contre toute attente
Write by R.D
Chapitre 18
« Le passé est derrière : apprends de lui ; Le futur est devant : prépare toi pour lui ; Le présent est aujourd’hui : Souris-lui »
Aissatou
Je ne savais pas que la voyante était aussi douer que ça. Lorsqu’Abdoul est venu me demander des excuses, j’ai cru sur le coup que j’étais vraiment entrain de rêver. Elle m’a dit qu’elle allait s’occuper de son cas donc c’était jusqu’à ce point ? Non pas que je doute d’elle mais comprenez-moi, je suis toujours sous le choc
D’un côté, elle vient de me faciliter la tâche. S’il savait qu’il était venu tout seul se jeté dans la gueule du loup, il n’allait pas rester ici. Là où j’ai été confirmé qu’elle est vraiment douer c’est qu’il a décidé de venir pour s’installer.
Je ferais d’une pierre deux coups. M’occuper de sa mère, ensuite de lui puis ce sera fini. Le bonheur absolu pour moi.
-Boubah : A quoi tu penses ?
Il me parlait en me faisant des bisous sur le coup
-Moi : A nous. Je suis tellement contente que ton frère m’ais accepté. Tu n’imagines pas le soulagement que ça me fait
-Boubah : Je ne te le fais pas dire. Mais laisse-moi te soulager d’une autre manière
A peine a-t-il fini de parler que sa langue avait déjà pris en proie un de mes tétons déjà durcie. C’est fou, l’effet que cet homme avait sur moi.
Il caressait mon clitoris d’un de ses doigts en continuant de me sucer les seins. J’ai ramené ma tête en arrière tout en poussant des gémissements qui augmentaient au fur et à mesure qu’il accélérait.
Il descendit le long de mon ventre en y apposant des bisous, jusqu’à ce que sa langue se fasse délicieuse dans mon intimité, me faisant perdre le contrôle. Je tenais fermement le drap de mes mains en hurlant de plus en plus. Au bout d’un moment, le plaisir était tellement fort que je jouis sur le coup. Il se releva et me regarda le sourire aux lèvres avant de me pénétrer d’un coup sec.
Je vous épargne les détails, laissez-moi prendre mon plaisir. Lol
*Quelques heures plus tard*
J’étais allongé a côté de mon mari qui me regardait toujours avec son même sourire aux lèvres
-Moi : C’est quoi ce sourire narcissique qui se dessine sur ton visage ?
-Boubah : Juste la joie de t’avoir à mes côtés
Je lui donna un léger baisé.
-Moi : Je suis plus heureuse que toi
-Boubah : il y a Aussi, le plaisir de te donner du plaisir. J’espère juste qu’Abdoul ne t’a pas entendu crier. Tu t’es lâché comme une lionne
-Moi : Hahaha arrête de m’embêter.
-Boubah : Au fait je voulais te parler d’un truc
-Moi : Quoi ?
-Boubah : Je dois m’absenter pour deux jours avec maman.
Avec sa mère ? Que manigance cette femme
-Moi : Pour aller où ?
-Boubah : Je t’en parlerais à mon retour
Je n’étais pas du tout rassurer.
-Moi : Maintenant tu me cache des choses ?
-Boubah : Tu ne me fais pas confiance ? C’est une affaire familiale que je dois régler au village.
Deux jours sans lui dans la maison ? Ni sa mère ? Juste avec Abdoul ? Ah oui ! Oui ! Oui ! Je ne devais pas laisser passer cette occasion. De toutes les façons, elle ne pouvait rien contre moi. Si elle veut, elle allait avoir recours à tous les charlatans de la terre. Je ne bougerai pas de ma place
-Moi : Ok mais tu vas me manquer énormément
-Boubah : A moi aussi. Surtout ménage toi ok ? A mon retour on ira à l’hôpital pour voir l’évolution de la grossesse.
-Moi : Ok
Abdoul
C’est hier qu’Oumou est sortie de l’hôpital. Le bébé se porte à merveille ainsi que la mère et je suis tellement heureux que j’aurai donné chère pour être le père de cet enfant. Quand je l’ai pris dans mes bras pour la première fois, tous les souvenirs des sentiments que je ressentais pour elle on refait surface.
Comme une gifle reçu en plein visage, je me suis remis à penser à tout ce qui avait engendré le fait que je lui avoue mes sentiments. Bien vrai que l’amitié est merveilleux, je me dis que le fait de la côtoyer tous les jours ne m’aidera vraiment pas.
Je la voie souriante, calme, douce, avec son bébé dans les mains et je me dis que oui, j’aurai dû être le père de cet enfant. A mes côtés elle n’aurait pas eu tous ces problèmes. Je l’aurai choyée comme une reine. Elle devait être le centre même de ma vie.
Suis-je entrain de perdre les pédales à cause du bébé que j’ai vu ? Ou mon égo de mal s’est senti blesser. Quoi qu’il en soit, l’envie de me caser me prend de plus en plus l’esprit. Si je ne peux pas être avec elle, peut-être que je devrais penser désormais à me caser. Dans quelques temps je prends mes 26 ans. Pour plusieurs hommes, ils me diront que je suis encore jeune, mais moi je me dis que cette jeunesse je peux la vivre aux côtés de la femme que j’aime.
Depuis la dernière fois que j’avais vu Myriam à la plage, lorsque je ne pensais pas à Oumou, c’était à elle que je pensais. Pourquoi ? Dois-je retourner vers elle ? Lui demander de me pardonner pour tout le mal que je lui ai fait ? Ce qui en est, c’est que l’envie imminente de me casé pour pouvoir sortir Oumou de ma tête est permanente. Ce bébé, Oh oui ce bébé n’arrange rien du tout.
Lorsque je regarde Boubah au côté de sa femme, je ne peux m’empêcher d’avoir pitié de lui. Il est comme un malade qui ne sait pas qu’il est souffrant. Semblable à un aveugle à qui on a ôté la vue. Il ne comprend rien de ce qui se passe autour de lui.
-Assi : Abdoul ?
Je sursauta à l’entente de sa voix
-Moi : Oui ?
-Assi : Comment cava ? Je te regarde depuis un bout de temps et tu m’as l’air vraiment absorbé dans tes pensées.
J’étais assise dans le canapé et je me suis levé à l’entente de mon nom. Waouh ! Le choc. Mais que fou t-elle dans cette tenue ?
-Moi : Pourquoi te balade tu comme ça ?
Elle contourna le canapé et venu s’asseoir sur moi.
Je la poussa doucement pour qu’elle se lève et me leva à mon tour
-Moi : Va te couvrir stp
Elle était vêtu d’un simple soutien et boxeur. Mais qu’est-ce qui ne tournait pas rond dans son cerveau ?
-Assi : Je suis la femme de ton frère mais n’empêche on peut se parler. Actuellement nous ne sommes qu’a deux dans la maison.
Je confirme qu’elle est vraiment folle. Je sortie à la hâte de la maison pour éviter de commettre l’irréparable. Je suis très vulnérable actuellement et je ne dois pas oublier ce qui m’a emmené ici.
Oumou
Avoir un deuxième enfant ? Oh non non : Actuellement j’en veux plus lol ! J’ai le vagin en feu, les seins qui font mal et le bébé qui passe son temps à pleurer les nuits ce n’est vraiment pas évident.
Je comprends de plus en plus tous les sacrifices que maman a dû faire pour nous. Je parle en tant que femme et vous donne des conseils. Si votre mère est toujours en vie, n’oubliez pas de la remercié chaque jour qui passe. Elles ont tellement supporté pour nous.
Lorsque je pose mes yeux sur le bébé, je ne peux pas m’empêcher de penser à son père. Il a pris ces yeux, sa petite bouche et son nez. C’est le portrait craché de son père. Quand je pense qu’on aurait dû être à ses côtés pour pouvoir profiter de ce bonheur dont Dieu nous avait comblés mais au lieu de cela, il ne sait même plus que j’existe
Toutes les façons, j’ai décidé de ne plus ruminer le passé. Je donnerai mon temps et mon énergie à m’occuper de ce trésor et ce cadeau que Dieu m’a donné. Pour la première fois, depuis que je suis divorcé, je crois que mon futur sera meilleur que mon passé. Oui je crois énormément que moi aussi, j’ai droit au bonheur.
Je venais de coucher le bébé lorsque maman me fis signe que j’avais de la visite.
-Moi : Comment cava le meilleur tonton de la terre ?
-Abdoul : Pas vraiment
C’est vrai qu’il semblait inquiet. Que ce passait-il encore ?
-Moi : Tu n’as pas de problème j’espère
-Abdoul : Dis-moi d’abord comment tu vas
-Moi : Beaucoup fatiguer mais à part ça, je gère et toi ? Qu’est-ce que t’as ?
-Abdoul : Tu ne devineras jamais ce qui vient de se produire
-Moi : Parle je ne suis pas devin
-Abdoul : Assi a tenté de me mettre dans son lit
Quoi ? Où ? Lit ? Elle est folle ou quoi ?
-Moi : Quoi ? T’es sérieux ?
-Abdoul : Elle m’a trouvé dans le salon en soutien Boxeur me dire que vu qu’elle est à mon frère, elle est aussi à moi
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire aux éclats. Putain cette famille à elle seule pouvait tourner un théâtre
-Abdoul : Tu trouves ça drôle ?
Apparemment il était énervé
-Moi : Relaxe mon cœur. T’es un bel homme c’est pour ca
-Abdoul : Arrête-moi tes conneries stp. Que ce passe t-il dans sa tête ?
-Moi : Bon bref j’arrête de plaisanter dis-je en reprenant tout mon sérieux.
-Abdoul : Ce n’est pas pour chercher des problèmes que je me suis installé dans la maison. Si elle réussit à me mettre en conflit avec Boubah, ça ne va pas m’aider. Jusqu’à lors je cherche mais rien du tout. Je suis vraiment dépassé et je n’ai pas besoin qu’elle me fasse des avances
Le pauvre, ça se voyait vraiment qu’il était dépassé de la situation
-Moi : Je t’ai dit de faire attention à elle mais tu t’entête à vouloir découvrir ce qui s’y cache. Mais attends ton frère est où ? Pour qu’elle puisse se balader comme ça sans avoir peur de se faire prendre
-Abdoul : Il a accompagné maman aux villages pour le décès d’un de mes oncles que je ne connais même pas.
- Moi : Joue-toi d’elle.
-Abdoul : Que je me joue d’elle ?
-Moi : Je t’ai connu intelligent mon cœur. Fait comme si tu étais intéressé et profite de cela pour fouiller dans leurs chambres. Ou bien tu as déjà fait tes recherches là-bas ?
-Abdoul : Non, mais je ne sais même pas ce que je cherche au juste. J’ai l’impression de me lancer dans une course à l’aveuglette. J’ai peur qu’elle réussisse son coup
-Moi : Comment ça ? Ne me dis pas qu’elle te plait aussi
-Abdoul : Me plaire ? Tu es folle ?
Je fus soulagé au moins que ce ne soit pas le cas. Non loin d’être de la jalousie mais il avait besoin d’une femme qui connaisse vraiment sa valeur pas d’une sorcière comme elle qui ne se respecte pas
-Moi : Ecoute ce que je te dis. Fait comme si tu es intéressé et fait lui baisser sa garde. S’il le faut, embrasse-la pour accéder à leurs chambres
-Abdoul : Non ! non ! Hors de questions. Jamais
-Moi : Bon ok ! Fait lui baisser sa garde et profite alors.
-Abdoul : J’ai ma petite idée. A très bientôt.
Il me fit une bise au front avant de disparaitre. Pourvue qu’il ne fasse pas de bêtise.
Aissatou
J’ai peut-être échoué la première fois, mais il ne perd rien pour attendre. Nous sommes tous les deux seules dans cette maison et je trouverai forcément un moyen de l’attirer dans mon lit. Je ferais tout ce qui est en mon possible pour le mettre dans une situation déplaisante. Si j’y arrive, à coup sûr je pourrais le faire sortir d’ici sans problème.
Maman demande à ce que je retourne chez la voyante mais je ne crois pas que j’en ai besoin. Elle a fait en sorte qu’il revienne a de meilleur sentiment c’est amplement suffisant je me chargerai du reste.
J’étais entrain d’écouter la musique dans la chambre lorsque quelqu’un toqua.
Qui cela pouvait-il bien être ? Boubah est-il rentré plus tôt que prévu ?
-Moi : Abdoul ?
Je ne cacha pas ma surprise.
-Abdoul : Je peux rentrer ?
Je m’écarta pour lui donner l’accès. Que voulait-il ? La vue de mon corps l’a-t-il frustré ?
-Abdoul : Je m’excuse pour tout à l’heure mais sur le coup j’étais tellement sous le choc que je me suis sauvé pour reprendre mes idées. T’es une bombe, je suis un homme alors tu comprends ma frustration
Je m’approcha de lui en mettant ma main sur sa poitrine. Il glissa une de ses mains sur mon dos et de là ou j’étais, je sentais même son souffle contre moi.
Je m’avança pour embrasser ces lèvres mais il s’y détourna et pris place dans le lit. A quoi jouait-il ? Voulait-il se faire désirer ?
-Moi : Tu n’as pas envie de m’embrasser ?
-Abdoul : Viens, dit-il en me tendant la main et me faire m’asseoir sur lui.
Son corps d’athlète ne me laissait pas indifférente. Il était de loin mieux foutu que son frère et avait cette assurance de sa personne qui me plaisait énormément chez un homme. J’aime beaucoup ceux qui me résistent.
Il laissa glisser son regard sur la mini robe que je portais, mis ses doigts à l’intérieur de ma culotte tout en me regardant dans les yeux. Malgré moi je sentais mon inspiration devenir anormal et la lenteur qu’il y mettait en jouant sur mon clitoris me fit perdre la tête.
Il m’allongea dans le lit. Pensant qu’il allait continuer, j’écarta mes cuisses mais il s’allongea sur le côté en me regardant. Je dus faire un effort surhumain pour me reprendre
-Moi : Qu’est-ce qui ce passe ? Dis-je en me raclant la gorge
-Abdoul : J’ai beaucoup d’idée qui me traverse l’esprit actuellement. Dit-il d’une voix suave
-Moi : Commence à m’embrasser alors
-Abdoul : Non, si je commence, on ne va pas s’arrêter. Tu sais ce que je veux ?
Je me leva en me mettant sur les coudes en le regardant
-Moi : Quoi ?
-Abdoul : As-t-on de la glace au frais ?
-Moi : Non
-Abdoul : Miel ? Chocolat ?
-Moi : Je n’ai pas fait des courses
-Abdoul : En attendant que j’aille nous préparer le bain qu’on prendra, tu iras vite fait avec le chauffeur acheter cela.
-Moi : Que veux-tu faire avec ?
Il effleura ma bouche de ses lèvres avant de se lever.
-Abdoul : Je te ferais ce qu’un homme ne t’a jamais fait. Pas même mon frère.
Abdoul
Elle sembla hésitante un moment, mais au final elle sortit pour aller acheter. J’ai dû me rassurer qu’il était bien partis avant de grimper quatre à quatre les marches en direction de sa chambre. Mon cœur battait à la chamade.
J’ai glissé des billets au chauffeur en lui disant de la tenir le plus loin possible en me faisant signe lorsqu’ils seront en route pour la maison. Je suis loin d’être bête qu’est-ce que vous croyez ?
Je me dirigea vers la coiffeuse, que je pris la peine de fouiller avec soin mais rien du tout. Sur la table basse, en bas du lit, son dressing, rien du tout. Mais ou est-ce qu’elle avait bien pu cacher cela ? Les secondes ne faisaient que couler et mes espoirs s’éteignaient petit à petit.
Je m’assis sur le lit en me mettant à réfléchir sur l’endroit où elle aurait pu mettre cela. Je me leva, fouilla les tonnes de sac qu’elle avait de fond en comble mais rien.
Mon attention se porta vers le dressing de Boubah. Ah oui ! Pourquoi ai-je été bête ? Si C’est elle qui rangeait ces affaires forcément il n’y fouillera pas.
Je me remis dans mes recherches et au moment où je pensais que les recherches allaient être vaines, je sentis quelques choses au fond des habits.
J’emmena ma main plus loin pour la saisir et j’en fis ressortir une petite bouteille. AU même moment le chauffeur me bipa. Il devait forcément être en route.
Je lui laissa un petit mot que je colla sur la coiffeuse avant de sortir. Elle ne devait pas me trouver ici.
Aissatou
Durant tout le trajet je n’ai pas arrêté de penser à toutes les choses qu’il voulait me faire avec. Ca me rappela un de mes fantasmes les plus ardents.
Qu’on me couvre de miel et me lèche tout le corps. Et si il s’apprêtait à me faire vivre cela ?
J’étais même obliger de crier sur le chauffeur pour qu’il se grouille.
Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas perdu mon objectif de vue, mais autant profiter du désir qu’il avait éveillé en moi.
Je poussa la porte de la chambre avec un sourire qui disparut lorsque je vus la chambre vide. Je me dirigea dans la douche en me disant qu’il s’y trouvait mais rien. Ou pouvait-il bien être ?
Mon regard fut attiré par le papier qui était collé sur la vitre de la coiffeuse.
« Tu es peut-être une bombe, mais c’est pas tous les hommes que tu auras. Regarde le petit cadeau que je t’ai laissé dans le téléphone ».
D’une main tremblante, je me saisis du phone et écouta l’audio qu’il avait enregistré. Que ne fus pas ma surprise lorsque j’entendis toute la conversation qu’on avait eu tout à l’heure ? On m’entendais même lui demander de venir m’embrasser ! Le salaud. Dans quel merdier venait-il de me merde ? Putain Assi qu’est-ce qui t’as pris ! Qu’est-ce qui t’as pris………………………………………………………