Tante Zaïnab

Write by Lulu-marie

Chapitre 18 : Tante Zaïnab


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Jeanne-d'Arc**


Thénnet : mais maman est ce que ça vaut vraiment la peine ?


Maman : ce n'est pas une fête c'est juste un repas de famille. Il y a longtemps ta tante devrait arriver mais comme tu pars demain je profite que tu sois là pour organiser ce repas. Tu pars pour longtemps.


Moi (ne comprenant pas encore) : quel repas de famille on reçoit qui ?


Thénnet (me regardant) : tante Zaï et sa famille.


Moi : Non pitié. 


Maman : tu dis?


Moi : rien


Maman (regardant mon frère) : ne discute pas chéri. 


Quand Thénnet veut s'en aller elle devient tellement attentionné bfff je comprends c'est son fils, le seul et l’ainée beuurk tout ça c'est dégueulasse. 


Mon soucis maintenant c'est tante Zaïnab, je ne la digère pas alors la pas du tout. Elle est pire que ma mère, elle ici demain ? Oh pourquoi je ne peux pas sortir de la maison et ne pas la voir ooh non ce n'est pas possible...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Tante Zaïnab est l'aînée de la famille, elles ne sont que deux d'ailleurs. Elle doit être dans la soixantaine tandis-que maman la quarantaine. Dans vos famille il y a certainement cette tante ou cet oncle qui est prêt à charger ; à se mêler ; à donner son point de vue et à critiquer la vie de chaque membre et veut toujours tout mettre dans l'ordre. Cet oncle ou cette tante que vous craignez le plus. Mais moi je ne la crains pas, c'est que je ne la supporte pas.


Pour faire bref, papa m'a raconté qu'elle était la première à s'opposer à sa relation avec maman. Elle disait que papa était béninois en plus d'être chrétien il ne sera jamais accepté. Zaïnab n'a pas du tout soutenu sa sœur au contraire elle a aggravé la situation. Par deux fois mon père chéri a été rejeté par la famille de ma mère. Il a fallu qu'elle tombe enceinte de Thénnet avant qu'ils ne l'acceptent simplement parce qu'il n'avait pas d'autre choix. Ça fait  partir des raisons pour lesquelles nous nous sommes installés ici à Dakar sinon papa aurait aimé retourné chez lui au Bénin avec sa famille. Il n'en parle pas mais je sais qu'il aurait voulu être avec les siens, c'est mon père et je le connais trop bien. Enfin bref c'est une longue histoire dont ils n'en parlent jamais. 


Maintenant Allah fait qu'elle ait une dysenterie demain et qu'elle ne vienne pas. Rapidement je monte dans ma chambre me mettre sur mes deux  genoux pour prier Dieu. Je ne veux vraiment pas que cette femme vienne ici demain Allah donne lui une diarrhée ou quelque chose pouvant l'empêcher d'être là. Allez allez allez s'il te plaît fais le pour moi


Dora : faire quoi pour toi?


Moi (la regardant) : hein?


Dora : tu fais quoi à genoux?


Moi : je prie.


Dora : tu pries


Moi (me relevant) : oui je prie pour que ta tante ne se présente pas ici demain.


Dora : tu es folle ou quoi?


Moi : je ne suis pas folle, je ne supporte pas cette femme elle non plus 


Dora : si tu ne la supporte pas c'est à cause de ton caractère. Elle non plus elle ne te supporte pas. 


Moi : pfff


Dora : c'est ta tante, respecte-la.


Moi : à quel moment je lui ai manqué de respect?


Dora (s'en allant) :


Moi (m'asseyant): les femmes NDIAYE je ne les supporte pas encore moins Zaïnab. Pfff oh la la pfff.


Je ferme la porte et tire une chaise la dessus comme madame ma mère n'a toujours pas rendu ma clé. Je prends place  sur la chaise et sors mon phone. Ça me permet de vite cacher le portable si quelqu'un venait à rentrer, il faut que la personne me pousse de la chaise d'abord et là j'aurais la chance de cacher mon phone. Je suis restée en ligne toute la nuit, bavardage dans les groupes sur WhatsApp Messenger. Entre temps je n'aurais pas pu me connecter car il y z longtemps maman à arrêter d'alimenter le réseau de connexion toujours à cause de moi. Mais qui les gère. J'ai assez d'argent pour mettre mon pass d'un mois. Ah ouais je ne blague pas. Jusqu'à une heure j'étais encore en ligne, à deux heures j'ai tout éteint et j'ai attrapé mon cahier d'histoire quelques lecture des cours d'histoire, je n'ai pas besoin de bûcher, il me suffit juste de comprendre. J'ai fermé le cahier à trois heures du matin et je me suis endormie, six heures, j'étais sur pied.


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Je suis allée ouvrir la porte de mes parents. D'habitude papa vient me réveiller pour le sport 


Moi (ouvrant la porte): Bonjour Papa, tu n'es pas encore prêt ? (regardant ma mère) Bonjour maman. 


Maman (se levant du lit): sors et referme moi cette porte rapidement, c'est quoi ces manières tu ne pouvais pas frapper avant d'entrer ?


Papa : elle a déjà ouvert alors ...


Maman (la coupant) : alors rien ne prends pas sa défense Jean-Pierre. 


(Me regardant) sors et frappe à la porte tu attends que je te dise d'entrer avant que tu ne t'exécutes. 


Non mais ce n'est pas vrai, elle se prend pour qui même ? En plus elle est couchée auprès de mon père.


Maman : j'ai dit dehors.


C'est le cœur lourd comme ça que j'ai refermé la porte en toquant maintenant. 


Toc toc toc


Silence


Toc toc toc 


Silence


N'entendant toujours rien, j'ai toqué très fort.


Maman : défonces moi la porte là-bas


Papa : entre pupuce. 


Moi (entrant) : papa tu n'es toujours pas prêt ?


Papa (souriant) : ma chérie je ne suis pas très en forme ce matin. 


Moi : ah bon tu as quoi?


Papa : une petite fatigue qui va vite passer. 


J'ai attendu que ma mère se rende dans la salle de bain  puis je me suis glissée dans le lit en m'allongeant près de lui.


Moi (touchant son front): tu n'as quand même pas de fièvre


Papa (me regardant) : tu ferais un bon médecin. 


Moi : oh non s'il te plaît.


Papa : alors tu veux faire quoi?


Moi : je n'y pense pas pour le moment. 


Papa : chaque enfant même avant d'avoir ton âge pense à une carrière mais toi tu es bizarre, tu n'as jamais exprimé ton point de vue sur ça.


Moi : oh non papa c'est parce que j’y ai jamais pensé je sais qu'au moment venu je trouverais, je ne suis pas dans les rêveries des filles...oh quand je serai grande je serai médecin, pilote, avocate machin alors que nous savons tous qu'après elles terminent en série C 


Papa : et c'est quoi la série C?


Moi : tu ne sais pas?


Papa : mais non


Moi : le Commerce


Papa (se mettant à rire): tu es terrible toi. Mais le commerce aussi c'est une activité. 


Moi : oh non


Papa : ta mère et moi avions suivi notre rêve et aujourd'hui où en sommes-nous? On n’a pas terminé en Série C


Moi : ça c'est encore un autre volet.


Papa : et tu trouves toujours à dire.


Moi (me collant à lui): comme j'aimerais rester ici avec toi toute la journée.


Papa (souriant) : j'ai ma femme à côté


Moi : lol (chuchotant dans ses oreilles) est ce qu'on ne pourra pas sortir déjeuner juste toi et moi aujourd'hui ?


Papa : maman invite ta tante et sa famille ici et nous allons déjeuner tous ensemble à la maison.


Moi : pfff 


Papa : raconte-moi ta semaine on n’a pas discuté hier comment était ton évaluation.


Moi : très bien mais je n'ai pas terminé, j'ai encore deux épreuves à composer le lundi.


Papa : si tu as de difficulté dans une matière n'hésite pas à le dire, tu as des frères et sœurs callés en tout. 


Moi : c'est toute la famille qui est calé en tout mais ne t'en fais pas mon papa d'amour.


Papa : j'ai confiance en toi.


Aucun moyen de le convaincre de me faire sortir pour ne pas avoir à participer à ce déjeuner avec ma tante. 


Papa : tu as fait quoi comme bêtise cette semaine tu peux tout me dire.


Moi (le regardant dans les yeux): je n'ai pas fait de bêtises 


Papa : tu mens


Moi : bon j'ai été à la piscine ce n'est pas une bêtise.


Papa : quand?


Moi : hier soir


Papa (souriant) : j'aurais dû faire une piscine dans la maison ici pour toi.


Moi : oui vraiment j'adore l'eau mais ce n'est pas trop tard tu peux changer le plan de la maison à tout moment. 


Papa : je ne le ferai pas. 


Moi (posant ma tête contre son torse): pfff...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Je pourrais rester dans cette position encore longtemps si son épouse n'était pas sortie pour me mettre dehors. Quelle jalousie amère!


Maman : sors d'ici allez.


Moi : mais...


Maman : Un...


Moi (regardant mon père) : il faut toujours qu'elle gâche mon bonheur


Maman : deux...


Papa (souriant) : vas-y je descends tout à l'heure.


Je suis sortie du lit puis de la chambre en fermant la porte. Ce n'est pas l'envie de la claquer très fort qui m'a manqué. Je me suis quand même arrêté pour écouter ce qu'ils se disent.


Maman : Jean-Pierre je n'aime pas la manière dont tu traites cette petite et je vais toujours le dire, je n'aime pas.


Papa : mais c'est une enfant


Maman : une enfant tu dis? 


Papa : bon c'est vrai mais que veux-tu, c'est notre fille.


Maman : il faut lui interdire certaines choses comme par exemple qu'elle frappe avant d'entrer.


Papa : tu as raison.


Maman : comment tu te sens ce matin ?


Papa : ça peut aller. 


Tchiip il faut toujours qu'elle trouve quelque chose à dire, pourquoi elle ne peut pas être une mère simple. Mais ce n'est pas possible quoi.


Je me présente devant la porte de ma sœur et constate qu'elle a fermé à clé, je croise mon frère qui sortait de sa chambre. 


Moi (le regardant): tu fais une sale tête, tu as mal dormir?


Thénnet : très mal


Moi : un peu de sport te fera du bien 


Thénnet : tu n'as pas tort.


Moi : je t'attends je suis prête moi


Thénnet (me regardant) : pour ?


Moi : on va courir ensemble.


Thénnet : bon je vais me...me


Moi : porter ta tenue 


Thénnet : oui  mais d'abord je veux un verre d'eau. 


Moi : je te l'apporte.


Thénnet : merci. 


Quelle  sale tête il a, bon ben j'espère le convaincre d'avorter le déjeuner vu que c'est soit disant en son honneur.


Je suis allée lui servi son verre d'eau à la cuisine.


Cinq minutes plus tard il est descendu. 


Moi : tient ton verre.


Thénnet (prenant) : merci


Maman kami (descendant) : bonjour les enfants


Nous : bonjour


Maman Kami : Sport?


Thénnet : oui


Maman Kami : Thénnet a pris la place de papa 


Moi : oui, je n'avais pas le choix


Maman Kami : vous formez un beau couple.


Moi : beuurk


Thénnet : moi en couple avec elle je préfère mourir si c'était possible.


Moi : je suis du même avis que toi. 


Nous sommes sortis de la maison en petit foulé il a refusé de prendre la voiture tant mieux. 


Tantôt il me dépassait, tantôt c'était moi ou on était côte à côté. Nous avons couru jusqu'à sur la côte. On n’était pas seuls sur la plage comme d'habitude. Nous avons tapé une heure trente d'entraînement mélange de tout. 


Moi : ça te dit vraiment ce déjeuner ? 


Thénnet : pourquoi tu demandes ?


Moi : bah je trouve que ça ne sert à rien d'inviter la tante à un déjeuner alors que tu ne pars que pour  le boulot.


Thénnet (riant) : je sais où tu veux en venir. 


Moi : où dis-moi ?


Thénnet : tu dis ça à cause de tante Zaïnab


Moi : pfff bon oui c'est vrai tu la connais.


Thénnet : oublie allez on rentre.


Moi : donc il n'y a rien à faire quoi. 


Je jette un coup d'œil à ma montre il n'est que neuf heures. 


Thénnet : non il n'y a rien à faire. 


Moi : brrrrrr raaaaaaahhh 


Thénnet (me regardant) : dis tu peux me donner un conseil de petite sœur ?


Moi (souriante): un conseil, moi ?


Thénnet : oui on a toujours besoin du plus petit que soit


Moi : dis-moi alors.


Thénnet : c'est à propos d'une fille qui m'intéresse. 


Moi : Adama ?


Thénnet : mais non


Moi : ça m'aurait étonné sinon


Thénnet : c'est une fille que je connais depuis des mois.


Moi : je vois, mais je te rappel que je ne sais rien de l'amour, allez accouche.


Thénnet : c'est un accouchement difficile, je l'ai rencontré dans une situation un peu délicate...bon disons que j'ai créé cette situation et elle me déteste  maintenant.


Moi : à cause de la situation?


Thénnet : oui. 


Moi (réfléchissant) : hummm


Thénnet : mais elle m'intéresse vraiment.


Moi : attends je ne comprends rien Thénno


Thénnet (soupirant) : je te raconte l'histoire...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Il m'a raconté toute l'histoire et en bonne sœur je vais le conseiller même si je suis mal placée pour ça.


Moi : donc hier juste après qu'elle t'ait comprise, tu t'es mis à embrasser Adama devant elle. 


Thénnet : C'est Adama qui s'est collé à moi.


Moi : cette peste d’Adama, tu sais à la place de cette fille, je t'aurais giflé.


Thénnet (me regardant) : Ah bon?


Moi : non, je t'aurais donné un grand coup entre les jambes. 


Thénnet : tu n'es pas normale


Moi : beh oui, elle t'a accordé sa confiance et toi tu t'es foutue d'elle.


Thénnet : elle a dit la même chose. 


Moi (souriant) : elle me ressemble. 


Thénnet : maintenant elle m'a bloqué, elle ne veut plus rien entendre de moi. Tu penses que je l'intéresse aussi?


Moi : elle t'a bien laissé l'embrasser si tu ne l'intéressais pas crois-moi tu aurais reçu un coup entre les jambes et une belle gifle.


Thénnet (souriant) : donc je peux avoir espoir.


Moi : avant il faut que tu libère Adama. 


Thénnet : oui je vais le faire. 


Moi : Pourquoi on ne se rend pas chez cette fille ?


Thénnet : Idriss doit me donner son adresse.  


Moi : beh appelle.


Eh oui, je tire avantage de la situation, je ne fais rien sans rien.


Moi : alors?


Thénnet : il ne décroche pas. 


Moi : merde et moi qui était tellement contente de louper ce repas.


Thénnet : toi tu es trop intelligence, tu utilisais la situation à ton avantage? Non mais Jeanne tu es trop rusée.


Moi : je l'ai toujours dis il faut utiliser son mental et si on en a pas on le crée. 


Thénnet : on rentre. 


Moi : ce n'est pas normal. 


Bon mon plan n'a pas marché on retourne à la maison. C'est le retour qui m'a fatigué parce-que le soleil pointait déjà.


Dora (me regardant) : pourquoi tu ne m'as pas réveillé, j'allais vous suivre.


Thénnet : ta porte était fermée à clé. 


Moi : je vais prendre un bain.


Thénnet : moi également. 


Je fais un tour à la cuisine pour voir ce qu'elle prépare avant de monter dans ma chambre. 


Ils n'ont même pas attendu onze heures avant de se présenter. Depuis le hait, j'entends la voix de Zaïnab.


Zaïnab : elle est où la petite benjamine ?


Dora : dans sa chambre. 


Elle me traite de petite carrément.


Dora (ouvrant ma porte): maman demande de descendre dire Bonjour.


Moi : j'arrive. 


Rien qu’à la voir, elle me donne le tournis. 


J'ai bien prit mon temps pour me saper comme jamais avant de descendre. 


Moi : bonjour tante Zaïnab 


Zaïnab : alors tu ne voulais pas descendre me saluer?


Moi : bien sûr je m'apprêtais.


Zaïnab (me regardant de haut en bas): …


Elle cherche à dire sur ma tenue mais je ne lui ai pas donné l'occasion. Car je suis habillée simplement mais divinement dans mon boubou stylé.


Zaïnab : la robe là est chère hein, Aïda tu l'as prise à combien ?


Maman (depuis la cuisine): quelle robe?


Zaïnab : ce que ta fille a porté.


Maman (sortant me voir): ... Tu sors ça d'où ?


Moi : je l'ai acheté.


Zaïnab : avec quel argent ?


Moi : celui que papa me donne. 


Maman est retournée à ses affaires sans rien dire mais j'ai toujours celle-ci sur mon dos.


Zaïnab : celui que papa me donne. Et il te donne combien?


Moi : mille francs 


Zaïnab : et c'est avec mille franc tu as obtenu ça ?


Moi : mille francs par jour pendant cinquante jours je crois que ça peut faire l'affaire. 


Astou : hey donc tu es à 1000 francs par jour, moi à ton âge je prenais deux cents francs. 


Moi (la regardant): nous avons les parents différents figure toi.


Zainab : je vois qu’Aïda a corrigé ta dentition mais pas ta bouche, elle est toujours aussi pendue qu'une pendule accrochée prête à répondre à tous. 


Moi : je n'avais pas de problème de dentition pendant mon enfance c'est Théodora.


Papa : laissez ma fille en paix.


Zaïnab : Jean-Pierre


Papa (lui faisant la bise): comment tu vas Zaïnab ?


Zaïnab : mal


Papa : mal ? 


Astou : bonjour tonton 


Papa : ma fille ça va? 


Astou : Oui tonton.


Zaïnab : oui mal, parce que tu donnes trop de laisser aller à cette petite. Je ne suis pas d'accord avec ça. 


Papa : non laisse tomber.


C'est comme si maman lui racontait tout ce qui se passe avec moi, elle est au courant de tout et dans les moindres détails. 


Zainab (me regardant) : donc comme ça tu sais te battre?


Moi : quoi?


Zainab : tu as reçu combien de médaille déjà ?


Dora : une dizaine lol. 


Zainab : tu vas à l'école pour faire la bagarre Mâwa ? 


Moi : mais non. 


Zaïnab : d'ailleurs je vais te retirer le nom de ma mère tu n'es pas digne de porter son nom. 


Moi (la regardant) : 


Comme si j'allais mourir quoi.


Zaïnab : elle se bat, elle refuse d'aller en cours et fait ce qu'elle veut comme si elle était la maîtresse de maison.


Papa : Zaïnab s'il te plait assied toi.  


Moi (voulant lui tourner dos): je monte dans ma...


Zaïnab (m'attrapant par le bras) : quand je parle tu attends et tu m'écoutes jusqu'à la fin.


Moi (soupirant) : ...


Antou : tu penses au bac?


Comme je ne peux pas répondre à sa mère, je peux lui répondre à elle. 


Moi (la fixant) : comment ne pas penser au bac? 


Astou : on ne dirait pas pourtant à entendre tout ce que tu fais. 


Moi (la fixant) : je fais quoi et puis toi tu sais? Bla bla bla que du bla bla 


Astou : ah maintenant tu hausses la voix sur moi?


Maman : Mâwa baisse d'un ton dans ma maison


Moi : mais il y a des choses qu’il ne faut pas me dire car ça m'énerve trop. Astride mêle toi de tes affaires.


Astou : oh mon Dieu.


Papa : Jeanne viens t'asseoir près de moi. 


Zaïnab : et tu te calmes c'est ton aîné tu n'as pas le droit de lui répondre


Thénnet (descendant) : bonjour tata. 


Zaïnab : mon grand comment tu vas ?


Thénnet : ça va bien (me regardant) viens avec moi. 


Moi : veuillez m'excuser. 


Zaïnab : pourquoi tu portes ce bracelet. 


Moi : c'est un cadeau de ma sœur.


Dora : elle me l'a demandé. 


Moi (montant les escaliers): en échange du silence. 


Zaïnab : tu dis quoi?


Moi (au loin): rien. 


J'ai suivi mon frère jusqu'à sa chambre. 


Idriss : miss


Moi : je ne t'avais pas vu. 


Idriss : on m'a dit que tu te faisais belle. 


Moi : et tu me trouves comment?


Idriss : ils n'ont pas mentir.


Thénnet : il a l'adresse.


Moi : alors on attend quoi ? Allons-y


Idriss : non pas si vite 


Moi : ouff on perd le temps là.


Thénnet : après le déjeuner.


Moi (prenant place sur le lit): pfff.


Idriss : il y a quoi?


Moi : je déteste ta mère. 


Idriss (riant) : je sais 


Moi : ce déjeuner c'est pour quelle heure finalement ?


Idriss : tu as faim?


Moi : pfff je ne vous supporte pas.


Astride et Théodora sont rentrées à leur tour dans la chambre de mon frère et moi j'ai quitté ils en étaient déjà trop pour moi. 


Je me suis réfugié dans ma loge jusqu'au moment où ils nous disaient de passer à table. Ce n'était vraiment pas la joie mais j'ai supporté la tante et ses critiques jusqu'à la fin. Trop de bavardage jusqu'à ce que mon frère ne prépare sa valise. Ce fût le moment de se dire au-revoir. Ma mère trop amoureuse ne voulait pas laisser l'enfant.


Maman : j'aurais aimé que Kami te suive 


Zaïnab : elle doit le suivre, sinon tu fais comment là-bas ? 


Thénnet : pas la peine, je me débrouille. 


Dora (accolade): tu vas me manquer mon frère.


Thénnet : toi aussi. 


Maman Kami : et dire que je ne verrai pas mon fils avant l'année prochaine.


Astou : tu vas louper le réveillon


Thénnet : je serai en direct avec vous. 


Papa : prend soins de toi fiston. 


Zaïnab : et fais attention à toi là-bas 


Thénnet : mais oui.


Maman tu m'appelle chaque jour. 


Thénnet (la serrant encore dans ses bras) : oui 


Moi : ouuf trop c'est trop on y va. 


Zaïnab : et tu vas où ?


Moi : je l'escorte avec Idriss.


Idriss : oui. 


Maman : comment il part avec son véhicule non?


Zaïnab (regardant son fils): je ne vais pas t'attendre.


Idriss (remettant les clés à sa sœur) : tiens


Astou (prenant) : et toi?


Idriss : je vais me débrouiller. 


Zaïnab : c'est pour aller boire avant de partir non? 


Thénnet : mais non.


Maman : Mohamed ne bois pas avant de prendre la route


Thénnet : Mais non


Maman Kami : je t'ai mis suffisamment de vivres pour au moins deux mois tu pourras conserver au frais. 


Thénnet : merci ma femme. 


Moi : allez oufff


Thénnet (fermant la portière) : il faut que j'y aille là.


Papa : sois prudent


Maman : Jeanne.


Moi : je reviens avec Idriss. 


Il a démarré en suivant le chemin donné par Idriss...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Thénnet**


Moi (regardant le bâtiment) : c'est ici?


Idriss : d'après son indication oui... (Prenant son phone) j'appelle Sally. 


Jeanno : on attend quoi pour descendre? J'espère simplement que je n'ai pas à faire à une autre Adama ? Les mecs à quel moment j'entre en scène ?


Moi : il faut d'abord qu'elle sorte.


Sally : Tu es là ?


Idriss : oui miss je suis devant le bâtiment. 


Sally : ah c'est rapide, donne-moi une seconde.


Click 


Jeanno : humm j'adore déjà sa voix. 


Moi : tais-toi un peu. 


Idriss : attends de la voir, c'est une vraie beauté.


Jeanno : plus belle que moi?


Idriss : toi tu es belle ?


Jeanno : woo tu es aveugle ou quoi ?


Moi (apercevant Sally): elle sort allez on descend.


Jeanno : et bingo voilà le moment où j'entre en scène. 


Nous sommes descendus tous les trois rejoindre Sally. 


Nous nous sommes fait la bise et les présentations parce que ma chère sœur voulait à tout prix que je la présente. Finalement je me demande pourquoi je l'ai emmené avec moi, elle ne sert à rien et elle ne m'aide pas du tout. 


Moi : Sally s'il te plaît je dois la voir avant de partir.


Sally : je te l'ai dit, elle ne veut pas te voir et elle est très en colère contre moi depuis hier.


Moi : elle sait que je suis là ?


Sally : oui elle me fait la guerre je te jure Thénnet. J'avoue que tu as gaffé aussi anh.


Moi : c'est la raison de ma présence, je dois lui donner des explications. 


Jeanno (regardant Sally): vous me laissez entrer? J'ai bien envie de rencontrer ma future belle-sœur. 


Sally : ta sœur est très drôle. 


Idriss : on peut rentrer lui dire bonsoir?


Sally : je t'assure que ça va mal se passer avec Thénnet. 


Moi (soupirant) : elle a bloqué mon numéro. 


Sally : humm je suis au courant


Moi (regardant ma montre): bon je dois filer alors.


Sally : tu y vas pour combien de temps?


Moi : six mois 


Sally : waou 


Moi : yep.


Sally : mais tu es en couple Thénnet


Moi : pour plus longtemps. 


Jeanno : non pour plus longtemps, je vais m'en charger. 


Moi : je ne t'ai rien demandé sur ce côté (regardant Sally) je n'ai plus le temps mais dès mon retour j'arrangerai ça avec... avec elle


Jeanno (regardant Sally) : avec Adama quoi


Sally : fais le d'abord et je promets t'aider avec Morane. Tu sais à sa place je ferais pareille c'est vraiment comme si tu te foutais d'elle. 


Jeanno (la regardant): j'adore tes cheveux, en plus tu as un jolie teint, je peux mettre la main dans tes cheveux ? 


Moi : oh Jeanne arrêtes


Sally (souriante) : bien sûre, toi aussi tu es très belle.


Jeanno : oui je sais que je suis belle


Thénnet : Sally il faut que j'y aille. 


Sally : fais bon voyage Thénnet. 


Moi : merci. 


Carrément Jeanne-d'Arc a mis la main dans les cheveux de la fille avant de bouger vraiment. 


Idriss (lui faisant la bise) : on s'appelle. 


Sally : bye.


Jeanno : on rentre comment ? 


Idriss : Taxi 


Jeanno : finalement c'était quoi ma mission?


Idriss : je me le demandais depuis. 


Ils ont directement prit un taxi et moi avant de démarrer j'ai appelé Adama qui n'a jamais décroché mon appel. Je me suis mise en route car j'ai du chemin à faire. C'est parti pour six mois loin de tout et de tous carrément...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Sally**


Je l'ai trouvé assise dans le canapé. 


Moi : ils sont partis.


Morane (sans le regarder): tant mieux. 


Moi : il est parti pour six mois.


Morane : où se trouve mon problème ? 


Moi : Il ne va pas te manquer?


Morane (me fusillant du regard) : il m'avait déjà manqué une fois?


Moi (étouffant mon rire):... quel boulot inh tu te rends compte ? Il ne va même pas fêter ici. 


Morane :...


Moi : ....


Morane (me regardant) : il fait quoi comme boulot même ? 


Moi : pourquoi tu ne lui demandes pas directement ?


Morane : pfff 


Moi : le mec t'intéresse avoue le. 


Morane : ne commence pas Sally s'il te plaît ne commence pas. 


Moi : poupie on se dit tout du coup je ne comprends pas pourquoi tu es comme ça depuis hier. 


Morane : je t'ai dit qu'il m'énerve alors stop


Moi : tu es amoureuse? 


Morane : non. 


Moi : si.


Morane : ...


Moi : le mec est beau et riche en plus. Regarde il a fait tout le chemin jusqu'ici pour te voir avant de partir, il a tout fait pour avoir ton numéro. Il te court après depuis des mois. Ma belle crois-moi des femmes tueront pour avoir cette chance que la vie t'offre. Alors ne laisse pas passer. Six mois c'est long et en six mois il peut se passer beaucoup de choses. 


Morane : ...


Moi : je ne te dis pas de te jeter dans la relation mais quand même tu peux lui donner une chance de s'expliquer. Et s'il est revenu ici aujourd'hui c'est qu'il tient vraiment à toi. 


Tu sais le nombre de femme qui lui court après ? Et s'il n'était pas sérieux dans ses propos il n'allait pas perdre son temps à arriver ici avant de se taper des kilomètres pour Joal à l'heure-là. 


Morane : il joue bien son jeu c'est tout. 


Moi : d'accord fais comme tu veux, mais sache que la chance ne sourit pas deux fois. 


Morane : ...


Moi : j'avoue que s'il avait flashé sur moi dès le premier jour je n'aurais pas hésité une seconde.


Morane (le regardant) : Je te dis la vérité.


Morane : tu attends quoi alors?


Moi : lol ne soit pas bête. Celui qui me plait c'est Idriss, je l'apprécie tellement.


Morane : fais attention Sally. Idriss, Thénnet ils sont pareils ils ont le même sang qui coule dans leur veines. Ce mec est un vantard. 


Moi : s'il veut s'amuser on va s'amuser alors. 


Morane : hummm


(Sonnerie de téléphone) : 


Moi : il n'est pas un fils de pute dis donc (décrochant) allô ?


Idriss : je passe te chercher ?


Moi : pour quoi faire? 


Idriss : discuter on n’a pas eu le temps de le faire tout à l'heure.


Moi : et tu m'emmènes où ? 


Idriss : je ne sais pas, à toi de choisir.


Moi : je bosse demain


Idriss : je bosse aussi demain, juste quelques heures et je te ramène chez toi. 


Moi : bon d'accord.


Idriss : dix-neuf heures ça te va?


Moi : d'accord. 


Idriss : à toute.


Click. 


Pendant que je parlais, Morane s'était levée pour sa chambre. Je l'ai rejoint sur le lit.


Moi : tu penses à quoi?


Morane : à mon passé.


Moi : le passé c'est le passé non? 


Morane : je ne suis pas parfaite non plus. 


Moi : je ne le suis pas aussi. 


Morane : celle fille Adama, je suis jalouse d'elle sans raison. 


Moi : ce n'est pas une raison, c'est normal tu es amoureuse de l'autre ou tu es entrain de tomber amoureuse. 


Morane : comme ça se fait si soudainement ? 


Moi : il suffit juste d'un regard, d'un sourire ou d'un simplement geste


Morane : au premier regard je l'ai détesté et haïr de toutes mes forces. 


Moi : parce-que t'étais dans un état d'âme différent, tu n'as eu ni le temps, ni l'occasion d'apprécier ce qui était en face de toi, tu étais toute couverte de boue et oui il est normal que tu haïsses cette personne qui t'a mise dans cet état. 


Morane : hummm


Moi : oui 


Morane :  ..


Moi : ce baiser c'était comment hier?


Morane : j'allais en redemandé avant la fin de la soirée si tout cela n'était pas arrivé. 


Moi (souriant) : tu as senti des papillons comme on dit?


Morane : non je n’ai pas senti des papillons, j'ai juste plané 


Moi (riant) : hahahaha


Morane : je ne vais pas lui parler tant qu'il n'aura pas arrêté cette autre relation comme il a dit. En même temps je ne veux pas être la cause du malheur de l'autre. 


Moi : c'est le malheur de l'autre qui fait le bonheur d'un autre en quelques sorte c'est la vie qui est ainsi ma belle... #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. 


Nous avons papotés jusqu'à ce que l'heure ne sonne et je me suis apprêtée en attendant Idriss.


Moi (ouvrant le frigo): maintenant que tu vas rarement au marché nous n'avons plus droit aux jus de fruits


Morane : il faut acheter tes jus si tu veux en boire


Moi : c'est ça ouais (la regardant) tu sors?


Morane : je vais marcher un peu. 


(Bio de sonnerie)


Moi : il est là...je descends


Morane : amuse-toi bien


Moi : tu ne descends pas saluer ton boss?


Morane : tchippp


(Sonnerie de téléphone)


C'est celui de Morane.


Morane (prenant le phone): c'est un numéro inconnu


Moi : C'est peut-être Thénnet. 


Morane (décrochant en restant silencieuse) : ...


La voix : allô ?


Morane : Qui-est-ce ?


Voix : grande sœur Morane?


Morane : oui?


Elle : Grande sœur c'est toi?


Morane : Oui c'est qui?


Elle : C'est Roukya viens vite s'il te plaît c'est maman. 


Morane : Qu'est qu'il y a avec maman ? 


Elle : Elle est tombée parterre elle ne bouge plus. 


Morane : il s'est passé quoi?


Elle (en pleure) : Papa l'a battu encore


Morane : battu encore? J’arrive toute suite. 


Moi : c'est ta sœur ?


Morane : oui, tu entends ça ? Battu encore, c'est à dire que ce fumier frappe ma mère ? 


Moi (me précipitant): allons y...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Discussion entre deux inconnus**


Homme1 (lui remettant la photo) : la voici 


Homme 2 (prenant) : c'est elle?


Homme 1 : oui patron


Homme 2 (contemplant): pas mal on dirait une vraie tigresse debout. 


Homme1 : elle s'appelle Jeanne-d'Arc, c'est une dure à cuire.


Homme 2 : quelle info as-tu sur elle? 


Homme 1 : elle se rend à l'école soit avec son frère, sa mère dès fois son père ou sa sœur, mais au retour elle est toujours avec ses copines. 


Homme 2 (hurlant) : je te demande quelle information as-tu sur elle tu me parles de se rendre à l'école ? J'ai quoi à foutre avec ça ? Elle vient d'où, ses parents font quoi?


Homme 1 (se grattant la tête) : son père est médecin et sa mère est juriste.


Homme 2  (levant les yeux) : juriste? Tu me présente la fille d'un juriste tu veux me créer des ennuis ou quoi? Merde non mais (lui jetant la photo au visage) quel incompétent.


Homme 1: désolé patron c'est que je la trouve très active.


Homme 2 : redonne-moi la photo.


Homme 1 (ramassant au sol): ...


Homme 2 (observant à nouveau avec insistance): elle habite où ?


Homme 1 : aux Almadies avec toute sa famille


Homme 2 : son âge ?


Homme 1 : dix-huit ans.


Homme 2 (s'énervant) : une gamine ?


Homme 1 : une gamine mais elle en a plein la tête patron, vous l'avez dit c'est une tigresse et très intelligente en plus. Il nous la faut croyez moi.


Homme 2 : humm (observant encore et encore) agis très rapidement et sans erreurs.


Homme 1: d'accord patron. 


Homme 2 (le fixant) : faites-moi le boulot dans la transparence et surtout sans erreur car à la moindre erreur je t'explose la cervelle. 


Homme 1(baissant les yeux): entendu patron...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


A suivre...

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