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Ecrit par Larissa92

Nicole regardait Fadil dormir. Oui ils n’avaient pas couché ensemble. Monsieur lui avait demandé si elle avait déjà réglé les choses avec Serges et comme la réponse était non, il avait dit pas de sexe avant qu’elle l’ai fait inutile de dire l’état de frustration dans lequel elle se trouvait. Monsieur Ibrahim avait deux doigts en elle quand il avait posé la question elle ne savait même pas comment il réfléchissait alors qu’elle était dans un état second. Elle était a deux doigt de jouir quand il avait tout stoppé elle aurait pu lui arracher les yeux. Il lui avait fait un baiser chaste sur le front s’était collé a elle pour dormir quelques minutes plus tard. Et il dormait depuis 2h c’était agréable elle ne dormait jamais contre Serges c’était chacun dans son coin elle ne supportait le contact avec lui sur un lit que quand il fallait baiser ensuite c’était bon là.  Mais la elle avait envie de fondre en Fadil de coudre sa peau a la sienne tellement elle se sentait bien contre lui. Il n’était que 20h s’il dormait comme ca cela voulait dire qu’il était de garde la veille. Elle avait une crampe a la jambe mais ne voulait pas bouger parce que Monsieur était couché sur elle fin en partie mais quand même son mètre 98 et ses 110 kilo sur ses pauvres 70 kilos étaient beaucoup non ? Sa tête était entre ses seins oui monsieur avait refusé qu’elle mette sa grosse chemise. Monsieur était fan de ses seins. Son bipeur se mit a sonner mais il ne bougea pas elle envoya la main et l’attrapa pour le lire.

- Fafa. Dit-elle en lui caressant la tête. Ton bipeur on doit avoir besoin de toi a l’hôpital. 

Il prononça des mots incompréhensible avant de changer de position en prenant un de ses tétons dans la bouche. De surprise, elle laissa tomber le bipeur sa main se dirigea entre ses jambes

- Fafa gémît la jeune femme tentant de reprendre ses esprits pour lui parler. Mais il avait déjà imprimé un rythme a ses deux doigts qu’il avait en elle.

Il taquina le téton du bout de la langue après l’avoir mordu elle se tordit sous le coup du plaisir.

- Qu’est-ce que tu disais ? Demanda-t-il en la labourant de ses doigts.

- Je…je…ne…hnmmmm.

- Je crois ca avait un rapport avec mon bipeur. Dit-il avec un air moqueur.

- Je te déteste Ibrahim. Dit-elle avant de jouir la minute qui suivait en plantant ses ongles dans ses épaules.


Fadil regardait sa chérie tirer la tronche elle était tellement mignonne quand elle boudait.

- Si je comprends bien tu me fais a tête parce que je t’ai donné du plaisir ? 

- Je ne boude pas je cuisine. Dit-elle en s’affairant. 

- Si. Tu boudes tu es silencieuse depuis 30 minutes au moins alors que tu es une vrai pipelette d’habitude. En temps normale je devrais être entrain de te supplier d’arrêter de parler.

- Tu te prends pour un comique Ibrahim ? Demanda-t-elle sans se retourner.

Il alla se coller a elle de telle sorte qu’elle sente sa proéminence contre ses fesses et passa la main sous sa chemise pour prendre un sein a pleine main. Elle posa le couteau sur la planche à découper pour éviter de se blesser et envoya plus son postérieur à sa rencontre. Il sourit en embrassant son cou se réjouissant de sa respiration de plus en plus saccadée.

- Je t’ai dit que tu n’auras ca que quand tu auras parlé à ton jeune-là. Lui souffla-t-il a l’oreille avant de la lâcher.

- Je vais cracher dans ton plat Ibrahim. Dit-elle

- Ah mais toi aussi quand je t’embrasse je bois ca directement a la source. Donc si tu assaisonnes même…elle lui lança un oignon qu’il attrapa au vol en riant.

- Donc tu vas me laisser comme ça tout un mois ? Parce qu’il ne sera de retour ici que dans un mois.

- Skype, WhatsApp, Viber, la liste est longue.

- On ne fait pas les choses comme ca au téléphone Fafa toi aussi.

- Ok on attendra donc un mois.

- Ton engin va te faire mal. Dit-elle en versant les tomates hachées dans la marmite.

- C’est a moi que ca fera mal pas a toi. Elle se rinça les mains les essuya sur son tablier avant d’aller se mettre entre ses jambes. Il avait pris place sur le plan de travail.

- Tu n’as pas répondu a ton bip tout a l’heure. 

Il passa la main dans ses cheveux et massa son cure chevelure.

- Ce n’était pas urgent je ne suis pas de garde je n’y vais quand je ne suis pas de garde que quand c’est urgent. En plus je suis avec toi pourquoi courir à l’hôpital ? 

Il la vit baisser les yeux. Et se rendit lui-même compte de la portée de ses mots quand on savait qu’il était passionné par son travail et ne vivait que par ça. Elle se déplaça pour aller tourner sa marmite mais il savait que c’étaient ses mots qui l’avaient fait fuir ainsi. Il avait oublié a qui il avait a faire l’espace d’une minute. Il attendit qu’elle finisse et revienne vers lui mais elle alla plutôt ranger des conserves déjà en ordre dans un placard. Il alla donc la rejoindre et la pris dans ses bras.

- Le fait que moi je sache ce que je veux avec toi et que toi tu ne sois pas encore fixée sur tes sentiments ne me dérange pas. Tu peux prendre ton temps.  Je veux juste être sure que tu es certaine de vouloir être la avec moi maintenant et qu’on construise quelque chose ensemble. Dit-il d’une voix grave.

- Je veux être avec toi et personne d’autre assura la jeune femme en le regardant droit dans les yeux. C’est juste que i’m a work in progress.

Il sourit et l’embrassa avant de lui chuchoter : « je vais t’aider ». Ca allait être plus difficile que ce qu’il croyait mais il ne lâcherait rien. Il avait cru qu’accepter d’être avec lui signifiait qu’elle rendait les armes mais la panique dans ses yeux l’avait fait comprendre le contraire. Elle termina la cuisine trois quart d’heures plus tard, dressa la table. Elle mangea peu c’était lui qui avait faim c’est lui qui avait fait le bébé pour qu’elle cuisine. D’habitude, il sortait diner avec ses conquêtes il ne leur demandait jamais de cuisiner ni de le dorloter comme un bébé comme il le faisait aujourd’hui. Il avait tiré la tronche comme un enfant pour qu’elle lui fasse un fondant au chocolat elle en avait rit aux larmes puis avait cédé. Il adorait ses desserts et maintenant ses plats aussi c’était bien la première fois qu’elle faisait la cuisine pour lui d’habitude c’était Gracia. C’était plié qu’il ne rentrerait pas chez lui ce soir la ou alors elle devait le suivre.

- On va chez moi ?

- Il n’y a pas de nourriture chez toi je n’ai pas fais de course depuis deux semaines chez toi.

- J’ai fait les courses hier. Tu prends quelques vêtements et on y va ?

- Faudrait que je mette tout ça au frais avant. Dit-elle en montrant la nourriture. 

- Va faire un sac pendant que je m’occupe de ça. Elle hésita et il vint vers elle. Je ne te demande pas d’emménager Nicky je veux juste passer plus de temps avec toi. Mais si tu trouves que ça va vite…

- Non je suis désolée. C’est juste que d’habitude c’est moi qui décide de tout donc ca me déstabilise un peu. Je vais faire un sac. Elle posa un baiser sur ses lèvres avant de sortir de la cuisine. 

1h30 plus tard, ils étaient chez lui et il rangeait la bouffe dans le frigidaire et elle rangeait son sac dans la chambre. Il la rejoignit ensuite et ils passèrent au lit pour une bonne nuit de sommeil. Il posa sa tête sur sa poitrine et s’endormit comme un bébé. Le matin c’était elle qui était sur son torse il n’avait aucune envie de se lever mais il fallait aller bosser il avait une réunion a 10h. Il était déjà 7h il lui caressa les cheveux il fallait même qu’il lui demande pourquoi elle avait des cheveux aussi longs et aussi lisses car ce n’était pas un tissage ou des extensions. 

- Bonjour. Dit-elle en se passant la main sur le visage.

- Bien dormis ?

- Très bien. Dit-elle en se serrant contre lui va prendre ta douche et moi je vais faire le petit-déjeuner.

- Pour ca il faudrait d’abord que tu me lâches tu sais ? Sourit-il en posant un baiser sur son front.

- J’ai pas envie. Dit-elle alors que sa main se dirigeait lentement vers son membre bien dressé.

Il stoppa sa main dans son avancé périlleuse et sauta du lit. Son rire moqueur l’accompagna jusqu’à la douche. Douche froide pour lui bien sûr malgré le fait qu’il pleuvait des cordes dehors. Elle le retrouva dans la chambre un quart d’heure plus tard et passa directement a la douche aussi. Quand elle sortit une demi-heure plus tard, il l’attendait.

- Ton petit-déjeuner doit être froid maintenant. Je t’attendait pour le prendre.

- Ok je vais m’habiller.

- Et ? Je t’ai déjà vu nue

- Ok tu veux vraiment me voire m’enduire le corps de ça ? Demanda la jeune femme en lui montrant l’extrait de coco. C’est toi qui a dit pas de Major avant que je ne parle avec Serges.

Oui il appelait son sexe Major. Elle avait raison la voir utiliser cette huile qui ressemblait a une huile de massage n’allait pas l’aider. Il alla donc l’attendre dans le salon en regardant les informations.

- Je suis là. Entendit-il depuis la cuisine.

Il la trouva devant le micro-onde il se figea derrière elle. C’était la première fois qu’elle le voyait avec une robe et des escarpins aussi hauts. La robe lui allait a merveille du moins vu de derrière elle mettait ses jambes et ses fesses en valeur. Quand elle se tourna vers lui, tout ce qui lui vint en tête fut :

- Non !

- Non à quoi ? fit-elle en le regardant

- Non a ta robe.

- Elle a quoi ma robe ?

- On voit tes seins. Dit-il en froissant le visage. 

Elle se rapprocha de lui le sourire aux lèvres lui planter un baiser sur les lèvres.

- C’est ta jalousie qui se manifeste tôt comme ça ? je vais être avec toi toute la journée. Tu ne veux pas que je sois belle et rayonnante près de toi ? Tu vas voire comment personne n’osera me toucher ni même me parler. Ajouta la jeune femme en riant avant de le tirer vers la table.

Oui ils avaient parlé de comment ils allaient se comporter au boulot. Ils avaient convenu de ne pas s’amouracher là-bas mais il lui avait bien fait comprendre qu’il ne cacherait pas leur relation ni là-bas ni nulle part ailleurs. Ce fut donc main dans la main qu’ils traversèrent les portes de l’entreprise. Il sentait le regard des autres sur eux mais s’en fichait royalement Nicky n’eut aucun mouvement de recul et n’essaya pas de dégager sa main et la, il sut qu’il n’était pas le seul a vouloir se battre pour que ça marche.



Ce Que Le Cœur Veut