas autant de potentiels que moi et elle se plaint à chaque fois. Nous sommes quatre filles, mes parents ne sont pas trop aisé mais nous avons le strict minimum ceci dit, rien ne nous manque. 
***Arthur***
[En ligne]
Nella : Tu m’as tellement manqué 
Moi : moi aussi bébé
Nella : comment s’est passé ton voyage ? 
Moi : très bien 
Nella : Je veux passer te voir
Moi : là je suis entrain de me rendre au boulot
Nella : tu viens à peine de rentrer
Moi : Je dois faire le point à mon patron
Nella : D’accord fais-moi signe dès que possible
Moi : D’accord
Nella : je t’aime 
Moi : Je t’adore bébé. Bye
Nella : bye
Click
Traitez-moi de tous les noms d’insectes, d’animaux tout ce que vous voudriez oui j’aime les femmes, qu’elles soient minces, moyennes ou grosses je les aime. Qu’elles soient noirs, rouges, marrons ou jaunes je les aime. Je ne sais pas ce qui m’arrive, quand je vois la femme, je deviens tout bandant, j'ai envie de la faire mienne. J’aime Nella ; j’aime Hélène ; j’aime Marlène ; j’aime Laëtitia ; j’aime Faridath ; j'aime Syntiche ; j’aime les femmes je les adoreeeeee. Aussi je ne fais rien de mal que d’apporter un peu d’amour à ses femmes qui sont dans le besoin. Par-dessus tout j’aime quand la femme s’occupe de moi. Ce n’est pas ma faute j’ai grandi parmi les femmes, mon père est un polygame malheureux, qui a quatre femmes ou je ne sais plus trop et une douzaine d’enfants rien que les filles nous étions trois garçons entre temps je ne sais plus s'il en a d'autres maintenant. J'ai grandi au sein de cette famille mais je me suis toujours débrouillé seul. C'était pas si difficile pour moi je suis beau goss, j'ai le teint et je suis présentable. Je sais que la majorité des femmes on un faible pour les hommes clair alors je profite de ça et j’ai toujours la chance avec elles. Tiens, il faut que j’appel Hélène, elle a promis me prendre une voiture ; j’en ai besoin. Avec cette voiture, je serai beaucoup plus à l’aise. J’avoue que j’ai honte de conduire cette moto, même si je l’ai prise il y a pas longtemps, je crois qu’à mon âge et vu mon niveau, il me faut une caisse et pas n'importe laquelle et c'est 'est pour cela que j'ai visé Hélène. Elle n’est pas difficile à convaincre, juste deux baisers et le tour est joué. 
J’ai lancé son numéro et elle a décroché à la première sonnerie.
Moi : ma miss
Hélène : oh je voulais t’appeler à l'instant ,
Moi : Ah bon, moi je pensais à toi et j’ai eu envie d’entendre ta voix
Hélène : oooh tu me manques tellement
Moi : moi aussi bébé, alors tu voulais me dire quoi ? 
Hélène : comme je te l'ai promis, je t'ai trouvé du travail. J'ai une bonne amie à qui j’ai parlé de toi et elle a accepté te donner une place dans sa société, tu vas t’y rendre lundi avec tes pièces, ça te dis ? 
Moi : Bien sûr chérie
Hélène : d’accord 
Moi : Chérie tu m’as promis aussi …
Hélène : je n’ai pas oublié Arthur, je te rappel pour ça
Moi : merci bb tu es un ange
Hélène : je t’aime 
Moi : et moi je t’adore
Hélène : A tout à l’heure
Humm un boulot, ça ne fait même pas partir de mes soucis. Je ne travail pas j’ai mentir à Nella. Oui vous voulez quoi ? Quand je l’ai rencontré, je lui ai faire croire que j’ai un boulot. La petite est née avec une cuillère en or dans la bouche, même au premier regard ça se remarque. Quand elle m'a dit qu'elle est la fille du PDG de Confort S.A je suis tombé sur le cul po po po po po ce n'est pas n'importe qui. Et comme je suis doué pour ça, j'ai fait bonne impressionne parce qu'on se connaît, ces filles de parents riches, quand vous êtes en face d'elles il faut leur montrer que vous faites le poids. Donc j'ai lavé le cerveau de la petite je lui ai dit au début que j'étais communicateur dans une boîte de la place. Peu de temps après je lui ai fait croire que mon salaire à baissé parce que l'entreprise était entrain de faire faillite. Il le fallait parce que je ne pouvais pas géré la petite quand on sortait elle voulait toujours aller dans les endroits chics et je devrais payer les plats de frite, les glaces aux chocolats etc. C'est ainsi qu'un beau jour elle a décidé de prendre la situation en mains comme je m'y attendais. Voilà comment Nella à commencé par me verser cinquante mille francs chaque fin du mois. Je l'aime.
***Mélissa***
Je ne suis pas du tout satisfaite de mes achats, le Yen a baissé en Chine, c'est en voulant convertir le FCFA que j'avais sur moi que j'ai constaté et maintenant j’ai dépensé plus que j’en avais prévu et j’ai prit moins de chaussures. Mais bon, ce n'est pas grave. 
Je devrais prendre le vol hier, je l'ai annulé et ce matin je suis montée dans le premier. Je voyage en première classe. J'ai prit place dans le siège côté hublot en fermant les yeux. 
Lui : Cette place est libre ? 
Moi (ouvrant les yeux) : Oui
Lui (souriant) : Comme on se revoit
Moi : Eh oui
Lui (s’asseyant) : Vous voyagez en première classe
Moi : comment allez vous ?
Lui : Super bien, nous n'avions pas eu le temps de discuter hier
Moi : j’avais sommeil
Lui : je vois (s'asseyant)Puis je connaitre votre nom ?
Moi : Mélissa DAGA
Lui (me tendant la main) : Pavel do REGO
Moi (la saisissant) : enchantée
Je l’ai croisé hier pendant le dîner. L'hôtel offre les trois repas de la journée aux clients. le Monsieur m’avait entendu parler français et s’était rapproché de moi me demander si j’étais de nationalité béninoise comme lui. Nous n’avions pas eu le temps de bien discuter parce que j’étais épuisée par ma journée et aussi je devrais être à l’heure pour le vol d’aujourd’hui.
Moi : Donc comme ça vous rentrez au bénin ? 
Lui : Oui j’ai fini mon séjour. Je préfère qu’on se tutoie Mélissa
Moi : Ok
Lui : Vous avez l’habitude de voyager sans votre mari ? 
Moi (ouvrant les yeux) : comment...? 
Lui (souriant) : même la bague qui scintille à votre doigt ne m’a pas empêché hier de vous remarquez
Moi (touchant instinctivement mon doigt) : Ohh oui, j’ai pour habitude 
Lui : Il ne devrait pas laisser une femme aussi belle comme vous voyagez seule.
Souriant face à sa remarque, mes yeux descendirent à son doigt cherchant ainsi sa bague
Lui : Je ne suis pas marié moi
Moi : Je vois ça 
Lui : Disons que je cherche toujours la bonne
Moi : Elle viendra à vous au moment opportun
Lui : On a dit qu’on peut se tutoyer. Merci
Hôtesse : Champagne madame monsieur ?? 
Moi : Je veux bien
Il prit deux coupes de champagne et me tendît
Lui (levant son verre) : A ce voyage, à cette rencontre
Moi (souriant) : Santé
Lui (me fixant) : J’espère qu’on se reverra encore
Moi (portant la coupe à ma bouche) : Je l'espère
Le gout du champagne sur ma langue me fait penser à Mathis. Il a l'habitude de dire que le champagne est son apéritif de tout les jours et il le prend avant chaque repas. Mon mari est à Londres, comme j’aimerais changer de direction et le rejoindre mais je ne peux pas, où vais-je le trouver, je ne connais même pas l’hôtel dans lequel il séjourne.
***Elyed***
Comme je n’ai pas de véhicule, j’ai demandé à la secrétaire de m'appeler un taxi, ce qu'elle a fait. 
Je n’ai pas eu des nouvelles de Vanessa. Point de nouvelle bonne nouvelle dit-on.J’espère qu’elle a compris, et Dieu merci. 
Voix : bonsoir
Moi (me retournant) : …
Oh j’ai parlé un peu trop vite, Vanessa se tenait derrière moi dans une tenue pas possible, j’ai ravalé ma salive en la voyant
Moi : Vanessa ça va ? 
Vane : Non Elyed
Moi : Tu rentres je peux te déposer chez toi
Moi : Oh non 
Vane : allé s’il te plait je dois te parler tu me dois au moins ça
Moi : j'ai appelé un taxi déjà 
Vane : expliques lui, il comprendra. Je dois absolument te parler.
Moi : Okay
J’ai expliqué au chauffeur qui m’attendait depuis un moment, je l'ai demandé de m'excuser en lui remettant quelque chose. Je suis monté dans la voiture de Vanessa et elle m’a conduit devant une maison.
Moi : C’est chez qui ici ? 
Vane : suis moi s’il te plait, ai confiance Elyed
Je l’ai suivit jusqu'à l’intérieur
Vane : Je te sers quelque chose ? 
Moi : Non merci tu voulais me dire quoi, et c’est chez qui ici ? 
Moi : chez mon cousin, rassures toi il n’est pas ici
Moi : alors ? 
Vane(rire) : mais détends toi, je ne vais pas te manger 
Moi : écoutes je n'ai aucune envie de jouer parce que là, je suis épuisée et je dois rentrer me reposer. 
Vane : Elyed j’ai attendu quatre jours
Moi : Vanessa 
Vane : pendant ses quatre jours, j'ai espéré que tu reviennes me dire que tu t'étais trompé, je n'ai eu aucune réaction de ta part 
Moi : qu'est-ce que tu veux Vanessa, j'ai pourtant été clair avec toi 
Moi : non, je ne veux pas comprendre ça 
Moi (me levant) : je dois y aller 
Vane (me barant le chemin) : regardes moi Ely, ne suis je pas belle ? Je sais qu' il n'y a aucune femme alors ouvres les yeux et regardes moi, je saurais te rendre heureuse,je saurais prendre soins de toi, je suis la femme idéale qu'il te faut.
Moi : mon Dieu qu'est ce qui t'arrive Vanessa ? 
Vane : je suis obsédée par toi 
Moi : et ce n'est pas bien, tu es malade excuses moi. 
J'ai tourné dos en voulant ouvrir la porte mais je remarque que celle ci est fermée à clé.
Moi ( me retournant vers elle) : Ouvres cette porte 
Vane (me fixant) : pas avant que toi tu n'ouvres les yeux
Moi (perdant patience) : ouvres cette putain de porte merde
Vane : Non
Moi :... Qu'... Qu'.... Qu'est ce que tu fais ? 
Vane : (enlevant son haut) : regardes moi
Plume d'ébène : les écrits de lulu
Likez et commentez 
A suivre...

Vie de femme : L'imp...