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Ecrit par Larissa92

Nicole regardait Fadil dormir il était si beau endormi elle ne pu résister a l’embrasser sur la joue. Sa main descendit caresser sa barbe naissante. Elle avait une question a lui poser mais elle avait peur de sa réponse. Ses doigts se mirent a courir sur son torse nu. Il venait de rentrer de Londres il y avait fait 3 semaines. Trois longues semaines durant lesquels il avait travaillé dans relâche sur un cas de siamois de quelques mois relié par la tête. Malgré le fait qu’il fut occupé tout le temps, il trouvait le moyen de l’appeler au moins une fois par jour ne fusse que pour cinq minutes.  Depuis qu’elle avait parlé a sa mère de sa relation avec Fadil, elle n’avait plus répondu a aucun de ses appels et effaçait tous les messages qu’elle lui envoyait sans les lire. Le cardiologue que Fadil avait trouvé a son père lui avait prescris un régime et des médicaments qui marchaient bien et il était de plus en plus fort pour le plus grand bonheur de Nicole et sa sœur. Elle allait lui rendre visite quand elle savait que sa mère n’était pas là. Elle était heureuse de la relation qu’elle avait avec Gracia mais il fallait qu’elle lui donne des limites par rapport a ce qu’elle pouvait bien raconter à leur mère. Bref il était 4h du matin et elle avait trouvé le courage de lui parler. Il faisait des efforts pour elle pour supporter son caractère de chien même si lui aussi n’était pas un ange qu’elle s’apprêtait à faire un grand pas aussi. Ca faisait des mois qu’il l’invitait a manger chez sa mère mais elle n’était pas encore prête elle se contentait des conversations téléphoniques avec elle pour l’instant. Elle comptait donc lui dire qu’elle était d’accord pour aller manger chez eux Dimanche.

- Pourquoi tu as arrêté ? Demanda le jeune homme les yeux ensommeillées braqués sur elle.

- Tu t’es bien reposé ? demanda-t-elle en reprenant sa caresse.

- Oui tu sais bien que dormir dans tes bras me fais toujours du bien. Dit-il un sourire enjôleur

- Tu sais parler aux femmes toi. Dit-elle après un baiser sur le front. Je me disais qu’on pouvais aller manger chez ta maman ce week-end si tu veux.

Il se redressa vivement et la regarda l’air interrogateur.

- Tu es sérieuse ? Demanda-t-il après un moment

- Oui. Dit-elle un peu honteuse de voir toute cette surprise dans ses yeux. Elle lui faisait vraiment voir de toutes les couleurs. Je me dis aussi qu’on pourrait vivre ensemble.

Cette fois-ci, il resta bouche ouverte a la regarder comme si des cornes avait poussé sur sa tête.

- Je veux qu’on me redonne ma petite sauvage parce que je suis certain que ce n’est pas toi. Dit-il toujours ahuri.

- Arrête. Dit-elle en lui tapant le torse. Ce n’est pas si surprenant que ça. On s’ai…on va très bien ensemble tu me rends heureuse et j’espère que moi aussi je te rend heureux.

- Tu me rends très heureux Nicky. Tu es sure que tu veux vivre avec moi ? m’avoir sur le dos H/24 sans possibilité de me fuir quand ma tête ne te reviens pas ?

- A t’entendre on dirait de la prison Fafa. Tu es fatigué de moi et tu veux me faire peur pour que je change d’avis ?

- Bien sûr que non Nicky mais je veux que tu comprennes que quand on se disputera tu ne devras pas courir chez toi. Tu devras supporter ma tête même quand tu seras en colère contre moi. Est-ce que tu comprends ? Je ne veux pas que tu t’engage si les responsabilités te font peur.

- Je sais dans quoi je m’embarque Ibrahim et si c’est avec toi je le ferai. Ca ne veut pas dire que je n’ai pas peur mais c’est avec toi donc oui je veux le faire. Je veux être avec toi Fafa. Dit-elle en lui caressant la joue avec tendresse. Je n’ai jamais été aussi bien traitée de toute ma vie.

- Tu le fais donc par reconnaissance ? Demanda-t-il l’air peiné.

Elle s’assit a califourchon sur lui et lui encercla le visage de ses deux mains avant de l’embrasser.

- Tu sens de la reconnaissance dans mon baiser ? Quand tu me fais l’amour quand je réponds a la moindre de tes caresses avec passion est-ce que tu ressens que c’est par reconnaissance ? Et quand je mouille pour toi comme c’est le cas en ce moment tu penses que c’est de la reconnaissance ?  

En parlant, elle dirigeait sa main vers son antre. Elle était nue sous sa robe il put ainsi la doigter sans entrave. Elle ferma les yeux pour mieux savourer la caresse alors que Fadil venait cueillir ses lèvres pour un baiser pleins de promesses. Très vite, il la coucha sur le lit enleva délicatement sa robe avant d’embrasser chaque parcelle de son corps elle n’était plus que soupires et gémissements. Un seul touché et il lui embrasait la peau elle croyait que cela allait changer avec le temps mais vraiment rien n’y faisait. Avec lui, elle se laissait faire. Il lui faisait l’amour la plus part du temps, elle le laissait la dominer et bizarrement, elle aimait ça. Elle retint son souffle quand il la pénétra. C’était toujours comme s’il allait lui sortir par la bouche. Il se mit a la pilonner lascivement elle s’agrippa au montant du lit en gémissant. Il connaissait désormais son corps et savait ou appuyé pour la rendre folle. Sa main passa sur la chaine qu’elle avait aux hanches cadeau de lui et sa main descendit de sa hanche jusqu’à sa cheville il souleva sa jambe et embrassa sa cheville ou la chaine pour cheville qu’il y avait lui-même passé en la regardant droit dans les yeux. Elle jouit sur le chant en criant son nom. Il la retourna pour la prendre en levrette en passa le doigt sur la chaine cette fois-ci il y allait avec plus de force. Elle criait non seulement de plaisir mais aussi de douleur un peu en s’accrochant désespérément au draps du lit au risque de les déchirer. Il allait finir par sortir par sa bouche s’il continuait ainsi trois semaine de sevrage il fallait qu’elle y passe d’autant plus que c’était elle qui l’avait provoquer et Dieu que c’était bon. Tellement bon d’être à lui a lui tout seul. Il la serra contre elle avait avoir jouit.

- Avant que tu n’emménages officiellement il faudra que j’aille voire tes parents. Dit-il alors qu’ils étaient sous la douche.

Elle soupira aller voir ses parents impliquait voire sa mère et elle allait trouver des choses a redire. Elle allait trouver le moyen de le décourager. Enfin elle allait essayer de le décourager. 

- Tu as parlé a ta maman depuis la fois ou tu étais chez elle ? Demanda le jeune homme comme si il lisait en lui.

- Non.

- Tu devrais essayer de lui parler Nicky elle reste ta mère tu sais. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre vous mais elle reste ta maman.

- J’ai compris. Dit-elle en s’essuyant.

- De préférence avant que je ne vienne chez vous.

- Hmmm. Fit-elle sans avoir l’intention de le faire

- Nicole si tu ne le fait pas on aura les problèmes. Dit-il sévèrement.

- Rooooorrrr Fadil. 

- J’ai parlé. Dit-il avant de sortir de la salle de bain.

Elle maugréa avant de le suivre pour s’habiller en silence. Elle n’aimait pas quand il lui parlait comme ça. Ca lui jetait en pleine face leur écart d’âge. Elle passa un pantalon et un crop-top a assez échancré s’assit dans le lit prit son téléphone et entra dans son Snapchat elle prit une photo qu’elle posta. 5 minutes plus tard, Fadil revenait dans la maison en trombe claquant la porte derrière lui. Elle sursauta et laissa tomber le téléphone. C’était comme si ses yeux étaient devenus encore plus sombre.

- Qu’est-ce qui t’arrive ? Demanda la jeune femme prise de peur.

- Efface-moi la photo que tu viens de poster tout de suite. Ordonna le jeune homme d’un ton tranchant en lui tendant son téléphone qu’il avait pris près d’elle.

- Qu’est-ce que…

- J’ai été patient avec cette histoire. Je fais des concessions depuis le début des compromis mais la manière dont tu t’habilles je t’ai dis que ca ne me plaisait pas mais tu as fait la sourde oreille. Et pour couronner le tout tu prends une photo comme celle la ou ta poitrine est presque toute en l’air et tu la poste sur les réseaux sociaux. Je ne…

- Je suis désolée excuse-moi. Dit-elle en effaçant la photo d’une main tremblante avant de poser le téléphone.

Il ne lui accorda plus un regard et ressorti en claquant a nouveau la porte. Elle cogita dans le lit une bonne heure se coucha en rabattant les couvertures sur sa tête mais les enleva la minute qui suivit. Elle ne l’avait jamais vu ainsi d’habitude c’était elle qui piquait des crises et pour rien même pour être honnête. Maintenant comment allait-elle se faire pardonner ? Nicole finit par sortir de la chambre pour partir a la recherche de Fadil. Elle le trouva dans le salon devant le journal télévisé. Elle prit place à ses côtés en tremblant intérieurement tout en lui montrait qu’il était tendu. S’il la giflait la en ce moment elle perdrait surement connaissance pas sa pauvre ceinture noir qu’elle aimait venter là. Non seulement lui aussi l’était mais en plus poids lourd donc elle n’avait pas intérêt à faire la gueule. Elle ne pensait pas qu’il lui ferait du mal mais on n’était jamais trop prudent d’autant plus qu’il avait l’air vraiment énervé.

- Fadil je suis désolée. 

Il ne la regarda même pas et son cœur se serra douloureusement.

- Fadil je te jure que je suis désolée. Je…je n’ai jamais accordé de l’importance a ce que je mets je ne pouvais pas savoir que ça te dérangeais vraiment.

- Et quand je te l’ai dit ? 

- Je sais. Je n’ai pas pris ce que tu as dis au sérieux et je suis désolée je te promets Fafa. Ma garde-robe est faite majoritairement de tenue comme ça. Je…si tu veux on ira faire des courses ensembles et tu choisiras ce que tu veux. Je suis désolée je ne voulais pas t’offenser tu es très important pour moi.

Elle posa la main su la sienne qui était posée sur sa cuisse.

- Fadil c’est la première fois de ma vie que je suis dans une vrai relation et j’apprend encore alors s’il te plait pardonne moi je te jure que ca ne se reproduira plus. Si tu ne me pardonnes pas je vais me jeter à tes pieds Fafa.

Il esquissa un sourire satisfaite, elle alla se lover contre lui comme un enfant. 

- Nous irons en France ce week-end pour une nouvelle garde-robe décréta le jeune.


Ce Que Le Cœur Veut