Le kidnapping

Write by Lulu-marie

Chapitre 19 : Le kidnapping


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


**Morane**


Je tombe de haut en voyant l'état dans lequel se trouve ma mère. C'est horrible ; ce fumier de Konaté l'a battu à mort et à en croire ce que disent les enfants ce n'était pas la première fois qu'il fait ça. C’est ahurissant, il a tapé sa femme et l'a laissé ainsi. 


Idriss nous a conduite jusqu'à l'hôpital et ils sont entrain de la prendre en charge ça va faire une trentaine de minutes. Je n'arrive simplement pas à y croire.


Sally : ça va aller, Idriss est allé parler au médecin.


Moi : depuis combien de temps ma mère subit ça ? 


Sally : je suis aussi surprise que toi crois-moi. 


Moi (la regardant): et j'ai gâché ta soirée 


Sally : mais non ne dis pas ça


Moi : tu peux partir maintenant, tu avais un programme


Sally : et te laisser seule ici? Jamais. 


Moi (levant les yeux): Idriss arrive.


Sally : avec de bonnes nouvelles j'espère.


Il s'est rapproché de nous. 


Idriss : elle peut rentrer.


Moi : déjà ?


Idriss : Oui c'est bon.


Moi (soulagé) : je vais payer la facture.


Idriss : elle est réglée. 


Moi : par qui?


Idriss : par moi.


Moi : mais...


Idriss (m'arrêtant) : ne dis rien 


Sally (le regardant): merci. 


Moi : merci, je vous dois ça. Je vais la voir. 


Sally : oui vas-y


Je suis allée dans la chambre et je l'ai trouvé debout prête à s'en aller.


Moi : maman? 


Maman (levant les yeux): on m'a dit que je pouvais sortir. 


Moi : oui


Maman : il faut que je rentre alors


Moi : depuis quand maman, depuis quand tu subis cette maltraitance de la part de ton mari ? 


Maman : je rentre chez moi Morane merci de m'avoir aidé.


Moi : tu es sérieuse ? En plus tu veux rentrer chez lui dans cette maison ?


Maman : c'est ma maison et c'est mon mari. 


Moi : c'est lui qui t’a fait ça ou pas? 


Maman : ne pose pas de question.


Moi : il faut que tu portes plainte


Maman : Morane arrête (reprenant place sur le lit) : ...


Moi : tu as mal?


Maman : ...


Moi : donc tu ne veux pas me dire ce qui s'est passé, tu ne veux pas me dire qui t'a fait ça, tes filles prétendent que ce n'est pas la première fois et toi tu le protèges?


Maman : Les enfants n'aurait jamais dû t'appeler.


Moi (dépassée): pour quoi? Mais je rêve maman. 


Maman : ...


Moi : écoute si c'est quelqu'un qui t'a mise dans cet état, il faut que tu dénonces la personne, n'aies pas peur. Cette personne qui qu'elle soit doit payer. Qui est-ce ?


Maman : ...


Moi : c'est Konaté qui t'a fait ça ? Je veux t'aider.


Maman (se levant) : Morane laisse tomber.


Moi : maintenant tu fais quoi?


Maman : il faut que je rentre chez moi non?


Moi : non, tu rentres avec moi


Maman : arrête de me manquer de respect Morane.


Moi : en quoi je te manque de respect ? Mais tu as quel problème? Tu es toujours entrain de prendre la défense de cet homme. Tu sais quoi fais ce que tu veux alors. 


Je suis sortie de la pièce en prenant mon chemin. 


Sally : Morane c'est quoi?


Moi : moi je rentre. 


Sally : et ta mère ?


Moi : elle peut se débrouiller. 


Idriss : je vous dépose ? 


Moi : ne vous embêtez pas merci.


Pendant qu'on parlait elle est sortie et moi j'ai continué mon chemin sans même la regarder. Je suis sortie de l'hôpital en les laissant derrière, j'ai arrêté le premier taxi qui m'a conduite à la maison. Elle ne veut pas parler, mes sœurs aussi restent à moitié sur le sujet, à mon arrivé elles n’ont plus rien dit comme si elles ont été menacé. Son mari a toujours été agressif dans ses propos et envers ses filles mais de là à lui porter main je ne comprends pas cette affaire. Mais si elle ne me dit rien, je ne peux rien faire.


Je me suis mise en cuisine jusqu'à l'arrivée de Sally. Cette dernière à peine elle est rentrée qu'elle s'est mise à me gueuler. 


Sally : vraiment je ne te comprends pas Morane.


Moi : qu'y a-t-il?


Sally : tu ne peux pas être un peu patiente avec elle? Tu penses quelle va s'ouvrir à toi si tu lui crie dessus comme ça ? 


Moi : je lui ai crié dessus?


Sally : mais tu lui mets la pression. 


Moi (soupirant): alors comment je devrais faire si elle ne veut rien me dire? 


Sally : elle ne peut jamais te parler avec cette pression. Elle ne peut pas te dire la vérité si tu ne la mets pas en confiance. J'ai lu la peur sur son visage quand je l'ai ramené chez elle. 


Moi : tu as vu son mari?


Sally : non, juste tes sœurs. 


Moi : je ne voulais plus qu'elle retourne là-bas. Sally elle protège toujours son mari mais je n'y peux rien. 


Sally : tu n'as pas utilisé les bons moyens et ça ne marchera pas de cette façon. 


Moi (posant le couteau que j'avais en main) : je vais l'appeler


Sally : pas ce soir demain tu pourras l'appeler et essaie de faire la paix avec elle.


Moi : d'accord. 


Ce n'est pas que je n'aime pas ma mère mais c'est plutôt le fait qu'elle prenne autant la défense de ce pervers qui m'énerve, (soupirant) demain à la sortir du travail j'irai lui rendre visite mais je ne pourrais pas supporter la présence de son mari...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Sally (ouvrant la casserole) : humm


Moi : humm


Sally : j'ai croisé Iyane tout à l'heure nous avons discuté un peu.


Moi : et ?


Sally (se mettant à rire): il m'a demandé ce que tu avais hier. Si on s'était battu ?


Moi : tchrummm pardon pousse. 


Sally : j'ai répondu que tu entraînais ta voix


Moi : tu es folle oui. 


Sally (morte de rire): ...


Moi : sérieusement ?


Sally : ben oui, je ne sais même pas d'où m'est venue la réponse. 


Moi : tchiiip


Sally (me egardant): tu as débloqué son numéro ?


Moi : non 


Sally : débloque et demande lui s'il est bien arrivé. 


Moi : non.


Sally (s'en allant): pfff je savais. 


Moi : toi aussi comme ça. 


[Le lendemain]


Quand j'ai fini de m'apprêter je l'ai appelé, heureusement que je l'ai eu. 


Moi : Bonjour comment tu vas ?


Maman : je vais bien. 


Moi : je suis désolée pour hier.


Maman : on ne va pas parler de cela maintenant. 


Moi : tu as besoin de quelque chose?


Maman : non ça peut aller. 


Moi : je vais passer le soir en quittant le travail. 


Maman : tu vends toujours au marché ?


Moi : non j'ai un nouveau travail et je commence aujourd'hui. 


Maman : quel genre de travail? 


Moi : Responsable Commercial à Orange.


Maman : félicitation, tu as ma bénédiction.


Moi : merci ! Je vais passer ce soir.


Maman : appel moi avant d'arriver.


Moi : d'accord prends soins de toi. 


Maman : bonne chance ma fille.


Maman : merci. 


Click 


Sally (entrant) : prête ?


Moi (levant les yeux) : Prête.


Sally et moi ouvrirons un nouveau chapitre de notre histoire ce jour. Ce n'est pas le fruit d'un hasard, ça devrait arriver. 


Moi : J'espère que notre première journée se passera bien.


Sally : bien sûr que oui, ne doute pas.


Nous avons quitté la maison au même moment mais avions chopé différent taxi. C'est avec le cœur serein je suis arrivée à l'agence. 


Moi : bonjour Méridja


Méridja (sourire aux lèvres comme d'habitude) : ah Morane bonjour...d'abord félicitation pour ton nouveau poste


Moi : Merci 


Méridja : viens que je te montre ton bureau.


Moi : j'ai un bureau ?


Méridja : bien sûr que oui. 


Elle m'a conduite devant la porte où c'est écrit Responsable Commercial.  


Méridja : c'est ici


Moi (la regardant) : je pensais que j'allais travailler sous quelqu'un. 


Méridja (ouvrant la porte): non, tu es chef 


C'est une table chargée de document qui m'a dit bienvenue.


Moi (la regardant) : avant moi il n'y avait personne pour ce poste ?


Méridja : non


Moi : comment ça se fait ?


Méridja : c'était monsieur Youssef il gérait ce poste en plus du sien


Moi : je vois et il est où ?


Méridja : qui?


Moi : Monsieur Youssef


Méridja : en congé. 


Moi : Ah okay. 


Méridja : bon je te laisse. 


Moi (l’interpellant) dis monsieur Idriss est arrivé ?


Méridja : non il n'est pas encore arrivé, d’ailleurs c’est lui qui doit t’orienter dès qu’il sera là il te dira par où commencer certainement mais tu peux commencer par rangé ton bureau.


Moi (souriant) : c'est ce que je compte faire. 


Méridja (souriante): bon courage.


Moi : merci beaucoup


Elle est sortie en refermant derrière elle, je me suis mise à contempler mon bureau en souriant toute seule. 


Il faut que j'appelle Sally. J'ai sorti mon portable du sac pour l'appeler, elle a décroché à la seconde sonnerie.


Sally : raconte


Moi : j'ai un bureau personnel


Sally : de même que moi tu t'imagines ?


Moi : c'est notre chance 


Sally : et oui ma belle et on va toujours s'en sortir. 


Moi : je ne l'aurais jamais imaginé.


Sally : moi je savais qu'un jour la chance nous sourira. 


Moi : je suis excitée 


Sally : vas-y posément dans ce que tu fais. 


Moi : dis-moi que tu as des tas de document sur ta table comme moi.


Sally (riant): même pas, elle est pratiquement vide pour le moment. 


Moi : je ne te décris pas la mienne. 


Sally : c'est le boulot allez mets-toi dedans.


Moi : Bon ma belle je te laisse. 


Sally : à ce soir.  


Moi : ce soir je ferai un tour chez ma mère avant de renter 


Sally : tu veux que je t'accompagne ?


Moi : non merci.


Sally : okay, bisous


La porte s'ouvrir sur mon patron


Moi (le regardant): bisou.


Click


Idriss : je te dérange ?


Moi : non non, bonjour monsieur Idriss. 


Idriss : bonjour alors en forme pour démarrer ?


Moi : oui très en forme, je vous attendais car je ne sais pas par où commencer exactement. 


Idriss (souriant) : tu peux me tutoyer ça ne gêne pas et tu peux déjà commencer par y jeter un coup d'œil aux documents sur la table ça t'aidera à comprendre mieux.


Moi : d'accord. En fait je voulais te remercier pour hier.


Idriss : pas la peine, comment elle va?


Moi : elle va bien


Idriss : tant mieux alors


Moi : je vais lui rendre visite ce soir. 


Idriss : d'accord, si tu ne comprends pas quelque chose je serai dans mon bureau. Youssef est en congé


Moi : oui j'ai appris.


Idriss (sortant): bon courage


Moi : merci.


Hummm je sens que ceci sera plus et fatiguant et plus stressant...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


J'ai aussitôt attaqué et au fur et à mesure que je fouillais les documents je me rendais compte qu'en réalité j'étais bel et bien dans ma spécialité et fort heureusement que je n'ai pas tout oublié de ce que j'ai appris. C'est avec le sourire aux lèvres que je suis entrain de boucler la première phase de ma journée. 


(Coups contre la porte).


Moi (levant les yeux): entrez


Idriss (ouvrant la porte): j'ose croire que tu t'en sors?


Moi : très bien 


Idriss : super. On déjeune ensemble avec Sally.


Moi : c'est une interrogation ou une affirmation ?


Idriss : une affirmation,  Sally est d'accord et c'est moi qui invite, à tout à l'heure


Moi (souriante) : vraiment ?


Idriss : oui...(refermant la porte) 


Eh ben ma première journée se poursuit très bien...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Thénnet**


Idriss : et donc je l'ai conduite à l'hôpital.


Moi : humm donc sa mère est ici à Dakar


Idriss : et mariée ; de ce que j'ai compris elles n'ont pas une bonne relation mère fille. 


Moi : hummm je vois.


Idriss : bon j'ai fini mon rapport assure toi de me payer. 


Moi (riant): je ne t'ai rien demandé. 


Idriss : quel ingrat tu fais.


Moi : hahahaha


Idriss : sinon ça va là-bas?


Moi : oui ça va cool


Idriss : j'espère que tu trouves de quoi bouffer ?


Moi (riant) : je ne crève pas.


Idriss : devine quoi?


Moi : je ne devine rien, parle.


Idriss : j'invite ta femme et son amie à déjeuner


Moi : Adama?


Idriss : mais qui te parle de Adama, je parle de Morane 


Moi : elle n'est pas ma femme mec.


Idriss : bon d'accord ta femme raté


Moi : il faudrait qu'elle soit d'abord ma copine. Bref j'espère que votre sujet de discussion ne tournera pas autour de moi.


Idriss : c'est une manière de me dire que tu veux que notre sujet de discussion tourne autour de toi ? 


Moi (riant) : mais quel idiot je n'ai jamais dit ça.  


Idriss (se moquant) : t'inquiète pas j'ai compris le message et je vais lui parler du bon type que tu es.


Moi : n'importe quoi oui.


Idriss : et elle va débloquer ton numéro. 


Moi : si elle le fait tant mieux, si elle ne le fait pas encore tant mieux. 


Idriss : quel gros cœur tu as.


Moi : va te faire foutre. 


Idriss (rigolant): dommage si tu étais là tu aurais pris encore une fois ce déjeuner en charge.


Moi (riant) : connard, je te laisse. 


Idriss : bye 


Click


En plus il coupe alors que c'est moi qui appel quel salo. J'ai de suite appelé ma maman, je profite de ma pose pour faire mes appels. 


Maman : mon fils.


Moi : comment tu vas?


Maman : c'est à moi de te demander. 


Moi : ça va bien ici


Maman : les activités ont bien repris?


Moi : avec pression comme tu voulais, ça boss dur parce-que dans six mois on doit libérer les lieux. 


Maman : c'est très bien, tu as besoin qu'on te fasse parvenir quelque chose?


Moi : non non


Maman : sois prudent là-bas. 


Moi : oui


Maman : et fais attention à ce que tu manges.


Moi : Oui. Et papa? 


Maman : il va bien. 


Moi : Kami, Jeanne et Dora ?


Maman : elles vont bien.


Moi : pas trop d'ennuis avec la benjamine ?


Maman : tu la connais non en tous cas ces derniers temps elle est posée. 


Moi : super. Bon madame CHAGOURI je te laisse 


Maman : je t'embrasse chéri. 


Moi : moi aussi.


Click.


Pendant que je discutais avec maman il y avait un autre appel qui entrait, c'était celui d'Adama, elle n'avait pas arrêté d'appeler depuis ce matin.  


J'ai relancé l'appel.


Adama : depuis ce matin je t'appelais. 


Moi : je travaillais. 


Adama : mais tu étais en communication depuis.


Moi : oui


Adama : avec qui?


Moi : je n'ai pas de compte à te rendre et pendant qu'on y est pourquoi tu ne m'as pas décroché hier? 


Adama : je n'avais pas vu. 


Moi : okay


Adama : tu ne m'as rien laissé et tu es parti comme ça Thénnet. 


Moi (soupirant) : tu m'appelles pour ça ? 


Adama : humm non, je t'appelle pour te dire que tu me manques et que tu devrais me laisser venir. 


Moi : je ne suis pas seul ici. 


Adama : je m'ennuie.


Moi (ironique): tu n'as jamais été recruté pour le travail que tu cherchais?


Adama : pfff, trop nase ils sont à la recherche des grands diplômes. 


Moi : humm


Adama : donc je fais comment ?


Moi : tu fais comment ?


Adama : oui j'ai besoin d'argent.


Moi : je te fais un transfert E-money plutard.


Adama : d'accord j'attends alors


Moi : j'ai dit plutard parce-que je suis très occupé là. 


Adama : ce soir je t'espère. 


Moi : plutard Ada


Adama : okay, au-revoir.


Moi : oui


Click...


J'ai tranquillement posé mon téléphone et je me suis servi à manger, juste après je me suis reposé et je suis retourné sur le site à quinze heures pour ne rentrer qu'à dix-huit heures tout terrassé, je me suis endormi juste après le bain. Le lendemain pareil, j'ai repris ma journée en oubliant de faire le transfert de l'autre, elle m'a relancé à plusieurs reprises, elle ne me collait pas la paix puis finalement je l'ai fait...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Les travaux avancent, les ouvriers ont le sourire aux lèvres quoi de mieux pour un travail satisfaisant. Je dirige avec une main de maître mes supérieurs en sont satisfaits. Les jours passent mais ne se ressemblent pas sur le terrain, les bâtiments s'élèvent et changent de couleur au fur et à mesure ils donnent un beau visage et j'en suis fière bientôt je pourrais dire avec satisfaction que j'ai accompli ma mission. Banalement ont vient viens de boucler deux mois et demi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Meïssa**


Les jours passent mais ne se ressemblent pas. Les scénarios se répètent de moins en moins chaque jour. Je suis toujours agressée mais ce n'est plus fréquent l'histoire s'oublie peu à peu. Il y a certaines personnes qui s'occupent toujours de la vie des autres vu qu'elles n'ont rien à faire, ces personnes dont je m'en bas totalement car il y a longtemps je ne me soucis plus de ce que la société pense. Je vis pour moi et non pour les autres. 


Avec ma mère les choses se sont tassées petit à petit elle a repris confiance en moi et nous avons retrouvé notre intimité d'avant. Mon père lui est resté sur sa décision. Je prie Allah de ne jamais avoir besoin de lui, il m'a abandonné deux fois dans ma vie, il finira par le regretter. Ma tante elle entre temps m'a agressé devant l'Université en présence tous mes camarades. Elle s'est mise à m'injurier disant que à cause de moi ma mère a pris une demande d'injection contre sa famille que j'étais une bâtarde. En fait elle a raconté sa vie, elle s'est ridiculisée pensant qu'elle me faisait du mal. Je l'ai complètement multiplié par le chiffre zéro. Tous ce que je demande à Allah c'est de toujours me donner la force d'aller de l'avant en ignorant toutes ces personnes de mauvaise foi qui qu’ils les écartent de mon chemin. 

Aussi je ne cesse de remercier ceux qui m'ont soutenu dans ses pires moments de ma vie. Dora ma sœur, mon unique, ma confidente ; sa mère, elle qui a pris ma défense devant le conseil de l'Institut en leur citant les droits je ne m'y attendais pas. Grâce à elles j'ai pu reprendre les cours. Ma mère qui malgré tout ne m'a pas laissé tomber et Yacine (sourire) celui qui m'a le plus surpris dans cette affaire. Toujours prêt à me consoler, à m'apporter son soutien. Face à toute son attention je n'ai pas pu résister ; nous avons repris notre relation, je devrais le pardonner il a tant fait pour moi et je me rends compte que je l'aime toujours. Mon amour pour lui ses derniers temps à pris de l'ampleur. D'ailleurs je me rends chez lui actuellement nous allons passer un peu de temps ensemble.


Je finis de peigner mes cheveux ras, je trouve que ce look me va très bien. Je repasse ma gloss sur les lèvres, une dernière touche de parfum et je sors de la chambre. 


Moi : maman je m'en vais. 


Maman : tu rentres vite inh Meï.


Moi : oui


Je suis sortie de la maison la rue est très mouvementée comme c'est la semaine de la Noël. Les gens sont bougent de part et d'autres mais par contre les taxis se font plus rares. Les bars, les discothèques et les boites de nuit sont animés et les chauffeurs préfèrent parquer là-bas plutôt que de trainer dans les rues à la recherche d'un client au hasard. C'est normal aussi.


 Bon je décide de marcher un peu peut-être j'aurais la chance d'en trouver un. 


J'étais à quelques mètres de la quand subitement une voiture se gare devant moi et le propriétaire sort. Mon visage se décompose en voyant celui qui a causé mon malheur. 


Moi : maudit sois-tu que me veux-tu?


Iyane : je veux te parler.


Moi : nous ne sommes pas camarades. 


Iyane : je sais mais il faut que tu saches la vérité.


Moi : de quelle vérité le parles-tu ?


Iyane : Tu fais confiance à la mauvaise personne.


Moi : c'est toi la mauvaise personne dans ma vie jusqu'ici. Va-t’en je te hais.


Iyane : non tu te trompes, c'est Yacine que tu devrais haïr ; c'est lui la cause de ton malheur


Moi : mais de quoi parles-tu ?


Iyane : c'est Yacine qui a publié la vidéo. 


J'ai senti de violents coups dans ma poitrine. 


Moi (le cœur battant) : tu n'as trouvé personne d'autre à accuser ?


Iyane : je ne te mens pas, je te jure que c'est Yacine qui a détruit ta vie Meïssa. 


Moi : mensonge 


Iyane : il me l'a avoué. 


Moi (la peur au ventre): tais-toi et vas t'en d'ici. 


Iyane : je vois que tu t'es remise avec lui mais tu fais une grave erreur c'est lui le diable en question. Je peux te le prouver.


Moi : je te déteste. 


Iyane : quelqu'un qui t'aime ne te fera jamais ce qu'il a fait.


Moi (tétanisée): tais-toi tu mens pourquoi tu fais ça ?


Iyane : je peux te prouver que je ne mens pas.


Moi (fermant les oreilles) : silence


J'ai pris la fuite en faisant demi-tour. Non (snif) je ne crois pas, ce n'est pas possible ça ne peut pas être lui.


Maman : Meï c'est toi?


Moi (essuyant les larmes): oui c'est moi.


Maman : il y a quoi?


Moi : je ne sors plus.


Maman (sortant de sa chambre): pourquoi ?


Moi : la soirée a été reportée.


Maman (me regardant): et pourquoi ?


Moi (entrant dans la chambre) : pour rien, bonne nuit.


Maman : déjà ?


Moi : oui.


J'ai refermé la porte derrière moi. 


Moi (debout contre) : Non ça ne peut pas être lui, c'est impossible. 


J'ai appelé Théodora de suite. 


Moi : Allô Dora?


Dora : et ta soirée ?


Moi : mal


Dora : qu'y a-t-il ?


Moi : c'est Yacine, c'est lui qui avait publié la vidéo.


Dora (hurlant) : quoi? Ce n'est pas possible qui te l'a dit?


Moi : Iyane 


Dora : non c'est faux il ment


Moi : moi non plus je n'arrive pas à croire.


Dora : je sais que ce type est un peu hypocrite mais jusqu'à ce point non je ne crois pas


Moi : je vais lui demander.


Dora : il va nier, il faut qu'on ait des preuves pour que tu l'affrontes. 


Moi : si c'est vraiment lui je te jure que je vais le tuer Théo


Dora : demain je viendrais pour qu'on en parle, ne fais rien ce soir


Moi (respirant) : d'accord. 


Click


[Message reçu]


Yacine : je t'attends


Je me suis tellement retenue pour ne pas exploser devant son message. 


Moi : j'ai mal à la tête on ne pourra plus se voir. 


Yacine : oh non j'ai tout préparé pour toi. 


Moi : dommage.


Yacine : je savais qu'on allait passer une soirée inoubliable.


Moi : dommage. 


Yacine : on se voit demain ?


Moi : oui.


Yacine : je t'aime. 


Je n'ai plus répondu j'ai jeté le portable en me déshabillant je tremble presque. Si c'est vraiment lui qui a fait ça je jure que je vais le tuer...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanne-d'Arc**


Moi : non maman Kami donne je vais plutôt le mettre ici...


Dora (debout) : ...


Moi : donne ça...


Dora (l'air ailleurs) : ...


Elle vient de recevoir un appel et juste après la voilà dans les nuages. 


Moi (lui prenant la boule des mains) : tu rêves là.


Dora (revenant parmi nous) : ...oh pardon


Papa : je trouve qu'il y a plus de flocons de ce côté Jeanno. 


Moi : ah vraiment? 


J'ai reculé de deux par pour bien observer.


Vous savez ce que j'aime le plus? C’est cette période des fêtes où tout brille comme j'aime et le moment favori c'est cet instant où je décore le sapin avec maman Kami et Dora une semaine avant la Noël. 


Papa reste assis et nous observe pendant que maman est au travail et Thénnet très loin. Dans deux jours maman Kami va devoir rejoindre ses enfants comme d'habitude et le 30 c'est l'anniversaire de papa. Personne n'oublie ça et moi j'ai une semaine pour lui choisir le plus beau cadeau. 


Toute la soirée on a fait la décoration de l'intérieur au jardin en passant par la terrasse. hastagj'adorecemoment. J'ai pris les photos de ma maison en cachette et une fois dans ma chambre j'ai envoyé aux filles dans le groupe, elles ont fait pareille. 


Moi : #vivelesfêtes


Brandy : #vivelescongés


Cyré : #vivelesrattrapagesdemain


Moi : humm j'avais presque oublié que j'ai cours demain. 


Antou : moi aussi vraiment, c'est à quelle heure ? 


Moi : huit heures à treize heures. 


Cyré : cool.


En tous cas à l'école aussi tout va bien n'en doutez, non seulement nous nous amusons beaucoup mais nous prenons aussi le travail au sérieux et je compte sur elles. Nous nous sommes très vite déconnecté et moi je me suis endormie comme une truie. Normal, je suis épuisée...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


C'est mon père qui m'a déposé à l'école ce matin ce qui m'a mise dans la bonne humeur. Après le cours j'irai lui chercher son cadeau.


Je suis restée un peu dans les nuages jusqu’à la fin du cours sans comprendre pourquoi.


Le prof : Jeanne-d'Arc vous avez des questions ?


Moi (rangeant mes affaires dans le sac) : non prof. 


Le prof : Qui d'autres, Banel ? 


Banel : non prof.


Ah Banel aujourd'hui tu dois me parler, depuis cet événement qui s'est produit, il arrive en classe  en m'ignorant complètement, je ne suis pas la seule ; il ne fait plus attention à qui que ce soit et dès qu'on termine les cours il disparaît comme une fusée.


Prof : bon on se dit à demain. 


La class : à demain monsieur. 


J'ai vite rangé et je suis allée vers lui.


Moi : coucou Banel


Banel : tu veux quoi?


Moi : mais pourquoi tu fais ça? Depuis des mois tu ne m'adresses plus la parole.


Banel : je n'en ai pas envie.


Moi : et moi j'ai envie, on rentre dans une nouvelle année alors on fait la paix?


Banel (me regardant) : non


Moi : allez s'il teuuuuu plaîiiiit. 


Banel : tu m'as utilisé Jeanne-d'Arc


Moi (me tordant la bouche) : je suis désolée alors. 


Banel : tu es désolée ?c'est tout ce que tu trouves à dire?


Moi : bah tu veux que je dise quoi?


Banel : rien justement. C'est moi le con. 


Moi : mais nonnn


Banel : je suis tombé amoureux de toi.


Moi : et moi je ne suis pas amoureuse


Banel (rangeant ses effets) : je sais et c'est justement pour ça que je dis que je suis un con (me fixant) je ne peux pas faire la paix avec toi.


J'ai manqué de rire en fait il est dingue sérieusement. 


Moi : ne sois pas ridicule


Banel : toi tu te fous pas mal de ce que les autres ressentent, tu fais du mal autour de toi sans savoir réellement que tu blesses, tu écrases quiconque sur ton chemin pour arriver à tes fins, tu n'aimes que toi ; tu es méchante.


Moi : arrête je ne suis pas cette personne que tu décris. 


Banel (yeux dans yeux): ...


Moi : bon oui un peu mais pas tout à fait... je ne suis pas méchante.


Banel : tu es la mauvaise personne que je connaisse.


Moi : quoi?


Banel : j'ai couché avec toi par amour mais toi tu te moquais juste de moi, j'ai été ton pion et jamais je ne te pardonnerai pour ça. 


Moi : ...


Banel : tu es sans cœur Jeanne-d'Arc et crois-moi un jour tu finiras par perdre tous ceux qui t'aiment si tu continues ainsi. 


Moi : Banel ne dis pas ça. 


Banel (prenant son sac) : excuse moi j'ai des choses plus importante à faire (s’en allant).


Moi (bouche bée) : ....


Il m'a laissé en plan. Ania de loin n'arrêtait pas de nous observer. Depuis ce jour, il avait aussi rompu avec elle et il inventait toujours des excuses pour ne pas me parler mais aujourd'hui il m'a dit le font de sa pensée. 


Ania (me cognant directement) : ....


Moi (debout la bouche toujours bée) : ....


Je vous jure que si ce n'était pas ma mère j'allais refaire son portrait à elle toute suite. 


Antou : tu as vu ça ?


Cyré : elle te provoque. 


Brandy : Banel t'a dit quoi?


Moi : qu'il ne fera pas la paix avec moi 


Antou : hummm.


Moi : est-ce que je suis méchante? 


Brandy : c'est ce qu'il a dit?


Moi : oui. 


Cyré (riant) : il a juste vu ton mauvais côté.


Moi : bref je vais au centre commercial je dois trouver le cadeau de mon père ensuite j'irai chez Hubert.


Antou : il est rentré n'est-ce pas?


Moi : oui.


Antou : je comprends pourquoi.


Moi : pouquoi quoi ?


Antou : Absa est grincheuse depuis hier


Moi : pfff oublie la maman son cas c’est après


En fait Hubert était en voyage je ne sais où et comme je le vois très rarement, sa vie ne m'intéresse pas et je n'en fais pas mon affaire. Il se contente pour le moment de remplir mon compte et de remplir ma messagerie des mots d'amour lol je n'ai que ça à faire ?


Cyré : je dois rentrer directement j'ai le ventre qui tourne


Antou : prends le premier taxi. 


Cyré : oui on s'écrit les filles 


#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


...


Impossible de vite acheter on a fait la queue devant le comptoir. Ce sont les fêtes, normal que les caisses soient remplir mais malgré tout je n'ai pas trouvé le cadeau de papa. Je lui ai presque tout offert déjà, il n'y a rien de nouveau en fait. Je vais chercher ailleurs, nous avons pris deux trois choses pour nous et quittés les lieux aussi rapidement.


Les filles sont rentrées et moi je suis allée chez Hubert. Je descends du portail et je regarde autour de moi. Bizarrement j'ai eu comme impression d'être épié.


Gardien (ouvrant le portail) : bienvenue


Moi : merci. 


Je suis entrée à l'intérieur je l'ai vu assis, une bouteille de whisky en main. Pourquoi ils sont toujours entrain de siroter du whisky ces riches? pfff.


Moi : bonjour. 


Hubert : la reine de mon cœur (se rapprochant de moi) tu m'as manqué. 


Moi : ah oui. 


Hubert (me faisant la bise sur les lèvres) : 


Moi (essuyant): beuurk 


Hubert : qu'y a-t-il ?


Moi : tu pues l'alcool


Hubert (souriant): je suis désolé


Moi : ton voyage s'est bien passé ? 


Hubert : oui (reprenant sa place) et je t'ai apporté des cadeaux à toi et à tes copines.


Moi (regardant les cartons dans le canapé) : il y a quoi dedans? 


Hubert : découvre par toi-même. 


J'ai ouvert chaque cartons mes yeux s'illuminaient. Waooouuh que de la class, de très jolies robes, bracelets et montres.


Hubert : ça te plaît ?


Moi : beaucoup (le regardant) tu étais où ?


Hubert : à Londres


Moi : j'espère qu'un jour tu m'emmèneras là-bas. 


Hubert : bien-sûr ma belle (se rapprochant de moi) quand est-ce que tu seras prête pour moi ? 


Moi : un jour car pour le moment j'ai besoin de me concentrer sur mes études. 


Hubert : tu as raison, je sais être patient j'ai hâte de gouter ce délicieux corps. 


Moi : tu n'es pas en manque, vas rejoindre ta femme. 


Hubert : tu seras ma femme. 


Moi : seul le temps le décidera. 


Hubert : je fais confiance au temps alors.


Et oui les hommes, ils ne font rien sans rien n'est-ce pas ? Lol il pense que je vais me laisser faire aussi facilement. Je prends mon temps jusqu'à ce qu'il se fatigue. Mais bizarrement c'est un homme respectable et je vois qu'il respecte très biens mes décisions et c'est pour cela qu'il faut que j'accélère les choses. 


Hubert : tu es tellement maligne. 


Moi : je veux une voiture. 


Hubert (me fixant) : quoi?


Moi : tu n'as pas entendu ?


Hubert : bien sûr mais pourquoi faire?


Moi : on fait quoi avec un véhicule ? 


Hubert : tu es la fille d'un juge je ne veux pas de problème. 


Moi : j'en ferai mon problème. 


Hubert : je ne veux pas prendre ce risque.


Moi : je ne t'ai pas dit d'aller me prendre une voiture. Je veux que tu me donnes l'argent et je m'en charge. 


Hubert : sur ton compte?


Moi : non, pas sur mon compte, ces banquiers vont se poser des questions s'’il y a autant de virements sur le compte.


Hubert : ma reine je veux bien mais je ne peux pas


Moi (le regardant) : après mon bac je veux voir cette voiture garée. 


Hubert : après le bac?


Moi : je le veux pour après le bac.


Hubert : tu diras quoi à tes parents. 


Moi : c'est en ce moment que je prendrais mon envol. 


Hubert : après ton bac?


Moi : oui, c'est tous ce que je tenais à te dire je m'en vais 


Hubert : déjà ? J'ai commandé à manger pour toi. 


Moi : je n'ai pas faim, je vais plutôt rentrer avant le retour de ma mère. 


Hubert (ouvrant ses bras): vient me dire au-revoir. 


Moi : non pas avant la voiture.


Hubert (riant) : je t'aime tellement tu sais. 


Moi : tu m'en diras tant


Hubert : je demande au chauffeur de te déposer.


Moi : pas la peine.


Hubert : j'insiste.


Moi : bon d'accord. 


J'ai sorti toutes les robes des cartons et j'ai fourré dans mon sac à dos. Le chauffeur m'a déposé à quelques mètres de la maison il sonnait exactement seize heures à ma montre. 


Je marchais calmement mon téléphone en main car je faisais des audios dans le groupe avec les filles et une fourgonnette noire m'a dépassé en faisant un demi-tour rapide pour s'arrêter en inclinaison devant moi. J'ai sursauté d'abord avant de contourner.


Moi (en train d'enregistrer mon vocal): les filles Hubert nous a apporté des cadeaux. De jolies robes et des montres, demain vous verrez. Bon je suis à quelques pas de la maizzz....  la portière s'est ouverte et deux hommes en cagoule se sont dirigés vers moi comme dans les films. 


Moi : qui êtes-vous ? Que me voulez-vous? (mon téléphone toujours en main en train d'enregistrer)


Lui (s'avançant) : ferme ta bouche


Moi (reculant): fourgonnette noir (lisant l'immatriculation) ******* que me voulez-vous? 


Ils n'ont rien compris mais j'ai été très habile.


Moi (répétant l'immatriculation) : ***** deux hommes en cagoule au secouuuurrrs


En suite j'ai essayé de courir mais il m'a très vite rattrapé.


Le première homme a arraché mon portable et l’a jeté au loin puis il a fermé ma bouche avec une main et m'a saisi avec la seconde, le deuxième a attrapé mes deux pieds, ils m'ont soulevé et balancer dans la voiture comme un sac. Ils m'ont très vite bandé les yeux mais j'ai vu qu'ils étaient trois, il y avait un qui conduisait. 


Moi (les yeux bandés) : qui êtes-vous que me voulez v....


Il venait de m'attacher la bouche, les pieds et les mains. Je ne voyais que du noir. 


Mon Dieu qu'est-ce qui se passe? Qui sont ces types et que me veulent-ils pendant cette période de fête ? Vont-ils me donner en sacrifice pour de l'argent ? Je me posais mille et une questions. C'est en ce moment même que je sais qu'il y a un Dieu sur terre, je me mets à prier le ciel intérieurement. J'espère que le vocal est parti à temps et que les filles pourront comprendre le message et me venir en aide. Je ne veux pas mourir dans la douleur encore moins maintenant. 


Lui : patron c'est fait... Oui...on l'emmène déjà au hangar.... D'accord.


Il y a un patron derrière tout ça ? Donc ce Kidnapping est calculé ? Voilà pourquoi depuis quelques temps j'avais l'impression d'être épier mais je n'y avais pas prêté attention. 

Qui est ce patron et que me veut-il ? Pourquoi moi?


Pour la première fois j'avais réellement peur du danger. Mes pensées s'envolent vers ma mère, je me rappel de ces quelques phrases que nous avons eu à échanger lors de cette discussion :


Maman : tous ce que je veux moi c'est te protéger...


Moi : je peux me protéger.


Maman : tu ne sais rien Jeanne-d'Arc tu viens à peine de te réveiller alors que moi je suis en éveil depuis très longtemps ne me demande pas de ne pas m'inquiéter pour toi je le fais avec vous tous.


Moi : je ne supporte pas cette pression, je craque quand je suis enfermée dans cette maison.


Maman : et moi j'ai peur pour toi quand tu es dehors, j'ai peur que tu fasses des erreurs. Tu es toujours ma fille et je suis dans mon devoir et l'obligation de te protéger tant que j'ai encore la force. Papa et moi ne serons toujours pas là tu sais? Et c'est ma manière de le faire maintenant que je suis encore en vie et près de toi, j'ai peur qu'il t'arrive quelques choses. J'ai peur quand tu te retrouves dehors...


J'espère maman que tu as senti que je ta fille est en danger, il faut que tu viennes me sauver maman, papa sauvez moi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


A suivre...

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