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Ecrit par Larissa92

Quelques heures seulement qu’ils étaient a Londres et madame voulait déjà le rendre fou. Oui parce qu’elle avait préfère Londres a paris Déjà qu’il avait cru avoir une crise quand ils achetait leur billets d’avion. Elle avait catégoriquement refusé qu’il lui acheté le sien. Elle avait acheté son billet elle-même et en première classe comme le sien. Ils avaient fait le voyage assis cote a cote mais elle était venu s’incruster dans son siège quand elle voulait dormir. Parce que le nouveau caprice de madame était qu’elle ne dormait bien que dans ses bras. Elle s’était tellement accrochée a lui que même l’hôtesse avait fini par les laisser mais en leur donnant comme recommandation de la faire asseoir dans son siège pour l’atterrissage. Il se demandait même si elle n’avait pas fait ca que pour que l’hôtesse qui lui faisait du charme. Elle calla sa tête dans son cou et s’endormis très vite. C’était aussi vrai qu’ils n’avaient pas vraiment dormis la nuit précédente. Pour une fois le vêtement qu’elle avait couvrait en même temps son ventre ses jambes et sa poitrine. Il avait sourit en la voyant descendre. Lui il ne voulait pas qu’elle s’habille comme une nonne juste qu’elle ne montre pas tout en même temps. Si elle choisissait de montrer son ventre, elle ne devait montrer que ca et non son ventre ses seins et ses jambes au même moment. Oui c’était de son âge, de sa génération mais vu qu’elle était en couple, il y avait un compromis qu’elle devait faire. Fadil la réveilla au moment de manger elle resta collée a lui en le faisant tout en offrant des sourires aux hôtesses qui venait demander s’ils avaient besoin de quelque chose.

- Quand tu étais célibataire tu te tapais les hôtesses n’est-ce pas ? Elles attendent que je me déplace pour les toilettes pour te filer leurs numéros. Affirma la jeune femme

- Mange et arrête de faire ta jalouse. 

Elle lui tira la langue avant de boire son jus de raisin. Il aimait bien ces pitreries il était certain de ne pas avoir encore vu toute la folie de cette femme même pas la moitié. Apres avoir mangé, elle se leva pour aller se soulager. Comme elle l’avait dit, une hôtesse vint directement lui faire du charme. Fadil voulu la congédier poliment mais changea rapidement d’idée et s’il provoquait un peu sa petite sauvage pour voire comment elle allait réagir.

- Ce n’est pas fatiguant d’être tout le temps entre deux avions ? Demanda le jeune homme a la jeune femme qui faisait des gestes exagérés pour que ses seins se dessinent plus sous on chemisier blanc. 

- Non pas vraiment j’adore voyager et c’est un bon moyen de rencontrer des personnes…intéressantes. 

Il eut un sourire. Nicky venait de se placer derrière la blonde.

- Vous êtes dévouée dites donc. Fit-elle avec un sourire narquois en prenant sa place contre lui.

Il l’entoura de ses bras la blonde s’excusa et partie avec le verre vide de Nicole.

- Tu l’as fait exprès pour me provoquer Ibrahim je te connais je n’aime pas ça. Dit-elle en le pinçant

- Aïe. Dit-il en riant. Toi ne le fait jamais parce que tu n’aimeras vraiment pas ce que tu verras.

- Bien sûr. Toi tu peux le faire parce que tu es l’homme c’est ça.

- Non je n’aurais pas du et je suis désolé. Dit-il en l’embrassant. 

La main de Nicky se posa sur son entrejambe qu’elle se mit a masser doucement.

- Nous sommes entourés de gens Nicky. Protesta-t-il alors qu’il se dressait déjà.

- Et alors ? On met juste ça, et je te fais plaisir avec mes petite main sur ton membre imposant. Chuchota la jeune femme dans son oreille en les recouvrant du plaid. 

Elle lui fit effectivement avec sa main. Ils allèrent droit à l’hôtel dès leur sortie d’avion. Ils avaient choisis de partir le vendredi après-midi pour rentrer dimanche et avoir le temps d’aller diner chez sa maman. Ils prirent une douche, dinèrent et s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.

C’était au moins le 20e boutique dans laquelle ils entraient Fadil en était déjà frustré mais il ne pouvait rien dire puisque c’était lui qui avait organisé tout ça. Elle se faisait un malin plaisir de le torturer ainsi elle avait cependant été agréablement surprise par ses choix. Tout ce qu’il avait approuvé était sexy mais avec une certaine class. Ils avaient déjà fait livrer plusieurs achat a leur hôtel. Mais s’il tirait la tronche en ce moment, c’était parce que depuis qu’ils avaient commencé les courses, elle ne lui avait pas permis de payer pour quoi que ce soit il était contre parce que selon lui elle ne devait pas dépenser l’argent de ses parents. Elle avait faillit éclater de rire. Si seulement il savait qu’a une époque elle était payée à 500.000$ par jour enfin par défilé mais le fait était qu’elle se retrouvait facilement avec 5.000.000/mois et ça c’était quand elle ne posait pas pour les magazines. Elle était dans la cabine en train d’essayer une robe Versace et lui l’attendait dehors. Elle enfila les talons aiguille qui allait avec avant de sortir. Il était assis dans le fauteuil rose du salon d’essayage privé il feuilletait un magazine d’un air agacé elle sourit. Même avec cette mine il était beau il fronça soudain les sourcils et se redressa dans son siège comme si quelque chose lui avait mit les sens en alerte. Elle se racla la gorge pour signaler sa présence. Il la regardait d’un air qu’elle ne sut comment déchiffrer. Nicole lui lança un regard interrogateur et pour toute réponse, il lui présenta la page du magazine sur laquelle elle apparaissait. Elle se figea. Par tous les dieux comment un magazine vieux de deux ans pouvait se retrouver dans un salon d’essayage d’un magasin aussi prestigieux ? Parce qu’elle se rappelait avoir posé pour ce magazine deux ans plus tôt.

- Tu aimes la robe ? Demanda-t-elle quand elle eut retrouvé la parole. Il la scruta un instant avant de répondre :

- Oui. Elle te va a ravir. Il avait compris qu’elle ne voulait pas en parler. Elle le remercia silencieusement pour ça.

Ils firent encore des tours dans au moins 4 boutiques avant de rentrer. Fadil faisait vraiment tout pour garder l’ambiance du début. Ils rentrèrent se changer et allèrent manger dans le restaurant de l’hôtel. Tout le long du diner, il ne mentionna pas le magazine. Il se comportait toujours comme si tout était normale. Meme quand ils retournerent dans leur chambre. Ce fut elle qui se sentit bête de ne pas lui parler. Si elle voulait vraiment vivre avec lui comme lui avait dit elle devait lui raconter son passé n’est-ce pas ? Mais le hic était que si elle commençait, il allait falloir qu’elle dise tout dans les moindres détails. Mais elle avait vraiment peur qu’il quitte a cause de ca. Elle avait choisis cette vie la a un moment mais pas tous ses aspects. Se droguer par exemple n’avait pas été un choix conscient de sa part.

- Viens on va parler dans le salon s’il te plait Fadil. Je ne peux pas le faire sans dormir.

Il la suivit dans le salon de la suite en silence. Son cœur tambourinait tellement dans sa poitrine qu’elle avait l’impression qu’il l’écoutait de là où il était assis en face d’elle sur l’autre fauteuil. Il avait dit qu’il l’aimait n’est-ce pas ? ne disait-on pas que l’amour supportait tout ? Qu’est-ce qui lui avait pris de se mettre en couple avec un homme aussi intègre alors qu’elle était aussi sale ? Se demanda Nicole alors que les paroles de sa mère lui revenait en tête. Elle secoua la tête pour les chasser et regarda son homme. Comment expliquer le fait qu’elle tenait a lui a ce point ? Le pire était qu’elle ne comprenait même pas ce qu’il avait de si spéciale.

- J’aimerais s’il te plait que tu m’écoutes jusqu’à la fin. Je n’aurais jamais du te proposer de vivre ensemble sans te parler de moi au préalable. Te parler de mon passé aurait du être ma préoccupation première. Je comprendrais si après ca tu ne supporte même plus ma vue je…sa gorge se noua.

- Je t’écoute. Dit-il l’air grave.

- J’ai eu mon bac a 15 ans. Commença la jeune femme après une forte inspiration. Je voulais être médecin chirurgien c’était mon rêve a cause de la série Grey’s Anatomy. Elle esquissa un sourire. Je voulais être comme le docteur Christina Yang cardiologue. C’était certes mon rêve mais ma mère en rêvait encore plus que moi ce qui a commencé a m’irriter parce qu’on ne s’est jamais bien entendu. Elle a passé toute ma vie a me faire des reproches ou a juger le moindre de mes choix. Donc pour moi elle avait volé mon rêve du moins l’avait souillé donc il m’en fallait un autre c’est la ou Tyra Banks est entrée en scène j’avais 14 ans et j’étais fascinée par elle ses accomplissements et sa réussite alors qu’au départ elle n’avait même pas les mensurations d’un « vrai » mannequin. Maintenant je voulais être mannequin mais ca je m’étais bien gardé de le dire a ma mère et encore moins à ma sœur car si je lui disais ma mère allait irrémédiablement être au courant donc j’avais gardé ça pour moi. Au début je voulais aller en Afrique du Sud pour faire mes études de médecine mais puisque maintenant je voulais être mannequin, je mis donc tout en œuvre pour convaincre mes parents mais surtout ma mère de m’envoyer aux Etats-Unis. 

Elle se tut un moment parce qu’elle n’entendait même pas Fadil respirer tellement il était calme.

- Continue. L’enjoignît-il doucement.

- Apres mon bac donc je suis allée rejoindre Gracia qui y était déjà. Comme c’était en été, j’avais donc pris le temps de faire les cours de langue tout en me renseignant sur les agences de mannequin du coin. Heureusement pour moi du moins je le croyais a ce moment-là, il y avait un type dans l’entourage de ma sœur qui était manager je préfère ne pas prononcer son nom. Je n’aimais pas la manière dont il me regardait mais je voulais réaliser mon rêve et je n’ai pas écouté mon intuition. Il avait pris la permission de me manager chez Gracia puisque j’étais encore mineur. Elle avait accepté parce que j’avais passé cette semaine la a le supplier et surtout pour qu’elle ne dise pas aux parents. Il avait 30 ans. 

Elle passa une mèche rebelle derrière son oreille et le regarda. Tout en lui était indescriptible de ses yeux a son langage corporel.

- Très vite il m’a trouvé des contrats. Il faut dire que les créateurs m’aimaient. Elle eut un sourire a 17 ans, je gagnais 200.000$/défilé. Mes parents ne savaient pas que je défilais je n’avais pas encore trouvé le courage de leur dire. Un soir, tout a basculé. C’était la fashion week a New-York après le défilé de Fendi, j’avais demandé a ce type de me reconduire a la maison car j’étais claquée et j’avais fini par lui faire confiance la pire erreur de ma vie. J’avais donné des pass à ma sœur et ses amies pour l’after. Arrivé a la maison, j’étais directement passée sous la douche étant certaine qu’il était déjà parti. J’étais donc allée me coucher dans ma chambre toute nue dans mon lit. Tout ce dont je me souvient c’est de m’être réveillée en hurlant. Du moins je pensais que je hurlais de douleur. Il venait de m’arracher ma virginité de la pire des manières. 

Elle pleurait maintenant silencieusement c’était la première fois qu’elle en parlais. Même sa sœur ne connaissait pas ce coté de l’histoire.

- Je croyais que je hurlais mais en fait je planais. On aurait dit que je n’étais pas dans moi et je me voyais juste comme un film en dessous de lui. Sa besogne fini, il avait posé un baiser sur mon front avant de sortir de la pièce. Elle essuya ses larmes d’un geste rageur avant de continuer. J’étais déconnectée de la réalité mais je reussis quand même à me trainer jusqu’à la salle de bain pour me laver et retournais me coucher bien sûr après avoir changé les draps. Ne me demande pas avec quel force je ne saurais te le dire. Toujours est-il que le lendemain, mon subconscient me convainquit ou j’essayais de le convaincre que ce qui s’était passé la veille était juste un cauchemar et n’avait rien a voir avec la réalité. Surtout que j’avais des défilés toutes les semaines qui suivirent. Il m’appela le matin en se comportant comme si ne s’était passé entre nous. Mais tout jours après, je commençais a me sentir bizarre comme si j’avais un manque. Avant dans les coulisses quand je voyais les autres filles prendre leurs salopries, je ne les regardais même pas mais ce jour-là, j’avais une envie irrépressible de m’injecter. Une des filles qui filles qui m’aimait bien selon elle, me fit la faveur de me dépanner. Et a partir de ce jour-là je devint la chose de mon manager. Il interdisait a qui que ce soit de me dépanner et il interdisait aux dealers de me procurer au risque d’en subir les consequence. Si je voulais ma dose, je devais sois coucher avec lui soit avec l’une des personnalité qu’il côtoyait. Elle ne le regardait plus tellement elle avait honte. Ca a continué ainsi durant un an jusqu’à ce que je n’en puisse plus et tente de me suicider car mes parents étaient déjà au courant que je ne suivais pas les études mais plutôt les défilés. Ma tentative de suicide échoua parce qu’il me trouva et me conduisit a l’hôpital. Je continuais tout de même les défilés en sortant mais je me détestais tellement que je prenais de plus en plus pour oublier mais ca signifiait aussi que je donnais mon corps pour avoir ces doses. Jusqu’au jours ou j’ai fais une overdose chez nous. Heureusement Gracia était toujours la pour moi. Ma mère s’en était lavé les mains de moi mes mon père était venu et m’avait fait interner dans un centre de désintoxication et la encore j’ai essayé de me suicider en me tailladant les veines cette fois-ci. J’y ai passé 3 mois et après ca je suis allée en France pour 2 mois avant de rentrer définitivement au pays. Ca fait 1 an et plus que je n’ai touchée rien. Je suis clean. Je voulais que tu sache tout ca de moi avant de te decider a aller plus loin avec moi ou…pas. Dit-elle la voix tremblante en essuyant ses larmes.

Elle leva enfin les yeux vers lui. Il avait toujours un air indéchiffrable. Son cœur battait a tout rompre. Qui voudrait d’une femme comme elle ? Elle attendait seulement le moment ou il allait se lever et sortir de cette suite non sans l’avoir maudit pour l’avoir fait toucher un corps aussi sale que le sien. Mais il ne parlait pas. Il se contentait de la fixer. N’y tenant plus elle se leva et se dirigea vers la chambre mais sa voix l’immobilisa :

- Ou vas-tu ? Demanda-t-il d’une voix posée 

- Je…je…bafouilla la jeune femme sans que rien ne lui vienne a l’esprit.

- Si tu as finis de parler. C’est a mon tour maintenant. Reviens prendre place. Ordonna Fadil calmement

Elle revint sur ses pas et repris sa place toute tremblante. Il se déplaça et vint s’asseoir près d’elle elle se raidit. 

- Regarde-moi. Ordonna le jeune homme. Ce qu’elle fit.

- Je ne peux pas te redonner ce que ce type t’a pris même si je le veux. Quand tu sera prête, tu me diras son nom et on s’occupera de son cas. Quand tu m’as dit être une ancienne toxico, j’ai cru que tu avais fait ce choix consciemment mais ce n’est pas le cas. Cet homme ne t’a pas laissé le choix il savait ce qu’il faisait. Il t’a sans doute laissé partir parce qu’il a trouvé une nouvelle poule aux œufs d’or. Pour en venir a moi et a ma décision après t’avoir écouté, la question ne se pose même pas. Je t’ai dis que je t’aime et que rien ne pourras m’empêcher de le faire. Encore moins quand je me rends compte a quel point tu es une femme forte. Ce n’est pas donner a tout le monte de rester clean aussi longtemps surtout sans l’aide de rencontre anonyme. Je suis encore plus fier de toi et plus motivé que jamais à emménager avec toi. Tu es ce que mon cœur veut. Tu es la seule que mon cœur a choisi comme maitre.

Elle pleurait tellement qu’elle ne pouvait prononcé un mot. Elle pleurait non seulement de joie mais aussi de tristesse en se rendant compte qu’un inconnu acceptait son passé tellement facilement alors que sa propre mère la rejetait a cause de ca justement. Elle avait dit a sa mère qu’on l’avait rendu accro de force mais elle lui avait rit au nez et un inconnu la croyait. Fafa se contenta de la bercer contre lui jusqu’à ce qu’elle sombre dans les bras de Morphée sans avoir pensé qu’elle avait trouvé son homme


Ce Que Le Cœur Veut