24. Mes 4 vérités
Ecrit par SSS
………..dans la peau de Eugenio Da Silva……………
Je dois me rincer les yeux pour mieux voir ou je vois clairement ? Yani est-elle vraiment accompagnée de ce gars ? Regardez-les, on dirait de vrais tourtereaux. Que suis-je bête ? Ils étaient ensemble depuis l'époque de notre mariage. Je leur ai juste donné l’occasion d'étaler leur saleté au grand jour. Ça m'énerve à un point…
Pourquoi devrais-je ressentir toute cette colère ? Ça fait plusieurs années maintenant, je dois être passé à autre chose. Mais la voir et surtout les voir me met dans un tel état… J’essaie de ne pas y penser, mais j’imagine tout les fois où elle s'est donnée à lui, où il l'a touché aussi intimement que moi, tous ses baisers, ses caresses enflammées et ça me rend malade.
Yani et moi on se regarde quelques instants, des instants pénibles pour moi. Je suis à la fois triste et en colère mais elle transpire la sérénité. L'autre salopard se retourne et me voit. Il a l'air content de voir que ça m'énerve et pour marquer son territoire, il dépose un léger baiser sur l'épaule de Yani.
Ça y est, je suis contrarié. J'étouffe, je dois sortir d'ici.
- Moi : Claudia sort moi d'ici stp. Je veux prendre un peu d'air.
- Elle : Monsieur quelque chose ne va pas ? J’appelle votre docteur ou votre infirmière ?
- Moi : J'ai juste besoin d’un peu d'air, rien de grave.
- Elle : D’accord. Monsieur. Sortons.
On s’excuse auprès des autres invités à notre place et Claudia me pousse jusqu'au dehors.
- Moi : Laisse moi au niveau du jardin à côté
Elle me pousse dans un coin sombre, dans une allée bordée d'une centaine de roses multicolores aussi belles que parfumées.
- Moi : Ici c'est parfait, tu peux t'arrêter. Merci beaucoup Claudia. Maintenant, j'ai besoin d'être seul.
- Elle : Oh Monsieur vous avez l'air tellement triste. Vous êtes sûr que ça peut aller ? Et puis il fait sombre ici, je suis pas très rassurée.
- Moi : Merci de t’inquiéter mais ça peut aller. Je te ferai signe au cas où par SMS.
- Elle : D’accord Monsieur.
Elle s'en va. Rester au calme ici va me fait le plus grand bien, avec le parfum des fleurs et l'air frais.
Yani….Yani….pourquoi suis-je autant jaloux quand je la vois ? Malgré tout le mal, la douleur, pourquoi éveille-t-elle en moi de si tendres sentiments ? Je suis perdu dans tout ce flot d'émotions. Je pensais avoir vraiment tiré un trait sur elle mais je dois bien me rendre à l'évidence : elle a été la femme de la vie.
Et Leila….Leila….la manipulatrice par excellence. Elle sait te faire faire tout et n'importe quoi avec des chantages émotionnels pas possibles. La seule véritable chose positive qui est ressortie de notre relation est cette magnifique petite fille, ma chère Keyla que je défendrai contre vents et marrées, même si ce n'est pas ma vraie fille.
Max est un enfoiré. Déjà au collège, toute les meufs craquaient pour lui, même mes petites amies. Ça m'énervait grave. Et maintenant il a fallu que ce connard me prenne ma femme, MA FEMME. Je ne sais pas ce qui me retient de le tuer.
Décidément, je n'ai pas de chance en amour. M'éloigner des femmes est mieux pour moi au final car ce sont toutes des arrivistes et des menteuses. Partir avec ma petite loin de toute cette merde.
Je suis là, perdu dans mes réflexions. Soudain, je sens quelqu’un approcher. Une démarche souple et un peu nonchalante, surement une femme. La personne se rapproche petit à petit. Je me demande bien qui peut venir précisément ici alors qu’il fait sombre ; sûrement Claudia.
Finalement, la personne s’arrête juste derrière moi. J’avoue qu'à ce moment je flippe un peu, surtout que je sais pas qui c'est.
- L'air est assez frais par ici, pas vrai Eugenio ?
Yani ?? Qu’est-ce qu'elle fait là ? Je ne crois pas qu'elle soit sorti rien que pour mes beaux yeux.
- Moi : L'air est très agréable c’est vrai. Qu’est-ce qui se passe ? Tu es fatigué de t'amouracher ?
- Elle : Disons que j'avais également besoin d'air.
- Moi : Yani, Yani. Tu n'as pas perdu de temps apparemment.
- Elle : À quoi ça sert de perdre du temps dans la vie Eugenio ? Il faut savoir saisir sa chance.
- Moi : Tu n'a pas tort. Je suis juste…….Bref c'est ta vie.
- Elle : Oui tu as raison, c'est ma vie.
- Moi : Yani. Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ? Qu’est-ce que tu lui trouve de si exceptionnel que je ne possède pas ?
- Elle : Pourquoi cette question ?
- Moi : Je t'ai tout donné Yani, je me suis donné corps et âme mais toi tu as filé dans les bras de ce type alors qu'on était encore mariés. Et quand on a divorcé, ça t'a libéré. Tu t'es mise avec lui de suite. Yani, tu n'imagine pas une seconde toute la douleur que j'ai ressenti quand ces événements se sont déroulés. Putain j'étais dingue de toi, je ne voyais que toi mais ça ne t'a pas suffit.
Je sais pas ce qui m'a poussé à dire ça mais j’avais besoin de le dire pour me libérer. Elle est venue se mettre en face de moi. Je regrette tellement de ne pas pouvoir me lever et me tenir bien droit devant elle. On se regarde quelques instants, puis elle pousse un grand soupir.
- Elle : Je ne tiens pas à faire remonter des démons du passé, Eugenio. Donc je vais éviter de faire de longs discours. Je ne sais pas ce qui te fait croire mordicus sans même un minimum de doute depuis environ cinq ans à cette histoire morbide selon laquelle je t’ai trompé avec Max et je ne chercherai pas à me justifier auprès de toi. Mais sache que si je suis avec Maxime Saze aujourd’hui c’est parce-qu'il est loin d'être l'homme égocentrique et rigide que tu es. Il m'écoute, me comprends et surtout m'accorde le minimum de confiance qui t'a cruellement manqué à l'époque. Il croit en moi et en mes capacités. Il m'a aidé à évoluer et à réaliser mes rêves contrairement à toi qui les a éteint en me casant chez toi comme une domestique. Grâce à lui, j'ai fait ressortir le meilleur en moi et je suis devenue indépendante. Toi tu m'a abruti de l’idée que mon bonheur passait forcément par toi et consistait à m'occuper rien que de toi à mon propre détriment mais lui, oui Maxime, il m'a montré que je devait d'abord m'aimer moi-même afin de donner le meilleur à un homme. Tu veux que je continue ??
Ce qu'elle a dit me touche. Mais est-ce qu'elle n’exagère pas ?? N’ai-je pas été un bon mari pour elle ? Ne l'ai-je pas aimé et protégé ?
- Moi : C’est vraiment ce que tu ressentais à l’époque ? Mais pourquoi tu ne m'en a jamais parlé ? J’aurais essayer de m’améliorer. Mais tu n’aurais pas dû te jeter dans les bras d'un autre homme, encore moins mon meilleur ami !
- Elle : Mais tu vas arrêter oui ??!!! Je ne t'ai jamais trompé avec Maxime Saze, jamais ! J’étais tellement amoureuse de toi que tout les hommes n’existaient plus. J'ai laissé toutes mes activités pour te suivre. J’étais aveuglée par toi et j’acceptais tout, j’étais fragile. Eugenio je ne t’ai jamais trompé, bordel !
C’est la première fois que je la voit dans un état pareil. Elle est en colère et en même temps très triste. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie de la prendre dans mes bras et de m’excuser pour les mots que j’ai utilisé. Mais il y a tellement de preuves contre elle, qu’est-ce que je dois penser ?
- Moi : Excuse moi. Mais toute ces photos, cette vidéo……
- Elle : Tout ça n'est qu'une mascarade orchestrée par ta chère épouse pour foutre le bordel. Et figure toi que j’en ai les preuves.
- Moi : Leila ?? Elle n'est plus ma femme.
- Elle : Peu importe. Demain matin à 8h je t'enverrai une enveloppe. Et tu as intérêt à bien examiner son contenu. Bon, je te laisse. Profiter de la brise avec toi me ferai beaucoup de bien mais il y a mon homme qui m'attend à l’intérieur. Excellente suite de soirée à vous, Monsieur Da Silva.
Elle s'en va en me laissant dans le trouble total. J'ai l'impression d'être un idiot, d'avoir bousillé tout seul ma vie de couple. Maintenant j'en veux plus à moi-même pour tout ce qui s'est passé. Je commence sérieusement à douter de tout ce que je croyais savoir. Mais je jure que si c'est vraiment Leila qui a fait le coup, je la tue de mes propres mains sans même réfléchir.
……….Dans la peau de Maxime Saze………….
Ça fait un bon moment que Yani est sortie maintenant, pour soi-disant aller aux toilettes. Eugenio est sortie un moment avant elle. Je sais que j'exagère mais je préfère écarter de ma tête la possibilité qu'elle soit sorti pour le voir. Je ne veux pas être jaloux pour rien.
Ah la voilà, elle arrive enfin.
- Elle : Alors, j'ai pas trop tardé j’espère.
- Moi : Il y avait une file d’attente monstre dans les toilettes pour femmes ou quoi ?
- Elle : Disons juste que j'ai pris mon temps. Alors, que mange-t-on ? J'ai faim ! Hum de la salade aux crustacés, j'adore.
Je connais trop Yani. Quand elle change de sujet comme ça, c’est suspect.
- Moi : Je suis prêt à parier ma maison toute entière que tu as rencontré Eugenio par pur hasard sur le chemin du retour, ou bien ma Yani ?
Je le disait sur un ton blagueur mais au fond ça me faisait pas du tout rire. Et je sais qu'elle le sait.
- Yani : Hum…. Je vais pas te mentir, oui on s'est vu. Mais il a remis ses vieilles histoires sur le tapis et moi je l'ai simplement remis à sa place. Raison pour laquelle j’ai un peu tardé.
- Moi : OK si tu le dit.
- Elle : Bb c'est avec toi que je suis maintenant. Le reste n'a aucune importance.
- Moi : Je sais ma belle, t’inquiète pas. Et si on dégustait cette salade ? Elle a l'air délicieuse.
Je change de sujet parce-que honnêtement ça ne m’enchante pas du tout qu'elle discute même avec ce type. Comme on vient à peine de se mettre ensemble, je ne veux pas jouer au mec possessif et jaloux comme Eugenio le faisait avec elle.
Je ne veux pas le laisser foutre le bordel dans mes affaires encore une fois. Tel que je le connais, il est têtu et borné et n'hésitera pas à me piquer ma meuf si je ne suis pas habile. Et il en a les moyens ; pire, il est son premier homme. Mais s'il tente, je le bute.
J'ai perdu le goût pour le dîner, j'ai envie de rentrer. Yani l'a remarqué et essaie de me faire rire mais je n'ai plus trop la tête à ça. Le reste de la soirée, je me contente de lui sourire de temps en temps.
Je vois la secrétaire esclave d'Eugenio sortir et revenir quelques instants avec le type en fauteuil roulant. Ça me fait un truc de voir mon ancien meilleur pote ainsi, dans un fauteuil. Mais c'est la vie, que peut-on y faire ? J’espère juste qu'il va garder ses pattes bien loin de ma femme sinon ça risque d'être très laid à voir.
*****Quelques heures plus tard, vers minuit*****
………dans la peau de Yani Balka……….
Le gala s’achève enfin. J'en avais assez de toute façon, tout ces discours et discussions stériles m'ont soulé. Max a toujours l'air bizarre. Je sais qu’il est jaloux et qu'il n’aimerait pas qu'Eugenio fasse de nouveau partie de nos vies. Moi non plus je n'aimerais plus souffrir mais n’empêche qu’il a été longtemps à mes yeux l’amour de ma vie.
À la soirée, j’étais vraiment allée aux toilettes. Mais ensuite je suis sortie vers les jardins, histoire de prendre un peu l'air. Et là, j'ai aperçu au loin un homme assis dans un fauteuil roulant. Ça ne pouvait être qu'Eugenio. Pourquoi j'y suis allée ? Je ne sais même pas. Mais lui dire mes quatre vérités m'a fait un bien fou.
On est rentrés chez moi quelques minutes plus tard. Max a filé direct sous la douche. Il fait toujours un peu la tête. Je me déshabille et je le rejoins. Dès qu’il me voit, il s'arrête net, la bouche béante.
- Lui : Woah….Yani tu es…enfin..c'est la première fois que je te vois entièrement nue.
- Moi : C'est pas comme si tu ne voyais pas des femmes nues tout le temps, de belles femmes d'ailleurs.
- Lui : Oui mais…elles ne sont pas toi. Toi tu es….différente. Et sacrément bonne.
Il m'attire contre lui, le contact de son corps musclé, frais et mouillé me fait frissonner. Il dirige le jet d'eau vers moi, prend le gel douche et commence par me frictionner tout doucement le corps. Ça fait longtemps qu’un homme m’avait touché de cette manière alors tout mon corps se tend. Il parsème mon visage et mon cou de baisers. Il me serre de plus en plus contre lui et je sens qu'en dessous, il est déjà bien tendu. Mon cœur commence à battre la chamade ; ses caresses sont de plus en plus pressantes, plus intimes. Ça se sent, il a envie de moi et moi aussi j'ai terriblement envie de lui.
En une seconde, il me plaque contre un mur de la douche et capture mes lèvres pour un baiser avide et langoureux. Ses mains puissantes agrippent fermement mes fesses ; il me soulève et j'enroule mes cuisses autour de lui.
- Lui : Yani je t'aime.
- Moi : Je t’aime aussi. Prends moi mon étalon.
Il ne se fait pas prier deux fois et m’empale d'un coup sec et vif. Son pieu est vraiment énorme ; j'ai l’impression d'être complètement remplie de bout en bout. Ma respiration s'arrête et je m’agrippe fermement à lui pour ne pas perdre pied. Il commence à aller et venir en moi, d'abord doucement pour que je m'habitue puis ses coups deviennent vigoureux et fermes. Je ne peux m’empêcher de crier même si j'essaie. Chaque mouvement fait monter mon cœur vers ma gorge.
On en avait tellement envie que la jouissance collective n'a pas tardé. On s’est écroulé sur le sol de la douche et on y a dormi au moins deux heures de temps. Puis il s’est levé et m'a prise pour aller me coucher dans la chambre. Il m'a même mis mon pyjama et s'est couché à côté de moi. On s'est encore embrassé pendant quelques minutes mais il fallait qu’on dorme parce-que le travail nous attend demain.
Je me sens tellement heureuse et légère. J’espère que notre relation va évoluer et aboutir sur quelque chose de concret parce-que franchement, je n’ai pas envie de le perdre.
******** Le lendemain, 8h*******
……….dans la peau de Eugenio Da Silva…..
J'ai très mal dormi cette nuit. Entre réflexions et cauchemars, mon sommeil a été vachement écourté. Je suis encore dans mon lit, seul comme d'habitude. Mon infirmière m'a amené les médicaments et mon petit déjeuner vers 7h ce matin mais je n’ai rien pris du tout. Je n’ai pas faim.
J’appelle l’hôpital pour prendre des nouvelles de ma petite fille comme chaque matin. Le médecin me dit que son état est stable mais qu'une nette amélioration n'est pas encore palpable. Je suis un peu déçu mais ce n’est pas grave, ma fille finira par se réveiller un jour.
Yani m'a parlé hier d'une enveloppe qu'elle m'enverrait ce matin mais depuis, rien. Je suis sûr qu’elle dit ça juste pour semer le doute dans mon esprit. Depuis hier je ne fais que penser à elle, elle envahit tout ce qui est envahissable en moi. La voir avec Max ne m’enchante pas du tout. Je dois bien me rendre à l’évidence : mes sentiments pour elle ne sont pas morts et ne mourront peut-être jamais.
Quelqu'un toque à la porte, sûrement l’infirmière. Je lui dit d'entrer.
- Elle : Excusez moi de vous déranger monsieur. Le gardien m'a remis un colis à votre intention. Un coursier vient de l'amener.
Elle me remet une enveloppe grand format assez pleine et s'en va. Ça doit être sûrement le colis de Yani. Je l'ouvre et je tombe sur plein de photos, une cassette vidéo et un petit magnétophone. J'ai l'air d'avoir déjà vu tout ça quelque part.
Je prends les photos et là je vois, les mêmes photos que celles que j’avais vu il y a des années mais à la place de Yani, je vois Leila. Il y en a certaines où on voit vraiment Leila embrasser Maxime. Je n'en crois pas mes yeux : cette Leila s’est tapé Maxime. En plus elle ressemble à Yani comme une sœur. Putain ! Dois-je croire à ces photos ou pas ?
J'allume le magnétophone. Il y a la voix de 2 personnes et je reconnaît immédiatement la voix de Max. L'autre est un certain Karim qui apparemment a été complice de Yani. Plus j'écoute ce qu’ils disent, plus je me sens con et idiot. J'en reviens pas ! Leila m'a eu tellement facilement. J'ai bousillé ma vie de couple pour des chimères, des bêtises. J'ai brisé mon mariage et l’amitié précieuse que j’avais avec Max pour une histoire aussi farfelue.
Mais il reste la vidéo. Et zut, je peux pas marcher. Ça m'énerve mais je dois m'y habituer. J'appelle l’infirmière pour qu'elle m'apporte mon PC. J’y met la cassette. Sur mon écran s'affiche une multitude de vidéos, de maquettes de montages photos et d’enregistrements audio. Les photos d'avant et après montage ne laissent aucun doute : Leila a tout manigancé. C’était elle qui était avec max, et non mon épouse. J’écoute les enregistrements dans lesquels elle donne des instructions au fameux Karim sur chaque détail de son plan machiavélique. Je suis dépassé, cette femme est vraiment fourbe. Et j'ai tout avalé comme un gamin. Elle s'est bien foutu de moi.
Cinq années durant, j'ai cru à des mensonges fabriqués de toute pièce et pire, je me suis mis en couple avec celle qui avait créer tout ça. Je comprends maintenant beaucoup de choses, son comportement et autre.
J'ai blessé ma femme pour rien. Je lui ai fait perdre son enfant pour rien. Je l'ai renvoyé de chez moi. J'ai envoyé le seul véritable ami que j'avais en tôle. J'imagine à quel point ils doivent me détester tous les deux. Je me sens tellement mal, je me déteste même. Il faut que je répare mes erreurs.
Je prends mon téléphone pour passer un coup de fil.
- Moi : Allô Claudia ? Tu peux arrêter de faire les recherches sur les lieux touristiques que je t'avais demandé. Mon voyage est officiellement annulé. J’ai des affaires à régler au pays.