Sacré famille

Write by Boboobg


.... Godé Ngakosso.... 

Les femmes soit disant sages là n'ont que du foufou dans la tête ce n'est pas possible. 

Moi (me levant) : Françoise Malanda ce n'est pas parceque tu es la porte parole du moziki (association) que tu peux te permettre d'imposer des bêtises de ce genre ! C'est de l'abus de pouvoir. Et dire que ton mari est très respecté dans ce pays ci, tu devrais avoir honte. 

Françoise (mine choqué ) : en t'ecoutant parlé Godé Ngakosso une tierce personne me condamnerai aussitôt, parceque tes paroles ne traduisent même pas ce qui ce passe ici. Tout ça, parceque tu n'es pas d'accord et en plus je n'ai rien imposé, j'ai proposé et nous avons voté.

Moi (la toisant) : voté mon œil oui ! Je n'étais pas là quand vous avez voté que ce serait chez toi que le huitième anniversaire des "femmes sages" se déroulera . Et de surcroît je suis la directrice et l'une des fondatrice ma voie doit donc pesé plus.

Françoise (me regardant) : qu'est ce qui te dérange autant Godé Ngakosso, que j'ai eu à proposer cette idée là pendant ton absence ou que j'ai eu plus de votes que toi ? 

Moi (soutenant son regard) : les deux parceque l'une entraîne l'autre. Tu n'avais aucun droit de faire ce genre de proposition sans être passé par moi ou Hortense ou encore Guilene qui sommes à nous trois les fondatrices. 

Guilene : mais de quoi parles tu Godé, c'est écrit nulle part. Dit juste que ça te dérange que cette année ce sera une autre personne que toi sous les projecteur. (sur le ton de la plaisanterie) Tu aimes trop ça. 

Moi (prenant mon sac) : donc c'est comme ça ? Il y'a maintenant des clans dans ce moziki ? Et puis personne ne me soutient ? Hortense ? 

Hortense : je ne vois rien de mal à ce que pour une fois en huit ans qu'une autre personne organise la fête. 

Moi (choqué) : c'est donc ainsi hein ? De toutes les façons, tu n'es qu'une sale hypocrite. C'est pour cela que ton mari me court après depuis l'âge de glace ! Pauvre femme ! 

Guilene (roulant des yeux) : seigneur ! 

Moi (prenant  mon sac) : vous semblez oublier une chose mes dames que ce moziki c'est moi Godé Ngakosso qui l'ai créé, moi qui l'ai porté en haut de en haut pour qu'aujourd'hui nous soyons cité comme la plus organisé des moziki de ce pays. Que chacune d'entre vous ai trouvé de sa place dans la haute sphère, grâce à moi ! (rajustant mon tailleur hors de prix) quand vous en aurez assez de vos gamineries, venez me chercher. 

Je suis sorti du QG sans me retourné. Une bande de bécasse pourri comme ça. Depuis quand une subalterne peut avoir le droit d'organiser une fête aussi prisée ? Elle se met la main dans l'œil si elle croit qu'elle pourra atteindre le standing que j'ai toujours eu en les organisant. Tchrrrrrrr je savais que je n'aurai jamais dû accepter la candidature de Françoise Malanda dans mon moziki. 

Je demande aux chauffeurs de me conduire au casino comme j'ai du temps que j'en profite pour faire des courses. 

Dès que la voiture s'arrête, je descend et je tombes sur Godéna la première fille de mon dernier fils Frank qui étudie à Atlas qui est juste à côté de l'hypermarché. 

Godéna : dès que j'ai vu la voiture, j'ai su que c'était toi. 

Moi (la regardant) : au lieu d'être en cours c'est dehors que tu traînes ? 

Godéna : haaa mamie toi aussi, j'ai fini depuis une heure ! J'étais entrain d'attendre le chauffeur. Dis tu me passe trente milles ? 

Moi : c'est avec moi que tu blagues jeune fille? Que je ne fais pas deja assez en m'occupant de vous pendant que votre père est je ne sais où ? 

Godéna (souriante) : que c'est moi qui ai demandé à papa d'avoir plein d'enfants ? En tout cas de tous c'est moi qui suis aussi belle que toi et qui suis ton ndora donc mamie donne moi l'argent que j'ailles m'acheter de la pizza avec mes potes. 

Celle là a raison, de tous mes petits enfants, c'est cette petite qui me ressemble le plus. Même ses orteils c'est moi. Des fois j'aurai aimé que Samantha soit ainsi mais faut croire que Dieu ne voulait pas. 

Bref j'ai ouvert mon sac et lui ai donné ses trente milles. 

Après le lycée, mon idiot de fils n'a plus rien fait de sa vie trop occupé à coucher les filles et à leur faire des enfants. Mon mari en a eu marre et lui a coupé les vivres, résultat, je l'entretient lui et ses enfants jusqu'aux bout des ongles. Quel mal j'ai commis pour mérité ça ? Je ne le saurai jamais. 

J'ai regardé Godéna rejoindre ses copines sur l'autre côté de la route avant de faire signe au chauffeur de m'attendre et d'entrer dans l'hypermarché. 

J'ai rempli mon casier et en me dirigeant vers la caisse, je suis tombé sur Salomé Mbolo avec un ventre gros comme une montgolfière. 

Moi (souriante) : bonjour Salomé, ça va ? 

Elle (se retournant) : bonjour madame Ngakosso ça va bien et vous ? 

Moi : très bien, je vois que le fils Kanda vous a bien engraisser ? 

Elle (sourire timide) : hum 

C'est là que sa mère la rejoint. On se dit des civilités avant de prendre chacune sa direction. Je ne connais pas vraiment ses gens mais ils nous aient arrivés de nous croiser dans des dîners ect... 

Je ne comprends pas comment tu peux garder une grossesse pendant que tu as divorcé. D'ailleurs divorce parvenu juste deux ans après le marriage. Mais quel mariage ? 500 cents invités, un gâteau avec sept étages et n'en parlant pas du cortège a la sortie de l'église et de la soirée qui a suivi ! Comment je le sais ? J'étais invité à la dote et au mariage à l'église et pour la soirée comme tous le monde en écoutant le kongossa de ce pays. 

De plus avec son alcoolémie avancée, quel homme aurait accepter de rester dans ça ? Bref merci mon Dieu que ma Samantha bien que rebelle ai fini avec ce Serge qui a fini par devenir riche ce con. Comme j'aurai aimé qu'elle épouse un homme naturellement riche pas ce parvenu mais bon vaut mieux ça ! Au moins j'aurai essayé de la mettre sur le bin chemin même si je n'y suis pas parvenu. 

Faut que j'arrête de penser à tous ça, mes enfants sont grands, je dois penser à moi maintenant. De toutes les façons, il ne reconnaisse jamais ce que nous parents faisons pour eux. On fini toujours par avoir le mauvais rôle quoi qu'on fasse. 

J'ai payé mes marchandises à la caisse ensuite j'ai appelé le chauffeur pour qu'il vienne porter tous ses sachets de coursesjusqu'à la voiture. C'est son boulot et il est payé pour ça. 

Moi (répondant à l'appel de George) : oui ? 

George : heu maman tu es ou là ? 

Moi : bonjour maman, tu vas bien ? Tchrrrr tu es malade ? Tu te prends pour ton père ? Que je suis ta femme ? Si tu veux quelqu'un a surveillé va le faire avec ta petite conne de 24 ans. Pffff 

George : je te demande parceque Anais m'a dit que tu n'es pas à la maison. Hors je viens d'avoir une discussion avec Jonathan et je crois bien qu'il est parti pour te demander des comptes ! 

Moi : hein ? George Ngakosso ne joue pas avec mes nerfs tu as compris ? Je n'ai plus l'âge pour les énigmes alors dit moi tout simplement ce que ta grosse bouche a encore pu raconter. 

George : maman je suis désolé mais il se pose trop de questions. J'étais obligé de lui dire ! 

Moi (sentant mes nerfs en feux) : Ngakosso parle! 

George : je lui ai parlé de Pedro! 

Moi : QUOI ! De quel pedro ? 

Le chauffeur et tous les gens à proximité se sont arrêtés pour me regarder tellement j'ai crier. C'est quoi ce bordel. 

Moi : Non tu blagues ! 

George : maman je ne lui ai pas donné de nom. Mais je lui ai parlé de lui. 

Moi (criant) : fian fian fian fian fian tu es maboule ma parole ? Tu veux me dire que depuis que Jonathan est là tu n'as pas compris qu'il cherche ma tête ? Et toi tu vas lui raconté ce genre de choses alors que c'est un secret entre moi et toi ? C'est moi que tu trahi George ? 

George : maman c'était soit toi, soit moi ! 

Moi (la gorge sèche) : tu oublie une chose mon fils c'est que moi j'ai déjà vécu la majorité de ma vie. Mais toi (rire nerveux) tu n'a même pas encore vu tes petits enfants ! 

George : maman je suis ton enfant. Jonathan comptes fouiller dans le passé, toi et moi n'avons rien à gagner s'il découvre ce que.... 

Moi : ce que tu as fait idiot. S'il découvre ce que tu as fait ! J'ai passé mon temps à te protéger contre toi même, a effacer tes traces pour ne pas que tes frères et sœurs découvrent le malade que tu es et toi tu me trahi pour sauver tes fesses ? 

George : je ne lui ai pas donné de nom ! 

Moi : j'espère pour toi George, j'espère pour toi que ton frère ne va pas raconter à ton père et que celui ci ne fera pas le lien avec son ami. Parceque si cela arrive (rire nerveux) tu vas comprendre pourquoi c'est mieux d'être mon allié que mon enemi. Mon fils ou pas ! 

George : maman...

Moi : je coule, tu coule. 

J'ai raccroché en entrant précipitamment dans la voiture. 

Moi (criant) : à la maison et que ça saute ! 

Chauffeur : bien madame. 


.... Frank Ngakosso.... 

Aujourd'hui je suis rentré à six heures d'une grosse soirée avec mes potes. Ils sont plus jeunes c'est vrai mais qu'est ce que je m'en tapes de leur âge. J'ai même ramené une petite que j'ai bien secoué avant qu'elle ne s'en aille il y'a deux heures bien sûr en utilisant le preso. Parceque façon je suis toujours en mauvaise ce n'est pas possible. Neuf enfants a mon age ! Et ses filles qui n'ont rien d'autre à faire que de me suivre comme les putes qu'elles sont ! 

Je dis toujours merci que maman malgré son cœur là s'occupe de ses petits enfants de peur sans doute que ce qui s'était produit avec Hope ne se répète. 

Elles leurs envoient de l'argent à tous parcequ'il n'y a que Godéna qui vive avec nous, les autres sont avec leurs mères. Dieu sait que ce sont des enfants indesirés pour ma part bien sûr. 

Bref le bruit me fait me lever. Je met mon peignoir et sort du studio que j'occupe dans la parcelle familiale. Parceque papa ne veut plus me voir dans sa maison. Il ne supporte pas que je sois aussi fainéant mais pour moi quoi ! 

Le spectacle est juste bizarre pour ne pas dire comique. 

Jonathan qui a passé les fêtes avec nous est à l'arrière, des papiers en main en train de regarder la scène comme s'il ne l'a vivait pas. Tout autour, les domestiques. Puis au centre, maman à genoux en train de pleurer à chaude larmes pendant que papa pointe son fusil sur elle. Oui oui son fusil. Je me frotte même les yeux pour voir si ce n'est pas encore la boisson d'hier qui me travaille. À 37 ans, je penses que mon corps ne supporte trop plus cette vie. Mais bref, je ne suis pas en train de divaguer, c'est bien réel. 

Moi (regardant mon frère) : le vieux a fumer quoi ? 

Jonathan : le vieux a su que mon (rictus de dédain) géniteur n'était autre que son meilleur ami blanc de l'époque !

Moi (pouffant) : donc maman ne s'était pas faite violé ? (me reprenant) mais c'est grave ça ! 

Sincèrement suis je choqué ? Non. Car connaissant ma mère, elle est capable du pire. Jr sais cela d'elle parceque je l'ai vu agir avec Lovely. J'étais encore un enfant mais je n'ai jamais oublié. Mais ça ne me plairai pas que papa lui tire dessus, qui s'occupera de mes enfants ? 

C'est alors que je plonge au milieu d'eux. Même si le vieux me déteste parceque selon lui je suis un parasite. Façon je suis son portrait, il sait qu'avec moi au moins c'est impossible que maman l'ai trompé donc il ne me tirera pas dessus. Du moins j'espère. 

Moi : le vieux arrête ! 

Papa (tremblant de colère) : dégage Frank, sinon je vous tue tous les deux ! 

Moi (les mains vers lui) : papa tu es trop bon pour faire une chose pareil. Maman mérite peut être de mourir.... 

Maman : fils indigne ! 

Moi : maman la ferme s'il te plaît j'essaie de te sauver la vie là ! (les yeux sur mon père) maman mérite de mourir oui c'est vrai mais pas de tes mains. Tu vaux mieux que ça papa, tu vaux mieux qu'elle ! Tu ne mérites pas de passer le reste de tes jours en prison à cause de sa trahison ! 


.... Jonathan Ngakosso.... 

Pendant que Frank se transforme en philosophe et sort pour la première fois depuis très longtemps des mots censés de sa bouche, je vois mon père redevenir plus calme. 

Ma mère par contre a toujours son visage botoxé sur lequel il m'est impossible de savoir si elle se sent vraiment coupable ou si ses larmes ne sont que pures comédies. 

Frank (aux domestiques) : que chacun reparte à son poste ! C'est une histoire familiale, allez vous en tous ! 

Papa : je veux que tu prennes tes affaires, toutes tes affaires et que tu sortes de chez moi.

Maman : non Jean, c'était une erreur. C'est arrivé qu'une fois, qu'une seule fois ! 

Papa : je ne veux plus rien entendre ! Je demande le divorce. 

Maman : non pas ça ! 

Papa : c'est fini ! 

Là, je vois passer comme une lueur que je ne saurai décrire sur le visage de ma mère. Quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant. Puis rapide comme l'éclair, elle s'est levé à pousser Frank puis pris le fusil des mains de papa avant de lui tirer dessus. 





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