US, GOODBYE AND NEW BEGINNINGS
Write by Larissa92
****PETUNA****
Je me surprends a répondre a son baiser mais me fige quand l’image de Nate
et cette cruche me revient en tête. Je le repousse doucement et le regarde.
- Je ne suis pas là pour ça. Je suis venue pour qu’on
parle.
-
Avant
tu ne me repoussais pas. Tu ne me repoussais jamais quand je te touchais. Dit-il
en me regardant fixement.
- Israël s’il te plait.
Il s’assoit et je le suis dans son mouvement. Il ne parle pas pendant un
long moment et le connaissant, je décide de ne pas le brusquer. Je suis à ses côtés
mais ma tête ne fait que voir cette femme pendue au cou de SHERIDAN. En plus il
avait l’air heureux. Mon cœur n’a pas du
tout cessé de chauffer. Oui le baiser d’Is était agréable mais ca ne m’a pas ôté
cette image de la tête. Je sursaute quand il prend ma main dans la sienne et le
regarde. Toute la rage que j’avais pour lui mais toujours la mais la jalousie
que je ressens est plus forte parce que je le laisse me caresser la main sans
rien dire. J’ai l’impression qu’il repousse l’échéance de mon départ le plus
longtemps possible. Je le regarde a la dérobée
alors qu’il a les yeux fixés sur la rivière. Je l’ai aimé cet homme je pense
alors qu’il pose les yeux sur moi.
- Tu sais quand je t’ai demandé de m’épouser je n’avais aucun
plan de me sacrifier dans la tête. J’avais hâte d’être ton mari mon amour tu
peux me croire. J’étais heureux avec toi babe. Aucune personne ne m’a rendu
heureux comme tu l’a fait de toute ma vie. En plus avec les enfants, il ne
manquait plus que le mariage pour que je plane.
-
Pourquoi
as-tu décidé de faire ça dans ce cas ? Pourquoi as-tu décidé de me
laisser, de nous laisser ? Pourquoi ne m’avoir rien dit ? Pourquoi ne
pas t’être battu pour nous Is ? Je demande alors que mes larmes coulent à flot.
- Tu te rappelles ce jour ou tu as trouvé ce carnage dans le
séjour ?
Je hoche la tête.
- Je t’avais dit qu’ils voulaient les filles. Ça ne s’est
pas arrêté là. C’est vrai la maison avait été protégée par Shana mais cela n’a
pas cessé. Ils vous suivaient partout.
J’ai eu froid dans le dos.
- Tu ne te rendais pas compte du danger mais moi si. Quand ils
ont vu à quel point les enfants étaient protégés, c’est toi qu’ils ont commencé
à vouloir avec l’aide de ma mère. Ils ont essayé de t’atteindre plusieurs fois
Petuna et je m’y suis interposé. A l’hôpital surtout. C’est vrai que mes vieux démons
ont recommencé à me hanter. Plus je me battais contre eux plus les souvenirs de
mes tueries me hantaient.
Sans m’en rendre compte, je me suis rapprochée de lui jusqu’à prendre ses
deux mains entre les miennes. Les caressant dans un espoir de réconfort pour qu’il
continue à me parler sans que ce ne soit trop douloureux pour lui.
- Plus je me battais plus ma mère envoyais ses choses pour
me détruire. J’ai peur de réveiller ce côté de moi babe. Plus je tuais plus je
le sentais revenir. Même si cette fois ci c’était pour vous protéger, pour protéger
les gens que j’aime. A un moment je n’en pouvais plus alors comme elle voulait
que cet animal en moi renaisse, j’ai…
-
Tu as
préféré partir. Je termine à sa place.
- Je sais que c’est égoïste mais il faut que tu comprennes
que je n’en pouvais plus babe. Je n’en pouvais plus que tu me voies comme un
ange alors que la chose en moi revenait a la vie. Je ne savais pas que tu étais enceinte de
moi. Je l’ai su au même moment que toi.
Je libère une main avec laquelle je me nettoie le visage. Il serre ma main
dans la sienne et me regarde.
- Je sais que tu me détestes d’avoir laissé tout ceci
arriver. D’avoir laissé les préparatifs du mariage continuer. J’avais besoin de
partir pour être en paix et couper ainsi le lien entre ma mère et toi.
-
Et les
enfants ? Je demande en essuyant ses larmes de ma main tremblante.
-
Elles
n’ont plus rien a craindre Shana s’en est chargée. Et les jumeaux ton sang
coule dans leurs veines et ta mère…
-
Ne peux
les atteindre parce que je ne t’ai pas doté.
- Alors pourquoi avoir fait sortir cette promesse à Nate ?
Il ne répond pas me porte me pose sur lui et capture mes lèvres. C’est Israël
c’est mon premier amour donc oui je réponds parce que c’est agréable et parce
qu’il m’a manqué mais quand il soulevé mon t-shirt, je bloque ses mains. Encore
une fois, l’image de mon homme me revient en tête. Je le repousse et me lève de
ses jambes.
- Je ne peux pas. Je dis en tirant sur mon vêtement comme
si je suis nue devant lui.
Je me rends compte que je ne veux pas qu’un autre que mon homme me voit
nue. Je me sens mal à l’aise et passe ma main dans mes cheveux sans le
regarder. Je le sens se rapprocher et recule.
- S’il te plait babe vient. Dit-il en me tendant la main.
Je veux la prendre quand un long frisson me parcours et je me fige.
- Princess. J’entends la voix de Nate dire. Je sais que tu
dois être alaise là-bas et je te comprends. Comment ne pas l’être quand on est
avec la personne qu’on aime ?
Il se tait et je regarde Israël qui ne me quitte pas de ses yeux une
seconde. Je soutiens son regard alors que la voix de mon homme s’élève encore.
- Papa dit que tu m’écouteras. Je n’ai rien de nouveau a te
dire je ne suis pas un grand poète tu le sais. Je dis les choses comme je les
vois ou comme je les ressens je ne sais pas les embellir. Je t’aime. Je sais
que ce n’est pas nouveau pour toi. Je ne sais pas si ça change quelque chose
pour toi. J’en doute fort. Je pourrais te faire revenir en te parlant des
enfants mais je sais que tu les aimes. Je te dirais donc de faire ce qui est le
mieux pour toi, ce qui te rend heureuse. Je t’aime tellement que je ne me souviens
pas de ma vie sans cet amour que j’ai pour toi. Je pourrais te promettre mille
et une chose mais la vérité est que si ton cœur ne m’appartient pas, peut
importe ce que je te donnerai tu ne seras jamais heureuse. Je…
Sa voix s’effrite et un autre frisson me parcours. Je comprends qu’il me
touche dans l’autre monde.
- Sans toi je ne suis rien Princess. Sans ta voix de crapaud
sous la douche, ton petit corps sur mon dos quand tu dors. Les discussions
incessantes quand tu veux me prouver que tu as raisons alors que je t’ai déjà dit
que tu as gagné. Ta moue que tu fais quand je ne veux pas te porter. Quand tu
deviens toute rouge quand je critique ton plat. Toi et l’eau ultra chaude quand
tu te laves. Ta moue que tu fais quand je refuse de me bruler avec toi sous la
douche. Ta bouille quand je refuse de te parler même quand tu as tort. Et surtout
tes disputes avec Krista pour regarder la TV dans mes bras.
Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire entre les larmes.
- Je t’aime comme un fou mon cœur. Dis-moi, fais-moi un
signe si tu veux rester là-bas. Je prendrais soin des enfants. Je les aimerais
et les chérirai pour ça tu peux avoir confiance en moi. Je retrouverai celui
qui t’a fait ça je t’en fais la promesse.
Un autre frisson et puis plus rien. Je continue de pleurer alors qu’Is me
regarde toujours.
- Je te pardonne. Je n’oublierai jamais ce que tu as fais
pour moi, pour nous. Parce que je sais que le bonheur que je vis avec Nate
aussi c’est grâce a toi. Les enfants ne t’oublieront jamais. Ils vont bien ils sont
en santé ils sont aimés. Je ne t’oublierai jamais Israël JAMAIS. Parce que je t’ai
aimé.
-
Au passé ?
Me fait-il la voix rauque.
-
Je l’aime
Is. Je l’aime tellement. Je dis en portant la main sur ma poitrine parce que je
vois la douleur dans ses yeux.
- Tu l’aimes plus que moi n’est-ce pas ?
Je baisse les yeux ne sachant quoi lui répondre parce que je ne sais pas moi-même.
Tout ce que je sais est que plus il parlait, plus je me rendais compte que je l’aime.
Oui plus il parlait plus mon cœur se gonflait d’amour pour lui. Je l’aime MON
HOMME.
- Kristof a déjà ton caractère. Je dis en le regardant de
nouveau. Il est très volontaire et sait ce qu’il veut. Il dort avec un de tes
jersey depuis un moment. Krista c’est une petite capricieuse mais tellement
adorable et câline. Zoe et Zarah tu sais déjà. Je t’ai pardonné mais est ce que toi tu me
pardonnes de l’aimer aussi fort ?
Il s’approche de moi et cette fois ci je ne bouge pas. Il me prend dans ses
bras et me serre contre lui. Il prend ensuite mon visage entre ses plonge son
regard dans le mien pendant au moins 2 minutes.
- Je te pardonne de l’aimer plus fort que tu ne m’as aimé
moi.
Je veux lui répondre mais il pose délicatement
ses lèvres sur les miennes. Je ferme les yeux et quand je les ouvre, je suis
dans le lit d’hôpital. Mes yeux mettent du temps à s’habituer à l’obscurité
mais je finis par distinguer la silhouette de Nate contre la fenêtre. Ma gorge
est extrêmement sèche.
- Nate. Je souffle difficilement
****NATHANIEL JAMES SHERIDAN****
Je me fige en me disant de j’ai surement mal entendu. Je finis par me
tourner vers elle et manque pleurer quand je vois ses yeux grands ouverts qui
me fixent. Je prends une demi-minute avant d’appuyer sur le bouton qui informe
les infirmières. Ceci fait, je vais m’agenouiller près d’elle et lui prend la
main. L’infirmière entre et me demande de la lâcher pour qu’on l’examine mais
elle tient fermement mes doigts et fait difficilement non de la tête. Le médecin
entre a son tour, l’examine et me demande de lui donner de l’eau qu’elle réclame.
Comme elle ne veut pas me lâcher, c’est l’infirmière qui la lui apporte avec
une paille. Le médecin me rassure que tout va bien avant de sortir.
- Tu m’as fait une de ces peurs. Je fini par dire. Elle me
fait un faible sourire.
****PETUNA****
Je regarde Nate et n’arrive pas à croire que c’est lui qui m’a dit tout ces
mots. Je pose ma main sur sa joue il la ramène à ses lèvres et y pose un
baiser. Là, je décide de jouer let tout pour le tout. Je mets ma main dans la
sienne et il la serré sans cesser de me regarder avec amour.
- Nate il faut que je te dise...
- Je sais que tu étais avec lui. Je n’ai pas besoin de savoir ce qui s’est
passé. Dit-il en regardant nos doigts entrelacés.
- Il m’a embrassé...
- Princess. Dit-il d’une voix grave
Je le sens tendu ses doigts se resserrent autour des miens.
- On s’est embrassé et on a couché ensemble. Je termine pour voire sa
réaction.
Il ne me lâche pas bien au contraire et me regarde dans les yeux.
- Mais tu es ici avec moi. Me dit-il
- Mais je suis là avec toi. Parce qu’il est mon passé et toi mon futur. Parce
que je te choisis toi.
Il ne dit rien et je vois qu’il est entrain de prendre sur lui pour ne pas
me faire une crise en explosant. Mon accident était a cause d’une dispute du a
sa jalousie. J’avais mon dernier rendez vous avec le thérapeute. Après ma séance,
il devait venir me chercher. La fin de ma séance coïncidait avec la fin de la journée
du thérapeute. Nous sommes sorties ensembles dans le parking, il m’a attiré a lui
et m’a embrassé. Je l’ai repoussee bien sur a peine le temps de me retourner
que Nate lui enfoncait son point dans la figure. Je ne sais pas comment mon
petit corps a pu le tiree de la.
La dispute a commencé dans la voiture jusqu’à la maison ou il m’a traité de
naïve. Comme quoi j’aurais dû voir que je plaisais au type. Que je sais
parfaitement que je ne suis belle et patati et patata. Donc voilà.
Je le regarde encore bien. Je vois bien comment il se bat avec lui-même.
- Nate ?
-
Je ne
dis pas que ça me fait plaisir…commence-t-il
-
Je n’ai
pas couché avec lui mon amour…je le coupe.
-
Je ne…quoi ?
Comment tu m’as appelé ? Demande-t-il raide
- Je t’aime SHERIDAN. Je dis en le regardant droit dans les
yeux. Je t’aime.
Il ouvre la bouche puis la ferme et l’ouvre encore.
- Il est hors de question que Krista gagne et soit la seule
a se coucher dans tes bras pour regarder la TV. En plus il est hors de question
que cette blanche prenne ma place.
-
Quoi ?
Quelle blanche ? Dit-il perdu
- Tu m’embrasses ? Ou ma bouche sens mauvais ? En
plus tu n’as pas répondu à mon je t’aime.
Il sourit pose ses lèvres sur les miennes et je soupire d’aise. Je ferme
les yeux et nous échangeons le baiser le plus doux de notre histoire.
- Je n’ai pas couché avec lui mais je…on s’est embrassé. C’étaient
juste des adieux et rien d’autres. Je dis dans un murmure.
Il me toise un peu avant de m’embrasser encore.
- C’étaient tes derniers adieux. Dit-il finalement
-
Je sais.
-
Tu m’aimes
hein. Dit-il en souriant
- Juste un peu. Il rit
Je me pousse et il vient se coucher près de moi.
- Les enfants sont avec qui ?
-
Mon père
et le tien. Il faut que je leur fasse signe en plus
- Tout a l’heure s’il te plait. Je dis en prenant son
portable pour le mettre près de moi.
Cela fait deux semaines que je suis sortie de l’hôpital. Les papas sont déjà
retournés. Deux jours après ma sortie, ils se sont tous les trois entendus pour
que je dépose une plainte contre mon thérapeute pour comportement inapproprié
ce que j’ai fait.
Le troisième jour, Nate reprenait ses activités. Je dois avouer que j’ai eu
du mal a le laisser partir. C’est comme si accepter mes sentiments pour lui,
accepter que je l’aime a augmenté mon dégrée de jalousie. Quand une femme lui
souris seulement un genre devant moi j’ai envie de lui arracher les yeux. Moi-même
ça me dépasse lol.
J’ai repris a l’hôpital donc je n’ai pas le temps de trop penser a lui
quand il n’est pas la vu que les enfants aussi m’occupent quand je rentre. Après
mon reveille, je me suis sentie legere. Mon amour pour Is est la dans mon cœur et
je ne l’oublierai jamais mais lui pardonner, cela m’a permis d’avancer et d’etre
aussi heureuse que je le suis aujourd’hui. Aujourd’hui j’aime librement mon
homme. Je peux le dire que je suis folle amoureuse de lui voila. Et il me le
rend très bien d’ailleurs. Je le sais fou de moi mais me garde de le prendre
pour acquis comme me conseille ma mère chaque fois qu’on se parle.
« Cet homme est une perle ne le traite jamais moins que ça. »
Oui je le sais et je n’y tiens pas question que je baisse la garde. J’ai
une chance démentielle d’être tombée sur deux hommes comme et Is et lui. J’ai enlevé
ma bague de fiançailles le lendemain de ma sortie de l’hôpital je l’offrirai à
Kristof quand il voudra se marier et la bague de promesse à Krista pour son
passage du bac.
Je prends la tasse de chocolat chaud et vais la donner a mon homme avant de
prendre place sur le canapé de notre chambre alors qu’il est assis au sol. Nous
occupons maintenant la chambre maitresse de la maison. Il se calle entre mes
jambes et je penche pour lui faire un bisou sur le front. Il est 3h du matin. Je
ne travaille pas demain en journée mais le soir et lui est rentré il y a
quelques heures. C’est notre moment ça. Quand les enfants dorment. On peut
parler de tous et de rien. La nous sommes devant un de ses documentaire et je
lui masse les épaules. Je vous ai dit que je suis heureuse ? Parce que je
le suis.