2_L'ANNIVERSAIRE 1
Ecrit par Lari93
Je l’étais et aujourd’hui je l’admets.
Grâces à lui j’ai fini par me faire suivre par Helena, un
psychologue.
Vous savez il y a tellement de choses à dire sur Patrick et
moi, mais j’ai essayé de vous en faire un bref résumer.
Aujourd’hui avec un nouveau regard sur la vie, je sais que
je dois sortir de ce mariage pour moi et non faire ce qu’on pense être bien
pour ma vie (En pensant à ma mère).
Je sors enfin de mon lit pour enfin me préparer pour le
travail.
Après mon bain et mes soins, j’enfile un ensemble blazer
rose que j’ai acheté il y a quelques jours dans une boutique de la ville.
J’arrive au travail et je suis agréablement surprise par l’accueil
de mes collègues.
Cette journée démarre bien.
J’entre au bureau pour démarre ma journée lorsqu’on frappe à
la porte.
C’est surement Gisèle mon assistante.
Moi : Entre Gisèle.
Je la vois entrer avec un énorme bouquet et des paquets
cadeaux.
J’ai déjà une idée de l’émetteur.
Gisèle : (En déposant les colis sur la petite table de
la pièce) Madame Gadji ces paquets viennent d’arriver pour vous.
Il y a aussi Monsieur Kane qui a annulé votre entrevu de ce
jour.
Il dit qu’il vous laisse profiter de votre anniversaire et
vous enverra aussi son cadeau.
Moi : Merci Gisèle (En lisant la carte qui était sur
les roses).
« vingt neuf roses pour te souhaiter Happy Birthday
mon Amour.
Eva tu es et tu demeuras madame Gadji, mon
épouse.
La femme qui continue de faire battre mon cœur.
Je sais que ces dernières années n’ont pas été
facile mais mon amour sache que je t’aime et mes sentiments pour toi sont les
mêmes que celle de notre première rencontre.
Je te demande pardon pour toutes ses
souffrances mon amour.
Je saurais être patient, jusqu’à ce que tu me
réouvre les portes de ton cœur.
J’espère que mes cadeaux te plairont, et je que
tu accepteras mon invitation à diner ce soir au GINO PRESTO.
Tu seras magnifique dans cette robe vert pastel.
Avec tout mon amour P. Gadji »
Je regarde et il y a en plus du bouquet de fleur et du coffret
à bijoux toujours de chez A.C, un paquet de chez mon créateur préféré la robe
surement.
Je ne sais pas pourquoi, il s’efforce à m’offrir des choses
hors de prix comme s’il voulait acheter mon pardon.
Pfff N’importe quoi. Mieux, je retourne à mon travailler.
Avant de plonger dans mes dossiers, je lui laisse un
message pour confirmer ma présence ce soir.
Croyez-moi, j’ai aussi beaucoup à lui dire ce soir afin que
certaines choses soit clair une bonne fois pour toute.
Il est midi lorsque mon téléphone sonne, je regarde et je
souris.
Moi : Allo mon meilleur, j’ai cru que tu m’avais
oublié ?
Axel : Non mon gros bébé. Même dans le coma je me
réveillerais juste pour toi.
Joyeux anniversaire ma Doudoune.
Je te souhaite de guérir de toutes ses blessures et de
reprendre ta vie en mains afin que ton magnifique sourire reste vrai à tout
jamais.
Moi : Merci mon loulou, mon Axou.
Axel : Je n’aime pas quand tu m’appelle ainsi sa fait
bébé pffff.
Moi : Je sais. Mais tu es mon Axou donc tu vas devoir vivre
avec (Rire).
Axel : Comme tu veux. C’est quoi le plan de ce
soir ?
Moi : Tiens-toi bien, il m’a encore fait des cadeaux en
plus de m’inviter à diner.
Axel : C’est cool. Tu penses y aller ?
Moi : Oui J’irais et Je compte le lui dire.
Axel : wohh oh oh Tu es sûre de toi ? Tu devrais
bien réfléchir avant Eva.
Moi : C’est toi qui me dis ça aujourd’hui ?
Axel : Je ne supporte peux être plus Patrick, mais je
sais à quel point votre amour étais intense et je sais qu’il n’est pas
totalement mort.
C’est quand même 08ans de mariage et vie commune doudoune.
Et c’est ton premier grand amour.
Moi : Axou il le faut. Et je ne l’aime plus.
Axel : Je dis que votre amour n’est pas totalement
mort.
Je te connais madame.
Moi : Mieux, je n’insiste pas.
Axel : Bon, Je passe te prendre dans 10 minutes alors,
on déjeune ce midi vu que monsieur a déjà pris ta soirée.
Moi : Ok (Rire) à toute bisou.
Le déjeuner avec Axel était incroyable.
Il est aussi ma
thérapie par le rire.
Je ne me suis pas ennuyer une seule seconde.
A mon retour du boulot, j’ai passé toute la fin de journée à
recevoir les appels et messages de mes proches.
Il est 18H quand je rentre chez moi.
Je regarde les cadeaux que j’ai reçu ce matin et ils sont
beaux.
Je dois dire que Patrick connaît encore mes gouts.
Je décide donc de les mettre pour le diner, en plus c’est
ce qu’il voulait.
Cette robe satinée vert pastel me va comme un gant.
Elle épouse divinement mes courbes, un peu trop même.
Il est 20H, Apres m’être légèrement maquillé et coiffer, je
montre dans ma GLE direction le GINO PRESTO.
Quelques heures plus tôt dans la capitale
Abidjanaise
Isabelle : C’est quoi ça Patrick ?
Patrick : De quoi parles-tu ?
Isabelle : Regarde (En me montrant des reçus de
paiements) !
Patrick : Et Alors ? Une seconde, tu fouille dans
mes affaires ?
Isabelle : Je n’ai pas eu besoin de fouiller en rangeant
ta veste ce matin, elles sont tombées de tes poches.
Patrick : Une personne normale les aurait juste rangées à leur
place sans broncher (En se levant). Bon, j’ai une longue journée Mademoiselle.
D’ailleurs, je ne suis pas censé être ici mais plus tôt chez
moi.
Maman m’a obligé à venir ici pour parler mais elle
m’abandonné pour aller dormir après le repas. Je ne sais même pas à quel moment
je me suis endormi aussi ici. Actuellement ma place est auprès de mon épouse.
Isabelle : De quelle bonne épouse parle-tu ? une femme
au ventre cimetière ?
Moi isabelle je t’ai donné un héritier.
Je t’ai permis de te frapper la poitrine dans la ville en
prouvant que tu es un homme fertile.
Mais tu n’as jamais été reconnaissant envers moi ou du
moins elle fut de courte duré.
Tu ne m’as jamais offert de cadeau à hors de prix, ni de
voiture.
Même une simple voiture d’occasion ! Rien.
Mais à elle tu achètes tout, voiture neuve et dernier
modèle, bijoux hors de prix et j’en passe.
Tu es méchant Patrick.
Ton cœur est noir. (En croisant ses bras sur sa poitrine)
Patrick : As-tu fini Isabelle ?
Un, Mon épouse n’est pas et ne seras jamais ton égale.
Je veux plus donc entendre son nom dans ta bouche.
Elle pour toi, c’est madame Gadji et elle le restera.
Tu peux faire cent autres Bébés si tu veux, c’est elle ma
femme.
Et tu ne lui arriveras jamais à la cheville.
Deux, tu lui dois du respect.
Si aujourd’hui, je suis celui que je suis c’est l’œuvre de
son travail acharné et ses efforts.
Donc sache que c’est aussi grâce à elle que tu manges et vis
aisément avec notre fils. Elle m’a soutenu et boosté mon business quand je
démarrais.
Elle m’a aidé à me constituer un patrimoine actuel.
Une femme qui n’a jamais cherché à savoir qui tu es et à
quoi tu ressembles, c’est à elle que tu veux te comparer (rire).
Tu n’as pas son niveau (Rire).
Eva c’est la ligue des champions et toi le Maracana du
quartier.
Quand elle marche à mes côtés, je fais envier plus riche
que moi.
D’ailleurs, ne prononce plus de tels choses sur elle en ma
présence sinon tu risques de ne pas me reconnaitre sous mon mauvais jour.
Isabelle : Comment ose-tu ? (En hurlant) Patrick ……
Patrick : Ferme ta bouche et dégage de mon passage (sur
le même ton en me levant).
Elle est rouge de colère et s’apprête à ouvrir encore la
bouche quand ma mère débarque avec notre fils dans les bras.
Maman Gadji : Pourquoi tu cries sur ma belle-fille ?
Moi : Maman personne n’a crié ici à part ta soi-disant
belle fille. En plus, je ne l’ai jamais doté, ni épouser pour que tu l’appel ainsi.
Maman Gadji : Patrick avec tout ce qu’elle a fait pour
toi c’est ainsi que tu lui dis merci ? (Je ne dis rien) soi-disant belle
fille ? Elle a fait de toi un homme.
Isabelle : Maman regarde (En lui montrant les reçus) il lui
a encore fait de cadeau, alors que c’est avec moi il dort quand elle lui tourne
le dos.
Je me plains et il m’insulte.
Maman mon mari est envouté (En pleurant, cette femme est
une sorcière).
Mon fils et moi sommes bloqué dans ce petit appartement de 04
pièces pendant que madame est seul dans la grande villa à Beverly Hills (Un des
quartiers de riche de la capital Abidjanaise).
Patrick : (Elle est pathétique. Comment j’ai pu
tromper mon épouse avec une femme comme ça ? normal qu’elle ne me pardonne
pas depuis. Et c’est le genre de femme que ma mère aime) Moi je m’en vais je
n’ai pas le temps de vous écouter.
Patrick :
Oui Maman !
Maman
Gadji : On devait avoir une conversation ?
Patrick
: Pas le temps maman j’ai une réunion dans 02 heures.
Maman
Gadji : Ce soir alors ?
Patrick
: Non ? je suis occupé.
Maman
Gadji : Juste 30 Min et je te libère. Viens ce soir s’il te plait.
Patrick
: Ok maman je passe à 18H. Trente minutes et pas plus, Je ne mange pas non plus
(en regardant Isabelle, qui sait de quoi elles sont capables).
Je
quitte l’appartement après un bisou à mon fils.
Ces
deux-là ne méritent rien de moi.
Je
préfère y aller.