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Ecrit par kony ariane
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Il
m’a soulevé et m’a posé sur le rebord de
ma commode. Il a remonté ma jupe, retiré ma culotte qu’il a porté à son nez avant de la mettre dans sa
poche. Avec ses lèvres et sa langue il a mangé ma moule jusqu’à explosion.
J’avais la tête qui tournait tant la jouissance avait
été grande. J’ai pris une douche et je
suis venue près de lui dans le lit.
-tu
pars à quelle heure ?
-je
ne sais pas. Christophe en question il te fait des avances ? Il a
l’air d’aimer ton cul surtout. Il salivait en le regardant
-aucune
idée, nous avons juste dîner. C’est mon patron
-bien.
Je vais faire une tournée nationale. Je crois que j’en ai pour trois à quatre
semaines et quand je reviens? je dois voir des partenaires en Europe…
-très
bien, je serai là à ton retour
J’aime
qu’il soit ambitieux, j’aime qu’il
poursuive son rêve, mais j’aime moins qu’il me délaisse.
-j’aime
pas être loin de toi surtout maintenant
-ça
veut dire quoi ?
-que
je suis fou de toi comme jamais
-tu
pars quand ? Et tu reviens quand ?
-d’après
mon agenda j’en ai pour un mois et demi ?
-un
mois et demi ? Tu me demandes ? Ok, bonne chance et courage. Je
reviens je vais me prendre quelque chose à boire. Je te rapporte quelque
chose ?
-Une
bouteille d’eau
C’est
vraiment difficile d’être avec une
personne comme lui et dans ma condition. C’est
comme si je dois toujours répondre présente quand il faut.
Lorsque
je reviens, il me montre mon téléphone.
-
dois-je m’inquiéter Rita ?
-pour ?
-ton
cher Christophe a adoré parler avec toi, il espère remettre ça et te souhaite
une douce nuit.
-D’accord,
le problème est où ?
-Il
n’y en a pas ma chérie.
-la
solitude me tue Georges, ce n’est qu’un
collègue
-qui
a des vues sur toi…
-et
moi je n’ai d’yeux que pour toi.
-j’ai confiance en toi, mais de savoir qu’un autre
te désire, j’aime pas.
-encore
heureuse que d’autres me désirent mon cœur,
tu sauras que la compétition n’est pas gagnée.
J’ai
eu droit à une tape sur la fesse, qui s’est soldé par un énième témoignage
d’amour.
Georges
est parti pour sa tournée, il est davantage amoureux de moi. Nous parlons
jusqu’à nous endormir. Il m’envoie des
messages dès qu’il à un bout de temps. J’ai même reçu un paquet ce matin avec
un mot. « Tu mettras ça ce soir, je verrai si c’est comme je
l’imaginais ». C’est des dessous
ultra sexy.
J’ai
attendu toute la journée que le soir vienne. Je me suis faite une belle
toilette et j’ai enfilé mon cadeau. Il était vingt heures et j’avais hâte qu’il m’appelle. J’ai attendu plus d’une
heure et toujours aucun appel. J’ai reçu un message, mais pas de lui. « Pourrais
tu sortir, j’ai quelque chose pour toi. Désolé, je sais qu’il est tard. »
C’est de Christophe.
J’ai
enfilé un gros pantalon qui traîne et un tee shirt. J’ai troqué mes escarpins
contre des sandales et je suis sortie.
-salut,
-vraiment
désolé de débarquer à cette heure mais je suis sorti acheter des glaces et j’ai
pensé à toi. Je sais que tu aimes le chocolat donc j’en ai pris à plusieurs
recettes
-merci
c’est gentil
-donc
comme ça tu vas faire la fête et tu ne penses pas au petit frère.
Il
l’avait dit avec son accent ivoirien pur souche
-
non je ne sors pas,
Je
me suis souvenu être maquillée en mode femme fatale
-en
fait je devais sortir mais j’ai annulé.
J’ai
vu des phares braqués sur nous et quand j’ai réalisé, la voiture entrait déjà
dans le garage. Georges ? Il est je ne sais dans quelle localité…
-je
ne te retiens pas plus longtemps. Agréable soirée et pensez au petit s’il y a
un mouvement.
Et
il me fait un clin d’œil. Il est craquant.
Lorsque
je suis retournée dans la maison, Georges était encore dans sa voiture et son
chauffeur dehors. Il m’a dit que son patron demande que je monte dans la voiture.
J’ai été surprise, il n’a plus rien
ajouter et a suivit le gardien dehors. J’ai pris une grande inspiration et je
suis montée.
-bonsoir
mon cœur, que fais-tu ici ?
-Toi
que faisais-tu dehors ? Et c’est
quoi ça ?
-mon
collègue m’a ramené des glaces
J’ai
vu sa mâchoire se serrer. Il a pris son téléphone et la minute d’après le
chauffeur est venu. Georges a baissé la vitre et m’a pris le paquet des mains.
-débarrasse
moi de ça
Je
n’ai pas pipé mots. Quand il eu fermé la vitre et que le chauffeur eut refermé
le portail derrière lui, à peine allais je crier qu’il dit d’une douce voix.
-tu
veux des glaces, tu demandes à ton homme. Il n’a pas à faire ça. C’est de mon
ressort à moi de te faire plaisir.
Sa
phrase m’énerva tellement que je levai les yeux au ciel.
-je
t’ai dit plus d’une fois de ne pas faire ça, c’est irrespectueux.
J’étais davantage énervée que je me mis à tirer sur
mon tee short.
-Tu
n’as pas osé
-qu’ai
je encore fais ?
Il
soulève mon haut et regarde. La climatisation m’a durcit les tétons. Le moteur tournait
toujours. Il a ôté mon haut. Il ne faisait que jurer. Il m’a embrassé le creux
de la poitrine qui était bombé davantage grâce au soutien gorge. Il descendit mon
pantalon. On aurait dit qu’il avait vu un fantôme.
En
un éclair, il a défait sa ceinture et descendu son pantalon. Il me souleva et
me posa sur son axe. Il me déposa délicatement de manière à ce que je le sente
dans mes chairs. Je me mis à onduler tel un ressort qu’on venait de titiller. Il ne mit pas long feu.
Il m’embrassa avec fougue.
-met
ton haut et suis-moi.
-ton
chauffeur, le gardien…
-mon
chauffeur et lui se tiendront dehors jusqu’à
ce que je leur fasse signe.
Je
suis sortie, j’allais courir
lorsqu’il m’a rattrapé.
-je
t’aime tu en as conscience ?