Se perdre...(suite)

Write by RIIMDAMOUR

Je viens de raccrocher avec Diouma, elle dit que tout va très bien à l'Amel.
Elle a aussi dit que mon mari est encore passé la harceler pour qu'elle lui dise où je me trouve.

Qu'elle tienne bon rekk...
Façon, j'ai pas envie de le voir.

En une semaine, j'ai eu le temps de me ressaisir, je vais bien mieux, je sais où j'en suis maintenant.
Les premiers jours sans lui ont été très dures pour moi, surtout quand je repensais à tout ce qui s'est passé entre nous.

Je n'arrive toujours pas à digérer le fait qu'il revoit Taloula.
Tout le reste passe ensuite.

Cette semaine en tête à tête avec moi-même m'a permis de revoir mes priorités.
Souffrir pour quelqu'un qui ne le mérite pas n'y figure surtout pas, dans mes priorités.

Ce jour là quand j'ai fait mes bagages et que je suis partie, je me suis rendue chez Josée, je n'avais nulle autre part où aller.
Les membres de ma famille l'auraient dit de retourner gérer mon ménage si jamais j'étais aller les voir.
Mansour et Tala n'auraient pas hésité à aller trouver mon mari chez nous pour lui créer des problèmes, et wallah en ce moment là, les problèmes, c'est tout ce que je voulais éviter.

Ça m'a permis de découvrir l'endroit où Josée vivait. Je n'y étais jamais allée à ma grande honte, je me permets de la critiquer alors que moi même je ne sais pas où elle habite.

Je l'ai trouvée dans un minuscule petit studio, deux pièces avec une salle de bain.

C'était très minimaliste par rapport aux cadres dans lesquels elle a grandi, mais elle semblait assez à l'aise.

Avant, ils habitaient dans une très grande maison, mais je suppose qu'ils ont dû la vendre pour subvenir aux frais médicaux de tonton Philippe, son père.

Quelle piètre amie je fais, elle n'a plus rien alors que moi je suis plein aux as.
Je m'en veux un peu pour ça, mais bon... Je n'étais pas au courant.

Cette soirée avec Josée m'a fait beaucoup de bien, je lui ai expliqué mon problème avec mon mari et ma belle-mère vite fait, je ne voulais pas trop m'attarder sur eux, j'étais encore assez en colère.
Josée a essayé de me calmer mais je ne voulais pas entendre raison.
Elle a fini par capituler, passant le reste de la soirée en essayant de me remonter le moral.
Ella m'a reproché de ne pas avoir faut écouter l'enregistrement à Amine, mais l'aurait-il seulement écoutée.
Et puis, c'est un grand garçon, s'il n'ouvre pas les yeux pour regarder la vérité en face, ce n'est pas moi qui vais le forcer.

On s'est fait une soirée pyjama Josée et moi , le genre de truc dont j'avais oublié l'existence.
Ça m'a fait un bien fou, de retrouver ma meilleure amie.

Le lendemain, j'ai repris la route

Maintenant je regrette un peu d'être partie à la hâte, c'était irréfléchi de ma part, s'est tout simplement un abandon de domicile. Mais maintenant que je suis loin de tout ce qui peut me contrarier, j'en profite pour me reposer un peu, me ressourcer.
Je suis à Toubab Dialaw, un site balnéaire pas loin de la capitale, je me suis terrée dans l'une des propriétés que j'ai hérité de mon père.
Enfin...l'une des propriétés qui restent, Safietou les a toutes bazardées.

Personne n'aura idée de venir me chercher ici.
J'ai passé la plupart de mes vacances avec mon père dans cette maison, et quelques rares fois, ma mère était présente aussi.

Je garde de cet endroit de très bon souvenirs, je préfère en faire mon sanctuaire.

C'est une énorme villa de six cent mètres carrées construite sur une colline, la terrasse donne directement sur la plage.

C'est juste, paradisiaque.

Ici, je peux rester des jours sans voir personne, seulement quelques silhouettes que j'apercois au loin, qui se baladent au bord de la mer.
Et en ce mois de décembre, ces personnes se font rare.
Il fait très froid par ici.

Je passe mes journées dans le salon, affalée sur le canapé un bouquin à la main, et bercée uniquement par le son des vagues, du vent et de ces stupides mouettes qui font un tapage incroyable.

Tout aurais pu être génial si je me sentais pas si vide. Il me manque quelqu'un, quelque chose une présence .
Je me sens vide ,j'ai froid, j'ai très froid il n'y a personne pour me réchauffer.
Je me sens mal de l'aimer comme je l'aime. Je me dis que tout ça ne serait pas arrivé si on s'était limité aux clauses de notre contrat. Si on avait continué à se détester à s'ignorer.

J'avais juste envie de le trouver chez nous et de lui donner une bonne gifle.
Il est faible, je lui en veux de se laisser manipuler par sa mère car après tout c'est moi qui devait être sa priorité.
Où était-elle quand il était malade.
Où était-elle quand il a eu sa promotion
Qui est-ce qui s'occupait de lui quand il avait trop de boulot la nuit.
Même quand on était pas en bon terme j'étais une bonne épouse, je lui faisais à manger, je m'occupais de lui et je le respectais.
Où était Taloula pendant tout ce temps ?
C'était moi qui subissais ou plutôt c'était nous qui subissons car avant leur entrée scène on se débrouillait pas mal lui et moi.

Et puis il est bien ingrat Amine, j'ai accepté d'habiter dans une petite maison de deux étages sans rechigner alors que j'avais les moyens d'habiter dans de belles maisons et dans de meilleures conditions.
J'ai renoncer à un luxe que je pouvais me permettre juste par respect pour lui juste pour qu'il ne se sentent pas rabaissé par sa femme.

J'ai supporté sa méchanceté, sa mauvaise humeur, ses jugement alors que je n'étais pas tenue de le faire, ce n'était pas stipuler dans notre contrat.

Tous les sacrifices que j'ai fait pour lui, il ne les voit pas?

J'ai fait tout ça parce que je sais que les hommes sont fiers et lui il incarne la fierté absolue, dans tous les sens .

Wanté baxna, cette fois ci, si il attends que j'aille ramper à ses pieds comme toutes les autres fois, eh bien, il se fourre le doigt dans l'œil.

Il va devoir apprendre à me respecter, le bougre !

En attendant, il est vrai que c'est reposant de rester seul comme ça, personne me fait chier, mais j'avoue que je m'ennuie un peu.

Je ne travaille pas, je ne m'occupe pas de mon gros bébé...

J'ai fait tout ce qu'il y avait à faire ici, ménage, cuisine, courses... J'ai même changé toutes les ampoules de la maison.

J'ai lu tous les livres que j'avais sous la main.
Je traine maintenant sur Sama Dieukeur, Sama Kharite, une page où se rencontrent beaucoup de sénégalais pour discuter de leurs problèmes.

Lire ces messages me permet de me souvenir que je ne suis pas la seule à avoir des problèmes conjugaux.
Les femmes se plaignent de leurs maris, les hommes se plaignent de leurs épouses...

Mais ce que je ne supporte pas, ce sont ces jeunes célibataires, qui font tout un plat de leurs problèmes avec leur petits copains, ces jeunes filles qui couchent avec leurs petits copains avec l'amour pour excuse et qui s'étonnent de tomber enceintes par la suite.

Protégez vous!!

Ce dont j'ai surtout horreur, c'est qu'on me parle d'avortement.

J'ai juste envie de leur envoyer un message du genre " Doucement meuf, si c'est le bon, vous finirez ensemble, arrêtes de t'acharner "

Et puis ils vont aller partout pour dire " weah la meuff elle me court derrière"!

Les femmes n'ont pas le droit d'aimer elles aussi?
Elles n'ont pas le droit d'avoir des besoins physiques ?

Un mec qui t'aime ne te fera jamais certaines choses, comme coucher avec toi sans se protéger.

Un vrai mec dira, dans un moment d'intimité très hot avec sa copine, juste avant de passer à l'acte, même si le moment est d'une intensité inimaginable :

- Bébé, il faut qu'on arrête maintenant sinon on va commettre l'irréparable.

Sou nekhé bâ nekhh nakk protége toi.

Un vrai mec sait se retenir, il pense avec son cerveau, pas avec sa que*** (encore désolée).

Goor Yalla!

Moi qui suis mariée, je le protégeais, n'empêche je suis tombée enceinte.
Mais moi contrairement à toutes ces filles, quand je faisais crac crac là, c'était en toute légitimité, avec mon époux.

Les filles là quand elles tombent amoureuses, elles deviennent complètement folles, elles mettent de côté tous leurs principes.
Les hommes tamit, niakouniou fayda dé, ils en profitent, ils ont à leur disposition une fille qui est prête à tout pour eux, bah ils en profitent.

Et puis, faut pas oublier une chose, nous ne sommes pas des toubabs, certaines d'entre vous trouverons les histoires de virginité jusqu'au mariage vieux jeu, mais il faut réfléchir dessus.

Tout le monde ne peux pas garder sa virginité, parce que pour dire vrai, l'erreur est humaine.
Un faux pas ça arrive rapidement, ndeysane.
Là chaire est faible.

Et puis sahh, chacun est libre de disposer de son corps.
Wanté nous africains, on ne connait pas la liberté là hein hein.

Je parle précisément aux sénégalais.
Ici, tout le monde s'occupe des affaires de tout le monde.

S'il vous plait une telle a couché avec un tel, mais on s'en fout.

Façon c'est son problème.

Mais sortir et vilipender ça partout...

Au Sénégal, on considère que quand tu couches rekk t'es une...

C'est navrant de voir que le sex est toujours considéré comme tabou...

Les hommes là, ce sont eux qui nous mettent dans la tête que ces histoires de virginité sont obsolètes, mais les hommes, ils veulent des épouses vierges dé.
On voit rarement ici un mec épouser la fille qu'il a défloré.

Les imbéciles, beuggouniouko

Il faut aussi tenir compte d'une chose: le destin.

Moi, Milouda Bilo Mariam Kâ, je n'ai jamais eu de copain.
J'ai failli être violée oui, mais heureusement.

Je ne pensais pas qu'un jour je me marierai, ça ne faisait même pas partie de mes plans, je pensais que l'amour, ça rend faible.

Mais me voilà maintenant.
Je n'avais pas pris le destin en considération.

Je suis mariée, j'aurai même eu un enfant si tout s'était déroulé normalement, pourtant, il y a trois ans, si on me l'avait dit, je ne l'aurai pas cru.

Le destin, voilà tout.

Il suivra son cours quelles que soient les variantes x et y.

Mais attention, il ne faut pas tout mettre sur le dos du destin, il peut être modifié.

Mon message s'adresse uniquement aux sénégalaises, ici on a nos réalités, les autres ont les leurs.
Alors, je donnerai à mes soeurs ce conseil ci, si ce mec que vous voulez est celui qui vous est destiné, pas la peine de sauter ou de courir, vous l'aurez, il vous aura, et vous vivrez ensemble tous les deux, ce que vous devez vivre.

Vous voyez les hommes hein...

Ça fait bientôt dix minutes que je suis plongée dans SDSK, et je m'ennuie, les jeunes filles m'ennuient avec leurs: "je ne sais pas comment annoncer ma grossesse à mes parents, mon copain ne travaille pas et il m'a dit d'avorter parce qu'il ne peux pas prendre en charge un bébé".

Ils me saoulent les mecs, quand ils faisaient le bébé là, ils ne calculaient pas.

Tchip...les hommes.

Les filles vous aussi hein...

Attention je ne juge personne, mais notre génération perd ses repères, on en conviendrait tous je suppose.

Je sors me dégourdir les jambes un peu, au bord de la plage.
Ces foutues mouettes n'arrêtent pas de crier, c'est quoi leur problème ?

Je suis de très mauvaise humeur aujourd'hui, si bien que je ne répond pas aux salutations des rares personnes qui passent devant moi.
Je me penche ensuite pendant de longues minutes dans des réflexions sinistre, du genre comment faire pour me venger de ma belle-mère et de cette Taloula.
Aujourd'hui, ma bonne conscience ne fais pas le poids face à mes envies vengeresse.

Tata Aly mom, je ne compte pas me battre contre elle, elle est trop forte pour moi, elle a l'atout d'être sa mère.
Taloula, elle essaie de me voler mon mari, je niques sa mère!
Dina niaff ndeyam!
La salope, elle a le désavantage d'être la femme qui l'a trompée avec son cousin, génial.
Ouais mais...elle est quand même son ex...

Pétasse.

Quelques minutes plus tard, j'entends des pas qui se dirigent vers moi.
J'ai la flemme de lever la tête pour voir la personne qui se tient en face de moi, j'hésite à lui dire de dégager quand j'entends une voix que je reconnaîtrais parmi mille.

- Ne serait-ce pas la très belle Milouda ?

Un moment, j'ai le réflexe de reculer mais je me retiens.
Depuis le temps que je rêve de me venger de cet enfoiré.

Je lève doucement les vers lui les yeux vers lui avec un calme forcé, je boue à l'intérieur.

Il se tient fièrement devant moi.
J'aurai pu le trouver beau si je ne le connaissais pas, mais justement, je le connais ce salopard.

Il me répugne.

Il est grand, très grand, et est carrément bien barraqué.
Je flippes carrément, même si je sais qu'il ne peut rien me faire sur cette plage.

Mais après, que ce passera t-il?

Je connais ce gros porc dégoûtant et je sais ce que ce sourire sur sa face de rat signifie...

Rien de bon.

Mon Dieu! Protégez moi.

- Tu ne me réponds pas chérie ? Demande t-il quand il remarque que je ne comptes pas répondre à sa précédente question.

Je garde toujours le silence.
Je crois que j'aurais du sortir avec un couteau.

Les souvenirs de cette fameuse nuit me reviennent en mémoire, cette nuit dans ma chambre.
Ayy si Xavier n'était pas intervenu...

M'aurait-il réellement violée ?

Bizarrement, je ne suis pas en colère.
Non.
Un tout autre sentiment m'habite, la peur.

J'ai peur de cet homme, je sais à quel point il est fort, je sais à quelle point il est prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut.

La nuit où il m'avait droguée, je ne pensais pas qu'il irait aussi loin, je me disait qu'il était juste aussi stupide que sa Tante, Safietou.

C'est pour cela que je ne me suis pas méfiée quand il m'a donné un vert de thé tout chaud.

Mais maintenant je sais.

Mon coeur bat la chamade, et je me rends tout à coup compte que je suis vulnérable, là, assise sur la plage.

Comment faire?

Je ne peux pas me lever et partir, il pourra me suivre et il ne faut pas qu'il sache où j'habite, je serai totalement à sa merci.

J'ai un très mauvais pressentiment.

Je reste assise là, sans un mot, pendant plusieurs minutes.

Bala commence à montrer des signes d'impatience, je suppose que mon mutisme l'énerve.

Au temps où venait chez nous, enfin...chez Safietou, je ne laissais jamais passer l'occasion de lui lancer une pique, une parole désagréable.

Il doit comprendre que j'ai changé, mais que je ne lui pardonnerai jamais.

Tout d'un coup j'ai une idée.

- Dégage de là gros con! Lui dis-je doucement.

Il semble avoir reçu un coup.
Ses yeux sont tout exorbités.

- C'est moi que tu traites de. ..

Je ne lui laisses même pas le loisir de continuer.

- Oui c'est toi que je traites de gros con. Si je te dis de dégager, c'est pour ton bien. Pars Bala avant que mon mari ne te trouves ici.

Je devienne aisément qu'il bouillonne de colère, c'est un colérique ce mec.

- S'il te trouve ici, tu vas morfler, connard. Je rajoute.

Il fait deux pas menaçant vers moi, je me retiens avec peine de prendre mes jambes à mon cou.

Mais il ne faut pas qu'il voit ma crainte.

- Justement, le voilà qui arrive! Lui dis-je en pointant du doigt la silhouette d'un homme qui se dirige vers nous.

Je connais bien Bala, c'est un lâche, un gros peureux, comme prévu, il s'en va, non sans m'avoir traité de salope au préalable.

Tant pis, l'essentiel, c'est qu'il soit parti.

Je souffle un bon coup une fois que je ne l'aperçois plus.

Là, tout de suite, je ne me sens plus autant en sécurité ici.

Je rentres à la maison à la hâte.

Revoir cet imbécile, a fait revenir a la surface des souvenirs douloureux. Et franchement nakk en ce moment, j'ai besoin d'autre chose que de me torturer l'esprit.

Ish..

Une fois à la maison, je suis un peu plus sereine, mais je sais que je devrais bientôt m'en aller d'ici.

Je ne me sens vraiment plus en sécurité.

J'allume enfin mon téléphone et les messages m'assaillent d'un coup.

Je l'avais éteins et j'en avais acheté un nouveau, pour que mon mari ne puisses pas me joindre, ni qui que ce soit d'autre d'ailleurs.

Avec l'autre téléphone, j'ai averti Diouma, parce que je ne pouvais pas laisser mon restaurant comme ça quand même, bien qu'elle soit très qualifiée, Dioula ne peut pas prendre toutes les directives toute seule.

Il y a une tonne de messages, de Amine, de Josée, de Mansour et Tala, de Khadija, Camélia ma belle-sœur...

Je ne prends pas la peine de les lire, je le ferai plus tard.

Je commence à ranger mes affaires après avoir prie, je partirai demain parce qu'il fait presque nuit. Je ne prends pas le risque, déjà que je suis une piètre conductrice...

Je ne sais pas encore où j'irai, mais ce n'est certainement pas chez moi.

S'il veut que je revienne, Amine devrait me chercher, je ne vais pas lui faciliter la tâche.

Je me mets devant la télé après avoir avalé un petit en cas.

Je n'ai plus d'appétit ces temps ci.

Je suis distraitement un épisode de Idoles, ma série sénégalaise préférée, car je somnole un peu.

********************

Cette fois-ci je suis faite comme un rat.
Je n'arrive même pas à pleurer, alors que l'envie ne me manque pas.

Je suis ligotée et bâillonnée, toute nue, sur mon lit.

Balla m'a retrouvée, je ne sais pas par quel moyen.

Ces pas ont été étouffés par le bruit de la télé, il m'a prise par surprise, je me suis endormie devant la télé.

Cette fois-ci je suis cuite, je n'arrive ni à bouger, ni à crier.

- Cette fois-ci tu n'aura rien à me planter dans le dos. M'a t-il prévenue.

Même si je le voulais, je ne le pourrais pas.
je ne peux même pas bouger le petit doigt.

Je me prépare mentalement au pire.

Mes pensées sont dirigées vers les victimes de viol.

Dans nos têtes, ça n'arrive qu'aux autres, alors qu'aucune femme n'est à l'abrit.

Mon agresseur se déshabille en prenant tout son temps, il me regarde lubriquement.

J'ai regardé partout, mais je ne vois rien, qui qui pourrait m'aider.

Alors je ferme les yeux.

Il s'approche du lit et monte dessus.

D'abord je sens ses doigts sur mes orteilles, mes chevilles, mes cuisses...

Je gigote comme une malade, mais je sais qu'il n'en a cure, ça ne l'empêchera pas d'aller jusqu'au bout.

Je ravale un haut le coeur quand je sens sa main sur mon intimité.
Si jamais je vomis, je risque de m'étouffer avec.

Je n'ai plus aucun espoir quand ses mains empoignent brutalement mes seins.

Je ferme les yeux, comptant les secondes.

Il réussi à m'ecarter les jambes, j'ai pourtant résisté de toutes mes forces.

Il me maintient les cuisses fermement.

Ya latif!
Je suis foutue !

Mon Dieu, aidez moi!

Ya latif!!

Ya latiff.

Je sens quelque chose contre mon intimité, ce n'est pas Amine, ce n'est pas doux comme lui.

Mes larmes coulent, je n'essaie même pas de les retenir.

Il se place au creux de mes reins.

Je récite toutes les incantations que je connais.

Je sens son membre au creux de... Là.

Mon Dieu...

***********************************"**************

Halo la famille.
Je suis désolée de vous avoir fait attendre mais ces temps ci, j'ai 0 inspiration.

Pour vous, cette partie dont je ne suis pas très fière.
Je ferai mieux la prochaine fois.


Et pour ce que j'ai dit, à propos des jeunes filles de notre époque, je tiens à préciser que je ne juge personne.

Cette façon de penser est celle de Milouda
Le débat est ouvert dessus.

What about it?

Encore une fois, mon message n'est dirigé qu'envers les sénégalaises.
On a nos réalités, les vrais galsenoises comprendront fi Milouda di wakhé

Les paroles de Milouda ne sont pas celles de RIMDAMOUR. j'ai eu de gros problèmes sur wattpad à cause de cette partie, j'ai même pensé à la supprimé mais après je me suis dit c'est ma pensée et mon doeuvre, je fais ce que je veux.

Donc que personne ne vienne me créer des problèmes ici encore hein.

À bon entendeur...

Merci encore


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