Surprise Indeed

Write by Farida IB


Yumna…


Elias (appel vidéo) : jour j-3.


Moi souriant : weh et je brûle d'impatience d’y être.


Elias : pas plus que moi, il n’y a pas moyen que tu avances ton voyage ?


Moi riant : Elias tu as attendu plus d’un mois, ce n’est pas trois jours de plus qui vont te tuer. D'ailleurs tu as hâtes pourquoi ? Vu que tu n’es même pas sur place.


Elias : c'est vrai, mais c’est mieux de te savoir à New-York qu’à dix-sept heures de vol de toi.


Moi : tu as raison sur ce point. Sinon on dit quoi ? C’est calme chez toi aujourd’hui, tes frères sont où ?


Elias : au cours et mes parents sont au travail.


Moi : du coup, tu es le roi de la maison.


Elias (faisant le fier) : yep, je pense inviter mes amis pour faire une gigantesque fête et foutre la pagaille avant qu’ils ne rentrent.


Moi pouffant : tu as des amis toi ?


Elias : je peux en commander sur internet, tu sais ?


Moi : lol.


Elias de tout son sérieux : je t’ai toi et ça me suffit.


Je lève les sourcils et le regarde simplement, ça me touche qu’il dise ça en fait.


Elias arquant le sourcil : tu es toute rouge, j’ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?


Je rougis encore plus, le mec me fait un de ces effets que je ne saurai expliquer.


Elias se moquant : ah là, t’es carrément devenue un volcan.


Moi faisant la moue : arrêtee je suis gênée là.


Elias rire dérisoire : mais pourquoi tu rougis ?


Moi : ce que t’as dit m’a touché.


Elias : mais c’est vrai en plus ! Bon, ce n’est pas comme si je me réjouissais de ton infortune inh, mais sans ça, je ne t’aurais connu et je dois te dire que c’est un réel plaisir pour moi. On se fréquente à peine, mais tu représentes tout à mes yeux. Tu incarnes à la fois mon contraire et tout ce à quoi j’aspirais. Une oreille pour m’écouter et me comprendre sans me juger sur l’apparence, une épaule sur laquelle m’appuyer et un cœur qui donne un sens à ma vie. Grâce à toi, j’accède à un univers dont je n’avais pas idée. 


 Je le regarde tout émue.


Moi : c’est grâce à Dieu et moi aussi, je suis heureuse de te connaître my savior. 


Elias : tu n’as pas besoin de le dire, ton sourire béat à chaque fois qu’on s’appelle parle à ta place.


Moi : même pas, je suis sur un petit nuage en ce moment donc je souris n'importe comment.


Elias : ce qui veut dire que ton incident fait maintenant partie du passé.


Moi hochant la tête : oui, on peut dire ça.


Elias : content de l’entendre, alors queencess dans trois jours.


Moi : yup, c’est vraiment dommage que tu ne sois pas là à mon arrivée.


Elias : dommage oui, mais mon contrat à l’hôpital fini sous peu et maintenant que ton détraqueur est hors d’état de nuire, je peux revenir à New-York sans crainte.


Moi : en effet.


Je me redresse quand j’entends la voix de papa dehors, lui ici ?


Elias (plissant les yeux) : tout va bien ?


Moi : euh, il faut que je te laisse, je crois que mon père veut me voir.


Elias fronçant les sourcils : mais tu paniques pourquoi ?


Moi biaisant : on se rappelle s’il te plaît, je dois raccrocher.


Il me regarde le sourcil arqué d’interrogation, mais se retient d’ajouter quoi que ce soit. Je tends la main pour raccrocher et sors illico de ma chambre pour débouler dans le hall avec la même vitesse. C’est le bruit de la porte qui se referme qui fait tourner papa à demi, il est avec trois autres messieurs qu’il dirigeait vers le hammam au fond du couloir. Je me précipite vers eux pour les saluer. 


Papa (lorsque j’arrive à leur niveau) : ah, voilà ma fille. Ahmad tu te souviens de ma petite dernière ?


Le dénommé Ahmad en admiration : bien sûr, c’est, elle qui étudie aux Etats-Unis n’est-ce pas ?


J’arque le sourcil, eh beh ?


Papa : effectivement, elle y retourne bientôt d’ailleurs.


 Moi m’abaissant : salam Aleik


Il me relève d’un geste précipité.


Papa s’adressant à moi : Cheikha, je pense que tu le connais.


Moi baissant le regard : non papa.


Papa fronçant les sourcils : comment ça, tu ne le connais pas ? Tu n’as jamais entendu parler de l’émir Cheikh de Qatar ? 


Le dénommé Ahmad (tapotant son épaule) : ne lui en tiens pas rigueur, les jeunes de nos jours ne suivent plus les informations. Tu as une charmante fille Al-Amine.


Papa : merci mon homologue, elle l’est tout autant que tes filles.


L’émir : c’est gentil, qu’ils grandissent vite nos enfants. La dernière fois que je l’ai vu, elle était encore en couche.


Papa : c’est vrai, et c’est d’autant qu’ils nous posent des problèmes chacun à leur niveau.


L’émir : mais ce sont nos enfants, on les aime comme ils sont.


Papa : tout à fait mon ami, alors je disais qu'ici tu peux te détendre et profiter amplement de ton séjour...


Ils disent tout ça en poursuivant leur chemin me laissant toute pantoise. C’est la voix de papa qui me ramène sur terre.


Papa : Yumna, je veux te voir ce soir après le dîner, tu seras disponible ?


Moi : oui…oui 


Papa : je veux qu’on règle certains détails relatifs à ton voyage, je pars après demain pour Qatar et je ne serai pas rentré d’aussi tôt.


Moi (ouvrant les yeux d’hébétude) : euh d’accord.


Papa : ça ne te prendra pas beaucoup de temps, après ça, tu pourras filer en douce avec ton cousin comme vous en avez pris l’habitude.


Je baisse la tête penaude, genre, il sait quoi.


Papa : allez file, je pense que ta mère a besoin de toi à la cuisine. On reçoit mon ami ce soir.


Moi : tout de suite papa.


Il fait volte-face sans autre forme de procès, je reste prostrée quelques minutes avant de retourner dans mon appart en vue de mettre des vêtements en adéquation avec les fourneaux. Je retrouve ensuite maman dans tous ses états. Il y a au moins dix domestiques en plus de la gouvernante devant des cocottes à remuer ou à ajouter des ingrédients dans les contenus.


Moi taquinant maman : quand tu t’agites comme ça il y a un trop-plein de sel dans les repas.


Maman : tchhrrr aide moi à décortiquer le sarrasin au lieu de dire n'importe quoi. Après ça tu te chargeras des jus de fruits et des smoothies.


Moi : des jus ?


Maman : oui


Moi (regard circulaire autour de moi) : mais maman, on ne veut quand même pas nourrir toute la terre.


Elle me lance un regard de travers.


Moi : c’est bon ohh, je me tais.


Maman : c’est mieux, tu mets de la salive dans la nourriture.


Les autres pouffent de rire et se taisent sitôt que je me tourne vers elles. Je me jette à l’eau et finis mes tâches en deux trois mouvements, je me retrouve même à faire des pâtes pour des mini burgers froids au thon. C’est quand je sens maman un peu plus détendue que j’entame une conversation.


Moi : maman, tu as remarqué que papa est plus relaxe ces derniers temps ?


Maman : il a toujours été relaxe.


Moi : lol tu plaisantes j’espère. 


Maman : Yumna ton père, c’est l’homme le plus sensible de la terre. Il vous éduque simplement comme son père, paix à son âme, l’a éduqué lui.


Moi : mais il exagère parfois, je me souviens très bien de grand père  de son vivant. Il était gentil et cajolant.


Maman : c'est parce que tu ne l’as pas connu dans ses heures de gloire, je n’oublierai jamais l’effroi qu’il suscitait en moi lorsque j’étais fraîchement mariée. Je ne pouvais le regarder dans les yeux, encore moins m'adresser à lui directement.  Il avait toujours les sourcils froncés et le regard furieux. Aucune émotion ne transparaissait sur son visage, ses sourires étaient aussi rare que la pluie dans le désert d’Atacama.


Moi riant : lol un peu comme Khalil.


Maman hochant la tête : exactement, Khalil, c’est lui en tout. La même prestance et le même charisme.


Moi : mais il a changé.


Maman (me regardant) : tu parles de Khalil ?


Moi : mouais.


Maman : on ne change pas en si peu de temps, c’est sûrement un mal-être du pays où il se trouve. 


Moi avec un rire de gorge : au contraire, il s’y plaît même. Surtout qu’il… Sinon il a l’air heureux d’être là-bas.


Elle me jette un coup d’œil rapide.


Maman (me fixant avec insistance) : il y a quelque chose que tu veux me dire ?


Moi : moi ? Rien du tout ! (cherchant une échappatoire) J’espère que tu penses à mes plats à emporter.


Maman : je m’occupe de ça la veille de ton départ, c’est dans trois jours n’est-ce pas ?


Moi : oui, j’ai repéré d’autres menus que je veux ajouter à la liste.


Maman : il n’y a pas de problème, puisqu’on le fera ensemble.


Moi : rhoo maman il n’a jamais été question que je participe à la cuisson, j’ai des choses de prévus le jour là.


Maman me fixant sévèrement : tu me prends maintenant pour ta domestique ?


Moi la petite voix : je n’ai pas dit ça, c’est que nous avons une sortie de prévu.


Maman : ça ne pose aucun problème, tu auras le temps de sortir.


Moi : hmm.


Maman (du tic au tac) : tu dis que tu en as encore pour combien d’années déjà ?


Moi : trois ans.


Maman : une femme instruite, ça éloigne les hommes Yumna. Tu en as assez fait.


Moi : maman laisse ce débat.


Elle veut parler, mais est interrompue par l’arrivée d’Ussama et de Cartia. Ils nous lancent un salam et un bonsoir auquel on répond tous puis Ussama se retire chez lui. Cartia n’attend pas qu’on lui demande avant de mettre la main à la pâte. On se retrouve tous les deux dans ma chambre plus tard lorsque tout se tasse à la cuisine pour nous rafraîchir. Elle passe en premier sous la douche ensuite on s'habille ensemble avant de traîner dans le hair room à comparer nos produits de beauté. 


Moi (lui montrant un mascara waterproof) : ça, c’est pour les grands évènements, mais je pense que j’ai choisi la mauvaise texture. 


Cartia (se mettant devant le miroir) : je vais l’essayer pour voir.


Moi : tu peux le prendre si ça te va, tu peux même prendre tout ça. Je ne les utilise presque jamais.


Elle se tourne vers moi et me regarde les yeux plissés.


Cartia : mais c’est tout nouveau.  


Moi haussant l’épaule : j’ai les mêmes à New-York.


Cartia sourire rêveur : la ville de mes rêves !


Moi : tu n’y es jamais allée ?


Cartia l'air gênée : je ne suis jamais sortie d’Abu-Dhabi.


Moi étonnée : ah oui ?


Cartia le ton rieur : au moins je maîtrise Abu-Dhabi.


Moi : la base krkrkr…


On rigole puis lorsqu’on se calme, je me tourne vers elle sérieuse.


Moi : Cartia, mon frère, tu l’aimes n’est-ce pas ?


Elle me regarde d’abord surprise avant de répondre hésitante.


Cartia la petite voix : oui.


Moi : ce n’est pas un secret pour moi, fin ça saute aux yeux. Par contre, je n’ai pas compris pourquoi tu n’as pas voulu saisir ta chance avec lui alors que c’était l’occasion rêvée de le faire.


Cartia soupire dépitée : au fait en dépit de sa phobie, Ussama m’a toujours considéré comme la sœur qu’il n’aura jamais. J’avais l'espoir jusqu’à il y a peu où j’ai compris qu’il n’en sera jamais autrement donc j’ai décidé de tourner la page.


Moi : sage décision.


Elle hoche la tête en soupirant de tristesse.


Moi compatissante : je suis désolée pour toi, on ne peut forcer quelqu’un à nous aimer.


Cartia dans un soupir : je sais.


Moi : tu es belle et gentille, tu verras qu’il y a quelqu’un qui t’aimera à ta juste valeur. 


Cartia balbutiant : comme Abdallah par exemple ?


Moi : Abdallah ? Il te plaît ?


Elle hoche la tête en se cachant le visage.


Yumna : n’aie pas honte, c’est faisable.


Cartia : mais je crois qu’il te veut toi.


Moi : ne calcules pas ses délires, il m’a toujours taquiné ainsi depuis qu’on sait parler lui et moi (faisant sa pub) en même temps c’est Abdallah, il est bordélique mais au fond c’est une personne géniale.


Cartia avec un petit sourire : je l’ai remarqué.  


Moi lui poussant l’épaule : toi, tu as une touche sur mon cousin ! Ça fait même pas cinq minutes que tu disais aimer mon frère. 


Cartia (la voix aiguë) : bah, depuis que j’ai compris que c’est mort entre lui et moi, j’ai commencé à étudier d'autres dossiers. 


Moi amusée : j’aime ton réalisme, toi, tu ne dures pas dans les mauvais rêves.


Cartia riant : vraiment krkrkr. (au tac) Bon ton cousin, tu me le branches ?


Je passe par un moment de sidération.


Moi : tu es toujours aussi directe ? C'est bizarre, j'ai toujours pensé que tu étais timide. Mais là je vois que tu es tout le contraire.


Cartia : à quoi bon faire semblant, le type est chaud bouillon et j’ai entendu dire qu’il se cherche une meuf donc laisse moi me placer avant que ça n’atterrisse dans les oreilles des parents émiratis.


J’éclate d’un rire bruyant, celle-ci, je l’adopte.


Moi : tu as frappé à la bonne porte, je me chargerai de ton dossier personnellement ! Je te dois bien ça pour ton aide avec Ussama (créant un index entre le pouce et l’index) tu as fait un boulot impeccable.


 Cartia (d’un geste évasif de la main) : c’est rien, ça été fun surtout que j’ai pu (faisant des crochets avec ses doigts) sortir avec lui le temps d’un instant. Et ce n’est pas tout, j’ai droit à un cadeau tous les jours.


Moi lui souriant : c’est tout à fait normal, j’étais toi, je lui exigerai même la lune. 


Cartia : lol n’exagérons pas non plus.


Moi : ah, le mec est plein aux as, profite seulement de l'occasion ma belle. (me mettant du baume à lèvres) Bon, on y va avant que mon père ne vienne nous chercher.


Cartia (répondant à mon sourire) : encore lui-même !


On rejoint les autres en parlant d’autres choses. Après le dîner, je cause un peu avec Eddie qui a promis venir me chercher directement à l’aéroport. Pour tout vous dire, je trépigne d’impatience de partir. Ma famille va me manquer, c’est sûr, mais j’ai hâte de retrouver mes boys. 



*** Le jour-J ***


Eddie…


Je suis en route pour l’aéroport où je dois récupérer Yumna qui rentre aujourd’hui. Je roule à tout bringue, impatient d’y être. L’avion atterrit dans quelques minutes et je veux être sur place à temps pour la voir sortir du hall. Je lui ai préparé un petit comité de bienvenu, c’est ce soir que je veux lui parler de mes sentiments. Ça fait des jours que je prépare cela comme si c'était un examen lol. Actuellement, je suis en costume avec nœud papillon directement sorti de chez Paul Smith. Mon look a été suivi par le professionnel de la sape, j’ai nommé Armel Elli. L’enfant là me dépasse, depuis hier, il en a fait son affaire personnelle. Avec lui, chaque détail compte. Figurez-vous que tout jusqu’au sous-vêtement passant par l’eau de toilette est neuf sur moi. Le programme ce soir, c’est de l’emmener à la maison juste pour qu’elle se change ensuite, on dîne dans un restaurant que j’ai réservé depuis le jour où j’ai eu confirmation de son retour. J’ai déjà préparé mes mots et à l’éventualité de les perdre aussi donc on a préparé des antisèches et tout. En tout cas ce soir, c’est LE SOIR.


J’arrive à l’aéroport en même temps qu’on annonce l’arrivée de son vol. Le temps de garer la voiture et d’arriver devant le hall des arrivées, elle en sort et sourit dès qu’elle me voit. Je reste en admiration quelques minutes avant de me déplacer vers elle, il faut dire qu’elle rayonne comme jamais. On avance l’un vers l’autre à pas pressés, quand on se croise elle lâche le carrousel et on se jette dans les bras l’un de l’autre.


Yumna : mâcha Allah comme tu m’as manqué.


Moi : toi encore plus.


Elle efface une larme au coin de l’œil.


Moi : tu as très bonne mine, on sent que tu as passé de belles vacances.


Yumna me palpant le bras : et toi alors ? On devient beau quand je ne suis pas là ?


Moi faussement outré : princesse Ben Zayid, est-ce à dire que j’étais vilain ?


Yumna (me dévisageant) : non mais tu es particulièrement beau ce soir, tu vas où ? On fête quoi ?


Moi : ton retour triomphal.


Elle éclate de rire pendant que je vais me saisir du carrousel.


Moi : bon, on y va ? Je t’ai préparé une belle surprise.


Yumna (s’accrochant son bras au mien) : ah ouais ? J’ai hâte de voir ça.


Moi : et moi alors ?


Plus tard pendant que je conduis, je la regarde à la dérobée. Elle a quelque chose de changé, je ne sais pas comment le décrire, mais ses yeux brillent plus qu’avant et depuis que nous avons pris la route elle n’a pas pipé mot. Ce qui m’inquiète par ailleurs. 


Moi : ça va ?


Yumna : mouais, je suis contente d’être rentrée.


Moi : on ne dirait pas, tu n’as pas parlé depuis que nous avons démarré de l’aéroport.


Yumna (se calant sur son siège) : juste un peu fatiguée, mais ça peut aller.


Moi : je comprends, tu peux sortir ce soir ?


Yumna me fixant : tu veux qu’on sorte ?


Moi hochant la tête : oui, j'ai réservé une table très bien placée pour nous deux dans ton restaurant préféré, mais si tu ne veux pas c’est pas grave. On ira une autre fois.


Yumna : tu blagues, j’irai bien après un bon bain chaud. Le problème c'est ce que je peux bien me mettre pour être à la hauteur avec toi aussi pimpant 


Moi : j’ai déjà tout prévu, tu n’as pas à t’inquiéter.


Yumna sourire lumineux : ah ouais ? (me regardant fixement) Tu en fais des mystères, on fête quoi déjà ?


Moi évasif : je te l’ai dit, ton retour.


Yumna : en tout cas, l’idée me plaît bien.


Moi : alors tu me racontes ce que tu as fait durant ces trois derniers jours ? On n’a pas eu le temps de causer.


Elle soupire d’aise.


Yumna avec enthousiasme : c’était trop génial ! On a fait un autre safari dans l’oasis de Liwa ensuite une demie journée à la Ferrary world, c’était trop fun. Le top, c’est avant-hier quand papa m’a envoyé à Dubaï pour un free shopping. 


Moi surpris : ah oui ?


Yumna : c’est le mood de ces temps-ci, il est devenu gâteux.


Moi : ça, c’est une très bonne nouvelle.


Yumna : tout de même !


Elle se met à me raconter les détails, je l’écoute distrait par mes pensées. Dire que j’appréhende la soirée est peu dire, maintenant que je l’ai à proximité, je suis hyper anxieux. Je redoute sa réaction et l’idée qu’elle me rejette peut-être me fait stresser à block. 


Je gare devant l’immeuble dans cet état d’âme, pendant que je récupère ses bagages du coffre elle reste figée devant la portière en fixant un point. Je suis son regard pour tomber sur un mec super musclé avec un bouquet de fleurs mis en évidence. Il lui sourit et elle le regarde l’air éberlué avant de se précipiter vers lui en criant.


Yumna : Elias ? Mais tu fais quoi là ?


Le dénommé Elias : surprise !!


Mais c’est qui lui ? Il sort d’où ?



 


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