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Ecrit par kony ariane

 

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Pendant pratiquement deux ans, il n’y a rien eu entre lui et moi. Il me donnait des conseils, il m’offrait des petits cadeaux lorsqu’il revenait de voyage. Il me donnait de l’argent à intervalles réguliers. Il m’avait fait promettre de me concentrer sur mes études et c’est ce que je faisais.

J’étais tant bien à l’aise avec lui que gênée. Il avait cette façon de me traiter comme sa fille, son amie, et en même temps, il  me regardait avec cette attention particulière qui me faisait me sentir femme. Tout était dans son regard.

Je me souviens cette fois où, il m’avait  emmené dans sa résidence secondaire. Je marchais devant lui, il m’avait  effleuré les fesses en passant devant moi. Je n’avais rien dit et lui non plus.

J’ai pensé à ce geste pendant des mois. Était-ce une caresse ou un geste maladroit ?

Après cet épisode, la vie avait suivi son cours.

J’ai  décroché haut les mains mon master et cette nouvelle victoire je la dédie à ma grand-mère. Sans elle, je n’aurais jamais été cette jeune femme.

Il devait être cinq heures et je venais de m’endormir lorsque mon téléphone se mit à sonner. Je le décrochai machinalement ;

 

-Non mais tu es où ? Tu es avec qui bon sang ?

-C’est qui ?

-Tu te paie ma tête ou quoi ? Ne me dis pas que tu t’es donnée à un vaurien ? Tu me déçois profondément.

-Georges ?

-non c’est le pape. Continue ce que tu faisais.

Et il raccroche. Je ne comprends pas ce qui vient de se passer. C’est  un numéro inconnu qui m’a appelé. Je défile la liste des appels et je vois qu’il m’avait  appelé quarante sept fois.

J’étais  tellement fatiguée, que je me suis laissée prendre par le sommeil.

Je me suis réveillée vers onze heures. Jai toute suite pris mon téléphone ;

<<Bonjour Georges, désolée d’avoir  manqué tes appels. Je n’ai pas compris grand-chose  à ce que tu disais. Fais-moi signe quand tu peux. >>

Ce n’est  qu’à dix huit heures qu’il  me répond.

<<Je suis rentré hier, je t’attends à la maison>>

Je venais de prendre une douche. Je me suis davantage habillée avec soin, comme à chaque fois que je dois le voir, puis j’ai  pris un taxi en direction de chez lui.

Lorsque je suis arrivée, le gardien me fait savoir que son patron est à l’intérieur  et qu'il m’attend.

J’entre et je l’entends  crier depuis le salon

-ferme derrière toi…

Sa voix était plutôt colérique et ferme. Une fois dans le salon, je me dirige vers lui pour lui faire la bise, qu’il me lance.

-assied toi

Je m’exécute. Son ton était autoritaire.

-tu étais où et avec qui ?

-quand ça ?

-tu es plus intelligente que ça donc ne fais pas l’idiote.

-Après la cérémonie des diplômes, j’ai  assisté à la soirée…

-tu ne m’avais  jamais menti. C’est  qui ?

-je ne mens pas de un, de deux je n’étais  avec personne en particulier sinon que mes camarades et, de trois même si j’avais  été avec quelqu’un qu’est  ce que cela peut il te faire ?

 

Je l’ai vu serré tellement fort sa mâchoire que j’eu peur pour lui. Il veut se casser les dents ou quoi ?

 

-Tu peux t’en  aller. Rentre chez toi.

 

J’ai  vu rouge comme on dit.

 

-tu te prends pour qui ? Tu me demandes de venir, tu m’engueules et maintenant tu me fous à la porte ?  C’est  ton problème..

 

J’allais  partir lorsqu’il  se leva d’un coup.

 

-ne me parle plus jamais sur ce ton

-je te parle comme bon me semble. Je ne suis pas une de tes employées je te signale. Je te dis ce que je pense comme je veux et quand je veux.

-Rita, ne dépasse pas les bornes car je suis suffisamment énervé.

-c’est  toi qui les as dépassées. Tu es qui pour me traiter ainsi ? Et puis fais chier, je m’en vais d’ici. Rien à foutre d’une personne autoritaire, dictateur et égocentrique.

 

Il m’empoigna le bras et me ramena à lui

-qui je suis ? Qui je suis dis tu ?

Il me colla à lui deux minutes peut être, me regardant dans les yeux. Il posa ses lèvres sur les miennes.

 Jamais, pareil frisson ne m’avait parcouru le corps. J’étais  littéralement liquéfiée comme une glace au soleil.

-Ne me dis pas que tu ignores les sentiments que j’ai  pour toi. Avec qui étais tu ?

-bon j’en ai assez. Laisse-moi m’en aller. Lâche mon bras s’il te plaît.

 

Ce baiser m’avait  donné le tournis. J’étais déstabilisée. J’ai essayé du mieux que je peux de me donner de la contenance.

-je te demande pardon. Je suis  rentré plus tôt pour toi… Je voulais célébrer avec toi ta réussite et tu étais injoignable. Je me suis imaginé tellement de choses.

-ce n’est pas une raison Georges. Je te confie tout. S’il  y avait eu un garçon, je te l’aurais  dit et je ne suis pas une frivole pour me jeter sur le premier venu.

-je sais ma chérie… tu es si belle, si intelligente, si gracieuse… La jalousie m’a  aveuglé, pardonne moi.

-et tu dis avoir des sentiments pour moi ? Quels genres ?

-je suis fou de toi… tout comme tu l’es  de moi mon cœur.

-ah oui ? Moi folle de toi ? N’exagérons  rien.

-je vois bien comment tu me regardes petite coquine.

Nous avons échangé un des plus beaux baisers qui soit. On aurait dit la plus belle prise de la télé après plusieurs essais.

   
L' Amour Au Grand Jo...