Un brin de folie

Write by Farida IB

PS: Contenu un peu agressif, n'oubliez pas votre Bouet de sauvetage !!


Chap 15 : un brin de folie.

Florent GBEVOU…

Je descends du véhicule et marche presque en courant en regardant droit devant moi, lorsque j’arrive devant la maison l’agent de sécurité qui m’a reconnu m’ouvre le portail de loin. Je lui marmonne un bonjour avant de commencer à crier depuis la cour.

Moi furieux : Fifa, Fifa sort ! Il faut qu’on parle.

Elle débarque sur la plate-forme du perron et me fixe d’un regard interrogateur.

Fifamè : que se passe-t-il ? 

Moi (piqué au vif) : pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ?

Fifamè (faignant l’ignorante) : faire quoi ? De quoi parles-tu ?

Moi bourru : ohh ne joue pas à ça avec moi !! Tu sais très bien de quoi il s’agit, je parle des choses que tu as fait livrer chez moi.

Fifamè : ah ça ? C’est déjà livré ? Ils ont été rapides, disons même très. Je ne vais plus hésiter à faire recours à leur service, je suis ravie que…

Moi (la stoppant d’un geste de la main) : non mais c’est quoi ton problème ? Je ne me souviens pas t’avoir demandé de préparer le trousseau de mon enfant ! Je ne t’ai jamais rien exigé d’ailleurs, c’est quoi le but de tout ça ? Dis-moi ce que tu caches !! Tu veux nous vampiriser, c’est ça ? Tu veux notre sang mais sache que tes manigances seront nulles et sans effet !!

Elle me regarde avec les yeux tout ronds comme si je venais de blasphémer.

Fifamè : arrête de m’offenser, c’est pour t’aider que je l’ai fait. Elle accouche bientôt et tu n’as même pas prévu un chausson pour le bébé. J’ai pris cet engagement toute seule et si cela implique ta femme, je le respecterai tout de même.

Moi : je n’ai pas besoin de ton aide, je veux que tu arrêtes tout ça ! Je ne veux plus de tes cadeaux, ni de ton argent, je peux me débrouiller tout seul. Laisse ma famille tranquille, je préfère croupir sous le poids de la misère que de me farcir une folle.

Fifamè : folle amoureuse de toi oui.

Moi : le genre d’amour qui te conduit sans protocole à Jacquot (hôpital psychiatrique) ?

Elle me fixe longuement avec les yeux embués de larmes.

Fifamè (inspirant profondément) : je ne vais pas te l’expliquer toute ma vie, je ne peux pas me l’expliquer moi-même. Je suis raide dingue de toi, c’est tout ce que je sais, tu étais célibataire que ça ferait moins louche, mais cela m’importe peu que tu sois marié du moment que tu acceptes de partager ta vie avec moi. Je n’ai ni l’intention de t’acheter, ni de vous nuire et encore moins vous vampiriser comme tu le penses. Tu le sais que je n’ai pas besoin de tuer pour avoir l’argent, je viens d’une famille très riche et j’ai un travail très bien payé. (les larmes ruissellent sur sa joue.) Cependant, je ne peux te forcer à rien, je t’ai toujours donné le choix. Tu peux décider d’arrêter tout ça, cela n’empêchera pas mon cœur de battre pour toi et ce n’est pas pour autant que je cesserai de te venir en aide. (Sniff) Je crois même que c’est bon, rentre chez toi ta femme t’attend.

C’est ce que je voulais, rentrer chez moi et laisser tout ça derrière. Toutefois, je ne m’en sens plus capable, enfin mes pieds pèsent une tonne sous ma jambe. Je ne sais même pas ce qui me retient, peut-être ses larmes. Je ne suis pas un méchant homme, je n’aime pas faire pleurer les femmes. Je me passe la main sur le visage et soupire profondément, qu’est-ce que je vais pouvoir faire ? Je ne peux pas jeter l’anathème sur ses sentiments, on ne dompte pas ses sentiments. Elle ne m’a jamais caché son amour, et même là ses paroles sont sincères.

Je me rapproche doucement d’elle sans qu’elle ne s‘en aperçoive puisqu’elle a la tête baissée pour essuyer ses larmes. Ses lèvres se retrouvent à quelques centimètres des miennes lorsqu’elle la relève, nous nous jaugeons du regard un moment puis je me retrouve à l’embrasser. Elle se fige d’abord surprise avant de poser sa main sur ma nuque, je place ma main à plat sur le bas de son dos et glisse lentement ma langue dans sa bouche. Un French Kiss s’étend jusqu’à son lit où je la dépose et entreprends de lui retirer sa robe de chambre. Je me place ensuite dans son entrejambe puis m’attaque à ses seins que je presse et masse. Je fais rouler ses tétons entre mon pouce et mon index et les pince avant de descendre dans son mont de vénus. Depuis que ça a commencé, elle ne dit rien, se contentant de gémir et de cacher son visage entre ses mains. J’introduis un doigt dans sa cave pour vérifier son histoire de virginité là, c’est bien serré, mais cela ne prouve vraiment rien. Je m’abaisse ensuite en y introduisant la langue, je tourne la langue sans obtenir une réaction donc je décide de titiller son bouton, mais j’ai l’impression de toucher le vide. Je me relève et la fixe pour ne pas me remettre en cause, ce n’est pas aujourd’hui que moi Florent je ne serai pas capable de retrouver le clito d’une femme.

Moi : tu ne sens rien ?

Elle secoue la tête.

Je plisse le front en réfléchissant rapidement.

Moi : euhhh tu as été excisé ?

Elle hoche la tête. Là, tout se comprend.

Je reprends donc les reines en l’embrassant, en m’attardant sur ses seins et en la caressant promptement. Ce qui fait qu’elle pousse juste un léger cri lorsque je l’ai pénétré. Je me suis retiré ensuite parce-que c’était un véritable supplice, pas moyen de passer la barrière et ses yeux étaient déjà baignés de larmes. Je me couche près d’elle ensuite et la regarde complètement sonné, cette femme est sérieuse qu’elle m’aime au point de me dédier sa vie ? Jésus Marie Joseph et tous les saints, quelle histoire !!

*
*
Axel BENAN…

Je conclus mon arrangement avec une petite par message et me dirige vers la douche en souriant. Ça fait encore une semaine que Rachelle m’a sevré, après l’histoire du téléphone nous n’avons eu que trois jours de trêve puis elle s’est retournée à sa vie. J’en ai longuement discuté avec Gina (ma pote à Cotonou) qui m’a conseillé de la laisser dans son coin et c’est ce que je fais en ce moment. Je ne veux plus me prendre la tête, j’aime Rachelle, mais ce n’est pas pour autant qu’elle va se permettre de se foutre de ma gueule. Dans trois jours, je retourne à Cotonou et parce que je ne me suis vraiment pas amusé ici, enfin à part mes virées avec mes potes et mon frère, j’ai décidé de faire venir une petite pour décrisper. Vous voyez le genre (rire), c’est une ancienne combine qui m’a jeté dans le temps, mais comme j’ai l’eau des Béninois sur moi maintenant elle-même passe son temps à me tourner autour. Il faut bien que je lui donne sa chance ce soir, quand une fille te donne l’affaire-là cadeau comme ça, il ne faut jamais rater krkrkr…

Elle arrive une heure plus tard moulée dans une robe qui laisse entrevoir la commissure de ses seins, je tiens la porte en gardant mes yeux rivés sur les jumeaux.

Elle (sourire coquin) : si tu me laisses entrer, tu feras plus qu’admirer.

Moi (me caressant le menton) : j’aime traiter avec les filles qui ont le sens du devoir.

Elle : est-ce que tu aimes aussi celles qui ont le sens de l’entreprenariat ?

Moi (sourire en coin) : ça dépend du domaine.

Elle me pousse d’un doigt et je me laisse tomber sur le lit.

Elle (en se débarrassant de ses vêtements) : voyons voir si ce domaine-là t’intéresse.

Je me laisse aller sous les mains de fées de la petite, ah ouais elle connaît son « travaux ».

Elle se penche au-dessus de moi pour m’embrasser puis descend et lèche mon nombril avant de continuer vers le bas. Elle me débarrasse rapidement de mon short puis contourne mon sexe dur et pose un sillon de baiser autour de la peau. Je perds patience au point de l’inciter à passer à l’essentiel en lui murmurant des "allez", "vas-y". J’atteins direct le paradis lorsqu’elle se saisit enfin de mon sexe. Elle le lèche d'abord un grand coup de bas en haut, lentement avant d’atteindre le gland qu’elle lèche timidement. Un moment, elle accélère les mouvements tout en me lançant un regard malicieux avant de le laisser glisser dans sa bouche humide et chaude. Je glousse et renfrogne, mon visage, laissez ! Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens, j’ai chaud et froid en même temps. Elle se repositionne avant de glisser à nouveau le sexe dans sa bouche et se met à le sucer comme une sucette en aspirant dessus. Elle finit par l'avoir entièrement léché avec des mouvements rythmés de va-et-vient, le comble, c’était lorsqu’elle s’est saisie de mes boules. Elle les presse et les malaxe au même rythme que sa bouche sur mon sexe incitée par mes soupirs. Elle délaisse ensuite le sexe pour les boules qu’elle lèche langoureusement en me branlant d’une main, je gémis fortement et me mets à lance des ″owwww ! owww″. Peu longtemps après je jouis dans sa bouche, et elle l’avale en entier. Ça, ce n’est pas une chose que ferait Rachelle.

Bref, elle se couche à côté de moi et lorsque je me lève pour lui retourner le plaisir qu’elle vient de me procurer, j’entends des cris venant de l’extérieur. La voix se rapproche et je me rends compte qu’il s’agit de Rachelle, Rhoo qu’est-ce qu’elle vient faire ici à pareille heure ? Juste pour gâter le plaisir des autres, tsuipp !!

Je refile mon short et sort la caller devant la porte du salon, il faut que je trouve une excuse pour qu’elle ne rentre pas dans la chambre. Autrement, elle ne fera pas cadeau à ma petite.

Rachelle hurlant : elle est où ?

Moi faisant genre : elle qui ?

Rachelle : la pute qui vient squatter mon homme (criant à travers mon épaule) hee ooohh, sors ici Aïcha. Vient me dire ce que tu fais dans la chambre de mon chéri.

Qui l’a informé celle-là ? En même temps c’est Yoff !

Rachelle (me bousculant en bondissant dans la chambre) : tu n’as pas les couilles de te montrer hein ? C’est sur moi que tu es tombée, mais tu vas sentir !!

Moi (derrière elle) : Rachelle arrête, ne fait pas de scandale.

Rachelle furieuse : toi lâche moi, je m’occupe de ton cas après.

Elle la prend par les cheveux et la tire jusqu’au salon à moitié habillée.

Rachelle : Aïcha donc toi, tu n’as pas peur de ta vie ? Tu laisses tes deux vingt-cinq, c’est sur mon homme que tu es tombée ?

Aïcha (essayant de se débattre) : si tu t’en occupais, il ne serait pas venu chercher du réconfort dans mes bras.

Moi parlant rapidement : là elle marque un point !

Rachelle me lance un regard assassin avant de tirer encore plus sur les mèches de la petite, ce qui lui arrache un petit cri.

Aïcha : mais tu es folle ? Tu me fais mal là !

Rachelle (lui donnant une claque sur la bouche) : tais-toi !! Petite sotte, on m’a dit qu’on t’avait vu en sa compagnie, je me suis dit que c’était de la blague. Donc tu as le cran hein ? Tu veux jouer dans le même camp que moi que tu es née quand ?

Les femmes ! Elles parlent ! Elles parlent ! Depuis là, il n’y a pas d’action.

J’ai trop vite parlé, dès que la petite veut l’ouvrir à nouveau elle lui assène une gifle qui me fait tiquer. Elle la renverse sur le sol et s’assoit sur elle. D’une main, elle neutralise les siennes et de l’autre elle lui donne de rudes coups de poing sur son visage. Il faut dire qu’elle a deux fois plus sa forme donc c’est facile d’avoir de l’emprise sur elle. Je me rapproche pour essayer de la tirer, mais je me ravise aussitôt parce qu’elle m’a griffé le visage. Aïcha profite de ce laps de temps pour la renverser et lui retourne ses coups, j’ai encore trop vite parlé la petite a de la force dans les os krkrkr. J’arrive à la soulever elle, et lui sonne de rentrer chez elle.

Aïcha (tout essoufflée, le visage complètement tuméfié) : mes affaires, je dois récupérer mon sac.

Moi : vas-y je te l’apporte toute à l’heure.

Je ferme la porte juste au moment où Rachelle essaie de la rattraper, elle se retourne toute furieuse et fonce sur moi, mais je l’esquive et c’est le vase de ma mère qui en paie les pots cassés.

Moi hurlant : mais tu délire ? C’est le vase préféré de ma mère, qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui donner comme explication ?

Rachelle vociférant : ehhh bien dis lui que tu t’es tapée une autre alors que j’étais à six cents mètres de toi.

Moi : tu l’aurais voulu, à un moment, il faut bien que je me libère de la frustration. Si tu ne veux pas toi, et qu’une autre me donne je prends avec bon cœur.

Rachelle (encore plus en colère) : tu es malade Axel ! Tu passes ton temps à dire que je te trompe alors que tu ramènes des petites chez toi ? Et quelle petite ? Aïcha, la petite boutonneuse avec des sous-vêtements dépareillés, une fille que j’ai vu naître ici !

Je hausse simplement les épaules et décide d’aller chercher de quoi nettoyer les tessons sur le sol.

Rachelle (me saisissant par le col) : tu vas où ? Nous n’avons pas fini de parler.

Moi (soupir agacé) : je vais nettoyer ton bazar et je n’ai rien à ajouter.

Elle me suit en mode furie et se place devant moi alors que je m’abaisse pour prendre une brosse et une pelle.

Moi : Rachelle tu en as assez fait, rentre chez toi !

Rachelle : c’est en cela que se résume notre relation ?

Moi (me relevant en la fixant droit dans les yeux) : Rachelle tu es l’instigatrice de tout ça, ne vient pas jouer à la victime ici. Tu sais, quand mon père m’a annoncé qu’il m’a pris un billet d’avion au moment où je ne m’y attendais pas du tout, j’étais doublement heureux. Notamment de pouvoir revoir mes parents et plus pour être avec toi, les deux semaines qui ont suivi l’annonce, j’étais tellement impatient. Je rêvais de pouvoir passer de moments idylliques avec toi, mais c’était mal te connaître. Je me demande même si ça vaut la peine de continuer cette relation.

Rachelle (l’air troublé) : tu veux dire quoi par là ?

Moi : que nous devons, nous en arrêter là, tu n’es pas à même de prendre soin de moi ni de notre couple pourquoi devrais-je gaspiller mon énergie sur toi alors que tu t’en fiches royalement ?

Rachelle (la voix pâteuse) : tu as tout faux Axel, je t’aime plus que tout.

Moi (haussant l’épaule en voulant passer devant elle) : bah, on ne dirait pas !

Rachelle (me retenant par le pan de ma chemise) : je suis désolée bébé, je vais tout arranger. J’étais beaucoup trop prise, nous allons essayer de nous rattraper.

Moi : nous !?

Rachelle : de me rattraper, laisse-moi une chance, je t’en prie.

Moi (me dégageant de son emprise) : nous en reparlerons, mais pour le moment rentre chez toi. Je cherche encore comment expliquer à ma mère que le vase que mon père lui a ramené de son dernier voyage est cassé.

Rachelle (hoquetant en suivant au salon) : je suis désolée !

Moi froidement : j’ai compris !

Elle soupire avant de se diriger vers la porte.

*
*

Nihad ANOUAM…

Il est 19 h lorsque nous arrivons au Bodega (restaurant pizzeria). Gabrielle et moi, avons prévu un after entre filles ce soir. Enfin, elle m’a plus forcé parce qu’il faut dire que je l’ai carrément abandonné dernièrement et vous savez pourquoi (rire). Avec le Dydy, nous n’avons pas trop de temps libre entre nos occupations donc nous passons tout notre temps libre ensemble. Côté relation, c’est toujours le pied, de mon côté, j’ai les étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre. Je commence vraiment, mais vraiment à tomber sérieusement amoureuse et c’est réciproque, enfin lorsque sa collègue n’est pas dans le portrait. Mais bon, nous avançons doucement quand même. Je suis très bien vu chez lui, j’ai fait la connaissance de presque tous les membres de sa famille récemment. Il se trouve que j’ai faroté ses sœurs et ses cousins au Casino et ensuite au No stress le jour de son anniversaire. Ça a fait grimper ma côte d’estime dans leur cœur surtout l’une de ses petites sœurs avec qui le courant est vite passée, elle est même devenue ma bonne petite krkrkr. Par contre chez moi, il ne connaît que Gabrielle et mes deux cousines du côté de maman. C’est difficile de le présenter à maman qui est enfin rentrée de son voyage, mais que j’arrive à peine à voir. Je ne sais pas ce qu’elle cache, on ne se voit plus qu’au boulot. Elle a toujours un truc de dernières minutes prévu lorsque je propose d’aller chez elle.

On prend place au restaurant et on commande des pizzas. Pendant qu’on mange Gabrielle, me raconte comment elle se retrouve une nouvelle fois avec des hématomes sur le visage et sur le bras.

Moi : donc où on est là, tu as fait le deal ?

Gabrielle : mais non, je ne pouvais même plus, à la place j’ai bastonné une de ses putes.

Moi (écarquillant mes yeux) : comment ça ? Que s’est-il passé,

Gabrielle : j’étais partie pour lui dire que j’étais O.P et lorsque j’arrive, qu’est-ce que je vois ! Il était carrément en train de sauter une strip-teaseuse.

Moi : le King ?

Gabrielle (ton agacé) : tu veux que ce soit qui d’autre ?

Moi (balayant l’air de la main) : pardon, je demande seulement parce que la façon dont tu fais l’éloge du beubeu ici me fait douter un peu !

Gabrielle : laisse ça comme ça (elle enchaîne.) donc j’ai vu rouge et j’ai sauté sur elle. Il faut voir comment je lui ai refait le portrait à cette fille, tsuiipp !! Il n’a rien trouvé à faire que de me tromper avec une tué-tué (fille de mœurs légères). Il fallait seulement la voir, une vraie panade tsuiipp !!

Moi (buvant dans mon verre en secouant la tête) : donc tu es partie te donner en spectacle, et dans tout ça le King a dit quoi ?

Gabrielle : je ne sais pas comment ça c’est passé mais je me suis retrouvée au sol, lui au-dessus de moi. Il a commencé à me ruer des coups parce que je suis venue gâter ses choses ! (j’ouvre grand les yeux en la fixant.) C’est qu’il avait déjà pris ses cochonneries donc il était dans un état second.

Moi (plus que dépassée) : Gabi tu essaie de lui trouver une excuse ?

Gabrielle (haussant les épaules) : il n’était pas lui-même !

Moi (tapant dans mes mains en secouant la tête) : akieee à d'autres ! Donc le gars te bat parce que tu l’as surpris en train de se faire une autre ?

Gabrielle : ça t’étonne encore ? Mais tout ça s'est déjà réglé, on a fini la soirée autrement et on s’est compris. Toi même tu sais qu'après ça c'est toujours plus excitant.

Je me retiens d’ajouter quoi que ce soit parce que l’affaire-là me dépasse seulement. Elle prend une part de pizza qu’elle mange en portant son regard insistant sur l’entrée du restaurant. Je me retourne pour voir ce qui peut bien attirer son attention et lorsque c’est fait, je me retourne complètement pour qu’il puisse bien me voir. En fait, il y a Dylan qui rentre avec la ″collègue″ et un de ses potes, il a un mouvement de surprise lorsque nos yeux se sont croisés avant de continuer son chemin comme si de rien était.

Gabrielle : ce n’est pas Dylan ? (oui de la tête) C’est qui cette fille ?

Moi : une collègue à lui, enfin, c’est ce qu’il dit.

Gabrielle (fronçant les sourcils) : comment ça, c’est ce qu’il dit, et depuis, on est là, tu devais foncer sur eux, pas t’asseoir peinarde à le regarder.

Moi : toi-même, tu as vu que le gars n’a pas eu la décence de venir nous saluer, ce n’est pas à moi d’aller me donner en spectacle.

Gabrielle : ce n’est pas se donner en spectacle, mais mettre les barres sur les ″T″ !

Moi : Gabrielle, ce n’est pas la peine, il n’y a rien entre eux, il me l’a certifié. Juste un baiser que la fille lui a volé une fois, c’est elle qui est tout le temps collée à lui et comme ils bossent dans la même structure, ils sont tout le temps ensemble.

Gabrielle : tu fais exprès d’être maboule ou tu l’es vraiment ?

Moi maugréant : Gabrielle ne m’insulte pas !

Gabrielle : non, je veux comprendre parce que c’est clair qu’il y a un truc  (les pointant du doigt) entre ces deux-là ! Ce n’est pas elle qui l’empêchait de répondre à ton appel le jour de son anniversaire ?

Moi (la petite voix) : oui.

Gabrielle (commençant à s’échauffer) : iieeissh !! Les choses de mon corps !! (elle se lève et je la rattrape ce qui la met hors d’elle.) Si tu vas rester assise là pendant qu’on te vole ton mec sous tes yeux moi, je ne peux pas. Les voleuses de mec, on les bastonne !! Du n’importe quoi comme ça tsuiippp !!

Moi (serrant mes dents pour ne pas attirer l’attention) : Gabrielle, je ne veux pas de scandale ! S’il sort avec elle ou pas, c’est Dylan qui doit me rendre des comptes et c’est lui que j’attends au tournant.

Gabrielle : non, les conneries comme ça !

Moi (me levant) : Gabi on y va !!

Gabrielle (croisant les mains sur sa poitrine) : tu es même sérieuse ?

Moi (ton ferme) : on y va !!!

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