Situation compliquée

Write by Lulu-marie

Chapitre 20 : Situation compliquée 


***Mélissa***


Moi (les mains tremblantes) : mon Dieu Mathis 


Mathis (devant la porte) : Méli ? 


J'ai sursauté et mon coeur a fait un boom dans ma poitrine.


Mathis : tu fais quoi ? 


Il n'avait pas encore prit sa douche sûrement qu'il coulait l'eau dans la baignoire.


Dès qu'il s'est approché, il a vu ce que j'avais en mains. Mathis était relaxe et posé dans ses mouvements.


Par contre moi j'étais ... choquée, je tremblais jusqu'au os et il pouvait le remarquer. Mon coeur battait à cent à l'heure, j'avais peur et je n'avais qu'une seule envie celle de disparaître, prendre mes jambes à mon cou. Le calme de mon mari me faisait énormement peur je ne pouvais rien dire, rien faire. Les preuves étaient là dans mes mains, les preuves de mon infidélité. C'était des photos de Pavel et moi ; les photos sur lesquelles nous étions assis entrain de partager un repas dans un restaurant ; sur certaines on voyait clairement mon véhicule que je faisais entrer dans le garage de Pavel et sur d'autres on s'embrassait mais c'était de simple baisés je me rappelle très bien du jour où les photos on été prise parce que j'ai pris mes distances vis à vis de Pavel c'est même lui qui avait décidé ainsi. Les seules fois ou on se voyait c'était juste pour déjeûner ou dîner ensemble. Mathis m'a fait surveillé, mais depuis quand soupçonnait-il cela mon Dieu. 


Il s'est approché de moi pour me prendre l'envellope et les photos des mains. 


Mathis (calme) : Mélissa c'est depuis quand ? 


Moi : ...


Mathis (hurlant) : je te parle merde


L'instant d'après je ne l'ai plus reconnu, ses veines étaient tirées et sont visage ne prévoyait rien de bon. 


Il s'est assis puis s'est relevé aussitôt 


J'ai fais pareil, je me suis mise sur la défensive. Là maintenant il fallait jouer calmement.


Moi (me levant) : Mathis calme toi s'il te plaît.


Mathis : je suis calme depuis.


Moi (respirant) : Okay 


Mathis : c'est depuis quand ? 


Moi (la peur au ventre) : je...(montrant du doigt) deux 


Mathis : je n'entends rien 


Moi (tic au tac) : deux mois 


Mathis : deux mois que tu me trompes ? Deux mois que tu te fous de moi 


Moi : je ne me suis pas foutue de toi.


Mathis (poussant la chaise qui était devant lui ) : Dis moi pourquoi diable as tu fais ça ? Qu'est ce qui te manquait ? Pourquoi m'as tu fais ça ? 


Moi : Math s'il te plaît calme toi la colère ne..


Mathis : c'est pour ça ? C'est pour ça que tu voulais divorcer pour être avec ton amant?


Moi : non non 


Mathis : c'est pour cela ? 


Il a soulevé le coussin qui était posé sur le lit et il a fait sortir les papiers de divorce. 


Mathis (brandissant les papiers) : c'est pour ça Méli ? Tu veux être libre, tu m'as cocufié tu t'es foutue de moi (déchirant les papiers avec force) non je ne t'accorderai pas ce que tu veux.


Je compris automatiquement que la situation devenait compliquée.


Moi (en larme) : Mathis je... 


Mathis (s'avancant vers moi) : qu'est ce qui te manque dis moi, qu'est-ce que tu m'as demandé et je ne t'ai pas donné ? Tu as tous, des bijoux ; tu en as, de l'argent ; ton comptes en banque est rempli, une maison des cartes bancaires tout ce que tu me demandes je te l'offre sans sourciller, je t'ai tout donné Mélissa. Je travail pour que tu ne manques de rien, c'est pour toi que je fais ça pour que tu sois à l'aise.


Moi : Non Mathis 


Mathis : qu'est ce qui te manque ? 


C'est ce qui m'énerve, il pense que l'argent peut tout acheter.


Moi (hurlant) : L'argent ne peut pas tout acheter Mathis si c'est ce que tu penses. L'argent seul ne suffit pas.


Mathis : Alors qu'est ce que ce misérable t'a donné ? 


Moi (sans détour) : l'amour


Mathis (s'arrêtant) : hein


Moi (les yeux baignés) : l'amour, l'attention tous ce que l'argent ne peut pas acheter il me l'a donné. J'en ai marre, tu n'as jamais mon temps, tu m'as tout donné certe mais ce n'est pas suffisant (éclatant en sanglots) c'est à peine si tu me touches c'est à peine si tu sais si j'existe quand tu voyages, tu es toujours concentré sur ton travail et moi je te sers juste de décor dans la maison.


Mathis : non


Moi : oui Mathis


Mathis (me fixant) : c'est pour ça tu es allée écarter tes jambes au premier venu ? 


Moi : je n'ai pas écarté mes jambes je l'aime


J'ai vu comme un éclair passé, en fait c'est sa main que j'ai reçu sur ma joue gauche et j'ai poussé un cri. En cinq ans c'était la première fois que mon mari levait la main sur moi. 


Moi (la main sur la joue, les larmes aux yeux) : Mathis 


Mathis : tu m'as poussé à le faire


Moi : je ...


Mathis : je n'arrive pas à crois, tu n'es qu'une sale garce. Vas savoir avec combien d'homme tu fais ça


Moi (essuyant mes yeux) : je ne te permet pas. Ne lève plus jamais la main sur moi. 


Mathis : Si tu penses que je vais t'accorder le divorce tu te trompes


Moi : Je m'en vais d'ici


Mathis : tu n'as nul part où allé, ta place est ici enfermée dans cette maison comme la chienne que tu es. 


Moi : tu n'es qu'un malade, tu n'as pas le droit de m'enfermer ici (le dépassant) 


Mathis (m'attrappant le bras) : Ne m'amène pas à te faire du mal Mélissa


Moi (le défiant) : mais voyons fais le, tu m'as déjà giflé, qu'est-ce qui te reste encore à faire ? 


Mathis : Mélissa 


Moi : mais frappe moi Mathis


Je ne sais quel diable l'a habité, ses yeux on virés au noir, il hurlait, il s'est mis à tout cassé dans la chambre. Ce n'était plus l'homme calme et posé que j'ai connu.


Moi je voulais sauver mon corps comme une petite fille qui fuyait la chicotte je suis rentrée dans la salle de bain il m'a rattrapé à l'intérieur en me plaquant contre le mur.


Mathis : tu n'iras nul part tu es à moi tu comprends, tu es à moi. Si tu n'es pas à moi alors tu ne seras à personne. Et cet imbécile regrettera d'avoir poser les mains sur toi. 


Moi (la peur au ventre) : Non laisse le il n'a rien fait.


Mathis : tu défends ton amant en plus


Moi : tout est de ta faute Mathis tout est de ta faute. J'ai tout fais pour mettre de l'ambiance et de l'amour dans notre couple mais tu as dressé un mur. Tous ce qui t'importait c'était ton travail.


Mathis : non 


Moi : Mathis je ne t'aime plus et tu dois me laisser partir 


En une seconde les choses se sont défilées sous mes yeux, j'ai senti la pression sur moi, il a plongé ma tête dans l'eau qu'il avait laissé coulé dans la baignoire. 


Moi (entre deux respirations): Ma... Math


Mathis : tu es à moi Méli 


A chaque fois qu'il parlait il plongeait ma tête dans l'eau et la ressortait. Je ne comprenais pas ce qui se passait, je me débattais du mieux que je pouvais. Je voulais crier mais mes cris s'ettouffaient au fond de l'eau. Je n'entendais plus rien. Cette fois ci il avait mit tout son appui sur moi, ma tête était toujours au fond de l'eau, j'avais arreté ma respiration pendant des minutes je ne sais plus trop. Mathis à fait resortir ma tête et là j'ai eu la force de pousser un cri strident, il m'a relaché et je suis tombée. Je toussais très fort, si fort que j'avais mal à l'estomac et à la poitrine.


Il s'est approché de moi en me couvrant d'une grande serviette.


Mathis (me prenant dans ses bras par derrière): Méli excuses moi s'il te plaît chérie excuses moi 


Moi (toussant plus fort) : je... 


Mathis : Pardon chérie, pardon je ne sais pas ce qui m'a prit pardonnes moi 


Moi (en larmes) : tues moi Mathis 


Mathis (me faisant des bisous dans les cheveux et sur le front) : Non pardonnes moi s'il te plaît je ne voulais pas te faire du mal.


Moi (voix brisée) : tues moi Mathis tues moi si c'est ce que tu veux, tues moi.


Mathis : non ne dis pas ça Méli, je t'aime tellement 


Moi : (toussant toujours) : tues moi si ça peut te soulager. Je t'ai trompé 


Mathis : Non chérie je ne peux pas. 


Je tremblais, j'avais très froid et puis après je ne voyais plus rien ce que j'entendais c'était comme des échos. Je sentais juste les bras de mon mari autour de moi. 


Mathis (me secouant) : Méli ... Méli... Chérie s'il te plaît 


Trou noir.


***Nella***


Cela fait des jours que je l'observe. Son comportement vis à vis de sa cousine est très suspect. Je l'ai surpris à plusieurs reprise dans des positions pas très catholique. La fille était en petit short et débardeur. Et elle était assise très prés de lui et avait sa jambe sur la sienne. Arthur dit qu'elle passe ses nuits dans la maison parce qu'elle n'a que lui en ville ici comme parent. Il m'a dit que si je ne le croyais pas, je pouvais venir passer la nuit avec lui à la maison. Je n'ai pas accepter je sais qu'il ne me ment pas mais la confiance n'exclut pas le contrôle dit-on. La seconde observation est qu'il part trop en mission ces derniers temps et son portable est toujours hors ligne. J'ai peur de découvrir quelque chose que je ne vais pas aimer, surtout de savoir qu'en réalité ils avaient tous raison. 


Ping sms


J'ai pris le portable pour vérifier la barre de notification. C'était un message de Vanessa.


Vane : coucou ma belle 


Vane : Comment tu vas ? On dit quoi ? tu as pensé à ce que je... 


J'ai déposé le portable d'abord je lirai son message plutard. Si j'avais eu le désir de détruire la relation de mon frère avant, ce n'est plus le cas. Je ne veux pas être la source des problèmes de quelqu'un. Ce n'est pas à cause de ce que Lara m'a fait que je vais lui faire du mal aussi. On ne rend pas le mal pour le mal. Si son bonheur est au côté de Elyed alors tant mieux je leur souhaite bonne chance. Que Vanessa aille poser ses cuisses et réflechir deux secondes.


[Le lendemain]


***Solène***


Nanou est venu me dire qu'il y avait une femme qui voulait me voir. 


Moi : c'est qui ? 


Nanou : je ne sais pas elle a dit qu'elle veut te voir


Moi : Moi ? 


Nanou : oui tantie 


Moi : c'est qui tu ne la connais pas ? 


Nanou : non je ne l'ai jamais vu ici


Moi : okay dis lui que j'arrive


Ma belle mère était sortie ce matin, Dylan aussi est parti au boulot très tôt. L'autre je ne sais pas où elle est. On ne se dit rien, on a quoi à ce dire d'ailleurs ? Si elle est bête ça fait son problème. J'ai réussis, j'ai la famille derrière moi maintenant c'est mon mariage que je prépare. Quand tu es une femme, il faut savoir t'imposer. A la réunion de la dernière fois il a été décidé que Dylan allait me reconnaître devant sa famille, il va me doter. 


Je m'en foutais des états d'âme de ses soeurs qui criaient et rallaient moi je jubilais intérieurement.


J'aurais appris qu'il n'avait même pas doté l'autre et il gueulait "ma femme, ma femme". En fin de compte elle n'est rien ici. 


J'ai couché mon petit qui dormait dans mes bras et je suis sortie, je n'ai trouvé personne dans le salon. 


Moi : Nanou la personne est où ? 


Nanou : elle est dehors tantie


Moi (sortant) : oui c'est qui ?


Elle : Vous êtes Solène ? 


Moi : vous êtes qui ? 


Elle (me toisant ) : je vois maintenant la chose 


Moi : qu'elle chose ? Vous cherchez qui ? 


Elle (tapant dans les deux mains ) : C'est ça la chose ? 


Moi : Ecoutez je ne vous connais pas donc...


Elle : C'est normal. Vous ne pouvez pas me connaître je ne traîte pas avec les putes de votre genre. 


Moi : impolie, de quel droit disposez vous pour me parler de la sorte ? Vous êtes qui ? 


Elle : j'ai tous les droits. Vous êtes une pute, prendre le mari d'autrui et venir s'installer dessus


Moi (ayant un mouvement de recul) : Ah je comprends c'est cette folle qui vous a envoyé, pourquoi ne pas s'adresser à moi directement elle a peur ? 


Elle : Si Régina a peur de vous parler c'est son problème. Moi je ne mâche pas mes mots et je suis venue vous dire en face que vous êtes une voleuse de mari une pute de jour, vous n'avez pas honte ? 


Enervée que cette impolie vienne m'insulter chez moi, je l'ai poussé et je lui ai donné un coup, elle a fait pareille. S'était parti pour une bagarre. On se donnait des coups n'importe comment. Je suis plus grosse qu'elle mais je sens qu'elle avait la force plus que moi. Elle m'a roulé au sol. 


Elle : je vais te montrer que dans ma famille nous savons respecter, impolie de race. 


Gifles et griffes jaillissaient des deux côtés. 


En une fraction de seconde la maison était peuplée de monde. Ils nous on séparé et je me suis relevée j'avais du sable partout même dans les cheveux. 


Moi (sentant le goût du sang dans la bouche) : ça ne se passera pas comme ça 


Elle : Imbécile approche


Moi (criant) : Elle vient chez moi m'insulter et se battre avec moi 


Elle : tu l'as cherché, fallait pas me toucher. 


Elle voulait s'en aller j'ai tiré sur sa robe


Moi : tu n'iras nul part


Une dame dans la foule : Laisse la s'il te plaît 


Moi : Non elle est venue chez moi


Elle : chez toi où ? Donc tu as un chez ? Regardez moi ça. Ici c'est chez ma soeur.


Je tenais fermement sa robe, elle m'a donné un coup au dos et j'ai fais pareille, les gens se sont interposés entre nous de force. Je ne sais pas comment elle a fait pour enrouler mes cheveux autour de sa main, ma tête était en l'air et j'avais mal. 


Moi (lui donnant des coups) : Vous voyez ce qu'elle me fait


Une dame l'a obligé à me relâcher et l'a entraîner dehors, je n'ai pas eu le temps de lui rendre le coup. 


Moi (regardant la foule) : sortez de chez moi 


Une fille : Oooh voleuse de mari euh 


Murmures et injures 


Moi (criant) : dehors bande d'imbécile 


Une femme : Akaaa ezanan prendre mari d'autrui ezanan compliquée


Moi : et ça veut dire quoi ? 


Deux autres ce sont mise à rire, je me suis dirigée vers elles voulant déverser toute ma colère et elles ont prit leur jambes à leur cou.


Moi (hurlant) : impolie il fallait attendre un peu. 


J'ai claqué le portillon ça peut même s'enlever ce n'est pas mon problème. 


Moi : Nanou la est où ? 


Elle : oui tan... 


Moi : qui est allé appelé les gens ? 


Elle : c'est.... C'est moi 


Moi : pourquoi ? Je t'ai demandé ? 


Elle : non tanti c'est... 


Moi : c'est quoi, je t'ai demandé ? Je t'ai demandé quelque chose ? 


Elle : non pardon tantie j'avais peur. 


Moi : peur de quoi ? quittes devant moi imbécile. On ne t'a rien demandé tu cours et c'est pour appeller les gens. 


J'ai pris mon portable pour appeler Dylan, il n'a pas décroché et sa mère non plus. D'accord on verra comment ça va se terminer ici. 


***Sonia***


Ronel (me regardant) : Je croyais que tu venais à Cotonou pour moi 


Moi (souriante) : Oui mais j'avais une affaire à réglé.


Ronel : qu'elle affaire(s'approchant de moi) tu t'es battue ? 


Moi (riant) : non


Ronel : tu mens, il y a du sable sur ton corps et ta robe est déchirée.


Moi : laisses moi passer s'il te plaît je vais me changer et on en reparle


Ronel (me cedant le passage) : tu me caches quoi So? 


Moi : rien


Je suis descendue ce matin, quand Lara m'a informé de la situation, j'étais furieuse. Je connaissais ma grande soeur et je sais qu'elle a besoin d'aide, elle serait incapable de se défendre Régina est trop passive. Comme j'ai les clés d'ici, je suis juste venue déposer mes effets d'abord avant de me rendre dans la maison de Dylan je savais que Régi ne serait pas là j'ai bien calculé. Non mais il fallait que quelqu'un défende ma soeur, qu'ils ne pensent pas qu'elle n'a personne derrière elle parce qu'elle ne parle pas, elle a une famille aussi. Aïeee mais ça me fait mal de n'avoir pas croiser la belle mère ou même le Dylan en question. Non j'ai mal calculé. 


Moi (me déshabillant) : je suis allée me battre 


Ronel : tu t'es inscrite dans un centre ? 


Moi (pouffant de rire) : mais non 


Ronel : bah expliques moi. 


Au moment où je voulais parler son téléphone à sonné et il s'est éloigné pour prendre l'appel 


Moi je me suis rendue dans la salle de bain prendre une bonne douche. 


Ronel : SO ? 


Moi : j'arrive 


Ronel (ouvrant la salle de bain) : je t'écoute 


Moi : respecte mon intimité s'il te plaît 


Ronel : tu ne m'invites pas ? 


Moi : non non 


Ronel (refermant la porte) : okay je t'attends au salon 


Entre nous les choses on accélérées à une vitesse incroyable. Je ne suis pas du genre à vite accordé ma confiance à un homme je prends mon temps pour l'analyser mais avec Ronel c'est différent, nous nous entendons si bien et le courant passe. Côté sexe c'est hot, on s'éclate. Je viens à Cotonou chaque week-end.


Je me suis faite belle avant de le rejoindre. Il suivait une série policière quand il m'a vu il a diminué le volume. Il sait que j'aime avoir toute l'attention. 


Je lui ai dis toute la vérité si il y a bien une chose que je déteste c'est qu'on me fasse la morale.


Ronel : je ne te fais pas la morale, je te dis que ce que tu as fais n'est pas bien. Tu n'as pas le droit d'aller te battre chez les gens


Moi : ce n'est pas chez les autres c'est chez ma soeur


Ronel : en tant que juriste je te dis que c'est très grave et elle peut porter plainte contre toi.


Moi : tu es là pour me défendre. 


Ronel : je suis sérieux Sonia. 


Moi : C'est ma soeur 


Ronel : tu n'avais aucun droit, tu devrais laisser ta soeur gérer ses problèmes 


Moi : je n'étais pas partie pour me battre, c'est elle qui m'a touché premièrement 


Ronel : parce que tu l'as provoqué, il fallait la laisser 


Moi : et je fais comment maintenant ? 


***Régina***


Lara : Elle ne décroche pas, je n'ai pas eu de ses nouvelles jusqu'à l'heure là c'est étonnant. Elle a l'habitude d'appeler la boutique chaque matin.


Moi : je l'ai appelé aussi mais elle n'a pas décroché 


Lara : Je vais ressayer alors peut être qu'elle dort 


Moi : jusqu'à cette heure ? Il est 15h hein


Lara : ah on ne sait jamais, n'oublie pas que son mari est rentré 


Moi : d'accord 


Lara : bon je finis à la boutique et je passe chez toi d'abord avant d'aller en cours.


Moi : okay 


Click


Sonia (entrant) : Bonsoir


Moi (la regardant) : tu sors d'où toi ? 


Elle avait l'air étrange 


Sonia (s'asseyant) : bonsoir Régi 


Moi : qu'est-ce qui se passe, tu as fais quoi ? 


Sonia (souriante) : mais je dis bonsoir réponds moi au moins 


Moi : ne me montre pas tes dents je dis qu'est-ce qui se passe je te connais tu as fais quoi ? 


Sonia : rien 


Moi : So


Sonia : je me suis battue 


Moi (me levant) : Avec qui ? où ? au village ? C'est pour ça tu es venue en ville ? 


Sonia : Non


Moi : mais dis moi non.


Plume d'ébène : les écrits de lulu 


A suivre ...

Vie de femme : L'imp...