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Ecrit par Larissa92
Le week-end passé chez Serges avait été pour le moins bizarre. Ils s’attendaient toujours aussi bien mais se disputaient moins elle avait fini par se donner a lui mais tout le long, elle avait l’impression de tromper Fafa ce qui était le comble. Elle faisait l’amour avait son copain et avait l’impression de tromper Fadil alors que quand elle faisait l’amour avec ce dernier elle se sentait a sa place tellement a sa place qu’elle avait l’impression qu’il lui appartenait et vice versa. La rencontre avec la famille Ibrahim avait finalement été renvoyée au week-end suivant parce que son papa n’allait pas bien encore son cœur. Durant la semaine, elle avait tout fait pour l’éviter absolument tout. Sous de fallacieux comme la migraine ou les règles douloureuses, elle restait enfermée dans son bureau et ne le rencontrait que quand c’était absolument nécessaire pour lui faire signer des documents ou fixer des rendez-vous avec des clients après elle s’échappait presqu’en courant. Seigneur c’était quoi ce tambour dans sa poitrine des qu’elle respirait son parfum ? Personne ne lui avait jamais fait un effet pareil jamais et ca devenait de plus en plus dur de le regarder de lui tenir tête. Et depuis 3 jours maintenant, il y avait une femme qui venait le chercher à la sortie. Elle était très belle élégante surement dans la trentaine et les regards langoureux qu’ils échangeaient lui brisaient le cœur et surtout que vu ses manières, elle était surement le genre dont il pouvait facilement tomber amoureux. Elle ne savait même plus ce qu’elle voulait a la fin des qu’il posait la main sur elle, elle fuyait comme s’il la brulait elle ne voulait pas quitter Serges pour lui mais le voir avec une autre femme la rendait malade. Elle avait passé des nuits blanches en imaginant Fadil entrain d’embrasser, caresser, faire l’amour a cette femme. Était-il aussi passionné avec cette femme qu’il l’était avec elle ? Elle poussa un soupir de frustration en pianotant sur son ordinateur. Elle était en pleine recherche de boulot fallait absolument qu’elle se barre d’ici avant de devenir soit une bonne garce soit folle de jalousie. Rester la et voire Fadil tomber amoureux et se marier était absolument hors de question. Elle n’était pas amoureuse de lui ca elle en était sur mais pourquoi était-elle aussi malade de jalousie ? Hier elle avait jouer a s’imaginer avec lui imaginer un futur avec lui avant de redescendre sur terre brutalement en se souvenant de son passé. Fadil ne se mettrait jamais avec une ancienne junky. S’il apprenait a qui il avait fait l’amour si passionnément il la jetterait comme une malpropre car en plus d’être une junky…bref. Abandonnant la lutte perdue d’avance qu’elle faisait contre la faim depuis 1h, elle sortie du bureau en priant le ciel de ne pas tomber sur Fadil mais bien sûr comme elle avait le sang du maquereau, elle tomba sur lui devant l’ascenseur ils ne s’étaient pas vu depuis le matin.
- Bonjour Nicky. Ça va ? Demanda-t-il sans la regarder.
- Bonjour Fafa. Oui ca va très bien merci et toi ?
- Ca va merci. Dit-il alors que l’ascenseur s’ouvrait enfin devant eux.
Il lui fit signe d’entrer elle y pénétra comme si elle allait en enfer.
- Tu te sens mieux ? Demanda le jeune homme en se mettant en face d’elle quand les portes se fermèrent.
- …co…comment ça ? Bafouilla la jeune femme les yeux rivés sur ses pieds.
- Tu m’as dit avoir des douleurs au bas ventre hier. Dit-il en lui caressant la joue.
- Oh ça. Je vais bien mieux merci. Dit-elle décalant a gauche les portes se rouvrirent au même moment. Ni l’un ni l’autre n’avait sélectionné un étage.
Il appuya sur le bouton pour refermer appuya aussi pour le sous-sol avant de se retourner vers elle.
- Pourquoi tu me fuis Nicky ? Demanda le jeune homme
- On…on avait dit qu’on n’en reparlerait plus. Dit-elle la voix tremblante.
- Sauf que nous sommes amis aussi. On avait dit qu’on resterait amis.
- C’était avant qu’on ne s’envoie en l’air dans ma salle de bain alors que mon petit-ami était dehors.
Il appuya sur le bouton de panique et l’appareil s’immobilisa Nicky se colla au coin de l’appareil. Elle ne savait même pas pourquoi elle perdait de sa superbe auprès de cet homme.
- Tu t’es donné a lui ce week-end ? Demanda-t-il
- Fadil…
- Répond ! Est-ce que tu t’es donnée a lui ce weekend ?
- Tu n’as pas le droit de me poser ce genre de question Fadil. C’est… elle se tue en voyant des éclairs dans ses yeux.
Mais pourquoi est-ce qu’il se mettait en colère comme ça ? Il savait très bien qu’elle avait Serges. Il le savait depuis le début.
- Tu as perdu ta langue ? Demanda le jeune homme. Quand on sortira de cet ascenseur je n’essaierai plus jamais rien.
Il l’attira a lui, l’embrassa a en perdre haleine. Nicky répondît a son baiser en y mettant tout ce qu’elle n’arrivait pas a lui dire avec les mots elle transmis les émotions qu’elle n’arrivait pas nommer dans ce baiser et s’accrocha a lui quand il voulu y mettre fin. Elle s’accrocha a son cou laissant ainsi tomber son sac.
- On a condamner l’ascenseur Nicky. Murmura Fadil contre sa bouche. Tu vas devoir faire un choix je te laisse jusqu’à la semaine prochaine. Si tu ne me dis rien d’ici-là, je comprendrais que tu l’as choisi lui. En attendant, c’est notre dernier baiser.
Il lui mordit la lèvre jusqu’à laisser une marque avant de débloquer l’ascenseur et de sortir. Elle prit une minute pour ramasser son sac sortit de la a toute vitesse quand l’appareil s’immobilisa au sous-sol courut jusqu’à sa voiture dans laquelle elle se ferma avant de se laisser aller aux larmes sur le volant. Il fallait vraiment qu’elle trouve autre chose et ce le plus vite possible.
Fadil regarda Rafeeq s’éponger le front pour la centième fois au moins. Ils étaient dans le salon de la famille de Nicky leur mère les avaient reçu depuis 10 minutes Nicky s’était occupée de leur servir des rafraichissement tout en s’appliquant à éviter son regard le plus possible. Il un sourire de satisfaction en voyant la marque qu’il avait laissé sur sa lèvre inferieure elle était assez enflée il avait envie de la lécher pour se faire pardonner. S’avoir que ce petit lui avait fait l’amour avait fait monter une rage sourde en lui. Mais contrairement a ce qu’elle le dégoute comme il s’y attendait, il avait juste voulu qu’elle soit sienne car il était certains que si elle se décidait à commencer quelque chose avec lui, elle ne se donnerait a personne d’autre. Elle avait peur de l’engagement mais quoi de plus normale, elle était dans la fleur de l’âge elle avait tout juste 21 ans. Elle n’avait même pas célébré son anniversaire. Et si ce n’était que la peur de l’engagement que faisait-elle donc avec ce petit ? Avait-elle encore couché avec lui hier il secoua la tête pour sortir des images de tortures pour se concentrer sur ce pourquoi il était ici aujourd’hui.
- Arrête de regarder la petite là comme ça ! dit sa mère en lui frappant la tête. Ou tu veux aussi la mettre enceinte comme ton frère a fait avec sa sœur ?
Oui sa mère était comme ca sans façon pas du tout maniérée. Mais ses paroles le firent tiquer dire que lui en tant que médecin de son état n’avait pas pensé a utiliser de protection les deux fois ou ils l’avaient fait. Pas qu’il eut peur d’être malade non mais peur d’une grossesse non désirée. C’était vrai qu’elle avait mentionné des règles douloureuses quelques jours plus tôt mais certaines femmes saignaient en début de grossesse.
- Excusez-nous pour cette attente mon mari est un peu souffrant depuis peu. Expliqua la maman en venant prendre place.
Le père fit son entrée 2 minutes après il était poli mais distant. De toute façon ils s’y attendaient. Rafeeq suait à grosses gouttes. C’était vraiment drôle a voire maman étant la matriarche, il attendait que ce soit elle qui prenne la parole.
- J’ai été vraiment désolée d’apprendre votre état de santé et j’espère que vous vous sentez mieux Monsieur.
- Merci Madame grâce à Dieu ça va pour le moment. Répondit le patriarche.
- Thelma s’il vous plait appelez moi Thelma de toute façon on va bientôt être lié.
- Dans ce cas appelez moi Philip et voici ma femme que vous avez rencontré il y a quelques minutes Tracee.
- Bien on sait pourquoi on est la pourquoi ne pas en venir au fait ? Proposa Tracee. Ou est votre mari ? J’aurais osé espérer qu’il viendrait lui-même pour une occasion pareil.
- Malheureusement mon père est mort il y a quelques années aujourd’hui madame. Je suis Fadil Ibrahim l’aîné de la famille. Intervint Fadil
- Oh c’est vous le patron de Nicole ?
- Oui madame répondît-il
- Ibrahim comme Ibrahim immobilier ? Demanda Monsieur Philipe
- Oui. Dit-il en étouffant un soupir. Il n’aimait pas beaucoup qu’on fasse référence a ca quand il déclinait son identité. Papa n’est plus et je suis son successeur. Rafeeq nous a contactée maman et moi pour qu’on l’accompagne ici prendre ses responsabilités vis-à-vis de Gracia et de sa grossesse.
- Mais depuis la c’est toi qui parle ou alors c’est votre mère qui parle on lui a coupé la langue ? Demanda Monsieur Philippe en se regardant Rafeeq.
- Euh…non papa…Monsieur…papa Monsieur. Bafouilla le pauvre avant de se taire et souffler un peu avant de reprendre : Je laissais avant tout mes aînés parler.
- Bien on t’écoute. Dit Monsieur Philippe.
- En faite je suis tout simplement près a prendre soin du bébé et de Gracia pendant et après sa grossesse. Si j’avais su qu’elle était enceinte depuis, je serais venu bien avant mais elle vous a averti avant de me mettre au courant moi.
- Ah ? Vraiment ma fille des fois je ne la comprend pas. Mais j’aimerai savoir quand vous dites prendre soin c’est dans quel sens ? Voulu savoir la maman.
- En faite c’est dans tous les sens du terme. J’en ai parlé avec elle déjà et j’en profite pour vous en parler aussi car de toute façon on a besoin de votre aval. Je veux qu’elle vienne s’installer avec moi avec votre permission évidemment. J’aurais parlé de dot mais on ne dote pas une femme enceinte comme me l’a expliqué maman.
- Je ne comprend pas. Elle nous a dit que vous n’étiez pas en couple. Fit la maman de Nicole intriguée fallait dire que Fadil aussi l’était d’autant plus qu’aux dernières nouvelles il n’y avait toujours rien de sérieux entre les deux.
- Nous avions eu un désaccord maman et Gracia très catégorique comme vous le savez mais la situation s’est arrangé a présent. Mais ce petit mentait effrontément.
- Je croyais que Fadil Ibrahim premier du nom n’avait qu’un fils. Intervint le père. Fadil décida de laisser Rafeeq répondre
- Mon père biologique était le meilleur ami a Fadil Ibrahim Senior il est mort quand j’avais dix ans dans un accident de voiture avec ma mère maman et lui m’ont donc élevé comme si j’étais le leur.
- Je vois. Je suis heureux que vous assumiez vous responsabilités n’est-ce pas chérie ? Fit Monsieur Philippe en se tournant vers sa femme.
- Oui nous en sommes heureux. Consentit celle-ci tout sourire. Donc la dote se fera après la naissance de l’enfant ?
- Tout à fait si vous êtes d’accord bien sûr. Fit leur mère. Nous ne sommes pas venu les mains vides. Continua-t-elle en faisant signe a Fadil d’apporter les présents qu’ils avaient laissé dans la voiture.
Il s’excusa et sorti se dirigeant vers sa voiture. Il trouva Nicky sur le perron toujours dans sa sempiternelle grosse chemise a carreau rose cette fois-ci elle était assise sur une espèce de rockingchair le regard dans le vide. Il s’arrêta et l’observa une minute elle avait l’air si belle et si innocente. Il commençait a reprendre son chemin quand il entendit :
- Tu vas l’épouser n’est-ce pas ?
Il se retourna vers elle. Elle avait les yeux posés sur lui maintenant.
- De qui tu parles ? voulut-il savoir
- Cette femme tu sais celle qui vient te voir a chaque sortie depuis une semaine. Elle est belle. Elle a l’air douce calme posé et soumise juste le genre de femme qu’il te faut.
- Tu vas épouser Serges ? Demanda-t-i a son tour
- Je ne suis pas le genre qu’on épouse tu sais !
- Qu’est-ce que tu en sais ?
Elle ne répondît plus se contentant de le regarder intensément.
Il fit deux pas et l’entendit dire :
- Ne lui fait pas l’amour s’il te plait.
Il sourit et sans se retourner, lui dit :
- Je t’ai donné une semaine ma petite impolie. Utilise bien ce temps. Il continua son chemin sans plus se soucier de rien cette phrase, cette supplique lui avait montré qu’il avait fait un pas dans la bonne direction. Il allait s’atteler a conquérir cette femme bien qu’il ne sache pas encore comment.