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Ecrit par Larissa92

Nicky arriva a la pharmacie en catastrophe. Seigneur Jésus ! Enceinte de Fadil ?! Un rire hystérique lui échappa ca devait être le pompon. La pilule du lendemain agissait jusqu’à 72h normalement donc il n’y avait pas matière a paniquer n’est-ce pas ? Elle poussa la porte la main tremblante salua la pharmacienne qui bien sûr lui répondît avec la mine attachée comme si on l’avait obligé à être là.

- J’aimerai prendre connaissance des différentes pilule du lendemain que vous avez s’il vous plait.

La dame la regarda des pieds a la tête comme elle n’avait pas de trace de maquillage, elle ressemblait a une fille de 17 ans comme d’habitude.

- Vraiment les enfants d’aujourd’hui a votre age on ne savait même pas c’était quoi le sexe. Aujourd’hui vous êtes toutes des dévergondées. Commenta la responsable de vente. 

Cette remarque la révolta au plus haut plus haut point. Du grand n’importe quoi. 

- Si toutes les jeune filles qui viennent ici pour vous acheter une pilule ont droit a cette remarque déplacée je comprends aisément pourquoi le taux d’avortement clandestin augmente dans ce pays et pourquoi les jeune filles meurent en ayant recours à ça.  Le fait que mon âge vous pose problème est normal mais au lieu de parler avec condescendance et sur ce ton de jugement vous auriez très bien pu me conseiller la pilule ou me parler comme une mère parlerait a sa fille au lieu de me juger comme ça. Et pour votre gouverne parce que je sais que vous croyez que j’ai 17 ans j’en ai presque 21. Maintenant donnez moi du Norlevo s’il vous plait. 

Elle la servit avec son air offusqué mais elle s’en fichait complètement. Venir acheter la pilule était maintenant un sujet en avoir honte ? Elle conduisit jusqu’à chez elle prit la pilule avant d’aller se jeter sur son lit exténuée. Nicole fit un message a Gracia avant de sombrer dans un sommeil fortement réparateur. 


Fadil croyait vraiment que cette nuit n’avait été qu’une folie passagère aussi bien pour lui que pour Nicole mais après une semaine, force lui était de constater que si ça l’était pour elle, c’était tout le contraire pour lui. Toute la semaine, elle s’était comportée comme si de rien n’était continuant a répondre a ses moindre désirs professionnels bien évidemment. Elle faisait son boulot a la perfection et ils passaient toujours autant de temps ensemble Rafeeq et Gracia s’étaient ajoutés cette semaine ils apprenaient a mieux se connaitre pour la venue prochaine de leur enfant enfin fallait plutôt dire qu’ils se retenaient de se jeter l’un sur l’autre vu les regards qu’ils se lançaient. La rencontre entre les deux familles devaient se faire le Samedi qui était demain donc c’était le sujet de conversation ce soir dans l’appartement des filles. Il se retenait de dévorer la jeune femme des yeux. Elle était toute belle dans son éternel grosse chemise.

- Qu’est-ce que tu penses que ton père va me demander ? Fit Rafeeq inquiet.

- Papa ne va rien te faire de grave enfin pas vraiment. C’est maman qui risque te faire ta fête parce que pour elle tout ce que Gracia fait est touché par le saint esprit et c’est toi qui es venu souiller sa fille. Dit Nicole. Quand sa fille chérie lui a annoncé la nouvelle c’est moi qui ai pris des coups parce que soi-disant je savais et je l’ai pas dissuadé de se donner a toi donc…

- Tu exagères Nicky. Protesta sa sœur 

La sonnerie retentie a ce moment la et Gracia alla ouvrir. Elle revint avec sur les talons Serges. Nicole se leva tandis qu’il lançait un bonsoir a la cantonade il accueilli Nicole dans ses bras et l’embrassa comme si sa vie en dépendait. Fadil détourna les yeux. Ils disparurent dans le couloir et ils entendirent juste les gloussements de Nicole avant que la porte ne se ferme dans un bruit. Il sentit la morsure de la jalousie. Il n’entendait plus ce que ses deux compagnon disaient il imaginait juste les mains de ce petit sur le corps de Nicole et cela lui donnait la migraine. Il s’apprêtait a prendre congés quand les deux tourtereaux revinrent au salon il la tenait collé a lui de dos tandis qu’il lui faisait des bisous dans le cou et qu’elle riait comme une adolescente amoureuse. Il serra tellement le verre qu’il avait en main qu’il se brisa un débris lui entrant dans la paume ce fut le petit cri de Gracia qui lui fit réaliser qu’il était blessé sinon il n’aurait rien sentit. 


Nicole se détacha de suite de Serges et alla prendre la main de Fafa qu’elle conduisit aux toilettes le cœur battant. Elle ne comprenait pas comment il avait fait pour casser ce verre. Elle rassura les autres au passage avant de fermer la porte et le faire asseoir. Elle prit ensuite la boite a pharmacie et s’appliqua a enlever les débris de verres avec de petits ciseaux comme elle l’avait déjà vu faire plusieurs fois a l’hôpital. Son regard la brulait mais elle faisait fit de cela en se concentrant sur sa besogne. La blessure était assez profonde mais il ne broncha pas quand elle enleva le plus gros débris même pas un tressaillement.

- Tu penses que tu auras besoin de points de sutures ? Demanda-t-elle en déglutissant avec peine.

- Non juste un sparadrap et ca ira. Répondît-il en captant son regard.

- O…okay d’accord. Fit-elle en se détournant pour prendre ce qu’il avait dit pour l’appliquer sur sa main. Tu ne vas pas pouvoir opérer avec cette main je me trompe ?

- Non au moins une semaine mais pour qu’il n’y ait pas de risque je dirais deux pour bien cicatriser.

- Je vois. Dis Nicole en appliquant le bandage. 

Elle rangea tout après avoir fini tandis que lui était devant la porte toujours avec ce même regard intense. Elle d’habitude si sur d’elle avait du mal a tenir sur ses jambes. Au travail c’était plus facile car elle ne restait pas seule avec lui plus de 5 minutes et même quand ils se voyaient chez lui ou ici, c’était toujours avec Rafeeq et Gracia donc elle n’avait pas a analyser quoi que ce soit et oubliait facilement cette folle nuit. Même si chaque pore de son corps le lui criait quand Serges la touchait. Elle faisait l’effort car Serges ne lui avait rien fait qui demandait une rupture ou qui justifiait sa trahison. Elle se refusait a lui depuis ce jour-là car elle avait l’impression que son corps appartenait à… elle secoua la tête ferma la boite a pharmacie et se retourna vers lui. Il était adossé à la porte et ne la quittait pas des yeux. Se fabriquant une sérénité qu’elle était loin de ressentir, elle se dirigea vers la porte en priant intérieurement pour qu’il bouge mais il n’en fit rien. S’arrêtant devant lui, elle fit un mouvement de tête vers la poignet de la porte. Il se décolla de la porte après une bonne minute a la dévisager elle put enfin recommencer à respirer normalement. Mais ce fut de courte durée car ses mains se posèrent sur sa taille au même moment ou elle touchait le poignet de la porte.

- Fafa…dit-elle en se tournant vers lui alors qu’un frisson lui parcourait l’échine.

Il ne la laissa pas finir et captura ses lèvres. Elle ne prétendît même pas lutter c’était une guerre perdue d’avance. Elle s’accorda donc cinq minutes cinq petites minutes. Déjà elle entourait sa taille de ses jambes il lui caressa la jambe sans cesser de l’embrasser. Sa main blessée était posé sur sa joue.  Sa main qui fouillait sous sa chemise poussa le string de côté et la minute d’après il était en elle au chaud un grognement lui échappa tandis qu’elle étouffait une gémissement dans son cou. Seigneur que c’était bon de l’avoir en elle ! Elle oublia tout ce qui autour d’elle tout ce qui lui importait était les coups de reins que Fadil lui donnait la tout de suite. Elle avait envie de crier son plaisir mais c’était impossible. 

- Fadil…gémit la jeune femme en s’accrochant à lui.

- Dis-moi que tu aimes ca Nicky. Dit-il en la regardant dans les yeux tandis que ses coups de reins se faisaient plus violents.

- C’est bon. C’est tellement bon. Chuchota la jeune femme alors qu’il happait un téton après avoir fait sauter quelques boutons de sa chemise.

Plus elle faisait des efforts pour contenir ses gémissements, plus il y allait plus fort. Elle haletait pour se retenir de hurler tellement c’était bon.

- Je vais jouir dit-elle. Oh Seigneur ! Il l’embrassa pour étouffer son cris de jouissance il la retrouva quelques secondes après et ils s’affaissèrent sur le sol a bout de souffle. Elle jeta un coup d’œil sur la pendule c’était vraiment un quicky. 5 minutes chrono.

Quelques furent frappés a la porte les faisant sursauter. Elle se leva et se mit debout.

- Tout va bien là-dedans ?

- Oui Serges nous sortons dans deux minutes on a presque finit. Mentit la jeune femme en se maudissant intérieurement.

- Vous aviez besoin de fermer la porte ? Demanda encore le jeune homme.

- Fadil ne voulait pas que vous l’entendiez pleurer mon amour sinon on arrive. Elle porta la main a sa bouche comme si ces paroles lui brulaient les lèvres. Des larmes lui picotèrent les yeux.

- Bon ok. Je t’attend au salon dans ce cas j’ai déjà pris ton sac. 

Elle attendit que les bruits de ses pas meurent avant de se tourner ver Fadil qui avait déjà remis de l’ordre dans ses vêtements. Seigneur elle se comportait en véritable garce. Baiser avec un autre homme alors que son copain était de l’autre côté de la porte. Les larmes lui brulaient les yeux mon Dieu il fallait qu’elle quitte se job et s’éloigne par la même occasion de cet homme. Car sa présence lui rappelait sa faiblesse il était une…addiction. Elle avait battue une elle battrait celle-ci aussi. Car oui il n’était rien qu’une addiction. Elle ne put rien lire dans les yeux de Fadil. Il avait une expression indéchiffrable.

- Tu viens de l’appeler mon amour ? Demanda le jeune homme.

- Fadil s’il te plait.

- On vient…

- De baiser Fadil de baiser. Il faut que tu passes a autre chose. J’y vais dit-elle en se précipitant dehors. 

Nicole courut se nettoyer dans la douche attenante a sa chambre en pleurant. Elle n’avait pas le droit de faire ca a Serges il fallait absolument qu’elle trouve un autre job il fallait qu’elle s’éloigne de ce type mon Dieu. Serges méritait plus elle sortit de la douche passa vite fait un jeans et un t-shirt avec des tennis avant de sortir rejoindre tout le monde au salon. Fadil n’était pas la et elle n’osait pas demander où il était.

- On peut y aller. Dit-elle en prenant le bras de Serges qui était déjà debout. On se retrouve demain chez les parents n’est-ce pas ?

- Oui répondît Gracia. Fadil est déjà rentré. Il te fait savoir que ton weekend est libre. A cause de sa blessure il prendra congés de deux semaines à l’hôpital.

- D’accord merci. Allons-y Serges.

Ils faisaient le chemin en silence depuis un moment quand Serges posa une question qui faillit lui faire avoir une attaque cardiaque.

- Ton patron te fait des avances ?

- Quoi ? Demanda la jeune femme un peu trop vite et d’un ton aiguë. 

- Je demande parce que ce verre qu’il a brisé je pense que c’est parce qu’il était jaloux de te voire dans mes bras. J’ai vu comment il nous regardait quand nous somme entrés dans le salon.

- Je suis sure que tu te fais des idées. Dit-elle en riant nerveusement. Il est beaucoup plus âgé que moi.

- Ok si tu le dis. 


Ce Que Le Cœur Veut