6-"The night"

Ecrit par Mackendzi

J'ai emprunté mon nouveau chemin préféré( à travers le champs) et je suis arrivée en route où Emery m'attendait adossé à une voiture. Il était vêtu d'une chemise bleu qu'il avait enfilé dans un pantalon noir à croire que nous nous étions concertés car parfaitement assortis. Il vint à ma rencontre et me donna un de ces baisers...ouch j'ai eu l'impression que je faisais pipi sur moi Humm l'affaire ci...

 Il me tint la portière et m'aida à attacher ma ceinture de sécurité. Il fit le tour de la voiture et s'installa derrière le volant. Le trajet s'est fait sans que nous n'echangeons un mot mais Claude François, Michel Sardou et Édith Piaf ont agréablement meublé le silence.  C'est alors que j'ecoutais l'hymne à l'amour de Piaf pour la première fois. Cette chanson me toucha dans mon âme. Grâce à cette chanson je pus mettre un mot sur ce que je ressentais pour Emery. C'était donc ça l'amour ?? 

Une fois à Bafoussam, il se gara devant l'hôtel continental et me demanda de l'attendre dans la voiture. Au bout de 15 min il revint et nous allions nous installer dans un restaurant à la déco afro chic. Des feuilles de raphia par ci, du bambou par la j'ai beaucoup apprécié l'ajancement des matières. On servait des mets traditionnels et des grillades. Pardon je mange assez de couscous, taro et autres à la maison pour venir manger encore ça au restaurant.j'ai toujours été charmée par l'odeur des grillades mais j'ai jamais pu y goûter alors... La question du choix ne se pose plus. J'ai pris du poisson braisé, un morceau de poulet braisé et un autre de porc. Quoi ?? Qui vous dit que j'aurais une autre occasion d'y goûter ? Pardon laissez moi tranquille.

Après le repas, nous avons écouter les musiciens qui se succedaient sur la scène interprétant les succès du moment. Emery m'invita à danser ce que j'acceptais avec hésitation car étant ma première expérience du genre. L' orchestre commença alors à jouer les premières notes de " mwen Nde we ". La reprise en langue duala( dialecte d'une tribu du littoral Cameroun)  de "let it be" des Beatles. Emery fit le rapprochement et se mit à me faire la traduction en français car c'est pas pour dire mais le duala c'est comme le chinois pour moi. Pendant sa traduction je repensais à ma vie et cela me fis couler des larmes.  Nous sommes restés collés serrés. En temps normal ça m'aurait gêné mais avec les regards insistants que les filles posaient sur emery, si cette dance leur faisait comprendre que c'est chasse garder alors tant mieux.

Je pense qu'il est l'heure de rentrer.  Quand je le fis savoir à Emery il me dit qu'il a réservé une chambre d'hôtel car il craignait qu'en me ramenant tard je ne dorme pas assez et me réveille tard m'attirant ainsi les foudres de maman. C'était pas mal pensé je l'avoue. Nous nous sommes rendu à l'hôtel où il m'a laissé et à foncer à la douche. À son retour dans la chambre il me demanda d'aller prendre une douche à mon tour ce que je fis. N'ayant rien à me mettre je sortis avec juste la serviette autour de ma poitrine, très courte elle couvrait à peine mon derrière rebondi. Emery assis sur le lit me fixait etrangement, j'ai eu l'impression d'avoir fait quelque chose de mal.  Alors prise de peur je restais sur place fixant le sol. Il se leva et vint vers moi portant juste un bermuda. Humm. Il me prit dans ses bras.

< jamais je n'aurais cru ressentir un truc aussi fort. Je t'aime clémence tu es ma bouffée d'oxygène > après sa déclaration il m'embrassa. Le baiser était d'abord tendre puis il s'est fait plus pressant, possessif. Je ne savourais même pas car mon cerveau était calé à " je t'aime clémence ". Mon coeur avait envie de sortir de ma poitrine...euille c'est quoi ça ?? 

Je viens d'atterrir sur le lit, et par la même occasion je constate que je suis nue devant lui. Dans un sursaut de pudeur je recouvre ma poitrine de mes mains et resserre les jambes. Il me susurre des mots d'amour m'encourageant à me détendre. Il se dirige vers ma poitrine et se met à me téter les seins. Ahhhh !  C'est le son qui s'échappe de mes lèvres. Je ne saurais vous décrire ce que je ressens en ce moment. Il prend alors ma main et la dirige sur la bosse entre ses jambes. Je me met à la masser pousser par la curiosité.

<tu me rends fou trésor. Si tu continues je ne crois pas pouvoir me retenir > Humm que qui voulait d'abord qu'il se retienne ? Je continuai donc de tater l'engin. Sa main se dirigea vers mon entre jambe où il titilla mon bouton. Je ne pus me retenir de pousser un cri car je me suis sentie comme électrocuter. Encourager,  il alla plus bat et me pénétra de son index.  Il fit des va et vient avant d'y joindre son majeur moi je voulais seulement arracher mes cheveux. Je croyais devenir folle le tour ci vrai vrai.  Il se débarrassa de son bermuda et vint se positionner entre mes jambes. Quand il commença sa progression j'eus l'impression qu'on voulait m'arracher le coeur tellement j'avais mal. Il me rassura avec de belles paroles et il me pénétra jusqu'à la garde et resta un moment sans bouger. Je lui ai demandé s'il y avait un problème il a sourit et m'a embrassé.

<oui il y'a un problème, tu es tellement étroite et chaude que je me demande comment je ferais pour me passer de toi> et il commença à bouger en moi tout d'abord lentement et après avec force et rapidité Jusqu'à ce qu'il pousse un cri roque et s'effondre sur moi. De mon côté là douleur ressentie s'était estompée et j'ai ressenti une espèce de bien être. Après il m'a porté Jusqu'à la douche où  il m'a nettoyé puis nous sommes rentrés dans la chambre. Il sonnait déjà 3h du matin. Nous nous sommes habillés et avons pris la route pour BABETE. Il a attendu que je me change et nous sommes allés puiser de l'eau. Au retour,  il m'a fait un bisou sur le front et moi je lui ai pondu un timide 








Drôle de destin