sentiment incontrôlé

Write by R.D

Chapitre 4





« Toute vérité passe à travers trois étapes. Elle est d’abord ridiculisée. Ensuite elle est violemment contestée. Finalement, elle est acceptée comme évidente » : Arthur Schopenhaur



Oumou




Abdoul  venait à peine de me déposer chez mes parents. Au moins un bon moment que je vais passer en oubliant un peu mes soucis.

A peine, ai-je mis les pieds dans la cours, que la cadette accourra vers moi pour me faire un gros câlin. Elle s’est mise à crier que j’étais arrivée et c’est à ce moment que maman sortie pour m’accueillir.



-Maman : Comment tu vas ?

-Moi : Je vais bien merci et vous ?

-Maman : Cava. Je vois mal oubien j’ai l’impression que tu as maigris

-Moi : Il va falloir que je vous achète des lunettes. Non je ne trouve pas



Je venais très rarement rendre visite à ma famille. Cela doit sûrement vous étonnez. C’est tout à fait normal car aucune personne ne doit être privée des siens. Au tout début je me rendais plusieurs fois ici. Ma belle-mère en a trouver un moyen pour créer des problèmes à n’en plus finir. Toujours avec son même discours de tous les jours que j’ai un amant. Et l’homme que j’ai épousé, bête comme il est, croyais tout ce que sa mère lui disais.


Je ne peux vous expliquez dans les moindres détails tout ce que j’ai eu à endurer depuis que je suis mariée à ce dernier. Comme je l’ai dit tantôt, j’ai l’impression qu’on lui a bouffé le cerveau. A plusieurs reprises, il me parle mal sans raison et moi je consomme en silence. A quoi cela servira de me fâcher tout autant que lui ? Je pense que si je ne fais pas preuve de patience et de contrôle de soi,  il y a longtemps que je serais une jeune fille divorcé.


 Je sais que j’en ai mis du temps mais Je  vais me présenter à vous.  On m’appelle Oumou Bah et aîné des enfants de mes parents. J’ai 22 ans et j’ai eu mon bac à mes 18 ans. J’ai ensuite continuée mes études en Marketing et communication et je me suis arrêté en Master. Je sais que c’est rare de nos jours de voir une jeune fille de 23 ans qui a le Master mais disons que je fais parties des personnes qui sont les exceptions à la règle.


J’ai finis mes études difficilement en étant marié. Je voulais continuer, mais les conditions ne m’incitaient pas. Cela fait plusieurs mois que j’ai envie de dire à mon mari que je veux travailler mais je crois que le moment n’est pas encore venu.



-Maman : Comment va ton mari ?

-Moi : Je crois qu’il va bien.



Apres avoir passé un bon moment avec la famille, je m’éclipsa pour avoir un tête à tête avec maman. Vous vous demandez sûrement comment une fille de mon âge peut-elle supporter tout cela ? Eh bien mon secret est ma maman. Oui c’est grâce à elle que j’arrive à tenir bon car elle me dis que dans un mariage, c’est la femme qui doit faire le plus de sacrifice et que tôt ou tard, tout rentrera dans l’ordre.



On était allongée dans le lit de ma petite sœur lorsqu’elle amena le sujet qui pique sur le tapis.



-Maman : Ta belle-mère te fait toujours autant souffrir ?

-Moi : Laissez cette vieille peste. Le jour qu’elle sera fatiguée, elle va arrêter. Actuellement elle a recommencé à me dire que je trompe Boubah


Le visage de maman se décomposa


-Maman : Chaque jour que Dieu fait, je prie pour que cette femme arrête avec sa méchanceté. Je ne comprends pas pourquoi elle s’obstine tant à vouloir te faire souffrir.


Je lui raconta la scène qui c’était passé le jour que j’avais préparé pour ces invités et la conversation que j’avais surpris entre elle et la ménagère. Maman ne cacha pas son étonnement.



-Maman : Mais jusqu’où ira cette sorcière ?

-Moi : Je suis fatiguée de pleurer tous les jours. Maintenant je remets ma vie entre les mains de Dieu. Figurez-vous que le seul ami que j’ai là-bas, c’est Abdoul. Si lui aussi me tourne le dos, je ne sais pas comment je ferais

-Maman : Ne t’inquiète pas. Tout ce que Dieu fait est bon et crois-moi que ça ira pour toi. Comme je te l’ai dit, continue d’être patiente et ça ira.

-Moi : Oui maman, Inch Allah.


On changea de sujet en parlant de tout et de rien. Il était 22h lorsque je demanda à rentrer.



-Maman : N’oublie pas de toujours te remettre à Dieu

-Moi : Oui j’y compte bien.



Je pris un taxi en direction de la maison à nouveau confiante comme à chaque fois que je parle avec maman. Je ne sais pas comment, mais ses conseils m’ont toujours ravivé. Peut-être là un des mystères de la vie que seul Dieu connait.



J’arriva 10 minutes après.  Je poussa un soupir avant d’appuyer la sonnerie car Dieu seul sait, ce qui allait m’attendre à l’intérieur.



Je trouva ma belle-mère installé à côté d’une jeune fille hyper belle dont je dirais qu’on a pratiquement la même tranche d’âge qui m’étais inconnue.

Je les salua avant de prendre la direction de ma chambre lorsque je fus interrompus par ma belle mère



-Belle-mère : Je te présente Assi.



La jeune femme me regarda de la tête jusqu’aux pieds avant de me lâcher un « enchanté » pas très commode.



-Moi : Ok ! C’est réciproque

-Belle-mère : C’est la fille d’une de mes meilleures amies et futur femme de maison.



J’ai fait comme si je n’avais pas entendu la fin de la phrase et quitta le salon a la hâte pour éviter que mon visage ne me trahisse.


Que venait-elle de me dire ? Futur femme de maison ? Si je comprends bien elle a déjà trouvé la fille qui va me remplacer ? J’étais tellement en colère que je cassais tout ce qui se trouvait dans la chambre en provoquant un grand vacarme. Il fallait que je sorte prendre de l’air sinon j’allais finir pas pété un plomb.



Je me dirigea telle une furie vers la sortie, lorsque je vus Boubah assis aux côtés de sa mère. Sans même leurs lancés un regard, je pris mon Taxi en direction de la maison d’Abdoul. Je ne savais pas vers qui me tourner et je savais qu’il était le seul qui pouvait m’écouter.



Comment Boubah as t-il osé me faire ça ? Invité sa maitresse a la maison et discuté avec elle comme si de rien était ? Je ne comprenais plus rien et surtout ne reconnaissait plus, l’homme que j’avais épousé. Comment les gens font-ils pour changer de la sorte ?



J’arriva sur place 15 minutes plus tard et je me mis à sonner de manière incessante.

Il ouvra la porte quelques minutes plus tard vêtu d’un simple boxeur mais j’étais tellement mal que je ne fis pas cas.


Il me questionnait en me demandant ce qui se passait, mais c’est une fois calmer, que j’ai réussis à lui expliquer



-Abdoul: Parle-moi stp, qu’est-ce qui ne va pas ?

-Moi: Cette fois, ton frère a poussé le bouchon trop loin. Comment peut-il inviter à la maison sa maitresse ?



Il me regardait avec des yeux interrogateurs visiblement choqué par ce que je venais de lui dire.



-Abdoul : Maitresse ? Attends tu plaisantes ?

-Moi : Je tire mon chapeau à ta mère. Elle m’a traité de femme incapable avant de me dire que la jeune femme qui se tenait à côté d’elle était celle qui portera les enfants de Boubah que je le veuille ou non

-Abdoul : Je ne comprends rien à ce que tu me raconte. Calme-toi stp et explique-moi les choses clairement.



Je pleura encore un bon coup avant de lui raconter dans les moindres détails ce qui c’était produit. Contre toute attente, il se  leva en un bond, prit les clés de sa voiture, et s’apprêtais à sortir lorsque je l’agrippa le bras l’incitant à rester car je savais qu’il allait causer des dégâts.

Je ne saurais à ce moment, expliqué ce que signifiais l’expression  qui illuminait son visage, mais je ne sus malheureusement que lorsqu’il posa ses lèvres sur les miennes.



Sur le coup je n’ai pas vraiment compris ce qui se produisait, mais une fois que je me suis rendue compte que mon beau-frère était entrain de m’embrasser, je lui asséna une gifle qu’il n’était pas prêt d’oublier avant de le pousser et sortir à nouveau de chez lui.

Que venait-il de faire ? M’embrasser ? Abdoul a osé m’embrasser ? Je ne comprenais rien du tout.


Je m’apprêtais a hélé un taxi, lorsqu’il m’agrippa le bras


-Abdoul : Oumou stp pardonne moi je ne sais pas ce qui m’a pris

-Moi : ABDOUL POUR QUI ME PRENDS-TU ? UNE PUTE ? TRAINEE ? QUI EST CAPABLE D’EMBRASSER LE FRERE DE SON MARI ? QUOI TOI AUSSI TU CROIS QUE JE SUIS LE GENRE DE FEMME QUI A MULTIPLES AMANTS DE  TOUT LES COTES ? NON JE N’EN CROIS PAS, PAS TOI ABDOUL PAS TOI.


Il essaya tant bien que mal de me retenir et c’est difficilement qu’il réussit à me canalisé en me maintenant dans ces bras. Que venait-il de faire ? Je ne saurais vous répondre mais une chose est sûre, il venait de briser a tout jamais 2 ans d’amitié.




Boubah




Je suis rentré du boulot fatigué et je comptais bien passer la soirée dans un calme total. Que ne fus pas ma surprise,  lorsque j’ai vus la femme qui était venu en matinée dans mon entreprise pour chercher un boulot, assise confortablement aux côté de maman. ? Je savais qu’il y avait anguille sous roche et voilà que je viens d’être confirmé.


Je serra la mine en rentrant dans le salon



-Maman : Oh mon fils chéri comment tu vas ?

-Moi : Je vais bien maman et toi ?

-Maman : Super bien. Tu ne salut pas notre invité ? Elle désignait Assi du doigt.



Je lui fis un bref salut et m’apprêtais à rejoindre ma chambre lorsque maman me retenu durant un laps de temps au salon.

Je voyais ou elle voulait en venir, mais cela n’allais pas ce passé comme ça. On était entrain de parler d’un sujet qui n’avait ni queue ni tête, lorsqu’un bruit assourdissant qui provenait de la chambre me glaça  les veines sur place.


Je m’apprêtais à me lever, lorsque je vis Oumou traversé le salon telle une furie sans dire mots. Mais que ce passait-il dans cette maison ?


-Moi : Maman, Peux-tu m’expliquer ce qui ne va pas ici ?

-Maman : Comment ça ? Ta femme passe sans te saluer et c’est à moi que tu demandes ?

-Moi : MAMAN DIS MOI CE QUI NE VA PAS ? Me surpris-je à hurler


Sans aucun remord  ni ressentiment elle me lança au visage


-Maman : J’ai dit à ta femme qu’Assi que tu vois ici, sera la future femme de maison.


Je n’en croyais pas mes oreilles ? Non elle n’avait pas osé.




Abdoul



Je ne sais pas ce que j’ai fait, mais je suis sûre d’une chose, plus jamais les choses ne seront comme avant.


-Moi : Oumou je t’en supplie pardonne moi pour ce que j’ai fais


Elle était debout et regardait dans le vide en semblant être loin, vraiment loin.


-Oumou : Pourquoi ?



Je me sentais tellement mal, que je n’ai pas pu lui répondre.



-Oumou : T’es le seul qui me permettait d’endurer les misères dans cette maison ou tout le monde semble me détester de plus en plus. Qu’est-ce qui t’as pris de m’embrasser ? 


Elle continua son monologue en pleure et je n’ai pas pu m’empêcher de me traiter de tous les noms, mais il fallait que je lui dise ce que j’avais sur le cœur.



-Moi : Oumou, je suis conscient que ce que j’ai fait, je n’aurais jamais dû mais j’ai trop longtemps étouffé mes sentiments a ton égards. Je t’aime et ce, depuis le premier jour que j’ai posé mes yeux sur toi et si tu m’acceptes, je te rendrais heureuse.



Oui, cette fois ci j’étais sûr que je venais de lui donner le dernier coup, car c’est sans réponse qu’elle monta à la hâte



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