#UAUH29 (THE END)

 ************* TIMEO ****************

7 mois plus tard

Je m’installe sur mon siège et attends le décollage. J’ai hâte de rentrer chez moi.

Ces 6 mois loin de ma famille, loin de mes amis et surtout loin de Kinah avaient été éprouvants. Heureusement que les moyens de communication ne manquaient pas.

C’était difficile. Mais on a tenu.

Il y a deux mois, ça a failli partir en cacahuète. La secrétaire qui avait des vues sur moi est venu mettre du sable dans mon tapioca.

J’avais remarqué ces œillades appuyées sur ma personne. Mais j’ai choisi de l’ignorer. Elle ne s’est pas découragée pour autant, multipliant les techniques d’approche tous les jours. Elle m’épuisait. Elle a profité du fait que j’avais oublié mon téléphone pour aller raconter n’importe quoi à Kiki.

C’est là où j’ai su que ma Kiki avait évolué. Avant elle m’aurait ignoré et zappé de partout. Mais là elle a attendu que je vienne m’expliquer.

Et là j’ai super hâte de la revoir. Elle ne sait pas que je rentre aujourd’hui. Ça sera une surprise pour elle.

 

Quelques heures plus tard…

 Mon père est venu me chercher à l’aéroport. Je me suis rendu chez eux pour voir maman et aussi récupérer ma voiture.

Maman en me faisant un câlin : et le voyage ?

Moi : ça s’est bien passé maman.

Je m’installe avec eux au salon pour discuter et parler un peu de mon séjour. Mais aussi d’un autre sujet important.

Moi : papa tu te rappelles de notre conversation d’il y a un mois ?

Papa : oui mon fils.

Maman : vous parlez de quoi ?

Papa : ton fils est prêt à faire le grand saut !

Maman : Ah ! Ta femme était ici hier avec sa fille.

Moi : on a parlé hier, mais elle n m’a rien dit.

Papa : Depuis ton départ elle était très souvent ici pour aider ta maman.

Maman : tu as trouvé une bonne femme Timeo. Et sa fille est adorable. Vivement que j’ai d’autres petits enfants.

Je me rembrunis. Il faut que je règle l’histoire-là maintenant.

Moi : il faut que je vous dise une chose que je vous ai caché.

Maman : de quoi tu parles Timeo ?

Moi : Quand j’ai rompu avec Maggie je ne vous ai pas donné la vraie raison de cette rupture. Durant mon précédent voyage en Tanzanie je suis tombé malade. J’ai eu une infection. Cela m’a été fatal.

Je prends une pause et j’inspire profondément avant de continuer.

Moi : je suis stérile. Cette maladie que j’ai eu tardivement à causer ma stérilité et de conséquence ma rupture avec Maggie. Je lui en ai parlé et elle n’a plus voulu de moi.

Maman choquée : oh mon Dieu !

Je porte mon regard vers papa. Ses yeux exprimaient de la tristesse et de la compassion.

Maman laissa échapper une petite larme avant de se reprendre.

Maman : Et Kinah ? elle le sait ?

Moi en souriant : Oui maman. Elle est au courant ! et elle m’a accepté ainsi.

Maman en souriant : Dieu merci.

Je reçu une tape encourageante sur mon épaule de la part de mon papa alors que maman me prend franchement dans ses bras.

Maman : Stérile ou pas, tu es mon fils et je t’aime.

J’étais soulagé d’avoir pu partager ce secret avec mes parents.

La discussion reprit sur d’autres sujets plus gais. On parla un peu des présentations et de la dot avant que je ne prenne congé.

 Je fis un tour rapide à la maison pour me laver et me changer. Je fus agréablement surpris de voir la maison propre et sentir bon. C’est sûr que Kinah est passé par là. Elle avait le double des clés.

1h de temps après je quittais la maison. J’étais fatigué. Mais j’avais trop hâte de voir ma chérie.

 

Je garai devant leur maison et attendit.

Kinah pensait sortir retrouver Louise au restaurant. Elle ne s’attend pas à me trouver là dehors.

20 minutes plus tard elle sort de la maison et quand elle me remarque enfin je vois différentes émotions se succéder sur son visage. Surprise puis joie ! elle court et saute dans mes bras. Heureusement que je suis solide. Sa réaction me fait plaisir. Elle nous ses jambes autour de ma taille et niche sa tête dans mon cou. J’inspire profondément. Son odeur m’avait manqué. Heureusement que la ruelle était déserte.

Après quelques minutes de silence je l’entends renifler.

Moi : rooooh ! mais tu pleures ??!

Kinah : tu m’as tellement manqué !

Moi : je suis là maintenant.

Kinah : Uhum !

Moi : t’es beaucoup plus belle quand tu souris.

Elle sourit instantanément.

Elle rapproche ses lèvres des miennes et m’embrasse ! ummm que c’est bon ! je l’incite à entrouvrir les lèvres et je glisse ma langue à l’intérieur de sa bouche. Je ne sais pas combien de temps dure ce baiser, mais on ne s’arrêta que quand le souffle nous manqua.

Moi : Allez ! descend maintenant ! je ne suis plus tout jeune. Tu as pris du poids ou quoi ??

Elle descend en riant.

Moi : vas-y, monte. Dis-je en lui ouvrant la portière.

Elle s’installe et je contourne la voiture pour m’installer à mon tour.

Je me penche vers elle pour lui mettre sa ceinture de sécurité et elle en profite pour me faire un smack.

Moi : il y a une personne qui est heureuse de me voir on dirait !

Elle en souriant : on va où ?

Moi : je t’invite au restaurant.

Elle : ok.

Je démarre, direction restaurant Le Beluga.

On passa le temps à discuter de ces 6 mois passés et au moment du dessert. Je sentis la pression montée. C’était le moment.

Devant le regard incompréhensif de Kinah, je me levai et posai le genou à terre. D’incompréhension, elle passa à un regard choqué quand elle me vit sortir l boite de ma poche et l’ouvrir devant elle.

Moi : kiki, quelques mois plus tôt, quand je t’ai rencontré je n’aurai jamais imaginé que par la suite ça se serait passé ainsi entre nous. Et je ne regrette absolument pas notre parcours. Je t’ai rencontré à un moment où je ne croyais plus trouver une personne capable de m’accepter et de m’aimer. Mais tu m’as fait changer d’avis. Avec toi j’ai pu rêver à nouveau d’avoir une famille à moi. Ta douceur et ton grain de folie m’ont conquis. Et je serai fou de te laisser partir. Alors Kinah, me laisseras-tu t’honorer en faisant de toi ma femme ?

Je vois les larmes couler sur son beau visage et respirer difficilement. 

Elle se met à mon niveau et m’embrasse.

Moi : je le prends pour un oui ?

Kinah : oui ! c’est un oui !

Je lui passe la bague au doigt et la prend dans mes bras !

C’est à ce moment qu’on remarqua les applaudissements autour de nous.

En ce moment je me sentais comblé. Je sais que notre vie ne sera pas un long fleuve tranquille. Mais je sais qu’avec elle à mes côtés tout ira pour le mieux.

 

******** ****************** THE END *******************************

 

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