7. En toute amitié

Ecrit par Brenne-junella

7. En toute amitié


***Fifame***


J’ouvre les yeux, il me faut quelques secondes pour que les évènements de la veille me reviennent. Maude dort paisiblement près de moi, je quitte la chambre sans faire de bruits et avant de me rendre dans ma chambre je vais voir si Edan dort, après m’être rassurée je vais dans ma chambre prendre le nécessaire avant de prendre ma douche


***


Je me hâte de faire le petit déjeuner car d’après le planning du Major Payne, les enfants doivent être déjà attablés. J’ai finis de dresser la table et veux aller réveiller les enfants quand je sursaute en voyant Major Payne devant moi, mais d’où est ce qu’il sort ce malade ?


- Jésus ! sursaute-je en posant la main sur ma poitrine

- Il est 6h pile et les enfants ne sont toujours pas à table ?

- Bonjour, j’allais justement les chercher.


Il va s’installer à table tandis que je vais réveiller les enfants, je commence par Edan qui se lève avec difficulté puis c’est le tour de Maude. Je les accompagne à la salle de bain où chacun se brosse les dents, une fois finis ils s’installent à table. Aucune traces de leur père cet homme me fiche la trouille, il a du être traumachoqué lors de sa formation militaire.


Les enfants mangent en silence, une fois finis je vais doucher Maude puis l’aide à porter sa tenue une fois prête elle va attendre dans la voiture. Je vais voir comment s’en sort Edan qui est déjà prêt. Alors que tout le monde est installé dans la voiture je veux retourner à l’intérieur


- Où est ce que vous allez ?

- À l’intérieur

- Vous montez avec nous.

Ca résonne plus comme un ordre qu’une demande, je m’exécute et m’installe côté passager alors qu’il disparait dans la maison et reviens quelques minutes. Le trajet commence en silence avant qu’il ne mette un CD dans le lecteur, je m’attendais à tout sauf à écouter du Mozart.

Une fois à l’école qui est pampino village, il se gare alors qu’Edan descend en silence Maude ne bouge pas d’un poil.

- Alors Maude tu ne descends pas ? demande son père sans se retourner

- … 

- On en a déjà parlé tu ne peux pas manquer les cours tous les jours il faut bien que tu t’y rendes. Dit-il fermement

Voyant qu’elle ne bouge pas il descend et va ouvrir la portière à Maude mais elle se met à pleurer

- Ne joue surtout pas à sa ! gronde t-il

Elle se met à crier de plus belle, il referme la portière et reprends sa place initiale au volant.

- Papa Maude ne vient pas ?

- Non, ta sœur est dispensée de cours. On rentre

- Moi aussi je…

- Toi tu vas en classe

- Mais papa

- Tu ne contredis jamais mes ordres ok ? 

- Pourquoi Maude peut rentrer et pas moi ?

- Parce que je l’ai dit point barre, alors tu me fais le plaisir d’aller en classe et à la sortie tu te positionne au préau. Sur ce bonne journée. conclue t-il d’un ton dur

Il démarre sans se rassurer que Edan est bien entré, c’est quelle éducation qu’il donne à ses enfants ?

Derrière Maude s’est arrêtée de pleurer, je meurs d’envie de dire quelque chose mais pour ma première journée de travail je ne veux surtout pas me faire renvoyer.

Une fois à la maison je descends et fais descendre Maude, on suit son père à l’intérieur. Alors qu’il va dans son QG moi je vais trier le linge sale des enfants laissant Maude en train de faire du coloriage, je suis interrompue dans ma tâche par mon portable qui sonne dans la poche de mon jean, je le prends et constate que c’est Dounia

- Oui ma chérie. Entame-je

- Salut Fifa, ça va ?

- Pas mal et toi ? Tu es allé voir Kheli ?

- Pour ta première question je vais bien et oui, tantine se porte assez mieux et Kheli tient le coup. Et ton boulot, ca se passe bien ? ton boss et les enfants ?

- Les enfants je peux encore gérer mais leur père ! il se la joue trop Major Payne un vrai dictateur, tu te rends compte qu’il a dressé un planning pour dormir manger jouer…

Je sens une présence derrière moi et en me retournant pensant voir Maude je vois son père debout devant moi les mains jointes derrière son dos. Je réalise que j’ai un peu trop parlé.

- Allô Fifa tu es là ? demande Douni au bout du fil

- Dounia je te rappelle stp.

- Ok.

Je raccroche et pose mon téléphone sur la pile de linge, je n’ose pus le regarder il a un regard qui peut tuer.

- Mademoiselle avez-vous un problème avec la façon dont j’éduque mes enfants ?

Pour toute réponse j’hoche négativement la tête, m’hasarder à dire tout haut ce que je pense tout bas serait signer ma démission et ce boulot j’y tiens.

- C’est bien ce que je pensais. Je venais vous informez que je dois me déplacer pour deux semaines, et j’espère que vous serez à la hauteur pour assurer votre fonction auprès des enfants mais surtout vous en tenir au planning.

- Deux semaines vous dite ? repris-je surprise

- Affirmatif. 

Il fait un pas en arrière avant de se retourner et s’en aller, qu’est ce que je disais ? C’est un vrai dérangé, comment peut il partir et me laisser seule avec ses enfants alors qu’on ne s’est pas encore familiarisé et si je gère pas…

*** Jules-Yoan ***

Une fois le nœud de ma cravate fait, je passe ma veste et rajuste le col de ma chemise avant de prendre mon attache et caisse et quitter la chambre en évitant de faire le plus de bruit. Je ne veux surtout pas réveiller Luce, hier je suis rentré un peu tard et elle était endormie je sais qu’elle me demandera des explications

- Tu t’en va sans me dire au revoir ? 

C’est raté pour la fuite en douce ! Elle vient de se réveiller ou l’est surement depuis et fessait semblant. Je me retourne et me dirige vers elle en lui souriant de ce sourire charmeur qui lui a fait craquer je le sais, elle était toujours allongée sous les draps

- Bonjour ma douce, je ne voulais surtout pas te réveiller

- D’habitude tu me fais un smack même endormie

- Tu as raison je m’en excuse. Dis-je en lui faisait un bisou au front 

- Hier je ne t’ai pas entendu rentrer

- Oui, j’ai un peu tardé au boulot et n’ai surtout pas voulu te réveiller

- C’est quoi ce soudain surplus de boulot ?

- Tu sais combien je suis méticuleux dans ce que je fais et j’aime m’assurer que tous est parfait

- Très bien, j’espère que ce soir tu seras rentré à une heure acceptable. Dit-elle en jouant avec ma cravate 

- Oui, ce soir obligé je serais là au plus tard à 19h

- Bien mon bébé. Fait-elle contente.

- Bon j’y vais pour ne pas être en retard, tu devrais te lever ma belle au bois dormant. Fais-je en me levant

- Après ce beau baiser de vous mon beau prince, je compte bien me réveiller

Je lui souris une dernière fois avant de quitter la chambre et m’en aller pour le boulot. Une fois confortablement installé dans mon bureau je sors mo portable et envoie un sms à Douni, depuis ce matin j’ai une grande envie de l’écrire, une envie que j’ai retenu par respect pour Luce. En pensant à elle je n’arrive pas à croire que je lui ai menti en la regardant droit dans les yeux.

Une fois le message envoyé à Douni je me mets au boulot en attendant sa réponse, qui ne tarde pas je crois bien qu’elle attendait ce message. On commence à échanger comme deux amis de vieille date car après tout c’est bien ce qu’on est.

Dans notre échange elle me dit se trouver à L’Hôpital car la mère de l’une de ses copines s’est faite renverser. Je me souviens de cette khelissa des trois s’est la plus… comment dirais-je ? Spontanée, je l’ai vu quelques fois mais on s’entendait pas très bien j’ai plutôt sympathiser avec Fifame elle est comme Douni.

A la fin de mon échange avec Doudou on convient de Se voir à la pause pour aller manger un bout pas loin de son boulot. Maintenant que je l’ai écrit je me sens plus détendu et d’une humeur plutôt joyeuse et je peux entamer ma journée de travail.

*** Khelissa***

J’ai passé la nuit au chevet de maman et c’est Dounia qui m’a réveillée, avant d’aller au boulot elle est passée me dire bonjour, elle n’est pas venue les mains vides mais avec un panier contenant de bonnes viennoiseries et me tient compagnie un moment avant de partir. Maman passe la majeure partie de son temps à dormir à cause des médicaments qu’elle prend pour calmer ses douleurs.

Profitant du fait que maman soit endormie je vais à la maison prendre une douche, me changer et lui faire à manger avec la petite sommes que j’ai gardé. Depuis je me demande toujours qui est la personne qui à jouer au bon samaritain et ne trouve pas.

Alors que je ferme la porte pour m’en aller je sens un coup sur ma tête en me retournant je vois Zita debout les mains aux hanches et le visage amarré

- Zita c’est quoi ton problème ?

- Imbécile ! c’est toi mon problème

- Hein ?

- Je t’ai dit quoi hier ? de me faire signe dès que tu rentre, tu sais combien je me suis inquiétée ?

- Ah, c’est pour ça que tu me tape ?

- Je devrais même te gifler. Raconte-moi ce qui s’est passé

- Il ne s’est rien passé…enfin, je ne me souviens de rien

- Comment ça ?

- Quand nous sommes arrivés chez lui j’ai pris les deux comprimés que tu m’avais donné puis…trou noir

- Ah bon ? donc vous n’avez pas…

- Non

- Tu es sur peut-être qu’il a

- Non, en me réveillant j’avais mes vêtements et on n’a pas dormi ensemble

- Tu as pu avoir l’argent pour l’hôpital ?

- C’est justement ce qui me tracasse, quelqu’un, je ne sais pas qui à réglé

- On a payé toute la somme ?

- Oui mais à l’hôpital ils ne veulent pas me dire qui

- Tu as vraiment de la chance

- Si tu le dis. Excuses moi Zita je dois retourner auprès de maman

Après avoir donné le nom de la clinique à Zita je m’en vais en arrivant à l’hôpital je crois reconnaitre la voiture garé à l’entrée, j’y prête pas plus attention et entre, une fois dans la chambre de maman je ne la trouve pas ce qui me mets dans tous me états alors je vais à la réception où on m’informe qu’on l’a installée dans une meilleure chambre.

Quand je me rends dans cette fameuse chambre, grande est ma surprise en voyant le monsieur d’hier assis près de maman. Quand il me voit il se lève, j’en perds les mots

- Bonjour Wendy ou plutôt khelissa. Ironise t-il

- Qu’est ce que vous faites ici ?

- Je suis passé prendre des nouvelles de ta mère

- Pourquoi ? répliqué-je

- Par politesse, mais je suis surpris d’apprendre que tu t’appelles en faite khelissa

- Qui vous l’a dit ? 

- J’ai discuté un moment avec ta mère, à son réveil elle t’a cherché

Je regarde cet homme comme s’il sortait d’une autre planète, c’est quoi son problème ? Je lui ai dit que je vouais sympathiser ?

- Je vous remercie, mais vous pouvez vous en aller

- Tu n’es vraiment pas reconnaissante

- Écoutez, on ne se connaît pas ok ? vous avez votre vie et vos problèmes et moi les miens

- D’accord je m’en vais. Dit-il en me dépassant

Alors qu’il passe près de moi ; il s’arrête et me regarde, je lui fais face et on se jauge du regard un moment avant qu’il souri

- Khelissa est encore plus joli que Wendy, et tu es bien plus jolie sans artifice. 

Puis il s’en va, et homme doit être malade surement un psychopathe qui a fuit Melen. Ah khelissa dans quoi me suis-e encore plongée, je vais déposer le repas que j’ai apporté, maman dort paisiblement. La chambre est plus spacieuse, plus jolie et il n’y a qu’un seul lit et même la climatisation, je me souviens que dans la panique je n’ai pas demandé pourquoi on l’a changé de chambre. Je retourne à la réception

- Svp, pourquoi on l’a changé de chambre ?

- C’était l’ordre du chef

- Quel chef

- Le fils du propriétaire

- Mais je ne le connais pas.

« Mais moi je te connais » dit une voix près de moi en tournant la tête je revois cet homme

- C’est vous le fils du proprio ?

- Oui

- Pourquoi vous faites ça ? l’agresse-je

- Faire quoi ?

- Vous l’avez changé de chambre pourquoi

- Pour qu’elle soit à l’aise

- Qu’est ce que vous voulez ? 

- Khelissa, tu es toujours aussi agressive ?

« Charles ! » crie une femme qui se dirige vers nous, je la reconnais c’est la dame que j’avais bousculé la dernière fois

- Charles tu m’explique ? reprend-elle une fois à notre niveau

- Bonjour maman. Fait-il simplement

- On vient de m’informer que tu as payé les soins d’une patiente et tu l’as même installé dans une chambre VIP

- Oui maman

- C’est qui cette femme

- La mère d’une connaissance

- Quoi ?

Pendant leur échange je l’ai regarde, la dame remarque enfin ma présence et me regarde d’une façon que je n’aime pas trop.

- Bonjour madame. Dis-je 

- Et elle c’est qui ?

- Justement c’est la fille de la dame accidentée

Donc c’est de maman qu’il parle depuis tout ce temps ?

- Si je comprends bien c’est vous qui avez payé les frais ? demande-je 

- Oui, tu m’as expliqué que tu n’avais pas assez et ironie du sort ta mère a été hospitalisée dans cette clinique

- Charles on ne fait pas dans du social, qu’est ce qui se passerait si on se met à aider tout les mendiants ? lance t-elle en me regardant

C’est qui qu’elle traite de « mendiants » ?

- Je vous demande pardon ? M’énerve-je

- Maman on n’en reparlera plus tard stp

Elle me toise avant de s’en aller mais je la tchippe bien, elle se prend pour qui ?

- Pardonne ma mère elle a un fort caractère

- Eh bien moi aussi ! et au faite je ne vous ai pas demandé votre aide

- Les personnes normales disent merci dans ce genre de situation

- Je ne suis pas tout le monde et soyez certains que cette argent je vais vous le rendre. Conclue-je en lui tournant le dos.

Je ne lui ai rien demandé alors sa mère n’a pas à me parler comme de la merde. Je retourne auprès de maman…

*** Dounia ***

J’ai pris ma pause depuis un moment et comme une idiote, je fixe mon portable qui est sur le comptoir. J’attends un signe de Jules-yoan, il a pourtant dis qu’on se voyait à midi, midi c’est 12h00 et il est déjà 12h30 et dans un quart de minutes je devrais reprendre le service. Je me comporte comme à mes 16 ans, il est surement avec sa fiancée.

« Qu’est ce que tu croyais Dounia ? Il est fiancé et c’est normal qu’il soit avec sa Barbie » me dis-je intérieurement

- Bonjour 

En levant la tête je le vois debout devant moi avec son petit sourire au coin, ce sourire qui m’a fait craquer au collège. Il est trop beau dans ce jean noir et cette veste en velours bleu

- On peut y aller ?

Je reviens à la réalité et ferme ma bouche qui était resté ouverte devant ce beau dieu Grec.

- Je suis désolé d’être en retard, le trafic

- On peut reporter ca stp, dans bientôt je reprends le service

- Ah non, tu ne vas pas me faire ce coup. J’ai fais le déplacement rein que pour toi

Il est trop mignon avec cette moue suppliante, j’ai bien envie de refuser mais j’ai vraiment envie de passer du temps avec lui.

- D’accord allons-y, mais ne mettons pas de temps stp. Lance-je en me levant

Je range mes affaires avant de contourner le comptoir et de le suivre dehors, il nous conduit devant une belle Ford rouge

- Et tu as combien de voitures au total ?

Il sourit avant de me regarder 

- J’en ai 3. Se vante t-il

- Je vois que tu as gardé ta vantardise de fang

- Même pas vrai. Fait-il en m’ouvrant la portière

Je ris en m’installant, il me rejoint à l’intérieur et aussitôt qu’il met le contact la voix de princesse clover se fait entendre. C’est donc en musique que ce fait notre court trajet car il ne m’emmène pas très loin

**

- Merci pour le repas, même si j’ai trop manger. Dis-je en caressant mon ventre.

On n’avais passé un on moment, à rigoler et discuter mais surtout revivre notre année lycée, je n’ai pensé à rien d’autre qu’à vivre l’instant présent. Nous sommes dans sa voiture

- Tu n’as rien changé à ton grand appétit doudou

- Arrête ! réplique-je en lui donnant une tape à l’épaule.

- J’ai passé un bon moment avec toi, on remet ça quand ?

- On en reparle une autre fois, je dois reprendre mon poste

- Si tu veux je peux jouer les taxis privés pour toi

- Non, je saurais me débrouiller toute seule. Réponde-je en ouvrant la portière.

- Bonne journée Douni

- À toi de même.

Je sors et ferme la portière, je le vois s’en aller. Maintenant que ce moment magique est fini, je reprends conscience et je me demande si je fais bien de revoir Jules-Yoann. Il a sa fiancée et moi un copain, je n’ai pas à m’en vouloir vu qu’on n’a rien fait de mal on est allé manger comme deux vieux amis.

*** Fifame ***

À l’heure indiquée avec Maude on va récupérer Edan à l’école, mais je suis convoqué par la directrice qui m’informe qu’il s’est battu et compte tenu du règlement il est exclu pour 3 jours. Et elle me fait remarquer que Maude a plusieurs absences.

Une fois à la maison j’essaye de comprendre pourquoi Edan s’est battu mais il se braque et reste dans son coin, je me demande si je vais tenir pendant ces deux semaines avec une petite fille de 4 ans muette volontairement et un garçon de 8 ans rebel

***kenaya ***

Je suis à la maison à essayer de comprendre la méthodologie du sujet de type 2 et franchement rien ! Près de deux heures mais je n’y parviens toujours pas alors je baisse les bras. 

Alors que je planifie de faire une sieste sur le canapé du salon on frappe à la porte, je me lève et me tient debout devant la porte.

- Qui c’est ?

- Daniel

Mon cœur a manqué une systole (l’un des bruits que fait le cœur quand il bat), j’ouvre vite la porte, il est là devant moi aussi naturellement beau que d’habitude.

- Salut Kenaya ça va ?

- Bonjour, oui. Mais entre. Dis-je en me mettant sur le côté

Il entre, quand il passe devant moi j’hume son parfum. Il va s’asseoir et prend le bouquin que je feuilletais il y’a peu, je le rejoins mais reste debout

- Tu taff le commentaire composé

- Oui, mais je ne comprends rien

- Comment ça c’est d’ailleurs le type le plus facile. J’ai eu 15 au Bac

- Vraiment ? 

- Oui, je venais te demander un service mais je peux t’aider un peu

- Quel service ?

- Avec Douni on s’est fâché et je me demandais si tu ne pouvais pas plaider pour moi

- C’est grave ?

- Non, mais ta sœur est souvent compliqué.

Bien sûr tous revient toujours sur Dounia et moi je suis invisible peut-être ?

- D’accord je vais essayer

- Merci ma belle, assieds toi que je te montre mes talents de prof.

Je m’assois en face de lui et l’écoute religieusement m’expliquer comment m’y prendre et au fur et à mesure qu’il parle je suis éclairé sur le sujet, quand il écrit un exemple j’en profite pour couler mon regard sur lui, il est vraiment très beau je ne comprends pas pourquoi il est toujours célibataire et surtout pourquoi il court derrière Douni qui ne le calcule même pas tandis que moi suis là, je ne suis pourtant pas moche la vie est bien trop compliquée….

Elónga ya bolingo