32.

Ecrit par natacha

******* Christophe d’Almeida**********

Je pose mon verre de whisky sur la table devant moi et ferme les yeux un moment.

Je ne comprends pas comment tout peut aller mal du jour au lendemain. Je pensais avoir effacer toute trace à chaque fois. Mais vu les derniers évènements j’ai dû avoir été distrait pendant un moment. Il faut que je fasse tout pour limiter les dégâts sinon je risque de perdre gros.

Pfffff ! Et cette gamine qui est toujours en vie. Je dois trouver le moyen de me débarrasser d’elle et le faire proprement. Au risque de me retrouver avec un autre problème sur le dos. Je pense qu’il est temps d’utiliser ma carte Joker et être tranquille une bonne fois pour toute.

Un raclement de gorge derrière moi me fait tourner la tête. Je vois ma femme Nina debout à l’entrée du salon et elle avait l’air vraiment énervé. Quoi encore ? on ne peut pas être en paix une minute pour réfléchir posément dans cette maison ?

Nina : Tu as de la visite.

Et elle repart sans dire un mot de plus.

Quelques secondes plus tard Brigitte l’une de mes maitresses fait son entrée avec son ventre rond... Elle était à six mois de grossesse.

Moi : qu’est-ce que tu fous ici ?

Brigitte : si tu décrochais ton téléphone je ne serais pas ici.

Moi : est-ce la première fois que je manque tes appels ?

Brigitte : est-ce que j’étais enceinte avant ?

Mais cette fille est bête ou quoi ?

Brigitte : tu me laisses seule pour venir prendre du bon temps ici avec ta femme ? Tsuips.

Elle a la chance qu’elle est enceinte sinon elle aurait déjà reçu une gifle. Je me lève et je prends mes clés.

Moi : on y va !

Brigitte : on va où ? c’est à cause de ta femme que tu nous presses ? Elle t’a dit qu’elle n’a pas encore comprit ce que tu fais dehors tous les soirs au lieu de rentrer la retrouver ?

Moi en criant : j’ai dit on y va !

Elle sursaute et pousse un juron avant de me suivre.

Je manœuvrais pour garer devant la maison que je lui louais quand mon téléphone se mit à sonner avec insistance. Quand je vois le nom qui s’affiche je me tourne vers Brigitte.

Moi : Descends.

Elle poussa encore un juron avant de descendre. Hum.

Je décroche enfin.

Moi : Allo Jean !

Jean : Christophe nous avons un problème !

Encore ?!

Moi : Quel est le problème ?

Jean : les enquêteurs de la douane ont décelé la fraude de la société d’import-export !

Moi : hein comment ça ?!

Jean : Tu sais aussi bien que moi que les marchandises que nous sommes censés acheminés vers le Ghana et la Cote d’Ivoire n’arrivent jamais à destination.

Moi : hum !

Jean : et je n’ai pas besoin de t’expliquer non plus que nous ne payons pas de taxes pour le Togo vu que nous étions censés le payer pour le Ghana et la Cote d’ivoire. Mais nous écoulons nos marchandises en douce ici !

Moi : je sais tout ça !

Jean : on a un gros problème Christophe !

Pfffff

Moi : je te rappelle !

J’avais raccroché sans attendre sa réponse. Il fallait que je réfléchisse au calme et trouve vite une solution si je ne veux pas finir dans un trou.

Je ne suis pas à mon premier coup d’essai pour ce genre de chose. Alors comment ont-ils fait pour déceler un truc de ce genre aussi vite ?

********************* Gemma *****************

Je finis de prendre ma douche je mets mon pyjama pour rejoindre le lit.

Déjà un mois passé après mon opération et j’allais beaucoup mieux. Donc j’ai décidé de regagner mon appartement. Je commençais l’école demain. Raison pour laquelle je voulais dormir tôt. J’avais beaucoup à rattraper. J’étais sur le point de vouloir éteindre la veilleuse quand mon téléphone se met à sonner !

C’était mon bébé.

Moi : Allo bébé !

Alan : Allo chou ! Tu viens m’ouvrir la porte s’il te plait ?

Moi : comment ça je viens t’ouvrir ? je suis au lit moi !

Alan : et moi je suis devant ta porte !

Je me lève en hâte et me dirige vers la porte d’entrée. J’ouvre cette dernière et je vois mon bébé en pyjama avec un mini sac de voyage en main.

Alan en entrant : Enfin !

Moi : Tu sors d’où ? Et qu’est-ce que tu fais là ?

Alan : A ton avis ? D’où est ce que je peux sortir habiller ainsi ? Je viens passer la nuit avec ma chérie. C’est interdit ?

Moi : mais pourquoi tu me l’as pas dit au téléphone tout à l’heure ?

Alan avec un regard suspicieux : t’avais peur que je te surprenne dans une situation délicate ?

Hum ! ne confonds pas les rôles mon cher !

Moi : mais non ! Ce sont tes affaires pour demain dedans ? dis-je en pointant son sac du doigt.

Alan : Oui oui !

Moi : ok !

 On se rend ensemble dans ma chambre et on se met au lit. Je me mets à l’aise dans ses bras.

Moi : je suis contente que tu sois là.

Alan : je suis content d’être là aussi.

Il me fait un bisou sur le front.

Alan : T’es prête pour demain ?

Moi : j’étais prête depuis.

Alan : lol. Ok.

Moi : Bonne nuit bébé.

Alan : Bonne nuit chou.

On s’endort ainsi.

Le lendemain il me dépose à l’école avant de se rendre au boulot.

Les 2 premières semaines qui ont suivi la reprise je fis de mon mieux pour rattraper mon retard.

Avec Alan on avançait lentement mais surement. J’avais même l’impression qu’au fil des jours on était devenus plus complices qu’avant. Il n’était pas seulement mon homme. Il était aussi mon meilleur ami. Et je me rends compte qu’il était temps que je lui parle des révélations à propos de ma famille. Il est temps que j’arrête d’appliquer la politique de l’autruche.

Et vive le week-end !

Je ferme ma petite valise, puis me dirige vers la porte avant de la fermer. Je rejoins Alan qui m’attendait dans la voiture. Je passais le week-end avec mon chéri.

Il avait pris quelques « à emporter » au restau chinois. Donc pas la peine que je cuisine.

On s’installe à même le sol autour de la table basse du salon pour manger.

Quand on finit de manger…

Alan : bonne digestion.

Moi : tu ne m’as pas souhaité bon appétit et c’est bonne digestion que tu me souhaites ?

Alan en riant : vu la manière dont tu t’es jeté sur la nourriture tu n’avais pas besoin que je te souhaite un bon appétit ! mais vu ton ventre maintenant tu as besoin d’une bonne digestion.

Moi : Tsuiipppss.

Alan : je t’ai demandé d’arrêter ce bruit que tu fais avec ta bouche.

Moi : tsuipppss !

Avant que je n’ai pu comprendre ce qui se passait Alan était sur moi et me tenait fermement.

Moi : Mais qu’est-ce que tu fais ?

Alan : tu mérites une petite punition.

Il prend mes mains et les emprisonne au-dessus de ma tête avec une de ses mains et de l’autre il se met à pétrir mes seins.

J’aimais ce qu’il me faisait. J’aimais sentir ses mains sur moi. Mais je me mordais les lèvres pour ne pas gémir.

Mais au moment où il souleva mon haut et abaissa mon soutient pour passer un coup de langue sur le bout de mon téton je ne pus retenir le gémissement qui franchit mes lèvres.

Il lève la tête vers moi me sourit, libère mes mains et remet en place mes vêtements.

Alan : on va se coucher bébé ?

J’ignore la main qu’il me tendait pour m’aider à me relever et me débrouille toute seule.

Je passe devant lui sans un mot et je pars à la salle de bain prendre une douche.

Quand je finis, il part à la douche aussi et vint me rejoindre au lit après.

Il me prend de force dans ses bras. Je protestais juste pour la forme. C’est sûr que lui il l’a aussi compris mais il me laisse dans mon modèle.

Moi : bébé…

Alan : hum…

Moi : j’ai des trucs à te dire.

Alan : important ?

Moi : Oui.

Alan : A propos de quoi ?

Moi : ma famille…

Alan : ok je t’écoute.

Moi : bon. Voilà….

   

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