Tout s'éclaircit

Write by Lulu-marie

Chapitre 47 : Tout s'éclaircit

***Lara***

Moi (la regardant) : Tu as dit quoi Régina ?

Mathis : Je ne sais vraiment pas de quoi vous parlez. 

Régina : Lara calmes toi, il faut qu'on se calme parce que moi je ne comprend pas. Tu as dit que Mélissa avait parlé de cette Amy?

Moi : Oui elle a prononcé trois fois ce nom

Mathis : Non je n'arrive pas à croire, Amy aurait tuer Mélissa ?

Régina (la regardant) : Qui est cette Amy?

Mathis : Une amie, bon nous ne sommes pas trop amis

Régina : Elle connaissait Mélissa ?

Mathis : Oui elles se connaissaient bien

Moi : Mais nous on ne la connaît pas.

Mathis : elles on travaillé à la banque c'est par le biais d'Amy que j'ai connu Mélissa.

Moi (croissant les bras): pourquoi Mélissa ne nous a jamais parlé d'elle, il y avait quoi entre eux?

Mathis : Mais rien Mélissa se limitait juste aux salutations avec elle.  

Régina : comment ?

Moi : Je ne vous crois pas.

Régina : franchement je ne comprend rien. 

Moi : Je suis désolée mais je dois appeler la police.

Mathis : Je suis d'accord avec vous si Amy a tué Mélissa elle doit payer pour ça.

Moi : Bien dit alors (tendant la main à Régi) tu me donnes mon portable s'il te plaît ?

Mathis : Et pour cela je vais la coincer

Lara : Non on va le faire ensemble.

Mathis : croyez moi si c'est Amy je le saurai

Moi : Qu'est-ce-que qui garanti que vous n'êtes pas complice de cette femme ? 

Mathis : Je vous jure sur la mémoire de Mélissa que je ne suis pas complice de cette femme, vous devez me croire.

Régina : Lara 

Moi : Et vous allez faire quoi?

Mathis : faite moi confiance ?

Régina : Lara laisse le faire, de toute les façons il ne pourra pas s'enfuir nous sommes tous sous surveillance. 

Moi : Et tu le crois?

Régina : On ne connaît même pas cette Amy en question(regardant Mathis) elle vous appel pour quoi?

Mathis : Je l'ignore, elle m'appel très rarement.

***Mathis***

Cela n'a pas été facile pour moi de les convaincre, j'ai rappelé Amy, je l'ai demandé de m'attendre chez moi, je ne veux pas qu'elle se doute de quoi que ce soit.

C'est bizarre elle m'a recontacter seulement la veille de la mort de Mélissa chose étonnante. Je lui disais justement que j'ai emmené Mélissa à l'hôpital parce qu'elle avait eu un malaise. Mais oui c'est comme ça qu'elle a sue.

Elle m'attendait devant mon portail j'ai garé dehors.

Amy : Mathis, il fait chaud pourquoi as tu duré autant?

Moi (ouvrant le portable) : entre s'il te plaît

Amy : Humm merci c'est la première fois que je mets les pieds chez toi.

Moi : d'ailleurs quand tu m'as appelé pour me dire que tu étais chez moi, ça m'a étonné qui t'a dit que j'habitais ici?

Amy (souriante) : C'est mon petit secret

Moi : Allons à l'intérieur. 

Amy  : Humm joli par ici. 

Je l'ai fait entrer 

Amy : Merci de m'offrir un verre d'eau

Moi (la regardant): tu as tué Mélissa ?

Amy : Quoi?

Moi : C'est toi qui a tué Mélissa

Amy : hé shut shut c'est quoi ?

Moi : C'est toi l'assassin de Mélissa.

Amy (rigolant): C'est maintenant que tu t'en rends compte ?

Moi : Mon Dieu qu'est ce que tu as fais?

Amy : Je l'ai tué (hurlant) Oui oui je l'ai tué, je l'ai tué, j'ai tué cette chienne et alors?

Moi(les mains sur la tête) : Mon Dieu.

Qu'est ce qu'elle t'a fait?

Amy : Elle n'a eu que ce qu'elle méritait, il ne fallait pas qu'elle s'interpose entre nous, il ne fallait pas qu'elle soit autant égoïste

Moi : Mais qu'est ce que tu racontes, on a jamais été ensemble non?

Amy : mais c'est grâce à moi que tu as connu cette garce et elle s'est accrochée à toi comme une sangsue.

Moi : mon Dieu Aminath je ne comprend rien.

Amy : Mathis assied toi, sers toi un verre d'eau si tu veux je peux te servir

Moi : pour que tu m'empoisonnes (hurlant) n'entre pas dans ma cuisine

Amy (s'arrêtant) : bon okay assieds toi pour que je te raconte l'histoire depuis le début.

Moi : Ce n'est pas possible

Amy : c'est bien possible, à chaque fois que tu venais à la banque pour tes opérations c'était directement à ma caisse que tu te présentais.

Moi : ...

Amy (faisant des gestes de mains) : Puis un jour tu avais besoin d'un service que je n'étais pas en mesure de te fournir et je t'ai envoyé chez ma collègue 

Moi : Mélissa

Amy : Voilà elle Mélissa, je ne l'aimais pas (hurlant) toujours à prendre les gens de haut, toujours à se prendre, une égoïste qui se croyait supérieure aux autres.

Moi : ma femme n'était pas égoïste

Amy : Si, elle l'était toi tu ne voyais pas bien-sûr c'était ta femme tu ne pouvais pas voir parce qu'elle t'a aveuglé, pour toi c'était une sainte. Elle t'a dit de ne plus t'approcher de moi et tu as suivi ses conseils

Moi (dépassé) : mais qu'est ce que tu racontes?

Amy : Et après quand tu arrivais à la banque, tu allais directement dans le bureau de cette bonne femme et qu'est ce que j'apprends? que vous vous êtes fiancés vous allez vous mariés. Ni elle, ni toi n'aviez eu le courage de me le dire en face je l'ai appris par quelqu'un d'autre. Moi, Mathis tu ne me regardais même plus, juste les "bonjour Amy tu vas bien?" et tu continuais droit dans son bureau (rouge de colère) quand tu t'es marié, tu l'as enlevé de la banque et elle son égoïsme a monté de deux crans. Elle a ouvert une boutique de chaussures de haut de gamme, elle a quitté la banque pour aller à son propre compte, ce que je moi je voulais, elle l'a eu(levant les mains) En finir avec le stress de la banque, aller à mon propre compte et arrêter de travailler pour quelqu'un c'est ce que je voulais moi

Moi : mais pourquoi tu l'enviais autant? Elle n'était pas la seule dans cette agence

Amy : Oui elle étais la seule à brillé. Tu ne pouvais pas savoir toute la haine que je ressentais envers elle, mon seul objectif était de la tuer, elle se la jouait à bord de sa 4*4. J'avais la rage(sortant un paquet de cigarette)

Moi : Tu fumes? Depuis quand tu fumes?

Amy(allumant la cigarette): après tu as disparu, je ne prenais des nouvelles que par ta mère. 

Moi : Ma mère ?

Amy : Oui, nous sommes devenues bonnes amies. Tu me l'as présenté à la banque. 

Moi : Ma mère te donnait de mes nouvelles ?

Amy : jusqu'à ce que je n'aille en prison. Je suis sortie trois ans après

Moi : Pour détournement de fonds?

Amy (croisant ses pieds) : je ne vais pas entrer dans ses détails. Ta mère n'aimait pas ta femme, elle me l'a dit et cela m'arrangeais, elle la trouvait aussi hautaine et isolante.

Mathis : je comprend maintenant, c'est ma mère qui t'a apprit que je m'étais fiancé avec Mélissa

Amy : Bref un jour comme par hasard nous nous sommes revus et bingo(riant à gorge déployé) ce soir où tu as appris la trahison de ta femme. 

***Flashback***

(Dans la nuit du 15 au 16Mai)

Je me suis arrêté dans le premier bar que j'ai trouvé ouvert. J'ai besoin de noyer mes sentiments parce que actuellement je suis partagé entre la colère et la tristesse. Cette vive douleur que je ressentais dans la poitrine, j'avais besoin de l'alléger et si l'alcool pouvait m'aider alors tant mieux. 

Lui : bonsoir Monsieur 

Moi (prenant place): je veux quelque chose de fort

Lui : d'accord patron

Moi (l'interpellant) : la bouteille entière s'il vous plait

Lui : okay. 

C'était la première fois que je découvrais ce coin, pourtant ce n'était pas trop loin de ma maison. Je n'ai pas pour habitude de sortir, ma vie s'arrêtait au boulot et à la maison si je suis au pays et si je suis à l'extérieur, c'était entre l'hôtel dans lequel je séjournais et mes lieux de travail. Je ne suis pas fêtard, je ne connais pas ce mot, depuis mon jeûne âge, je me suis donné au travail papa me disait ceci << Mon grand tu es un homme et l'homme est née pour travailler. Tu dois travailler, travailler et encore travailler pour jouir plus tard des fruits, seul le travail libère l'homme>>. En répétant cette phrase de mon père chaque jours, je me suis forgé une idéologie dans la tête, le travail ou rien. Travailler et gagner de l'argent c'est ce que j'ai toujours fais dans ma vie et quand je passe une journée sans travaillé ou quand il y a un jour fériée c'est l'ennuie, je tombe malade. Si ça ne tenait qu'à moi il n'y aura pas de jour fériée ni de week-end pour le repos parce qu'un homme n'a pas besoin de repos. Pas de temps à perdre, le temps c'est de l'argent. Mon travail à doubler d'ardeur depuis que j'ai découvert mon infertilité juste après mon mariage avec Mélissa. Je surmontais ma peine à travers le travail je me préparais au jour où je dirais la vérité à ma femme. Je savais à coup sûr qu'elle me quittera et ce jour là je n'aurai pas du mal à épouser mon travail. Je me préparais psychologiquement mais elle m'a eu sur le coup. 

Lui (posant la bouteille) : monsieur votre bouteille

Moi : Merci.

J'ai vidé le premier ; le second ; le troisième ; le quatrième ; cinquième sixième et...

Voix : Non mais ça suffit Mathis pourquoi tu bois comme un chien? regardes toi.

Moi (levant la tête) : Amy?

Amy : Mathis, tu n'as plus rien de l'homme que j'admirais par le passé qu'est ce qui t'arrive, c'est ce que Mélissa a fait de toi ça ?

Moi (sentant l'alcool monté) : Mélissa... Mélissa m'a tué, elle m'a trahi(portant la bouteille entière à la bouche)

Amy (me prenant la bouteille) : Non allez pose moi cette bouteille

Moi : je veux oublier cette trahison

Amy : raconte moi ce qui s'est passé, tu parles de quelle trahison ?

Moi (pleurant): Elle m'a trahi, elle ma trompé, elle est tombé enceinte d'un autre homme, j'ai mal ici (touchant ma poitrine)

Amy (ouvrant la bouche) : Nonnn Cette bonne femme n'était qu'une prostituée je le savais, elle voulait juste profiter de ta fortune.

Moi (reprenant la bouteille): tais toi Amy

Amy : pose ça Mathis tu es déjà ivre

Moi : Non je veux me soûler jusqu'à oublié cette trahison.

Amy : ce n'est pas possible, lève toi où sont les clés de ta voiture ?

Moi : je ne veux pas rentrer chez moi

Amy : Allez.... oh non tu pèses...serveur...venez m'aider à le porté jusqu'à sa voiture.

Lui : Ah mon argent, je veux fermer et il est le dernier client.

Moi : Je ne suis pas encore mort (lui tendant un billet) tenez votre argent

Lui : Monsieur c'est insuffisant ça reste, la bouteille je l'ai vendu à quinze mille

Moi : tiens, garde la monnaie

Lui (prenant) : merci

Amy : Maintenant vous pouvez m'aider?

Moi : je peux marcher tout seul, je peux rentrer tout seul

Amy : Tu ne tiens même pas debout Mathis, tu penses que je vais te laisser conduire dans cet état ?

[Le lendemain 16 Mai]

***Aminath SIKA***

Moi : Bonjour

Mathis (ouvrant les yeux) : Ahh... bon... Je ... Je fais quoi ici?

Moi : Tu es chez moi

Mathis : Que j'ai mal à la tête

Moi (posant la tasse) :  tiens je t'ai préparé un café

Mathis : Comment j'ai atterri ici?

Moi (ouvrant grand les yeux) : Sérieusement tu ne sais pas? Après tout ce que tu m'as raconté hier?

Mathis : Je t'ai raconté quoi?

Moi : Que t'a femme ta trompé, elle est tombée enceinte d'un misérable, tu as faillit la tué, tu as plongé sa tête dans l'eau une première fois puis une deuxième et fois elle s'est retrouvée à l'hôpital.

Mathis : J'ai dit tout ça ?

Moi : ici même dans cette chambre, que c'est à l'hôpital tu as découvert la vérité.

Mathis : Je ne me rappel pas t'avoir dit tout ça

Moi : Effet de alcool.

Mathis : ...

Moi : tues la

Mathis (me regardant comme un mouton) : pardon? 

Moi : tues la Mathis, tu as faillit donc tu peux recommencer, tu dois l'achever, elle t'a trahit de la pire des manières, tu dois te venger

Mathis : Tu es folle, je ne vais pas tuer ma femme

Moi : elle n'est pas ta femme, elle ne t'aime pas sinon elle ne t'aurait pas fait taper dos

Mathis : tais-toi qu'est ce qui fait ton problème ? et d'ailleurs tu n'étais pas loin d'ici, on m'a dit qu'on t'avais affecté dans le nord.

Moi : On m'a licencié pour détournement de fond. 

Mathis : Il faut que je m'en ailles

Moi : Mathis penses à ce que je t'ai dis.

Mathis : Où sont mes clés et mon porte feuille.

Moi : Sur la table (m'approchant de lui) tu étais tellement beau quand tu dormais. J'ai eu le temps de caresser ton corps si doux et...

Mathis : ne me touche pas

Moi (entourant mon bras autour de son cou) : tu sais que tu m'as toujours 

Mathis (me repoussant): Ça suffît éloignes toi de moi

Moi : tu peux au moins prendre une douche avant de partir(lui tournant dos)tu pues l'alcool

Mathis : Non je prendrai ma douche chez moi. 

Moi : Mathis tiens(lui tendant le bout de papier) c'est mon numéro, j'aimerais qu'on garde contact

Il me l'a arraché des mains et il est sorti.

Après ça j'ai essayé de contacter sa mère. Je devais lui annoncer cette nouvelle croustillante. Je connaissais spécialement la mère de Mathis, il me l'avait présenté entre temps à l'agence parce qu'elle venait fréquemment faire ses opérations et nous nous sommes rapprochées. Elle m'invitait à manger de temps en temps. C'est ainsi que j'ai sue qu'elle n'aimait pas Mélissa et quand son fils a jeté son dévolu sur elle, je me rappel comment elle était furieuse, elle disait qu'elle aurait voulu que ça soit moi et non cette hautaine et impolie de Mélissa.

J'ai gardé contact avec Jocelyne. J'avais soif de lui annoncer la nouvelle mais cette vielle n'avait trouvé rien d'autre à faire que de gronder Mélissa c'est tout ce qu'elle avait dans le ventre? L'appeler et l'insulter par téléphone même après avoir appris que son fils lui a légué toute sa fortune. Pfff Non ce n'est pas vrai, j'ai tout fait pour l'inciter à faire plus mais rien. J'ai vu que je ne pouvais compter sur aucun d'entre eux.

J'ai nourrir secrètement ma vengeance. Je ne veux pas de sa fortune mais il fallait que je me venge d'elle. Cette femme je la déteste et j'étais jalouse. A la banque elle ne souriait même pas et je détestais ça. C'est elle qui avait la promotion, c'est elle la plus belle, c'est toujours elle qu'on sollicitait le plus, c'est elle qui a le mari, c'est elle qui a la fortune, une grande maison ; elle, elle et toujours elle. Elle n'avait pas à se prendre autant je la détestais pour tout et je ne voulais pas la voir même sa présence me faisait mal. Si je suis devenue ce que je suis aujourd'hui c'est à cause d'elle, oui je hais Mélissa et je me réjouis de la savoir morte. Tu n'imagines pas(rigolant) hahahaha.

Ne me demande pas comment j'ai appris qu'elle était dans cet hôpital que je fréquentais bien.

***Fin du flashback***

***Mathis***

Moi (hébété) : Jésus-Christ 

Amy (rigolant) : ah ferme la bouche Mathis

Moi : Tu es diabolique

Amy (hurlant): Pourquoi elle n'a jamais voulu de mon amitié, pourquoi elle se limitait uniquement aux bonjours, bonsoirs? Pourquoi ? 

Moi : Elle savait que tu étais une vipère c'est pour cela qu'elle ne t'a jamais apprécié.

Amy (fumant de plus belle) : Je la déteste jusqu'à sa mort. Si tu pouvais savoir (riant) ça fait tellement du bien de la voir gémir de douleur cette nuit haha ha ha 

Moi : J'ai toujours su que quelque chose n'allait pas bien chez toi, tu n'es pas normal je vais te dénoncer à la police.

Amy : Non mon chéri, non tu ne diras rien parce que si je coule, tu coules(riant) je dirai à la police que c'est toi qui m'a demandé de tuer Mélissa parce que tu étais jaloux, tu n'as pas accepté qu'elle te quitte pour un autre alors tu m'as payé pour faire le sale boulot à ta place.

Moi : Non tu ne feras pas ça

Amy (écrasant la cigarette au sol) : Oh que si et crois moi, la police me croira, je vais renforcer en sortant mon numéro de (imitant les pleurs) tu m'as menacé que si je raconte à la police, tu me tueras aussi (riant) hahaha et pour finir je dirai que tu l'as battu entre temps tu te rappel?

Moi : tu es complètement folle

Amy (voulant s'approcher) : folle d'amour pour toi mon chéri. 

Moi (reculant) : Ne t'approche surtout pas de moi

Amy : Je coule, tu coules ne l'oublie pas Mathis. Je sais que tu tiens à ta réputation. Tu n'aimerais pas lire dans les journaux "le grand diplomate Mathis DAGA enfermé pour avoir assassiner son ex femme" houlala c'est flippant(rigolant)tu risques de tout perdre, absolument tout(ouvrant grand les yeux)et ce n'est pas ce que tu souhaites n'est ce pas chéri?

Moi(abasourdi): Jésus-Christ !

A suivre...

Vie de femme : L'imp...