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Ecrit par kony ariane
CHAP.
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-…
Il
m’avait prise dans ses bras juste
quelques secondes. Je n’avais pas la
force de répondre.
Je
lui aurais crié dessus. Je lui aurais donné des coups. S’il avait fait ce qu’il
fallait je n’aurais jamais vécu ce chagrin.
Je l’ai
vu s’éloigner avec mon père.
J’ai demandé à Jean Luc de m’accompagner à l’étage. La présence de
tous ces gens m’était insupportable.
Cela
fait six mois que Jean Luc est décédé. J’ai repris le boulot et c’est bizarre. C’est à sa mort que la plupart des agents de la
banque ont su que nous étions mariés. Certains continuent de m’appeler par RODRIGUEZ, d’autres ont commencé à m’appeler YUKI.
Claudia
m’appelle souvent. Nous ne parlons pas
beaucoup mais elle ne baisse pas les bras.
J’ai
de plus en plus de mal à vivre dans sa maison. Il me manque vraiment.
C’était le copilote parfait.
Il ne me connaissait pas vraiment et pas
depuis longtemps qu’il m’avait désignée comme son héritière.
La
seule chose qu’il me demandait était de mettre des fleurs sur sa tombe sauf si
je devenais « vielle et grabataire » Qui peut écrire ça dans son testament ?
Il n’y avait que lui.
J’ai
décidé de passer du temps chez papa car cette solitude me rendait folle. Les
enfants pleuraient la Journée, mais quand venait le soir, alors qu’ils n’y avaient
que nous trois, ils ne faisaient pas de vagues.
J’en était arrivé à me dire qu’il
veillait sur eux d’où il était.
Mes
enfants allaient avoir un an quand j’ai reçu la visite de Jacob BADOU.
Après
salutations, il me tendit une enveloppe
-qu’est
ce que c’est ?
-son
excellence souhaiterait vous voir. Un avion privé vous emmènera vous et vos
enfants en Suisse. Vous y resterai le temps que vous voudrez.
-pourquoi
maintenant.
-je
peux être sincère ? Il se fait du souci pour vous
-il
ne devrait pas. Dites lui Merci mais c’est
non
-il
était certain que vous direz ça. Il avait anticipé. Vous ne serez pas obligé de
le voir. Prenez des vacances. Cette année a été dur pour vous.
-je…
--je
vous appellerai après que vous y ayez réfléchi.
C’est vrai que partir un moment me fera du bien. Je
ne suis plus que l’ombre demoi-même.
J’ai pris un mois de congés, je me suis décidée à
faire ce voyage. Jean Luc et papa sont au courant et pense que c’est une bonne chose.
Je ne suis pas entrée dans les détails.
Mes
enfants ont un an aujourd’hui. Nous sommes dans une charmante maison. J’ai
commandé un gâteau pour chacun d’eux. Il y a une nounou sur place qui m’aide énormément.
Nous avons pris de belles photos d’eux. Je ne vous détaille pas les dégâts. Ils
se sont salis comme jamais et ça les a plutôt beaucoup amusé.
Nous
y sommes depuis deux semaines et c’est ce jour là qu’à choisi Georges pour nous
rendre visite. Il a vraisemblablement dévalisé un magasin.
-Bonjour
mon cœur
-bonjour
-tu
me présentes nos enfants ?
-nos
enfants ?
Il
était allé vers eux et faisait le pitre ce qui les amusait davantage. J’étais dépassée par la situation. Après une vingt de
minutes à rire sans interruption, la
fatigue a commencé à se faire sentir.
Rosie
la nounou à demandé à leur donner le bain avant qu’ils ne tombent de sommeil.
Georges l’a suivi afin de lui prêter main forte.
Ils étaient déjà endormis lorsqu’ils les ont habillé. Ils les ont couché. J’ai
rejoins Georges dans la chambre où dormaient mes enfants.
-ça
été dur pour moi de recevoir cette vérité. Je t’en ai voulu un moment et après j’ai compris. Tu
m’as caché ça par amour. Tu t’es
sacrifié pour que je vive toujours dans mon château doré avec ma soit disant
merveilleuse famille.
-ils
ne sont pas de toi Georges. Ce sont les enfants de mon défunt mari.
-arrête,
il n’est plus là. Tu peux décharger ta conscience.
Le
ton était monté alors il m’a prise par la main afin que nous sortions de là.
Rosie était à la Salle à manger sans doute à nettoyer le bazar des enfants.
Il
connaissait la maison. Il m’a conduite dans la chambre que j’occupais. Était
t’il déjà venu ici avec sa femme ou une autre ? J’ai vite fait de chasser
cette image de ma tête.
-nous
n’étions plus ensemble quand je suis tombée enceinte.
-Nous
les avons faits le matin où je suis allé te chercher de force après ta virée
nocturne avec Christophe.
-tu
racontes n’importe quoi.
-je
te tends une perche, dis moi la vérité. Je veux te l’entendre dire.
-…
-ne
pleure pas bébé, tu m’as prouvé combien tu m’aimes. Je suis prêt à réparé toute
la peine que je t’ai fait endurer
-Georges
mes enfants ont déjà un père. Même s’il n’est
plus il reste leur père.
-lis
ça
-c’est quoi ?
Je
regarde et je n’en reviens pas un rapport de mon obstétricien.
Je
n’en avais pas honte, pas du tout.
-et
alors ? Je vous veux tous les trois et cette fois ci je veux faire les
choses en grand et bien
-c’est trop tard mes enfants ont un père.
-mon
cœur je me suis promis ne pas perdre patience. En plus ton cher ami Jacob
m’a avoué le rôle qu’il a Joué dans cette
supercherie. Tu te demandes comment j’ai su ? Il était bizarre. Il
m’a dit avoir une urgence. Je croyais qu’il
pactisait avec mon adversaire alors je l’ai
suivi et j’ai été surpris de voir
qu’il avait rendez-vous avec toi. Tu ne
le supporte pas et iln'avais jamais vu d’un bon œil ma liaison avec toi. Je me
suis demandé ce qu’il pouvait bien faire avec toi. Je l’ai fait suivre et
j’ai eu vend qu’il avait vu un obstétricien à qui il avait filé
un paquet d’argent. Quand je suis venu bien plus tard aux obsèques de ton mari,
une dame a appelé le cher docteur par son nom et j’ai compris que s’était le
tien. Il avait intérêt à avouer sinon l’homme le plus puissant lui aurais retiré
son accréditation et je lui aurais pourri la vie.Je me suis débrouillé pour
avoir des cheveux d’eux et voilà l’ADN a
parlé. Je savais que tu n'aurais pas pu te marier ainsi.
-c’est
trop tard je ne peux plus faire marche arrière
-je
savais que tu dirais ça. Je te connais et je sais que tu m’aimes toujours.
-Pour
la mémoire de Christophe je ne peux pas faire ça.
Il
s’est rapproché de moi.
-tu
devrais partir s’il te plaît
-non
tu imagines combien tu m’as manqué ? Depuis presque deux ans je me
masturbe en pensant à nous, nos moments. Je n’ai touché aucune autre parce que
c’est toi que Mon cœur et mon corps réclament. Il avait déjà sa main sous ma
petite robe. Tout s’est passé très vite. Il a décalé mon sous vêtement qu’il me
pénétrait debout contre le mur.
-tu
es toute serrée mon Dieu, tu m’as attendu. C’est sibon. Tu m’as manqué mon
amour.
Je
suis serrée…dès que j’ai su que j’étais
enceinte. Je n’ai pas réussi à refaire l’amour avec Chris. O Chris… Je l’ai chassé de mes
pensées.
Je
suis venu un nombre incalculable de fois. Je gémissais alors que mon cerveau me demandait de le repousser.
Il m’a soulevé pour me déposer sur le lit. Il a rapidement ôté mon dessous et
s’est réintroduit en moi. Il m’a fait l’amour
toute la nuit. Ce n’est qu’au
petit matin qu’il s’est permis de jouir.
J’étais recroquevillée sur moi-même, mes larmes
coulaient. J’avais honte de m’être laissée faire aussi facilement. Ça fait qu’un
an que mon mari est mort et me voilà dans les bras d’un autre.
-tu
n’as pas à avoir honte mon amour. Tu n’as
rien fait de mal. Ce n’est pas
comme si tu le trompais.. C’est moi mon
cœur. Nous savons que nous sommes faits pour être ensemble
-…
-Je
t’aime tu m’entends ? Je t’aime
Évidemment
que je l’aime. Chris a été là pour moi et m’a aimé par-dessus tout.