26
Ecrit par kony ariane
.
26
Chose
folle dira t-on mais Georges a passé les deux dernières semaines avec nous. C’était magique. Mon angoisse a repris le jour de
notre départ pour nôtre réalité.
-
laisse-moi faire s’il te plaît. Je te promets que d’ici un mois toi et moi ce
sera pour la vie. Fais-moi confiance mon amour
Encore
une énième promesse Me disait je ?
-je
ne laisserai pas nos enfants grandir sans moi…
Il
avait pris son vol et nous le nôtre.
Jean
Luc était venu me chercher à l’aéroport. Il est tellement présent pour les
enfants et moi.
-mes
neveux sont enfin là. Vous m’avez
tellement manqué. Il m’a serré dans ses bras, avant de prendre chacun
d’eux dans les bras.
-c’est
bon de te revoir. Tu rayonnes. Je suis heureux de te retrouver. C’est la femme
que Chris aimait.
J’ai
été un peu gênée.
-je
te souffle ça, papa a organisé une surprise pour vous
Il
était treize heures lorsque nous avions quitté l’aéroport.
-Jean
Luc tu as les fleurs ?
-oui
je n’ai pas oublié
Mes
yeux se sont embués de larmes. Il m’a tapoté
la main et m’a souris
Lorsque
nous sommes arrivées sur sa tombe, je me suis mise à pleurer.
-je
te demande pardon Chris. Pardonne-moi. J’aurais
tellement aimé que tu sois là… les enfants ont eu un an. Tu aurais aimé
les voir se salir… je dois t’avouer quelque chose…
-Rita,
le temps se couvre. Nous devrions y aller. Il savait tout ce qu’il devait savoir crois moi
-non
Jean Luc. Je lui ai menti et il n’est pas là pour que je lui demande pardon. Il
ne me l’aurait pas pardonné…
-chuut,
viens là. Ne te mets pas dans cet état. Tu peux me croire et il t’aimait plus que sa vie. Il
vous aimait les enfants et toi et avait pris sa décision en toute âme et conscience.
Il s’était engagé à aimer vos enfants comme s’ils les avaient lui-même fait.
-tu
veux dire…
-Rita
mon frère t’aimait tellement que tout ce qui lui importait était que tu sois heureuse.
-Jean
Luc, il savait que les enfants n’étaient pas de lui ?
-il
le savait et l’avait accepté. Il a su
qu’il ne pourrait pas te donner des
enfants, le jour où tu lui a annoncé ta grossesse. Tu aurais dû être là. Il
était fou de joie. Il sautait comme un gamin. Rita, il était fou devous… ma belle
il disait toujours que ton bonheur faisait le sien. C’était mon frère et j’avais accepté sa décision. Jamais personne
n’entendra ça de ma bouche. Pour moi ils sont et resteront ceux de mon frère
Je
pleurais tellement que je me suis effondrée sur sa tombe. Il était un ange pour
moi. Il m’aimait sans condition aucune. Mon Dieu, pourquoi me l’avoir arraché ?
-partons
Rita, pense aux enfants. Ils pourraient prendre froid
-Jean
Luc je suis si désolée…
-Il
savait que ton cœur était brisé. Il s’est donné le pari de te faire retrouver
le sourire. Je n’ai rien à te pardonner. Tu es le bonheur qu’il a toujours
recherché. Je l’ai eu quand il était retourné chez vous prendre des affaires. Il
était surexcité de devenir papa et moi de devenir tonton.
Il
m’a prise dans ses bras longtemps.
-viens
partons
Lorsque
que nous sommes arrivés à la maison…
-fais
nous un grand souriremaintenant et rentrons tu as une surprise qui t’attend
Il
avait pris les enfants et était rentré avec eux. J’ai pris une grande
inspiration et je suis rentrée.
Ils
avaient tous crié surprise. Il y avait la femme de Jean Luc, Claudia et sa
famille.
J’ai embrassé fort Claudia. Je ne m’attendais pas
à la voir.
-tu
m’as manque ma sœur.
Je
pleurais pour tout ce que j’avais vécu
ces dernières années.
-tu
m’as manqué aussi.
Nous
nous sommes lâché et instinctivement je suis allée vers sa fille et elle vers
les miens.
-mesdames
pas de larmes ici, nous sommes là pour l’anniversaire des jumeaux, venait de dire Edouard
Il
est venu me prendre dans ses bras.
-c’est bon de te revoir. Tu nous a tellement manqué.
Je suis désolée que nous n’ayons pas été là pour toi.
-merci,
maintenant vous êtes là et c’est le plus
important
Papa
ne faisait que sourire. Il était heureux de me voir et avait sans doute remarqué
que quelque chose avait changé en moi.
La
vie semble avoir repris son cours normal. Je n’ai pas revu Georges. Il
m’envoie des messages tous les jours. Il
demande des photos des enfants, il dit qu’il
m’aime, et qu’il fera tout pour
que nous formions une famille.
J’ai
repris le boulot. J’ai comme besoin de
changement. Mon cœur se déchire à chaque fois que je vais en réunion au
septième. Je passe devant le bureau de Chris. Je me souviens que lorsque nous
avions commencé notre relation, il faisait mine d’être au téléphone. Il
m’attendait comme il aimait à le dire, « j’aime te voir casser la démarche
mon trésor ».
J’ai
terminé ma réunion hebdomadaire. Lorsque je suis revenue, ma secrétaire
m’a fait savoir que j’avais de la visite.
Ça
m’étonne, je n’attends personne.
-OK
introduisez cette personne s’il vous plaît
Je
me suis levée comme je fais toujours afin de recevoir la personne en question.
A
peine avait elle franchit la porte que j’ai réalisé que je n’avais pas pris le
peine de demander qui désirait me voir.
-
que puis-je pour vous ?
-reste
loin de mon mari sinon je te détruirai. Tu devrais t’abstenir car tu as des
enfants maintenant. Tu ne voudrais pas les rendent orphelins. Les pauvres n’ont
plus de père.
-
alors laissez-moi-vous dire une chose madame HOUENOU. Quoique vous ayez à dire,
voyez ça avec votre mari. Et si l’envie vous prenait se vous en prendre à moi
ou à mes enfants. Je vous le ferai regretter
-c’est
ce qu’on verra. Tu ne sais pas avec qui tu joues. Ton mari est à peine décédé
que tu veux Jeter ton dévolu sur moi mon mari ? Tu ne me connais pas. Tu
pourrais être surprise.
-oh
que si je sais très bien qui tu es. Tu devrais me craindre toi plutôt
-m’as-tu
tutoyé petite putain ? Je suis la première dame de ce pays. Je te rendrai
la vie tellement infernale que tu me supplieras de te laisser rejoindre ton
défunt mari. Qui sait je pourrais vous permettre de vous retrouver tous les quatre.
Laisse mon mari où tu es morte