Soeurs De Sang!
Write by Mabanabook
VENGEANCE VS AMOUR : page 3
*Soeurs de Sang.
JAMILA
Ce matin même le rêve que j’ai fait n’arrive pas à me faire lever bon Dieu que j’ai la migraine. Je suis couchée toute chauffante lorsque mon mari viens dans la chambre
Lui : Jamila qu’est-ce que tu as ? (rentrant)
Moi : (difficilement) la migraine
Lui : à cause d’une petite migraine de rien du tout tu es clouée au lit ? Bof, écoutes je suis rentrée bien tard hier donc je n’ai pu te parler. Je voyage pour tout à l’heure et je ne serai de retour que la semaine prochaine. Je te laisse des chèques blancs au cas où. (Me regardant) allez repose toi bien et prompt rétablissement (sortant sa valise)
Je n’eus même pas la force de répondre. Pas parce qu’il était déjà partit mais parce j’avais vraiment mal. Il me laissa là et il partit. Je n’arrivais même pas à me lever.
J’essayais de dormir en espérant que cela passera.
« dring,dring,dring,dring » Seigneur qui peut bien m’appeler à cette heure ?
Moi : (difficilement) allô
Elle : (inquiète) Jamila qu’a tu ?
Moi : rien ma puce t’en fais pas, j’ai juste la migraine
Elle : (inquiète) juste et ta voix ne sors pas ? Tu es à la maison ?
Moi : oui
Elle : ok j’arrive
Puis elle coupa. Je me couvrais de la tête aux pieds
MARYSA
Et c’est aujourd’hui qu’il y’a cette foutue grève de taxi. Eh merde, je suis sûre que ma sœur va vraiment mal, mais je ne trouve pas de taxi pour aller la voir. Si c’était elle, elle aurait été déjà à mes côtés.
Je voulus traverser lorsqu’une voiture qui n’avait pas mis de clignotant fonça vers moi.
Lui : (s’arrêtant automatiquement) pardon Mlle, je suis vraiment désolé
Moi : (énervée) je l’espère bien. Vous avez failli me rentrez dedans ? Bon sang pourquoi n’avez-vous pas mis de clignotant ?
Lui : (air désolé) je suis vraiment désolé, milles excuses
Moi : ok faites attention, la prochaine fois
Lui : ok merci beaucoup, (me fixant) s’il vous plait on ne se serait pas déjà rencontré par hasard ?
Moi : (pressée) non, je ne pense pas. Bon à plus
Lui : je peux vous déposez pour me faire pardonnez, il y’a une grève apparemment
Moi : non, merci. Ça ira
Lui : vous pouvez prendre mon numéro d’immatriculation et l’envoyez à tous vos amis si vous voulez. Comme cela vous serez plus rassurer. Mais j’insiste pour vous déposer avec la frayeur que je vous ai faite.
Moi : bon ok. Mais c’est juste parce que j’ai une urgence
Lui : ok merci
Je montai et il était cool quand même. Il me confia que je ressemblais beaucoup à une femme qu’il avait croisée, il y’a peu. Ensuite il me demanda l’urgence et je lui expliquai que ma sœur était souffrante il voulut nous accompagner à l’hôpital, mais quand je pense à Maxime peut-être qu’il est là. Je n’ai pas envie de me disputer avec lui aujourd’hui. Nous allons donc vers la Rue des Jardins au Vallon et je descendis de sa voiture en le remerciant
Lui : voyez si votre sœur va bien et sinon, je vous déposerai. Avec cette grève-là, je n’ai pas envie que vous soyez coincées
Moi : ok merci
Je partis et trouvais ma sœur dans un sale état. Je lui posai des questions et elle n’arrivait même pas à répondre. Je demandai donc à la femme de ménage ou étais Maxime et elle me dit qu’il a voyagé ce matin. Oh le salaud, laissez ma sœur dans un état si délicat, je l’emmerde bien celui-là. J’aidai ma sœur à descendre et ensemble nous montions dans la voiture de l’inconnu. Il regardait longuement ma sœur, je ne comprenais rien, mais le plus important pour moi était sa santé.
Mon beau-frère était très riche, mais ma sœur elle était très simple. Elle lui demandait toujours de partir avec ces gardes et ces nombreux chauffeurs lorsqu’il voyageait. Au début il voulut forcer mais à la fin il laissa tomber. Il voulut nous conduire dans une autre clinique mais je lui indiquais plutôt celle où elle avait pour habitude de se traiter.
Arrivés sur place, dès que les aide soignantes la reconnue, elles viennent donc nous aider à la faire descendre. Je remerciai encore cet homme et je partis rapidement avec ma sœur. Il voulut régler les frais mais je le rassurais en lui disant que j’avais de l’argent et qu’en plus elle était aux frais de son mari ici, elle était en quelque sorte assurée ici.
*******
Elle : (se réveillant) Marysa, nous sommes à l’hôpital ?
Moi : oui (lui souriant) nous y sommes. Tu étais très mal en point alors je suis allée te chercher.
Elle : ha merci beaucoup. Qu’est-ce que j’ai ?
Moi : (caressant sa main) un paludisme grave. Mais ne t’en fais pas, le médecin dit que ça ira. Seulement nous passerons la nuit ici
Elle : (souriant) ha ok, merci beaucoup
Moi : de rien mais dis-moi Maxime ne t’avais pas vu souffrante ?
Elle : si, mais il pensait que ça n’était pas grave
Moi : il pensait ? hum
Elle : (air triste) je t’en prie ne te fâches pas
Moi : hum ne t’en fais pas, les bêtises de Maxime ne peuvent plus m’atteindre. Ma priorité reste toi.
On bavarda un peu et elle s’endormit. Tard dans la nuit, celui qui m’avait aidé en matinée était venu voir si tout allait bien, je le rassurai et lui expliquait que c’était là qu’elle et son mari se traitait donc il n’avait pas à craindre elle était en de bonne mains. Puis il partit, heureusement qu’il n’avait pas pris mon numéro, car certes il était beau gosse mais actuellement je ne voulais d’aussi beau dans ma vie pour avoir des soucis de cœur. En plus je kiffais plus les mecs de peau claire. (Sourire) ne me demandez pas le pourquoi. Moi-même je l’ignore.
Nous passions donc la nuit deux nuits à l’hôpital et nous rentrions le lendemain. Je partis ensuite à son bureau pour donner son billet de repos. Une fois arrivées chez elle, toujours pas de nouvelles de Maxime et franchement c’était mieux ainsi. Nous étions certes quittées à l’hôpital mais ma sœur était encore faible, elle avait besoin de reprendre des forces et avec moi et lui dans cette maison c’est carrément impossible. La raison c’est un gros gon et moi je suis plutôt directe.
Je restais là à veiller sur ma sœur et le lendemain je partis au marché pour lui faire son plat préféré placali avec une bonne sauce gombo. Elle se régala bien et on causait. Nous nous rappelions de toutes les choses que nous faisions étant enfants. L’ambiance était bonne pendant 5 jours.
Lui : (entrant) Jamila !!!!
Moi : (me levant) je crois qu’il et de retour, je vais partir ranger mes affaires
Elle : (m’attrapant) non, ne part pas. Reste je vais lui parler.
Lui : oh et qui vois-je là, mon ennemi numéro 1 dans ma maison. Neslie je te présente mon ennemi numéro 1 (me regardant)
Elle : (souriant) t’exagère mon cher Max. comment allez-vous ?
Moi : (souriant) oh non, ne t’en fais pas il n’exagère rien. Je suis sa principale ennemie.
Jami : ça va mieux et votre voyage ? (timidement)
Lui : (s’approchant) tu es sure que ça va Jamila ?
Moi : en même temps quand tu partais pour je ne sais ou, elle était encore souffrante
Lui : je ne savais pas que c’était si grave. Comment le savoir ? Mais je t’ai laissé des chèques non ?
Elle : ça va mieux Mme ?
Moi : comme si les chèques pouvaient l’emmener à l’hôpital
Lui : (autoritaire) Jamila viens nous allons partir en chambre.
Jami : mais je veux rester un peu dehors, oui merci ca va bien. (Répondant à l’autre)
Elle : bon je suis en haut M. /Mme
Lui : je me change et je reviens
Moi : (les regardant partir) Jamila c’est qui cette dame-là ?
Jami : une des amies de Maxime que l’on héberge
Moi : quoi ? Elle n’a pas de maisons cette amie
Jami : hum, mon cher, laisse les. Je fais comme si je ne vois rien
Moi : Jami tu ne me donnes pas du tout envie de rentrer dans un foyer.
*******
Ca va faire deux jours que je suis avec Jamila mais faut dire que je fais un effort pour ne pas répondre aux piques de Maxime.
Elle : bof, ce sont des frites je n’aime pas trop
Lui : (air triste) désolé Neslie, (ton dure) Jamila tu vois ? Pourquoi ne demandes tu pas l’avis des autres avant de cuisiner ? (lui criant presque dessus)
Jamila : je suis désolé
Moi : (énervée mais me maitrisant encore) ce n’est pas elle qui cuisine, mais moi. Ainsi que la servante et Maxime n’oublie pas qu’elle est encore convalescente, raison pour laquelle je suis encore là. Donc je suis là pour elle et je prépare ces mets préférés, la cuisine est grande et la servante est là alors que celui ou celle qui veut manger autre choses que les mets préférés de la convalescente passe sa commande
Elle : (se levant) je n’ai pas voulu vous offensez. Max je vais me nourrir dehors.
Et puis quoi encore, celle-là se croit même ou, toujours à redire sur tout.
Moi : moi de même, je n’ai voulu offensez personne. Bonne promenade (lui souriant)
Lui : tu vois ce que fais ta sœur ? JAMI !! (Criant)
Jamila : hum excuse là, mais elle n’a rien dit de méchant
Lui : Elle vient de faire partir mon invité et tu me dis rien de méchant. Ça ne va pas bien non ?
Moi : (haussant le ton) hé Maxime si tu as quelque chose à me reprocher je suis là mais hurlez sur ma sœur ou l’injuriez en ma présence à cause de ta poupée gonflable de maitresse que tu fais passer pour invité de marque est juste inadmissible.
Lui : (se levant) parle-moi autrement petite insolente
Moi : (me levant également) ou sinon quoi ? vieil insolent
Il se dirigea vers moi et Jamila se mit au milieu de nous. Il l’a poussa et elle tomba. Je ne pus me contrôler et je le giflai.
Lui : (saisissant ma main) sors de ma maison, sinon je ne répondrai plus de moi
Puis il partit.
Elle : (triste et essayant de me calmer) je suis désolée, je vais lui parler. Ne pars pas
Moi : (partant prendre mes affaires) non laisse tombée
Elle : (voix tremblante) je t’en prie ne parle pas comme cela
Moi : (soufflant) Jami, ton mari ne me dit rien qui vaille et franchement ne plus le supporter lui et sa poupée refaite me fait plaisir. Mais toi tu l’aimes et je n’ai pas envie de gâter vos rapports alors je vais chez moi et je prendrai de tes nouvelles toujours. (La serrant) je t’aime prends soin de toi et ne laisse pas t’humilier et te faire mal
Elle : (coulant des larmes) je suis si désolé ma sœur, je ne voulais pas que tu partes ainsi. Je t’en supplie ne …
Moi : (la rassurant) hey je suis et reste ta sœur de sang et rien ni personne ne peut le changer. Tu m’entends sœur de sang, je suis et serai toujours là pour toi. (Sortant) prend bien soin de toi ma sœur.
Elle : (attrapant ma main) je t’aime Marysa, pardonne moi
Moi : (essuyant ces larmes) je ne t’en veux pas t’aimer la mauvaise personne. Je t’en veux juste car tu ne crois pas en toi. (L’embrassant)
Et je la laissai là puis je partis. J’avais mal de la laisser à la merci de cet homme et de sa maitresse car je suis sure qu’il se la tape. Mais je n’avais pas envie qu’elle soit partagée entre nous. (Coulant des larmes) j’espère juste qu’il ne lui arrivera rien.
JAMILA
Je le regardais entrer la haine au cœur, ma sœur avait tout abandonnée pour venir me voir. Elle s’est occupée de moi à sa place. Et lui dès son retour il gâte tout.
Lui : (hautain comme toujours) j’espère qu’elle est partie ?
Je ne répondis pas
Lui : (s’approchant) hey je te parle là
Je ne répondis pas
Lui : tu ne m’entends pas ? (me secouant)
Moi : arrêtes Maxime
Lui : tu vois l’impact qu’à cette célibataire endurcie sur toi ? Tu vois ? (haussant le ton)
Moi : (voix tremblante normal je pleurais) cette célibataire endurcie c’est ma sœur et par ta faute elle est partie. Si elle n’était pas venue je serais certainement morte et tu la vires aujourd’hui, juste parce qu’elle a répondue à ton invité ?
Lui : (hurlant) ça lui donne donc le droit de me porter main ? Ta sœur est une petite impolie qui ne fait que me manquer de respect et toi tu la soutien.
Moi : (petite voix) tu la cherches
Lui : répète voir, répète (s’avançant) ca suffit tout cela, merde. J’ai trop supporté avec elle, pour qu’elle revienne mettre mon autorité en jeu ici. Si elle veut qu’elle t’emmène vous passerez surement des bons moments ensembles à vous raconter vos histoires de cache-cache de gamine. (Avec mépris et dégout) Mais tu crois que ça durera, cette insolente est très belle, jeune et a une belle forme. Lorsqu’elle trouvera quelqu’un tu penses qu’elle continuera à s’occuper de la grosse Jamila que tu es et resteras (appuyant bien sur les derniers mots). TU LE PENSES ? (hurlant) C’est moi seule qui te supporte, (me saisissant fort le bras et me collant au mur) qui supporte ta forme qui ne cesse d’augmenter, qui supporte tes ronflements la nuit qui sont juste énervant. Et qui a le courage de toujours te présenter à tous comme Mme Bely, alors si tu veux suivre Maryse avec son insolence (me relâchant) vas-y ma grosse. (Claquant la porte)
Je restais là assisse à penser à tout ce qu’il m’avait dit. Me supporter ? C’est ce que j’étais pour lui, un poids à supporter ? J’entendis des rires provenant du salon. Ça devait être lui et Neslie. Je fondais en larmes.
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