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Ecrit par kony ariane
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Et
voilà le début de notre relation amoureuse secrète…
Vue
sa position sociale, sa situation matrimoniale et sa fausse parentée avec ma
meilleure amie, je suis bien obligée d’avoir
deux vies.
Où
cela allait il me mener ? Quand mettrai je fin à cette relation ?
Quand se lassera-t-il de moi pour me remplacer par une autre ?
Des
questions, il y en avait un tas. Je n’avais
pour l’instant aucune réponse. La
seule chose dont j’étais sûr est que je
l’aime profondément.
Claudia
avait comme moi terminé sa cinquième année et était revenu au pays voir la
possibilité de reprendre les affaires familiales ou pas.
Nous
étions toutes deux devenues des jeunes femmes sublimes.
Elle
était revenu avec son fiancé, un béninois qu’elle avait rencontré au Canada. Il avait deux ans
de plus que nous.
Edouard
était là pour demander officiellement la main de mon amie. Et de ce qui était
prévu, dans neuf mois, ils seraient mari et femme.
L’amour,
ça fait rêver. Et rêver, actuellement c’est une chose que j’essaie d’éviter de faire.
J’aime et partage la vie d’un homme un peu trop marié.
Bien
évidemment, j’étais aux premières loges de l’organisation de ce mariage.
Edouard
SODJI, le fiancé de Claudia a entrepris une démarche qui me dérange
profondément.
-non mais Claudia, c’est quoi ce guet-apens ?
Je lui ai dit que je ne voulais
pas qu’il me présente son ami
-mais
ce n’est pas si grave ma chérie, tu es
célibataire et il te faut un homme. En plus c’est sur une photo qu’il a eu le béguin pour toi. Il tient à te
rencontrer…
-qui
t’a dit que je n’en ai pas un d’amoureux ?
-laisse-moi
rire. Je ne te laisserai pas coiffer la sainte Catherine, jamais.
-Claudia,
si je voulais quelqu’un, je le chercherai moi-même. En plus, ce gars n’est pas mon genre.
-mensonge !
Il a tout ce que tu aimes, il est tout ce que tu as toujours voulu… Beau, élégant,
super intelligent, brillant et complètement accomplit. Retournons-y sinon ils
se douteront de quelque chose.
-ok
on y retourne mais je te préviens, je ne participerai pas à la conversation.
-ok
on verra.
La
soirée a été pas mal, mais sans plus. Mon prétendant est vraiment magnifique
mais je suis prise.
Mon
cœur saigne de ne pas pouvoir dire la vérité à Claudia. Je sors avec son
tonton, l’ami à ses parents qui en plus
est marié.
Je
travaille dans une banque de la place et je dois l’avouer, c’est vraiment plaisant.
Aujourd’hui, je déjeune avec Claudia, qui est
déjà dans mon bureau d’ailleurs. Avant de partir je fais un tour aux toilettes.
-Mademoiselle
RODRIGUEZ, un certain Georges t’appelle.
Mon
cœur a failli me sortir de la poitrine.
-Laisse
sonner, je le rappellerai plus tard.
-c’est
qui celui là ?
-une
ancien camarade de fac
-ok,
allons-y. Je te préviens Edouard sera là avec son ami.
-c’est
son problème, je vous l’ai dit votre José
ne m’intéresse pas.
-on
verra bien, Edouard m’a dit qu’il lui aurait dit qu’il allait employer les
grands moyens pour t’avoir.
-Grand
moyens ? D’accord, je lui souhaite bonne chance.
Nous
étions dans ce restaurant assez huppé, à déjeuner dans une bonne ambiance, lorsque
Georges fit son entrée. Je me suis dit un instant, qu’il ne m’avait pas vu. J’ai jeté un coup d’œil sur Claudia pour voir si elle l’avait vu. Elle était trop occupée à parler.
C’est alors qu’il se dirigea vers notre table.
Claudia l’ayant finalement aperçue, se
leva et alla vers lui. Il lui fit la bise et l’entraîna vers notre table. Tout comme les garçons, je
me suis levée.
-tonton
je te présente Edouard SODJI, mon fiancé et lui c’est José ZIGO. Elle, tu la connais, enfin je te
l’ai présenté au mariage…
-oui
ton amie, laisse moi voir...Rita…vous êtes en tête à tête amoureux à ce que je
vois. Je ne vous dérange pas plus longtemps
Il me fit la bise et rejoignit la personne qui
l’attendait.
Comment
ça en amoureux ? Il se fiche de moi ? Il s’est installé presque en face de moi. J’étais mal à l’aise car, il me fixait du regard. Je
ne riais pratiquement plus aux blagues de José. Mon téléphone se mit à sonner.
-Rita,
tu devrais décrocher peut être que Georges a quelque chose d’important à te dire.
-euh
oui Claudia tu as sans doute raison. Excusez moi je reviens.
Je
pris la direction des toilettes.
-allo
mon cœur ?
-tu
n’as pas osé ? Rita, non tu ne peux pas avoir fait ça…
-Oser
quoi ?
-A
la maison dans une heure ! Et il raccroche.
Cet
homme est vraiment spécial. Toujours à se jouer les durs.
J’ai
dû prendre une grande inspiration avant de retourner dans la salle. J’avais
envie d’aller le voir et lui expliquer qu’il se trompait. Quand je suis revenue à notre table, Georges
n’était plus à la sienne et son
rendez-vous aussi était parti.
Il
était quatorze heures. J’ai une fois de plus dûmentir à mon amie.
-ma
Claudia, je vais prendre un taxi car je dois voir un client dans vingt minutes.
José
s’est proposé de me déposer, mais j’ai
poliment décliné.
J’ai
pris un taxi en direction de chez Georges. Comme d’habitude le gardien très respectueux me fit entrer.
-bonjour
madame, Monsieur demande de vous installer, il sera là d’une minute à l’autre.
-bonjour,
merci
Il
m’avait donné un trousseau de clés. Je
suis entrée pour l’attendre.
J’avais du temps devant moi. Dans mon agenda en
principe je devais voir un client jusqu’à
dix sept heures mais j’ai déjà
conclu.
Cela
fait une heure que j’attends et toujours pas de signe de Georges.J’ai bien
essayé de le joindre mais sans succès.
À
Seize heures quarante cinq,je me suis décidée à rejoindre le bureau. J’ai donc
commandé un taxi. J’ai pris une douche rapide et je suis partie.
J’ai
bien continué à le joindre, mais sans suite.