Retrouvailles

Write by Opale



        ***Avery Michel***


Moi(la regardant) : maman, je dois m'en aller là.


Maman : tu n'as même pas duré. Alors que cela fait quand même une belle lurette que tu n'es venu pas me voir. 


Moi(honteux) : je sais. Dernièrement je t'ai négligé et c'est pourquoi je suis venu. Mais là, il faut que je m'en aille. J'ai un vole à prendre pour aller voir ta petite fille. 


Maman : ok, donnes moi tes mains, que je prie pour toi.


    Elle fait comme elle dit. Elle me bénie pendant près de dix minutes puis de me donner des conseils à n'en point finir digne d'une mère. Les mères sont ainsi et on ne peut leurs reprocher ce fait. Ma mère particulièrement est encore plus protectrice à cause des circonstances de la mort de mon père. 


Maman(s'inqietant) : fais attention sur la route stp. Et puis fais signe quand tu arrives. Aussi, n'oublies pas de m'envoyer ma petite fille pour que je la vois. 


Moi : je ferai l'effort

 

      Je lui fais une dernière bise puis de monter au volant de ma voiture. Cette fois pour prendre la route en direction de Paris. Mon billet étant déjà réservé, je n'ai qu'à prendre mes trolleys et de me rendre à l'aéroport. Maman a donné des cadeaux pour la petite. Ce qui fait que j'ai assez de valises. Cinq en tout, ça fait beaucoup. Ah ! Les grands-parents. On ne les comprendra jamais. La circulation est fluide du coup j'arrive quatre heure plus tard. La fatigue y est mais bon, j'suis un habitué. Il faut que j'appelle cet idiot de Steeve. Je lance son numéro.


Moi : allo !


Steeve : yup type !


Moi : j'suis arrivé là, t'ai où ?


Steeve : j'suis en train de siroter un vin au calme en compagnie d'une brésilienne sur les Champs Elysées. Tu me rejoins ?


Moi : non, pas ce soir. J'suis claqué en plus j'ai un vol à prendre tout à l'heure.


Steeve(hilare) : dis plutôt que tu es pressé de voir les grosses fesses de la fille Porquet. 


Moi : tu m'en merde !


Steeve(riant) : et tu n'essaies même pas de démentir ? Non type, la petite t'a eu jusqu’au sang mec ! Jusqu'au sang je te dis.


Moi : je crois que je n'aurai pas dû t'appeler, tu divagues grave là !


Steeve : t'es con, de toute les manière je descends sur Abidjan dans les semaines qui suivront. Ma terre natale me réclame man.


Moi : je doute fort que tu vienne sur Abidjan. Car je ne sais pas combien de voyage tu as annulé depuis que je te connais. 


Steeve : il se dit dans les coulisses qu'il y a des vrai bombes à babi avec des vrai matosses blindés derrière mec, tu vois le genre ?


Moi(secouant la tête) : t'es un vrai en foiré. Comment fais-tu pour parler de d'autres femmes alors que t'ai accompagné ? T'exagère . 


Steeve(jouant le con) : se sont des touristes Brésiliennes, elles ne comprennent aucun mot du français. En plus elles aimes l'argent…


Moi(riant) : tu es un sadique !


   Il éclate de rire au bout du fil. Je le garde en ligne pendant une dizaine de minute avant de raccrocher. Je lance aussitôt e numéro de ma mère pour lui signifier que je suis bien arrivé et d'aller m'en dormir ensuite. J'ai besoin de récupérer un peu. La fatigue veut me finir. Deux heures plus tard j'étais debout à ranger ceci et cela à la fois. J'aurai bien aimer passer chez Inaya mais là j'suis désolé. Cela relève d'une impossibilité à l'heure actuelle. Un appel suffira. Je n'ai prévenu personne de mon voyage sur Abidjan du coté des Porquet. Je fais la surprise à Ona (rire) la prunelle de mes yeux. Je prends mon vol à 17h. Il est 16h actuellement. 


     (Sonnerie de téléphone)


C'est Steeve. Je décroche.


Moi(le téléphone à l'oreille) : yup type !


Steeve : j'suis devant ta porte là, viens m'ouvrir.


     Je raccroche et je vais lui ouvrir. Il est là pour m'accompagner à l'aéroport. Ainsi il reviendra avec la voiture. 


Steeve(m'enquiquinant) : t'as bonne mine, tout ça c'est pour la fille Porquet ?


Moi(rire) : idiot, je te signale que j'ai ma fille là-bas aussi. Je suis bel homme ne l'oublies pas.


Steeve(éclatant de rire) : on peut être aussi veinard ?


Moi(rire) : on va dire que je fais un peu comme toi. 


     C'est sur les blagues pourries les unes que les autres de Steeve que nous arrivons à l’aéroport. Quelques minutes plus tard, j'étais dans l'avion à cogiter. Les 6h de vol, je les passe à lire un bouquin de bande dessiné ou à regarder les vidéos de ma fille. Cela me détend. Quand, on arrive enfin, l'enthousiasme s'empare de mon être(rire) on aurait dit un enfant. Après le control au frontière, je récupère mes nombreuses valises et d'emprunter un taxi compteur. Au vu de mes derniers voyage, je sais comment faire un peu. Je logerai au niveau de l'hôtel du golf à Cocody. J'ai besoin de repos. J'ai comme l'impression que ce sont toutes les fatigues que j'ai accumulé jusqu'ici qui sont en train de remonter à la surface. C'est seulement lorsque j'aurai une bonne mine que je signalerai ma venue aux abidjanais. Là, il faut que je dorme. 


C'est ce matin au réveil que je daigne enfin appeler ma mère et Inaya pour leurs signifier que je suis bien arrivé. Après trente minutes passées accroché au téléphone avec elles, je raccroche pour appeler Porquet. Au lieu d'entendre la voix de sa mère c'est plutôt les gazouillis de bébé que j'entend. Mon cœur se gonfle automatiquement.


Melissa(dans le fond) : Ona remet le téléphone de maman, je ne veux pas que tu le remplisses de salive.


Les minutes qui suivent, c'est la voix de Porquet que j'entends au bout du fil pendant que madame ma fille pleure. 


Moi : c'est pour le téléphone qu'elle pleure je suppose ? 


Melissa : Ona pense qu'elle a cotisé avec moi pour  acheter mon téléphone. Elle est trop capricieuse avec ses deux dents la. 


Moi : surement que c'est parce qu'elle a entendu ma voix qu'elle veut que tu lui remette le téléphone.


Melissa(sarcastique) : wep c'est ça, j'avais même oublié que les autres ont leurs papa. Cette petite est vielle je te dis. Fais tu va venir, je vais la sevrer.


Moi : et je suis déjà là.


Melissa : je n'ai pas dit qu'il fallait t'assoir à Paris pour me faire croire à ton arrivée.


Moi(me passant les mains dans les cheveux) : et je ne suis pas sur Paris actuellement mais belle et bien à Abidjan. Regardes l'identifiant du numéro sur ton téléphone.


    Quelque minutes de silence s'écroulent. Je suppose qu'elle est en train de vérifier. 


Moi(avec un petit rictus) : tu vois que je ne t'ai pas mentis. Je suis bien à Abidjan.


Melissa(cachant sa joie) : ok. Et tu passeras à qu'elle heure ?


Moi(zen) : entre 10h et 11h.


Melissa : tu veux que je cuisine quelque chose en particulier ?


Moi(soupirant) : tu connais mes goûts Porquet. Cuisines comme tu le sens. Je mangerai juste. 


         Il y a un petit flottement…


Melissa : euh…ok, bonne arrivée à Abidjan.


Moi : merci. Stp passes moi ma fille. Je veux entendre ses gazouillis. 


      Elle me la passe et à cette dernière de rire et de gazouiller. Comme si elle comprenait quelque chose à ce que je lui dis. C'est sa mère qui vient récupérer le téléphone plus tard de ses mains si non il risquerait de se bousiller. Car elle l'a carrément retirer de ses oreilles en le tapant au sol (rire). J'espère qu'elle supportera ce sevrage et qu'elle ne perdra pas sa joie de vivre ou qu'elle ne tombera pas malade. C'est en pensant à tout ça que j'ai un peu forcé les choses à l'hôpital pour me prendre quatre semaines de congé. Je me suis arrangé avec un collègue. 


Quand je raccroche avec Porquet, je lance le numéro de madame Davis avec qui je cale un rendez à 19h30 dans sa propriété. Le grand Brad est en voyage. J'aurai aimé le voir mais bon ce n'est pas grave. Puis j'annonce ma venue aux mecs dans le groupe WhatsApp. C'est un groupe que nous avons crée à la suite du mariage de Bradley et d'Angela. Il y sont tous. Shama, Adam, Austin, les Jumeaux Khalifa, Steeve, Curtis, Mike…les types me charrient tous sur le fait que je suis plus venu pour la mère que la fille. Et c'est Steeve qui est l'instigateur de cette connerie. Pfffff, des rigolos. Tellement ils étaient à fond sur moi, j'étais obligé de m'éclipser en fuyant leurs blagues sans queue ni tête. Aussi nous avons tous dis nos félicitations à notre nouveau papa du groupe. Pour l'arrivée du petit Ian-Aniel. Un dure à cuir ce p’tit. 


  J'appelle à la réception pour commandé mon petit déjeuner que j'avale vingt minutes après avoir pris ma douche. Ensuite je flemmarde dans le lit en attendant ma visite chez les Porquet. 


      **Melissa Porquet**


Après ma douche, je descends en cuisine pour voir ce qu'il y a au réfrigérateur. Je sors quelques ingrédients mais il me manque des trucs pour faire l'entrée et le dessert. 


Doris(me regardant ) : tu veux que j'aille faire un peu de courses?


Moi (croisant son regard: oui stp


Doris : fais une liste pendant que je vais me changer


Moi(soulagée) : merci, tu me sauves la vie. Où est Ona ?


Doris(dans les escaliers) : avec ses tantes.


Moi : ok. (Scandant) Irina et Jess !


Les deux (en chœur ): ouuiiiii !!!


     Je ne sais pas ce que les deux fabriquaient mais elles déboulent toutes les deux dans la cuisine telle des furies.


Irina(regardant les condiments) : besoin d'aide ?


Moi : oui, coupez les condiments svp. Jess occupes toi des pommes de terres que voici. Mais avant envoies moi un stylo et une feuille.


Bella(entrant en cuisine) : j'ai soif.


Et au lieu de se diriger vers le frigo la future madame Koch pause un regard appuyé sur les condiments que j'ai fait sorti.


Moi(la regardant) : quoi ?


Bella(regardant genre) : on fête quelque chose ?


Moi : Avery est Abidjan.


Bella : ah, je comprends tout cet engouement.


Moi (épluchant ma pomme) : passes ton chemin.


Bella : hmmm, vous deux là continuez de jouer au chat et à la souris.


Moi(lavant mes tomates) :  tu m'enmerde Porquet.


Bella(rire) : ekiee, que j'ai dis quoi ? Je suis juste venue prendre une bouteille d'eau pour me désaltérer. Je m'éclipse oh !


Moi : Et du fait bien si non c'est la carotte qui va atterrir sur ta tête. 


   Elle ouvre le frigo d’où elle sort une mini bouteille minérale. Puis elle sort ensuite de la cuisine en éclatant de rire(secouant la tête)une vraie tête de mule celle là.


Jess(me tendant) : tiens.


   Je lui prends des mains la feuille et le stylo. Doris aussi nous rejoins.


Doris : je suis prête.


Moi (écrivant) : ok. Voici la liste, je reviens.


Je monte en chambre récupérer du liquide que je lui remet. 


Doris (s'en allant) : à toute.


Moi : ne mets pas trop de temps stp.


Doris(dehors) : je fais vite.


Jess(s'arrêtant d'éplucher) : maman d'Ona qu'est-ce qu'on cuisine ?


Moi : Tajine au poulet au pomme de terre et de l'olive. 


Irina(riant) : j'en connais une qui seras contente de manger des pommes de terre.


Moi(rire) : je te dis. Avec ses deux dents la c'est elle qui aimes tout manger. 


Jess(riant) : attention il y a deux autres qui arrivent. Elle en aura bientôt quatre. 


Moi (riant) : la vrai foutaise !


Irina : comme ça elle va bien vous mordre…


  Nous éclatons de rire. Avec les filles nous avançons assez rapidement. Doris nous rejoint trente minutes plus tard avec le nécessaire pour l'entrée et le dessert. Une heure trente plus tard la table était faite. Les filles se chargent de nourrir Ona pendant que je vais me doucher. C’est samedi aujourd’hui et ses tantes sont à la maison. Du coup j'ai la paix un peu. Elles vont se gérer entre elles.


Jusqu'ici je n'ai pas encore perdu tous mes kilo de grossesse. Sur 6kg pris j'en ai perdu que deux. C’est pénible franchement. Je me sens grosse et moche. Bof, pas grave. Il le fallait pour que mon petit rayon de soleil vienne au monde (rire) elle a changé ma vie. Au niveau du ventre, ça va. On aurait pas dit que j'ai accouché. Tellement les filles ne sont pas allées de mains mortes en m’attachant le ventre. Ça fait mal mais aujourd'hui j'ai pas à me plaindre. Bella étant une fée du cosmétique m'a aidé à me débarrasser du masque de grossesse. J'opte pour un collant noir avec une chemise Lacoste blanche qui m'arrive à mi-cuisse. Comme chaussure au pied, des claquettes H&M blanches. Un peu de fond de teint et de rouge à lèvres rouge. En femme fatale d'une manière(rire).


        (Sonnerie de téléphone) 


Moi(décrochant) : oui allo !


Avery : j'suis dans les parages.


Moi : ok. Le repas est prêt . on attend que toi. Je vais demandé au gardien de t'ouvrir le portail.


Avery : ok.

Clic.


Je me met quelques gouttes de parfum(l'essai de madame Davis, elle a nommé DIVINE) sur le corps et je suis prête. Avant de sortir, je passe par la chambre des filles récupérer Ona. 


Moi(sourire) : viens mon cœur.


Princia( avec les gros yeux) : qu'est-ce qu'il y a et puis tu viens m'arracher ma fille ?


Moi (sourire) : Non, ça à rien avoir. En faite son père est là.


Bella : d'où le rouge à lèvre rouge !


     (Eclat de rire)


Moi(levant les yeux) : oh mon Dieu quelle enmerdeuse !


     Je prend ma fille des mains de sa tante Princia. Pendant qu'elles descendent toutes accueillir Avery. Leur engouement est contagieux car mon cœur se met à battre de façon désordonnée dans ma poitrine pendant qu'Ona gigote joyeusement dans mes bras.


Moi(la regardant) : oui mon cœur, tu as raison d'être heureuse papa est là.


     Je prend une grosse bouffée d'air et de descendre à mon tour. Je le retrouve dans le séjour en train de discuter avec les filles. Lorsque ses yeux se posent sur Ona, un sourire radieux se dessine sur ses lèvres. Toute son attention se porte sur l'enfant. Il se lève et presse ses pas en venant vers nous. Quand il est à notre niveau, il me lance une salutation neutre. Il est encore plus beau que dans mes souvenirs. En plus il a bonne mine. J'ai comme l'impression qu'il a pris un peu de muscle. J'aurai bien voulu caché ma joie de le voir mais mon cœurs et mes muscles faciaux et plus précisément ceux responsable du rire me trahissent. Il est venu avec de nombreuses valises comme à l'accoutumé. 


Moi(sourire) : comment a été le voyage. 


Avery(récupérant l'enfant) : bien et belle chemise !


Moi(levant les yeux) : je sais. Pas la peine de me rappeler que c'est la tienne. 


    Il pouffe de rire…


            **Avery Michel**


Assis dans le séjour avec les filles nous discutons de tout et de rien. Elles sont heureuses de me voir comme toujours quand je viens sur Abidjan. Je prends les nouvelles de chacune et elles font de même avec moi. Mémé aussi est là. Mais jusque là ma joie n'est pas complète car je n'ai pas encore vu ma fille. Comme si la nature était avec moi, je la vois descendre des escaliers avec mon boudchou dans les bras. Elle est belle avec ses kilos en plus. J'ai un rictus quand je vois ma chemise sur son corps bien moulé dans ce collant qui lui va à ravir (soupirant) Porquet !


Pour cacher ma joie de la voir, je la salue sur un ton neutre. Quand je me rapproche plus d'elle pour lui prendre l'enfant des bras, son doux parfum vient me titiller les narines. Porquet, ce n'était pas mieux si tu nous facilitait la tache ?C’est quoi ce rouge à lèvres qui fait autant monter ton sex-appeal ? Je prends considérablement sur moi pour passer à coté d'une érection. Bah là, si son but était de titiller les sens. C'est réussit. 


Moi(regardant Ona) : elle a bien grandi.


Melissa(regardant Ona) : comment ne pas l'être. En plus du solide, elle rajoute du lait. 


Moi(sourire) : en même temps elle ne l'a pas volé aussi !


Melissa(moqueuse) : en tout cas ce n'est pas de moi qu'elle le tient. 


Moi(souriant) : merci du compliment.


Melissa : en parlant de nourriture, on peut passer à table maintenant si tu le souhaite. 


Moi: je te suis( regardant Ona) c'est moi ou je la trouve timide ?


Melissa (riant) : elle fait sa belle. Laisse la se faire à l'idée que son père est là.


     Et c'est le moment que prend mademoiselle Michel pour poser sa tête sur mon torse, un vrai amour de bébé. 


Melissa : vas t'installer avec elle. Je vais régler deux ou trois choses en cuisine et je reviens. 


Moi : ne mets pas trop de temps quand même hein, j'ai la dalle. 


Melissa(s'en allant) : tel père, telle fille.


   Sa réplique me fait rire…


Moi(sourire) : je prends seulement.


       Quelques cinq minutes plus tard nous étions tous assis autour de la table. Nous dégustions ce plat dont elle seule a le secret. Durant le repas, je suis obligé de surveiller Ona qui est animé par un esprit de sabotage. Car madame veut mettre sa main dans mon plat. 


Moi(bloquant ses petites mains) : non mon cœur. Tu vas te salir.


Melissa : donnes la moi si non elle ne va pas te laisser manger en paix.


     Elle accompagne ses dires en tendant les mains vers Yaëlle. Et celle-ci de les repousser avec les siennes. Je suis choqué.


Moi (choqué) : quoi ? Attends, refais le geste stp.


Cette fois Melissa pose ses mains sur mes épaules mais Ona les enlève avec vigueur accompagné d'un son en langage de bébé dont elle seule connait la signification.


Melissa : regardez moi la petite ingrate, neuf mois cadeau.


     (   ECLAT DE RIRE )


Princia(hilare) : la petite a raison, elle ne veut tout simplement pas partager son père ! La jalousie de ça !


Melissa (faussement outrée) : et qui lutte d'abord avec elle ?


Daniella(ébahie) : Ona deh ! Elle m'épate.


Mémé (souriant) : les enfants d'aujourd'hui sont très intelligents.


Bella : et pas qu'un peu. Je l'adore.


Finalement sa mère arrête de me toucher car la demoiselle mettait un peu plus de force dans ses mouvements(rire) une vrai tigresse. 


Melissa (me regardant) : alors comment va Inaya et sa petite famille ?


Moi(posant mon verre) : super, tu as leur différents coucou ainsi que celui de ma mère.


Melissa(étonnée) : oh ! Tu était avec elle ?


Moi(acquiesçant) : oui hier, elle a m'a même remis quelques babioles pour la petite.


Melissa(sourire) : c'est gentil !


Moi(zen) : sauf que dans ces temps-ci elle me tanne avec le fait qu’elle veut voir sa petite fille. 


Melissa : sur ce coup la, j'avoue qu'elle a raison.


Moi :…


Melissa : après son sevrage , je verrai mon programme car je dois aller voir mon neveu à Londres. Je verrai si je pourrai faire un crochet chez elle ou sur Paris.


Moi : c'est toi qui vois, fais comme tu le sens. 


    C'est un moment convivial que nous passons ensemble . Jusqu’à ce que chacun s'éclipse au fur et à mesure. Mlle Michel est toujours accrochée à mon torse comme si j'allais m'en fuir. 


Moi(à son oreille) : je suis la pour un mois mon cœur, t'as pas à t'en faire.


Melissa(moqueuse) : elle ne te comprend même !


Moi : hmmm, elle le comprendra bien…si non comment compte-tu t'y prendre pour le sevrage?


Melissa : comme le pédiatre me l'a recommandé. C’est de manière progressive que ça se fera. Déjà qu’elle mange du solide, elle réclame le sein que le matin et le soir. Car en journée ses repas pour bébé la cale. C'est seulement lorsque son repas n'est pas encore prêt que je lui donne le sein pour ne pas qu'elle pleure trop.


Moi(septique) : hmmm…ok, intéressant. Et tu commence quand déjà ?


Melissa : comme tu es là, peut être demain ou après demain. Je pense que le fait qu'elle soit collée à toi facilitera les choses. 


  Elle et moi discutons longuement de tout et de rien. Notre causerie est uniquement centrée sur Ona ou sur d'autres sujets. Je passe toute la journée là. En tout cas avec Yaëlle collée sur le corps je ne sais pas comment j'aurai fait pour me dérober de son emprise. Au final, c'est moi-même qui lui donne son bain du soir(fière) un bonheur inexplicable pour moi. C'est l'occasion que trouve la Mlle aux deux dents de me mouiller et d'en rire car elle frappe l'eau. Cela l'amuse. 


Melissa(me tendant une serviette) :elle ne t'as pas raté hein !


Moi(récupérant) : merci, je ne te le fait pas dire. 


   Je m'essuie le corps et le visage pendant que sa mère la sort du back à lavé. Je prends une chaise sur laquelle je m'installe pour les observer. Etant en apprentissage vaut mieux que j'apprenne à changer les couches (rire). Melissa l'habille et me la remet après sa tétée. Je la garde pendant que sa mère va elle aussi prendre sa douche. D'ici à ce que Melissa soit de retour, elle s'est endormie. C'est moi qui me charge de la mettre au lit. Je reste encore pendant quelques une heure puis je demande à partir. Je dois passer chez les Davis. C'est la reine du grand Bradley qui m'accueille dans sa propriété. Je passe plus d'une heure de temps avec elle. C'est finalement à 22h que je rentre à l'hôtel.


Moi(sms) : je suis bien rentré.


Melissa : ok, Dieu merci. À demain. 


Moi : bonne nuit


    C'est sur cette note que je termine cette soirée. 




Les Soeurs Porquet