Un peu de douceur

Write by Nadiaa

Chap 35


-          Ouais papa excuse nous on ne savait pas que tu étais occupé comme ça sorry 


 Il arrange son habit et nous dit de nous asseoir, laure et moi nous sommes super gênées on a juste envie de disparaitre même, l’ambiance était quand même nase.


-          Qui sont ces bébés ? me demande-t’il calmement il avait vraiment envie qu’on oublie ce qu’on venait de voir il était lui aussi très mal allaise. Mais comment rester indifférente face à une telle situation ? je décide quand même de rester calme, et je lui réponds par respect.


-          Ce sont mes enfants, je venais te faire la surprise et surtout te dire merci pour tout, c’est en partie grâce à toi que je les ai aujourd’hui merci de m’avoir aidé. Mais je suis arrivée au mauvais moment mais rassure-toi, j’ai quand même frappé à la porte, vous étiez certainement beaucoup trop occupé, c’est pourquoi vous n’avez rien entendu.


-          Attend attend, comment ça tes enfants ?


-          Comme tu entends, j’avais accouché pas un mes deux enfants, mon ADN correspondait à ceux de ces enfants que tu vois. 


-          Waouh, pour une surprise ça en est une, waouh waouh c’est le petit de la dernière fois, 


-          Oui l’instinct maternel ne trompe pas, quand j’ai accouché ils m’ont enlevé la fille avant mon réveil et c’est le garçon que j’avais vu ils me l’ont enlevé après avoir pris la fille.


-          Ce n’est pas possible 


-          Oh que si !


-          J’espère qu’ils paieront tous en prison, je peux toujours te défendre s’il y a une procédure en cours, j’ai envoyé les gens les arrêter mais je ne savais pas que les enfants étaient à toi finalement.


-          Non pas besoin, merci, laure on y vas 


-          Félicitations alors 


-          Merci 


Plus personne ne disait plus rien, l’ambiance était un peu nase, 


-          Bon on va partir Kevin, on passait juste te le dire 


-          Ils sont vraiment trop beaux, tu es là toute fine on ne dirait pas que tu les as portés dans ton ventre là.


-          Ah c’est la nature !


-          J’espère que ces criminels paieront pour leurs crimes 


-          Je pense qu’il y a suffisamment de raisons pour les clouer à vie on a associés beaucoup d’autres cas à leur dossier.


-          Ok je suis vraiment très content que tu sois enfin avec eux, j’imagine que tu dois être très heureuse


-          Tu n’imagines même pas à quel point 


-          Bon on va te laisser continuer, au revoir et bonne journée


-          Ils sont magnifiques ces enfants 


Je n’ai même plus répondu, je m’avance vers la porte


Lorsqu’on sortait il m’a interpelé, en arrêtant mon bras 


-          On peut se voir ce soir Natacha ? on a pas mal de choses à se dire, je t’en prie 


-          Non je ne suis pas disponible, on se verra quand je pourrai, tu vois que je dois gérer les enfants maintenant.


Je savais qu’en disant ceci ça devait casser son moral, et oui désormais quelqu’un d’autre qui s’approche de moi, doit le faire en acceptant que je suis maman et que c’est ces enfants passent en priorité désormais.


On l’a laissé on a pris la route de la maison, pendant qu’on conduisait on a vu une voiture qui nous suivait à vive allure, mais qui ça peut être derrière nous depuis là ? qui nous file ?  Laure a accéléré elle prend les virages, la voiture est derrière, on tourne elle tourne on s’arrête elle s’arrête aussi.


Haya qui nous veut quoi dans cette voiture-là ?


-           Pourquoi tu t’arrêtes laure ?


-          Pour que la personne qui est dedans ose nous affronter ici en public 


-          Non pardon tu vois bien que personne n’est sorti, avance on part bientôt on arrive à la maison.


Nous avons continué et on a semé cette voiture à un niveau on ne la voyait plus. 


Nous avons laissé les enfants à maman ils dormaient déjà, on les a couchés et nous sommes sortis. Devant ma porte je vois martial qui débarque avec manyaba et sa sœur.


-          Qu’est ce qu’ils font chez moi ? je me le demande intérieurement, ne croyant toujours pas que c’est vraiment eux loin ici chez moi.


-          Qu’est-ce que vous faites ici ?? comment vous avez su où j’habite ? 


-          Parce que tu te cachais ? me lance la mère là


-          Je ne cachais pas mais je n’accueil ici que ceux qui sont les bienvenus et vous n’en faites pas parti, donc c’est vous qui me suivez depuis ?


-          Qu’est-ce que tu racontes ? dit-elle en jouant les étonnés 


-          Maman tu lui réponds même pourquoi ? faisons ce qu’on a fait et on part ; Martial venait de parler 


-          Qu’avez-vous donc à faire ? donc vous me filez maintenant ? vous voulez me tuer en plein jour ?  


-          Nous on vient d’arriver et on s’est renseigné chez ton oncle pour être ici.


-          Maman tu causes même quoi avec elle ? fait ce qu’on a, à faire.


-          Et qu’avez-vous à faire ? vous voulez me tuer devant le chez moi ? en présence des témoins ? non vous êtes trop lâches pour ça que me voulez-vous- ? 


-          Si nous sommes là c’est parce qu’on veut te faire faire un test Adn je suis persuadé que tu n’es pas la fille de Mathieu, comme tu es une enfant bâtard ta mère a inventé cette histoire juste pour que tu nous voles ce qui nous revient de droit.


-          Haha manyaba ne me fait pas rire la mère s’il te plaît dis-moi un peu s’il faille faire le test ADN tu vas le comparer avec celui de qui ? parce qu’à ce que je sache tous tes enfants sont tous aussi des bâtards comme moi.


Martial m’a poussé, laure m’a relevé en les menaçant d’appeler la police.


-          Je ne te permets pas de nous manquer de respect, respecte ma mère.


 Hahhahhha et toi tu parles de quelle police ? laisse-moi rire, police police  


-          Monsieur on ne se connait pas alors un peu de tenue s’il vous plaît, des jeunes de votre âge se battent pour gagner dignement leur vie, vous vous comptez sur les biens de papa, au lieu de travailler vous misez sur l’héritage de votre père. Bon à rien oui !


-          Eh ! euh a qui t’adresse tu comme ça ? tu sais qui je suis ? 


-          Tu n’es qu’un violeur, dis-je 


Il a levé sa main pour me frapper, et j’ai seulement entendu derrière nous


-          Essayez de les toucher à nouveau et vous verrez, vous n’avez pas honte de vous limiter à deux jeunes femmes sans défense ? mesurez-vous a des hommes comme vous. 


 Ma mère était derrière avec la machette bien limée en main, la course qu’ils ont prise hein ? 


-          Passez encore par ici, dis telle 


-          Ma’a laisse les revenir pourquoi tu les chasses ? revenez hein, demain très tôt vous me verrez chez vous avec mon avocat. Je rigolais même finalement, tellement ils ont pris ma mère au sérieux avec cette machette qu’elle avait en main, comme si elle pouvait même oser tuer une mouche.


Laure et moi nous sommes finalement partis acheter des choses pour la maison, on prenait tous neuf, eh oui pour une fois je pouvais me le permettre on a payé des gars qui nous ont aidés à les porter jusqu’à chez moi notre nouvelle maison. On a commencé à emménager le même jour, ils ont monté lits berceau tout tout. Pendant qu’ils le faisaient Christian m’a appelé, j’ai renvoyé les appels une deux fois la troisième fois j’ai répondu 


-          Oui il y a quoi ?


-          Natacha on peut se voir ?


-          Pourquoi faire ? non oo 


-          S’il te plaît il faut qu’on discute 


-          N’est-ce pas tu avais demandé, que je m’arrange pour ne plus tomber sur toi sinon tu ne répondrais plus de rien ? non o je tiens à ma vie surtout maintenant. 


-          Arrête ça je veux juste qu’on parle de tout ça j’ai besoin que tu me dises tout ce que tu sais parce que j’ai entendu des choses aujourd’hui que je ne comprends pas très bien


-          Parce que c’est maintenant que tu vas me croire ? dis donc laisse-moi j’ai raccroché 


 

Il a insisté peut-être 10 fois j’ai éteint mon téléphone, on avançait progressivement dans les travaux, j’ai donné un peu d’argent aux gars-là ils montaient les meubles, ils travaillaient en buvant leur bière.


Laure, que faire sans cette fille qui est déjà ma sœur ? Dieu parfois sait à quel moment mettre certaines personnes dans nos vies, il y’a des bonnes et de très mauvaises amies dans cette vie, mais il y a des vraies amies au cœur pur, même si elles sont très peu, je dis bien très peu quoi qu’on dise je reste ferme là-dessus. Des amies peu envieuses, pas hypocrites, qui ne te vilipendent pas dans le dos, qui t’aiment comme une sœur ou comme une vraie amie sans arrière-pensée, ce genre de copine qui est près a te soutenir dans toutes les épreuves difficiles de ta vie, tu es dans un trou elle tombe aussi en cherchant simplement à te faire sortir de là, des vraies comme ça existent mais sont très peu de nos jours.


Laure :


-          Ehhh ! natacha tu éteins ton téléphone alors que la mater peut t’appeler pour te donner les nouvelles des enfants ?  


-          Eyyy !! tu as raison, faut que je rallume je ne voulais juste plus lui parler, il va me décharger la bat ce Christian !


-          Pourtant tu devrais lui parler ma sœur, c’est ton frère et il s’est fait manipuler, le monde est fait ainsi, certains passent leurs vies à manipuler les autres. Et d’autres sont facilement manipulables


-          J’ai dit non laure, pardon u ne sais pas comment il m’a humilié celui là 


-          Peu importe 


J’allume rapidement mon téléphone, ma mère avait effectivement tenté de m’appeler plusieurs fois. Je la rappelle 


-          Ma’a ?? ça va à la maison ? 


-          Oui ma Nou tu es où ? 


-          Je t’ai dit ce que je faisais non ma’a ? 


-          Il faut prendre les appels de ton frère nouko s’il te plait. Tu es la grande mère donc c’est toi qui dois rassembler ma mère et non séparer mon bébé s’il te plaît.


-          Donc c’est pour ça que tu m’appelais ma’a?


-          Oui Nou, écoute-moi s’il te plait, il est très mal actuellement 


-          Moi j’étais comment maman ? j’étais pire, il m’a géré ?


-          Non ne dit pas ça mon bébé 


-          Ma’a tu sais comment il m’a traité ici à douala ? non non aujourd’hui il m’appelle parce qu’il a vu le vrai visage de sa femme quand je lui disais il ne voulait pas me croire. Il m’a giflé alors que je venais de perdre mon enfant tout ceci pour supporter sa femme bandite là ma’a.


-          Il ne savait pas ce qu’il faisait nouko, moi-même j’ai fait des erreurs tu m’as pardonné grand-mère écoute ton frère s’il te plaît. Le pardon libère 


-          Comme si, arrogant comme il est là il peut même me demander pardon, 


-          Je le fais même déjà pour lui ma mère s’il te plaît, il faut lui parler il est perturbé et c’est dangereux.


-          Quand je l’étais qui m’a écouté, il m’a dit que si je passe encore devant lui il va me tuer seulement


-          Ce n’est pas grave grand-mère, vois toi-même toutes les bénédictions que Dieu te donne, tu veux qu’il soit déçu de toi ma nou ? qu’il regrette ? fais ce qui est bien pour Dieu s’il te plaît 


-          Ma’a laisse moi je suis en train de travailler, les enfants ça va ? 


-          Oui tu leurs as seulement donnés quoi ? ils dorment toujours depuis là


-          Ok c’est bien 


J’ai raccroché j’encourageais les gars j’ai acheté un casier de bière encore ils buvaient en travaillant, mon téléphone sonne encore, je prends c’est Christian.


Ooorrrrrrrrrrrr, il insiste je décroche


-          Allo


-          Oui 


-          Il y’a quoi encore ??


-          Je peux comprendre ta colère Natacha, il faut qu’on parle un peu s’il te plaît


-          Hummm 


-          Dis-moi où tu es je viens maintenant 


  Un frère reste un frère Dis donc en plus avec tous les travaux à faire ici dedans il va nous aider je lui ai indiqué où on était.


1h plus tard il était là nous on était à fond dans le travail il fallait que tout ça se termine jusqu’à je vais seulement le soir chercher ma mère et mes enfants. J’avais essayé de joindre Sandra toute la matinée elle ne répondait pas du tout. 


Je le fais entrer, 


-          Me voici dis-moi tout 


-          Commence d’abord par m’aider à monter les meubles ci pendant que j’arrange ici on cause si tu veux.


-          C’est chez qui ici ? 


-          C’est chez-moi 


-          Chez toi ? dis-t-il d’un air ahuri 


-          Oui 


-          Humm, fit-il 


-          Et les berceaux pour qui ?


-          Pour mes enfants 


-          Tes enfants ? 


-          Oui, tu vois à quel point tu as été absent dans ma vie non ? tu m’as laissé quand j’avais le plus besoin de toi, tel un vrai frère. Ta femme s’est servie de toi pour me voler mes enfants avec l’aide de son amant Arnaud je t’ai dit est ce que tu m’as cru ?


-          Attend vas-y doucement Natacha sinon je me perds complètement.


-          Toi au moins tu as quelqu’un qui t’aide à te retrouver moi j’ai dû chercher le chemin toute seule en me battant.je me suis perdu combien de fois ? qui m’a aidé ?


Pendant qu’on travaillait j’ai essayé de lui expliquer depuis le tout début jusqu’à la fin


-          Je m’en veux tellement de ne t’avoir pas cru


-          Trop tard Christian tu m’as vraiment fait du mal, tu m’as laissé dans la rue dans une période où j’avais le plus besoin d’aide, seule cette fille ci derrière moi m’a aidé plus que ma propre famille.


-          Je me suis fait manipuler Jennifer c’est pour cela même jusqu’à présent elle me dit qu’on l’accuse injustement


-          Par julienne et non Jennifer 


-          Oui je l’ai appris, mais je n’en reviens pas, elle me dit que tout ceci est faux 


-          Que voulais-tu qu’elle te dise ? elle sait que tu la crois toujours, même le jour que je l’ai surprise chez vous entrain de coucher avec Arnaud quand je lui ais dis que j’allais te dire elle m’a répondu « s’il te croit » et elle n’avait pas tort tu as pris sa défense ce jour-là et tu m’as traité comme un moins que rien.


-          Donc elle avait réellement couché avec lui ce jour ?


-          Ekieu maintenant tu veux me croire ?  C’est trop tard ehh !!!


Il a balancé un ver par terre 


-          Putain !!!!! 


-          Pardon ne vient pas casser mes choses ici, c’est quoi avec toi ?


-          Putainnn !!!! Comment je n’ai pas pu me rendre compte de quel genre de femme elle est ? avec qui je vivais ? j’ai cru en elle, elle s’est pendant tout ce temps jouée de moi, je travaillais comme un fou pour la rendre heureuse et elle s’en voyait en l’air avec des hommes dès que je tourne le dos. Putain 


Il balance la chaise par terre 


-          Pardon ne viens pas casser mes choses ici moi quoi dedans ? à chacun sa merde c’est vous qui me l’avez apprise j’ai retenu la leçon cette fois.


-          Vraiment Natacha je sais que tu es une femme très courageuse et surtout très forte, pardonne-nous vraiment regarde comment Dieu a essuyé tes larmes ma sœur ? je ne pouvais pas imaginer ce par quoi tu es passé mais heureusement tu es toujours si belle et si forte


-          Est-ce que la vie m’a laissé le choix alors ? j’étais obligé de me battre comme une folle heureusement il a essuyé mes larmes, en me rendant mes enfants, ces enfants dans ma vie c’est la meilleure récompense de la vie.


On a avancé avec les travaux on a mis le canapé, et presque tout, laure qui n’était pas passé à son magasin de la journée m’a laissé pour faire un saut là-bas, mais je continuais avec les gars que j’ai payé et Christian, la maison était vraiment très belle, bien décorée à mon gout.


 Ces deux jours sans travailler ne m’arrangeait pas beaucoup mais j’appelais tout le temps pour savoir comment ça marchait par là-bas, et d’après les filles ça se passe super bien on avait mis un nouveau comptable qui était en période d’essai tout avançait comme voulu.


Le soir Christian et moi nous sommes allés prendre maman et les enfants dans la chambre où je vivais je n’avais pas grande chose à prendre juste mes vêtements, j’allais même laisser le bailleur avec quelques mois de loyer payés il attendait déjà qu’on sorte pour mettre à nouveau à louer.


Quand on descend du taxi au carrefour lui et moi on voit quelqu’un qui se pointe devant nous


-          Bonjour


-          Bonsoir, nous répondons 


-          Tu le connais ?  Me demande Christian 


-          Oui laisse nous seules un instant s’il te plait 


-          Ok je prends une ici au bar, quand tu finis appelle moi


-          Ok 


-          Bébé 


Silence


-          Bébé


Silence 


 

-          Natacha 


-          Qu’est-ce que tu veux  aux justes serges ? là je n’ai pas assez de temps, comment tu as fait pour arriver ici ? 


-          Tu sais depuis quelle heure je t’attends dans cette voiture ?


-          Qu’est-ce que ça peut me faire ? 


En regardant cette voiture, elle ressemblait étrangement à celle qui nous suivait laure et moi


-          Est-ce que tu me filais serge ? tu aurais été tordu à ce point ?


-          Non ce n’est pas moi mais un petit frère je lui ai demandé de le faire pour moi ce n’était pas pour te faire du mal juste parce que je voulais savoir où tu vis pour te parler, tu ne décroches plus à mes appels.


-          Bah parce que je n’ai rien à te dire


-          Moi si 


-          Chacun fait son chemin serge lâche moi 


-          Non, tu m’écoutes 


-          Non mais je rêve ou quoi tu n’as plus ta vie ? pour passer ta journée à me suivre s’il te plaît lâche moi les baskets une bonne fois pour toute. 


 J’avance il me bloque 


-          Je t’ai demandé d’entrer dans cette voiture


-          Et moi je t’ai dit non


-          Natacha, ne me pousse pas à bout s’il te plaît je veux juste qu’on cause


-          Pas aujourd’hui 


-          Moi j’ai décidé que ce soit aujourd’hui parce que je n’en peux plus d’attendre.


-          Ce n’est pas toi qui décide 


-          Bon décide alors on va causer où ?


-          Nulle part 


J’avançais pour retrouver Christian au bar, il m’a rattrapé


-          Entre dans la voiture on va causer comme des grands s’il te plaît 


-          Non je ne veux pas, je te l’ai dit 


-          Entre ici Natacha je ne veux pas te brutaliser 


-          Je vais appeler mon frère


-          Et tu crois qu’il va me faire quoi ? il n’a jamais fait des folies par amour ? entre ici où je te porte de force je te le jure. Tu me connais


 Je suis entrée malgré moi le gars a démarré sans que je ne puisse même faire un signe à mon frère.


-          Arrête ça, arrête serge je veux sortir, je suis avec mon frère 


-          T'inquiètes pas il va comprendre.


-          Non je sors là, gare-toi 


-          Tu vas sortir quand je vais vouloir, calme-toi


-          Laisse-moi ici je vais crier  


Eh seigneur j’avais choisi qui comme ça comme père de mes enfants ? un vrai fou 


-          Cri si tu veux  


Il a continué jusqu’à il s’est garé brusquement dans un endroit obscur, que la  brousse dans cet endroit 


-          Pourquoi tu t’arrêtes ici en brousse ? tu veux me tuer ?


-          Ici c’est calme on peut causer calmement 


-          Non je ne veux pas rester ici 


-          Tu voulais que je m’arrête non ? je me suis arrêté parlons ici comme des adultes.


-          Qu’est-ce que tu veux encore me dire ? tu m’as énormément fait souffrir, aujourd’hui j’essaie de me reconstruire pourquoi tu ne veux pas que j’y arrive ? pourquoi tu ne me laisse pas……


-          Parce que je t’aime, tu ne comprends pas ça pourquoi ??? Dieu seul sait à quel point il m’était difficile de sortir ce mot de ma bouche avant de te connaitre, je t’aime putain !!! comprend le une bonne fois pour toute. Tous les deux nous avons commis des erreurs je te demande pardon de t’avoir fait souffrir mais tu aurais dû affronter ton amie et te battre pour notre amour, tu ne l’as pas fait.


-          Ouais c’est ça, me battre pour toi, toi tu me laissais t’expliquer quelque chose ?


-          Tu as essayé combien de fois ? 


-          Je te déteste tu ne sais pas à quel point serge je te haieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee


-          Ça va (il me prend dans ses bras et me sers très fort contre lui) pardonne moi s’il te plaît 


Je n’arrêtais pas de pleurer, j’avais trop mal mais en même temps j’étais partagé j’aimais encore ce gars ça ne faisait aucun doute, mais comment faire comme si rien ne s’était passé et avancer tranquillement ? non je ne pourrais plus jamais rentrer en arrière, Le mal était déjà fait, comment lui ferai-je encore confiance un jour après tout ce qu’il m’a fait. 


Une minute sans parler j’étais toujours dans ses bras, je respirais tellement fort 


-          A quoi tu penses ? 


-          A tout le mal que tu m’as fait serge tu m’as annihilé, tu m’as….


-          Chuttttt (il a fermé ma bouche avec son doigt) c’est du passé pensons au futur maintenant s’il te plaît 


 Il soulève ma tête et tente de m’embrasser, je le repousse, il insiste je pousse la tête à gauche il tient ma tête avec ses deux mains


-          Regarde comment tu respires 


-          Je respire comment ?


 (Il rit)


 Il a posé ses lèvres sur les miennes je l’ai repoussé, je ne sais pas comment il faisait mais j’étais dingue de ce gars malgré tout le mal qui m’a fait je n’arrivais pas à le détester au contraire je l’aimais de plus en plus.


-          Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu n’as pas envie ? 


-          Je n’ai pas envie


Il soulève ma tête et me regarde encore 


-          Dis-le en me regardant 


-          Pourquoi ?


-          Pour que je vois dans tes yeux si tu le penses vraiment ou pas 


-          Je n’ai pas…. 


Ses lèvres étaient déjà posées sur les miennes, je n’ai pas pu le stopper, j’avais besoin de vivre ce petit moment de plaisir quelques minutes même seulement avant de tout stopper, et le sortir définitivement de ma vie.


Quand je suis alors à fond le gars soulève sa tête 


-          Donc tu veux maintenant ? n’est-ce pas tu m’as dit que tu n’avais pas envie ? assois-toi ici on va parler maintenant 


Quel idiot ce mec, je m’assois et le regarde 


-          Tu comprends que tu es la femme de ma vie nouko ?


-          Dis ça à Wendy, dis donc!


-          Laisse là, où elle, est s’il te plaît ce moment c’est juste toi et moi. Ne le gâchons pas s'il te plaît 


-          Pour que tu finisses de dire ici comment tu m’aimes et tu rentres lui dire les mêmes choses a elle ?


-          Non on s’est séparé 


-          Humm !


-          Sérieux, si d’ici demain elle ne quitte pas le chez moi, c’est moi qui part je le lui ai dit. Bref....


-          Ce n’est pas mon problème 


-          Parlons de nous mon amour s’il te plaît, pardonne-moi pour tout Natacha s’il te plait 


-          Trop tard serge, 


-          Il n’est jamais trop tard, en amour 


Il m’a fait sortir de la voiture, il me faisait avancer en me  tenant par le bassin.


-          Tu sais que c’est toi qui a fait entrer wendy dans ma vie non ? donc c’est un peu ta faute aussi ne parlons plus d’elle s’il te plaît.


-          On parle de qui alors ? puisse que c’est-elle le problème ici, c’est elle que tu as choisi 


-          Parlons de nous s’il te plaît 


-          On m’attend chez moi


-          Nouko si tu me donnes une autre chance je ne te décevrais plus jamais crois moi


-          Je ne pourrais plus jamais te faire confiance serge c’est trop dur ce que tu m’as fait. En plus j’aime un autre maintenant 


Il me fait m'adosser sur la voiture 


-          Tes yeux ne peuvent pas me tromper, regarde-moi (il soulève ma tête) essaie au moins s’il te plaît.

-         Haya!!!!


Je baisse ma tête à nouveau, il la soulève et pose à nouveau ses lèvres contre les miennes, il m’embrasse, tellement il le fait avec douceur, que ça me rappelle tous nos beaux moments, je me perds et le laisse faire malgré moi, je répète malgré moi. Je n’arrivais pas à le stopper, je n’avais même plus la force pour, Il a commencé à me déshabiller je le repoussais, 

-   Dejarme hacerte el amor como nunca antes, 

Après cette phrase il continue à m'embrasser, je le prend par le torce et le serre contre moi,  je me rappelle de ma première fois avec lui, je vois  défiler dans ma tête tous ces moments de bonheur que nous avions partagé autre fois.


Il a commencé par me mordiller les tétons, je ressentais comme une décharge en moi, il glissait sa langue sur tout mon corps sur le nombril, mon corps vibrait comme lui seul pouvait réussir à le faire, je perdais les mots j’étais partagé entre plaisir et haine oui je le détestais pour ce qu’il m’avait fait mais je n’arrivais pas à le stopper je me sentais tellement bien dans ses bras.  il m’a porté et m’a couché sur les sièges arrières. 


-          Non je ne veux pas, dis je avec une voix qui sortait à peine 


-          Je sais que tu le veux autant que moi


  Il a continué à me caresser, sa langue sur mon corps, j’ai commencé à vibrer à nouveau, qu’est ce qui m’arrive? J’ai oubliée en un clic tout ce que j’avais à faire chez moi mon frère qui m’attendait, il envoie son doigt dans mon sexe je gémi, il le retire et continue à balader sa langue, ensuite il met sa langue.


-          Achhh


-          quoi ? Dis t'il en rigolant 


Silence 


 

Je ne répondais même pas, j’étais consciente que j’étais en train de faire une énorme bêtise, mais je sentais comme un besoin absolu de le faire, je voulais profiter de ce moment en sachant que ça allait être le dernier. Il m’en lassait je le serais fort contre moi, en une seconde ma robe avait sauté, il me sent mouillé  et je le sens se dresser contre moi, j’avais envie de le stopper mais je n’arrivais pas à le faire, il m’embrasse langoureusement je réponds à ses baisers, il me mordille le lobe, moi je passe ma langue sur son cou je descends jusqu’à en bas puis je m’immobilise à l’instant même mon téléphone sonne. Je remercie le ciel, sans la sonnerie de ce téléphone Dieu seul sait ce qui aurait pu se passer, je le décolle de moi, il ne veut pas.


-          Ne décroche pas chérie s’il te plaît, dis t’il 


-          Je dois le faire


-          Tu ne vas pas me laisser comme ça,  


-          Si ! si ça peut te servir de leçon


Je me lève et décroche à mon téléphone 


-          Allo maman, j’arrive  


Maman pleurait au telephone, mon cœur a commencé à battre,  j’écoutais plus des pleurs que ce qu’elle cherchait à me dire, elle se calme et fait l’effort de me parler, mais elle finit par éclater en sanglot.


-          Quoiiiiiiiiiiîiiiiiiiiiioiiioiiiiiiiiiiii???

L'histoire de Natach...