sentiment merveilleux

Write by R.D

Chapitre 17 




« Mieux vaut une vérité amer qu’un mensonge sucré »




Aissatou




J’ai dû faire un tour dans un magasin pour acheter une tenue hyper sexy pour préparer d’avance la nuit que j’ai envie de passer avec lui. Lorsque j’arriva à la maison,  il n’y avait que sa mère  qui était assise au salon


-Moi : Donc tu t’es résigné à rester ?


Elle se retourna à l’entente de ma voix avant de continuer à regarder la télé


-Moi : Ça ne va pas se terminer comme ça. Je refuse que tu me fasses souffrir comme tu l’as fait avec Oumou

-Tante Amina : Oumou ? 


Elle rigola un bon moment avant de s’arrêter


-Moi : Qu’ais je dis de drôle ?

-Tante Amina : Ne te compara pas à elle. Vous êtes loin d’être pareil.


Attends j’ai bien entendu ? Elle a pris sa défense ?


-Moi : Je n’en crois pas mes oreilles. Tu prends maintenant sa défense ?

-Tante Amina : Quand je pense que je l’ai chassé pour que tu prennes sa place et c’est comme ça que tu me remercie j’ai envie de me tirer une balle 

-Moi : Fait-le. Ce sera un bon débarras

-Tante Amina : Rigole. Rira bien qui rira le dernier. On est dans le même bateau. Si je coule crois-moi tu couleras aussi.

-Moi : Maintenant on est passé aux menaces ? Écoute-moi bien, jamais au grand jamais je ne perdrais mon mari


Elle recommença a  rigoler, ce qui eût le don de me mettre dans tous mes états. Je la laissa et monta le rejoindre. L’idée de verser le médicament devant sa chambre me tentait de plus en plus. Elle ne sait pas à qui elle se frotte. Et moi qui avais pitié d’elle ! Basta ! C’est fini.


Je le trouva assis sur son ordinateur entrain de travailler.


-Moi : Bonsoir mon amour


Il ne daigna même pas me répondre.


Lorsque j’arriva à sa hauteur, je lui fis un baisé auquel il se détourna


-Moi : Pourquoi me fait tu la tête ? 

-Boubah : Tu es sortie ici à 18h et regarde l’heure qu’il fait


Je jeta un coup d’œil à la pendule qui marquait 21h moins.


-Moi : Je suis vraiment désolé, dis-je d’une voix mielleuse. Il y avait les embouteillages et j’ai perdue beaucoup de temps à consoler mon amie qui avait des problèmes avec son mari

-Boubah : En quoi cela me regarde ? Tu ne pouvais pas m’appeler ?


C’est la première fois qu’il me parlait de la sorte. Qu’est-ce qui se passait ?


- Moi : Pardonne-moi. Je n’y ai pas pensé

-Boubah : Que ce soit la première et la dernière fois. Tu es enceinte et je ne veux pas qu’il t’arrive quelques choses


Je pense qu’exploser ne serait pas la solution. Surtout après le fait que sa mère m’est menacée. Je ne devais pas lui donner la satisfaction de nous voir en conflit


-Moi : Ok c’est compris. Maintenant tu m’embrasse ?


Il me fit un léger Smack et porta  à nouveau son attention sur l’ordinateur.


-Moi : C’est maintenant comme ça ? 

-Boubah : J’ai un boulot à finir


Sentant que j’étais sur le point de craquer, je me dirigea dans la douche pour y passé un petit moment de détente.




Abdoul




-Voyante : Avant que je n’arrive à ta hauteur, si tu ne me dis pas ce que tu es venue faire, je terminerais avec ta vie sur le champ


Eh mon Dieu ! Dans quoi me suis-je foutu ?


-Moi : Je vous assure que je me suis trompé. Je vais m’en aller sur le champ dis-je en marchant à reculons



Elle explosa dans un fou rire sans nom qui me laissait penaud



-Voyante : Je ne suis pas une mangeuse d’âme tout de même. Si tu voyais ta tête dit-elle toujours pris de fou rire


Décidément cette situation me dépassait. Une grosse goute de sueur, coula sur mon visage


-Moi : Je.. Je suis encore désolé d’être venu ici

-Voyante: Tu n’es pas le premier qui me rend visite en doutant de moi ou en te demandant ce que tu es venue faire. Mais crois-moi tu auras la réponse à toutes tes questions. Celle ou celui qui t’a conseillé de venir me voir, a bien fait. Je suis la meilleure voyante de ce pays.


Tout commençait déjà à prendre forme dans ma tête mais sur le coup, je ne savais vraiment pas ce qu’il fallait faire. Lui poser des questions ou promettre que je reviendrais sur les lieux en prétextant une fausse histoire ? Aidez-moi car je me retrouve dans une situation très délicate.


-Moi : En fait, je .. Vous m’avez été recommandé par une amie bégayais-je à nouveau


Un sourire se dessina sur son visage


-Voyante : Pourquoi vouloir alors rentrer chez toi ? Je t’ai dit que tu as cogné à la bonne porte. Suis-moi


Mon cerveau réfléchissait d’une manière hyper accéléré,  tellement j’avais peur de faire une gourde.

Nous pénétrâmes dans une sorte de case remplis de décor qui me filait la chair de poule. Me sentant hésitant, elle m’indiqua une place ou m’asseoir



-Voyante : Alors en quoi puis je t’aider ?

-Moi : Je suis venue pour régler une affaire familiale

-Voyante : Laisse-moi regarder d’abord.


Elle recommença son récit dans sa langue bizarroïde en parlant dans une sorte de calebasse contenant de l’eau avant de relever la tête


-Voyante : Vous êtes vraiment un homme bon. Je vois une femme qui compte beaucoup pour vous et qui est enceinte


Elle devait forcément parler de Oumou. J’acquiesça de la tête avant de la laisser poursuivre


-Voyante : Dites-lui que même si elle a traversé des moments difficiles, la lumière pointera bientôt son nez dans sa vie. 

-Moi : Je n’y manquerai pas.

-Voyante : Je vois que ta mère souffre beaucoup actuellement. Est-ce le motif de ta venue ?


J’acquiesça à nouveau de la tête.


-Voyante : Ce que je vois ici ne te plaira pas. Mais s’il y a une chose que je ne fais jamais, c’est mentir à mes clients. Je dis ce que je vois. Je dis ce que mes génies me montrent

-Moi : Qu’est-ce qui ce passe ?

-Voyante : Je la vois en conflit avec une jeune femme. C’est qui cette femme ?

-Moi : Je compte sur vous pour me le dire. Maman ne me parle pas de ces choses.

-Voyante : C’est une jeune femme enceinte, de teint clair.



Je ne savais pas ce qui m’étonnait sur le coup. Le fait qu’elle l’est décrite parfaitement où apprendre que cette sotte est enceinte



-Moi : Enceinte ?

-Voyante : Je te dis que ce que je vois

-Moi : Pourquoi la jeune femme lui en veut-elle ?

-Voyante : Elles partagent un secret. Si tu réussis a le percé tu sauras tout.

-Moi : Comment puis-je m’y prendre ?

-Voyante : La vérité n’est pas souvent bonne à entendre. Il y aura pleins de dégât si tu l’apprends. Je vois que ta famille en souffrira énormément


Qu’est-ce que cela pouvait-il bien être ? Vraiment la situation était à la fois ironique et tragique. Moi qui ne croyais pas à ce genre de chose, me voilà perché à ces lèvres en espérant qu’elle puisse régler mes problèmes. Je sens que je suis sur le point de faire échouer tous les plans d’Assi.



-Voyante : Tu tiens tant à la découvrir ?

-Moi : Oui.  Si sa peut aider ma famille, oui.

-Voyante : Il y a un médicament caché dans la maison où elle habite. Trouve le et tu sauras tout



Médicament ?



-Moi : Je ne suis pas sûr de bien te suivre

-Voyante : La jeune femme a mis un médicament dans la maison. Ce qui fait en sorte qu’elle vous mène tous par le bout du nez. Trouve le et tu sauras toute la vérité

-Moi : Ok ! Ca me coûtera combien ?

-Voyante : Ton prix sera le mien


Je luis tendis quelques billets avant de me sauver de cet endroit qui me rendait hyper tendu. Lorsque je rejoignis ma voiture, je me mis a pensé à tout ce qu’elle venait de me dire. Un médicament ? Donc oumou avait raison ? Assi est venu pour marabouter Boubah ? Je pense que cette fois ci je vais agir autrement….. Qu’elle se tienne bien. C’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer.




Oumou




-Moi : Maman, je crois que c’est le moment. J’ai perdu les eaux


Elle se dirigea en courant dans la chambre pour prendre le trousseau. En un rien de temps, on était déjà dans le  taxi en direction de l’hôpital.


-Maman : Cava ?

-Moi : Pour le moment cava. Les douleurs font des vas et viens.

-Maman : Du courage ça ira

-Moi : Appel Abdoul stp. Je veux qu’il vienne.


On arriva à  l’hôpital et on me fit rejoindre une chambre. Cela faisait déjà 30 minutes que j’y étais et les douleurs devenaient insupportables. J’avais l’impression qu’on me broyait les os.


-Sage-femme : C’est maintenant que le travail commence. Sois courageuse tu en auras besoin. N’oublie pas de demander au bon Dieu de t’aider


J’aurais donné chère pour ne plus avoir à supporter cela. Ca faisait tellement mal que je me surpris demander à Dieu de me reprendre pourvu qu’il estompe cela.


Peut-être la présence d’une personne m’aurait réconforté, mais ils avaient refusé l’accès à maman. Je me retrouvais toutes seules à supporter ces douleurs qui ne peuvent être décrite par des mots. Que le Bon Dieu me vienne en aide. Plus jamais je ne manquerais de respect à maman. Oh oui, il faut ressentir cela pour savoir de quoi je parle.




Abdoul




Je venais de boucler ma valise en direction de la maison. J’ai décidé de m’y installer tant que je ne connaitrais pas le fin mot de l’histoire, je ne bougerais pas d’un orteil.


Il n’y avait que le couple au salon lorsque j’arriva.


-Moi : Bonsoir les amoureux


Ils me regardèrent tous les deux surpris


-Boubah : Je vois mal ou bien c’est toi qui nous parle le sourire aux lèvres ?


Je m’approcha d’eux, lui serra la main et fis une bise à sa femme qui était tellement étonner qu’elle avait gardé la bouche ouverte



-Moi : Tu sais que des fois ton frère se comporte comme un enfant pourri gâté. Mais je suis revenu à de meilleurs sentiments. J’ai décidé de faire la paix avec tout le monde et je profite du fait que vous soyez a deux, pour présenter des excuses à ta charmante femme je dois le reconnaitre et à toi.

-Assi : Si je m’y attendais. Waouh ! Je.. Je ne sais même pas quoi dire

-Moi : Juste que tu me pardonne. Je t’ai jugé sans te connaitre et je m’en veux énormément.

-Assi : T’inquiète pas, je savais que tu allais m’accepter. Je suis très heureuse


Elle se leva pour aller nous servir un jus pour qu’on trinque à mon honneur. Elle ne perdait rien pour attendre


-Boubah : Cette fois ci tu en as mis du temps. Dit-il en me faisant une tape à l’épaule

-Moi : Je m’excuse. Au fait, je compte rester ici quelques temps

-Boubah : Tu oublies qu’ici c’est chez toi ?


Nous étions entrain de parler de tout et de rien lorsque mon téléphone sonna. Je m’éclipsa pour répondre car c’était le numéro de Oumou



-Moi : Hello ma belle comment cava ?

-Tante : Ce n’est pas Oumou mais sa mère

-Moi : Oh excusez-moi maman. Vous allez bien ?

-Tante : Pas vraiment. Je suis à l’hôpital depuis deux heures de temps. Oumou doit accoucher bientôt et elle veut que tu sois là.


Je me saisis vite de ma clé, inventa un mensonge et sortit à la hâte pour m’y rendre. Pourvue que tout ce passe bien ! Pourvue que tout ce passe bien ! Ne cessais-je de me répéter.


Je trouva sa mère dans le hall de l’hôtel entrain de faire des vas et viens.


-Moi : Vous avez de ses nouvelles ?

-Maman : Oui, elle est toujours en travaille. C’est sa première grossesse y a des personnes à qui cela prend du temps pour accoucher

-Moi : Ne puis-je pas me rendre à la salle ?

-Maman : Si ! Dis-leurs que tu es son mari peut-être ils accepteront.


Je la trouva dans la chambre avec une mine dont je ne l’avais jamais encore vue. La pauvre, ça se voyait qu’elle souffrait.



-Moi : Cava ma chérie ?



Elle se mit à hurler sans me répondre. Ça devait surement être ce qu’on appelle une contraction. Je ne m’y connaissais pas donc. Elle tenu ma main comme si sa vie en dépendait et j’étais assis entrain de la regarder souffrir impuissante.


Une heure plus tard, des sages-femmes sont rentrées pour nous dire qu’elle devait rassembler son courage pour pouvoir pousser.


-Sage-femme : Vous voulez assister ? Me questionna-t-elle


Oumou me lança un regard de supplication qui me poussa à rester.


Pour la première fois de ma vie, j’assista à une scène qui me mit les larmes aux yeux. Je l’accompagnais du mieux que je pouvais en la soutenant et Je n’ai pas pu m’empêcher de verser des larmes lorsque le bébé fut déposé sur sa mère



A cet instant, je me suis dit que cet enfant se devait d’être le mien……………………………





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