Souvenirs!
Write by Mabanabook
VENGEANCE VS AMOUR : page 4
*Souvenirs
JAMILA
Je reprenais du service aujourd’hui et franchement je suis heureuse de sortir de cette maison, maison qui autrefois était mon refuge de paix. Mais aujourd’hui est devenue un lieu vraiment stressant pour moi. Neslie je ne la calcule plus, elle se pavane toujours dans la maison comme bon lui semble avec son même sourire malicieux.
Mon mari quant à lui est et reste toujours M.Bely toujours égal à lui-même, la perfection en toute chose il pense l’avoir et moi je n’ai que des défauts. Humm, la vie nous réserve parfois des surprises. Bely qui était avant si bien s’est transformer aujourd’hui en véritable hautain. Lorsque je l’ai connu il était certes bien placé mais pas aussi riche qu’aujourd’hui, actuellement comme il aime le dire il mange avec des politiciens, parle avec des ministres, voyages avec des hommes d’affaires et décide de tout avec des personnes qui sont bien au-dessus de la loi.
Bely a vraiment changé, je ne le savais pas ainsi, car oui il n’était pas ainsi. Au moment où il est arrivé dans ma vie je dois vous avouer que je ne croyais même plus en l’amour, j’ai follement aimé quelqu’un, l’amour que je ressentais et vivait avec cet homme qui aujourd’hui est partit, était comment vous le dire, un amour interdit. J’aimais bien appeler notre amour ainsi, amour interdit…..
Lui : (entrant) Mme Bely comment allez-vous ?
Moi : (me levant) ça va bien M. et vous ?
Lui : mieux maintenant que notre meilleur journaliste est avec nous
Moi : merci c’est gentil
Lui : ok je dois vous présentez une personne donc dès que vous aurez fini vous pourrez s’il vous plait venir dans mon bureau ?
Moi : d’accord Mr
Il retourna à son bureau et moi j’avançais dans mon travail. Je lançais le numéro de Marysa sans suite depuis. Il faut dire que depuis qu’elle à quitter la maison, nos rapports sont un peu froids. Je fais tout pour qu’elle oublie ce qui s’est produit avec Bely et son amie, mais elle veut que je chasse cette fille de ma maison et qu’encore j’arrête de suivre mon mari comme un toutou.
Mais en même temps qui voudra de moi ? Je ne suis plus une belle jeune fille comme ma sœur, car oui ma Marysa elle est vraiment belle. Je suis sure qu’elle trouvera un beau et bon mec qui la méritera en plus elle a une belle forme pas trop vulgaire comme pour cette Neslie mais elle a une forme qui peut rendre fou tous les mecs.
Je vais dans le bureau du patron pour voir la nouvelle personne que le patron voulait me présenter. J’entre et je vois quelqu’un dont le visage me semble familier. Je ne sais plus où je l’ai vu mais son visage me semble vraiment familier, je le salut et le boss fait les présentations. Il me dit que ce sera notre nouveau partenaire et aussi collaborateur car il est un bon journaliste.
Je retourne à mon bureau toute perplexe, en me demandant ou j’avais vu cet homme et pourquoi il me souriait comme si lui aussi me connaissait.
Lui (derrière moi) : j’espère que la nuisette à fait plaisir à l’heureux élu ?
Moi : (incomprise) Nuisette ?
Lui : (souriant) oui nuisette, vous ne vous rappelez pas de moi ?
Marysa : (entrant) salut Jamila, comment tu vas ? (regardant le gars) ah vous ici ? (le saluant gentiment) merci encore pour la dernière fois.
Moi : (ahurie) vous vous connaissez ?
Elle : oui, c’est lui qui m’a aidé à te déposer à la clinique l’autre fois ? (lui parlant) alors que faites-vous ici ?
Lui : (souriant) je travaille ici
Elle : (ahurie) depuis quand ? Je connais tous les collègues de ma sœur
Moi : c’est un nouveau partenaire et collaborateur Marysa. Merci beaucoup M.
Lui : je vous en prie votre santé reste l’essentiel, Marysa je retourne à mon bureau
Elle : (souriant) je suis ravie de vous revoir ici, je pourrai donc vous invitez à manger pour vous remercier pour la dernière fois.
Lui : je serais vraiment flatter (souriant)
Elle : ok on dit à 16h alors, n’est-ce pas Jamila ?
Moi : mais j’ai du travail en plus je dois vite rentrée pour le diner
Elle : juste prendre des crêpes ne retardera pas ton travail, allez dis oui
Lui : (sortant) je repasse donc à 16H ?
Moi : (voyant le regard de ma sœur) oui, à 16h
Puis il partit, donc c’est lui qui m’avait déposé à l’hôpital, la fois dernière. Hum, mais pourquoi parle-t-il de nuisette ? ho, oui zut, quelle idiote j’ai fait, c’est lui qui m’avait inciter à prendre cette nuisette que Bely avait refoulée. (Mémoire courte ou embrouillée ? lol, pas grave retourné à la page 1 pour relire la partie de la nuisette. Ne me remerciez pas !)
Elle : (prenant place) alors comment vas-tu ?
Moi : ça va
Elle : (toute heureuse) tu sais quoi ? Je serais emmené à travailler avec toi ici. Oui nous devons faire un reportage sur les campagnes présidentielles qui débutent bientôt. Et les étudiants qui auront fait le meilleur reportage pourront obtenir un stage ici. Diverses écoles y participeront et cette année notre université bien que publique a été participante. Donc seulement deux dont un d’une grande école privé et l’autre de l’Université publique seront retenus ici.
Moi : (heureuse) oh là c’est super cela. Alors tu veux que je te coche ?
Elle : mais bien sûr que oui, tu es la meilleure et en plus mon modèle d’animatrice-journaliste
Moi : (flattée) c’est gentil
Elle m’aida donc à travailler et je m’excusai encore pour la dernière fois. Elle me dit qu’elle n’avait rien contre moi mais ne reviendrai dans ma maison qu’en cas d’extrême urgence. J’avais mal, car à cause de Bely, ma sœur et meilleure amie allait s’éloigner de moi. J’étais un peu renfermée donc je n’avais pas tellement d’amis.
A 16h pile, le nouveau partenaire et collaborateur, vient nous dire qu’il nous attendait en bas. Bon il va falloir que je lui trouve un nom le mec car vraiment. Je ne sais pas si ma sœur en pince pour lui, car je doute que cette invitation soit seulement pour le remercier. Mais en même temps elle est jeune et belle et lui si beau et séduisant que ça pourrait coller.
Moi : (dans l’ascenseur) oh Marysa tu en pinces pour lui ou quoi ?
Elle : (riant) tu as oublié mes goûts en matière d’hommes ou quoi ?
Moi : (me rappelant de son histoire de teint) tu as toujours ce principe ?
Elle : eh oui, bien sûr que oui. S’il était clair, je te jure que je serai déjà à lui car il a certaines qualités qui ne laissent pas les femmes indifférentes. Mais bon il a eu la malchance d’être un noir.
Moi : (riant) tu es folle
Elle : je le sait, mais je dis vrai. Allez je te laisse ce mec cette fois (comme si j’étais célibataire)
Moi : (choquée) moi ? Non tu es folle ou quoi oublie-tu que je suis mariée ?
Elle : a un mec qui ne te faut pas et qui se tape sa pute sous votre toit ? Pardon oublie ce mariage là
Moi : (ton dur) Marysa !!!!
Elle : (regard sévère) seule la vérité blesse, avant lui tu étais pleine de vie et bien dans ta peau. Bon oui tu t’es laisser grossir et à marier le plus con des hommes mais bon ce n’est pas une raison pour croire que tu dois rester marier à lui
Moi : je préfère ne plus en parler
Elle : je te préférait avec Majid, même si j’étais contente de votre séparation mais au final tu étais heureuse avec lui
Moi : (repensant à lui) ça allait tôt ou tard finir, cette relation était vouée à l’échec
Nous sortions de l’ascenseur et je vis Julie qui se collait vraiment à notre nouveau partenaire. Je souris lorsque je vis Marysa partir attraper la main du mec, genre pas touche au mec il est à moi, et lui aussi à jouer le jeu. J’ai vu le regard très furieux de Julie. Mais bon faut dire qu’elle et Marysa ne sont pas les grandes amies du monde. Marysa sait tout de moi, je lui confie tout et elle vient ici régulièrement et pour je ne sais quelle raison elle déteste Julie.
Bon en même temps Julie est beaucoup détester ici, moi par contre je ne la déteste pas, je me dis juste qu’elle aime se la jouer car elle est belle, mais ma Marysa est plus belle qu’elle. eh oui, ma petite sœur je l’adore vraiment.
Marysa monta donc dans la voiture de l’autre et moi je prie la mienne. Direction un restau pas trop loin du service, on ne pouvait aller plus loin même, car vu l’heure de pointe imaginez les embouteillages.
Elle : (mangeant sa crêpe) alors dis-moi comment tu t’appelles ?
Lui : (raclant sa gorge) je me présente Andy Assi, 35 ans journaliste de formation et aussi présentateur des fois. Apres mon baccalauréat, j’ai obtenu une bourse pour aller étudier aux USA et c’est là-bas que je me suis développé et je suis devenue ce que je suis. Mais faut dire que là-bas je n’avais pas tellement d’opportunités comme les autres présentateurs, donc j’ai voulu créer ma propre boite de journalisme et d’animation et Dieu faisant grâce j’ai revu mon pote Franck (le patron de notre entreprise), donc je suis revenue dans mon pays pour me réaliser encore plus.
Elle : excellent, tu n’as donc pas de famille ?
Moi : Marysa !!!
Lui : (riant) si des parents paternels et maternels, car mes parents directes (mon père et ma mère) sont morts il y’a longtemps. Aussi je n’ai pas de femmes ni enfant
Elle : ouff, je respire mieux
Lui : (riant) pourquoi ?
Elle : parce que je te vois bien en relation avec quelqu’un
Puis à notre tour on se présenta, bof j’ai laissé Marysa nous présenter car je n’avais vraiment pas la tête à parler, le regard de cet homme était trop pesant pour moi et en plus l’histoire de la nuisette me faisait me sentir gênée en sa présence. Marysa alla ensuite aux toilettes et nous laissa seuls
Lui : alors vous vous souvenez mieux de moi ?
Moi : oui, je vois mieux
Lui : je vous semble crispée
Moi : non, je suis juste un peu renfermée, normal je ne vous connais pas
Lui : Marysa aussi mais elle fait la causerie, j’ai l’impression que vous n’êtes pas à l’aise. (Me fixant d’une de ces manières)
Moi : non, juste que je dois vite rentrée, je suis mariée
Lui : je vois même si mariée ne signifie pas privée de sortie
Moi : (m’emportant un peu) Je ne suis pas privée de sortie cher Andy, mais j’ai des exigences d’une femme mariée
Lui : désolé je ne voulais pas vous frustrée, juste détendre l’atmosphère
Marysa : je suis de retour
Moi : ah enfin on peut rentrer ?
Lui : (se levant) oui, je vais régler l’addition
Elle : mais que s’est-il passé ?
Moi : rien, juste que je dois y aller et pourquoi as-tu tant durer ? Tu as fait exprès non ?
Elle : non même pas, calme toi non. J’ai rencontré un beau mec qui a pris mon numéro, (me faisant un clin d’œil)
Moi : (souriant) contente pour toi
On retourna en voiture et à ma grande surprise Marysa m’informe qu’elle préfère rentrée avec Andy plutôt que moi. Bof, je n’insiste pas et je la laisse. Je rentre un peu tardivement à cause des embouteillages. Je trouve Neslie en petite culotte et en débardeur vraiment près du corps, laissant voir de près sa forme guitare et avec un cigare à la main et un verre de Jack Daniels.
Moi : bonsoir
Elle : (souriant) oh ça va ?
Moi : oui, Neslie, je ne voudrais pas paraitre impolie mais je ne supporte pas trop l’odeur du cigare. Désolé.
Elle : (souriant) vraiment ? Pourtant je voulais vous inviter à y gouter un jour. Bon ok, je vais à la piscine pour continuer et rassurez-vous bientôt vous ne sentirez rien, car je pars demain
Moi : oh j’espère que ce n’est pas à cause de ce que j’ai dit
Elle : non juste que je suis comme un oiseau je ne reste jamais trop longtemps quelque part, mais bientôt je reviendrai dans cette ville mais pas chez vous (et là elle enleva son haut et je pus voir qu’elle avait un haut de bikini en dessous) elle jeta le débardeur sur le canapé et aussi pour la petite culote et en bikini elle alla à la piscine avec sa cigare et son verre toujours en me souriant)
Lui : (hautain) tu n’as pas pu t’empêcher de lui faire des remarques ?
Moi : salut ! (je le dépassais et entrai dans la chambre)
Lui : (allant rapidement vers moi et me saisissant le bras) tu te fous de moi ? Tu fais de mauvais reproches à notre invité et tu te permets de me lancer un salut.
Moi : ((me débattant) lâche moi, je ne fais pas de vilains reproches à ton invité je lui dis juste ce que je ne veux pas chez moi. En plus toi tu as bien mal parlé à ma sœur non ?
Lui : (me jetant dans le lit) donc ? (saisissant mon bras) donc ? Ta sœur n’est rien comparée à celle-ci
Moi : oui, car elle au moins elle n’est pas vulgaire
Lui : (riant) vulgaire ? La vulgarité tu dois en apprendre plutôt, car lorsque je te touche ou te caresse mon membre ne répond plus. Je me demande ce que ça te fait de savoir que tu es une femme à moitié
Moi : (le repoussant) une femme à moitié tombe enceinte ?
Lui : et dis-moi ou est l’enfant ?
Moi : (vexée) elle n’a pas survécue et tu es responsable tu as refusé de vite me laisser sortir pour l’envoyer à l’hôpital
Lui : (tapant sur le mur) bon sang, Jamila s’était une fille, on te demande un garçon et tu offres une fille. (Hurlant) UNE FILLE !
Moi : (triste) ce n’était pas une raison pour la laisser mourir
Lui : (regard ferme) je ne l’ai pas tué, elle est morte seule car elle a su qu’elle ne jouera pas grand-chose sur terre.
Moi : (sentant mes larmes venir) qu’est tu devenu ? Me frustrée te fait plaisir ?
Lui : (m’attaquant direct) et toi ton passé de maitresse, te fait-il plaisir ? Grâce à moi tu as pu être ou tu es actuellement et oublier cet homme. J’ai lavé ton honneur, tu connais combien de maitresses qui sont femmes au foyer ? Mais aujourd’hui regardes comment tu me remercie ? (voyant que je pleurais) vas-y pleure tout ce que tu as dans ton corps comme larmes, mais sache que les larmes n’effacent pas tout. Ne m’attends pas pour dormir Jamila (sortant et claquant la porte)
Il sortit et je pleurais. Pourquoi et comment Bely est devenue cet homme si méchant et blessant, si infidèle et grossier ? Marysa n’a pas tort lorsqu’elle disait que j’étais bien avec Majid mais ou allait me mener cette relation ? Majid était marié mais je l’ai aimé comme jamais, je n’ai jamais voulu détruire son bonheur et même lorsqu’il me parlait de divorce je refusais. Il était même venu s’installer ici pour moi. Il était ivoiro-Ghanéen et vu que je comprenais l’anglais, un jour alors qu’il réglait sa facture dans un supermarché ou j’étais caissière, je l’aidais à payer sa note. Et de là une amitié s’en est suivie et puis la tentation et l’amour, croyez moi je le regrette mais je l’ai vraiment aimé, rien à voir avec le matériel, je l’aimais vraiment.
Mais vous savez l’amour et la raison ne vont pas ensemble. Après j’ai eu envie de vivre avec lui tous les jours et de l’avoir pour moi seule pourtant je ne voulais faire de mal à personne.
Alors je me séparais peu à peu de Majid, mais il était comme mon oxygène et il savait me retrouver et m’avoir, il m’avait promis qu’il ferait tout pour que l’on soit ensemble, car selon lui j’en valais la peine, puis tout d’un coup Majid a dû retourner près de sa famille au Ghana, pour je ne sais quoi. Il s’éloignait, j’en souffrais, je broyais du noir, il essayait de m’appeler de temps en temps, mais ça ne me suffisait pas, être avec une personne chaque jour et l’entendre un jour sur quatre, c’est vraiment dur.
Je m’en voulais d’avoir été si idiote de l’avoir cru et même de l’avoir laissé avoir une grande importance dans ma vie, d’avoir à souffrir pour lui. Et en plus cette relation avait créé la discorde dans ma famille. C’est à ce moment que j’ai rencontré Bely et avec de l’affection d’abord je me suis engagé à lui, car j’avais peur que Majid ne revienne et que je succombe à lui. Alors lorsque je commençais à l’aimer j’acceptai rapidement sa demande en mariage. Et c’est ainsi que l’on se maria.
J’informai Majid par téléphone qui pleurait, mais je ne voulais plus de cette vie alors je raccrochais. A la cérémonie de mon mariage il venait avec des papiers de divorce mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas je n’avais pas le cran de le faire et en plus Marysa qui l’appréciait bien au début me disait souvent lorsqu’elle a su que nous deux ça devenait plus sérieux « ma sœur je sais que tu l’aimes et vice versa, on le voit dans ces yeux. Mais je ne pense pas que construire votre bonheur sur la tristesse de quelqu’un ou sur les larmes d’une femme vous sera bénéfique ». Je refusais donc de partir avec lui et depuis je n’ai plus de ces nouvelles. Je l’avais bloqué sur tout et avais changé de numéro.
Ma vie avec Bely était parfaite, et bon après il a commencé à me reprocher tout et rien, ensuite la grossesse l’a rendu heureux et j’ai pu lire la déception dans ces yeux lorsqu’il a vu que son enfant était une fille. Elle tomba malade et elle retourna au ciel à seulement 5 mois. J’en ai souffert et ça m’a vraiment séparé de lui. Aujourd’hui il est toujours pareil avec ces frustrations et ces infidélités dont je n’en parle pas car je me dis que je paie de ce qu’un jour aussi j’ai été la maitresse d’un homme marié.
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