La proposition

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 29 : La proposition


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Sally**


Morane : allez ne soit pas triste s'il te plaît


Moi : je ne suis pas triste je pense juste à la scène de tout à l'heure et je me demande ce que j'ai fait à cette femme, elle ne me connait même pas.


Morane (soupirant) : je n'aimerais pas avoir ce genre de belle-mère tu peux me croire.


Moi : qui aimerais avoir ? Je te jure que cette Amara m'énerve, je me demande pourquoi elle est revenue.


Morane : tu ferais mieux de dire toute la vérité à ton mec. Je suis sûr que si Idriss apprend qu'elle t'a proposé de l'argent pour que tu t'éloignes de lui, il ne va pas aimer.


Moi : j'entre pas dans son jeu, je vais plutôt lui prouver qu'entre nous il y a une différence


Morane : tu as aussi raison (posant la tête sur mes jambes) moi je ne sais même pas quel sera la réaction de la mère de Thénnet.


Moi : tu n'as pas dit qu'elle te connait ?


Moi : oui mais voudras-t-elle de moi comme compagne de son fils


Moi (lui caressant les cheveux) : tu as raison, après tous elles sont sœurs, reste à savoir si elles sont pareilles.


Morane : eh oui, reste à savoir vraiment.


Moi : c'est à croire que c'est un crime d'être pauvre


Morane : est ce que nous sommes pauvres? Nous avons un toit, bous mangeons à notre fin nous avons un travail alors oui nous sommes très riches Sally riches et heureuses...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Amara**


Ce matin je suis allée très tôt chez les Demba, je pensais trouver le fils Demba à la maison comme il évite d'être en tête à tête avec moi depuis mon retour. Hélas je l'ai loupé alors je suis restée à papoter longtemps avec Zaïnab. Elle me donne des conseils parce qu'elle veut me voir avec son fils et avec personne d'autres c'est déjà un avantage pour moi.


Moi : mais tata je ne sais plus quoi faire.


Zaïnab : il y a un moyen de le faire craquer.


Moi : je ne vois plus, ils s'aiment tous deux


Zaïnab : ne me dit pas ça, ils ne s'aiment pas.


Moi (soupirant) :...


Zaïnab (après un moment de réflexion) :...mais oui, la solution est simple (me fixant) tombe enceinte Amara.


Moi (manquant de s'évanouir): quoi ? Tomber enceinte tu dis?


Zaïnab : oui


Moi : Non non non je ne peux pas, quoi mais non j'aime trop mon corps pour tomber enceinte en ce moment, ce n'est même pas dans mes plans.


Zaïnab : réfléchis un peu.


Moi : non tata, c'est non.


Zaïnab : un enfant c'est l'idéal je connais mon fils il ferait n'importe quoi pour toi si il apprend que tu vas lui donner un enfant.


Moi (réfléchissant) : ...


J'aime trop mon corps pour tomber enceinte maintenant, je ne veux pas me fatiguer avec ça même si je peux reprendre ma forme avec le sport après et tout. Pour le moment non, grossesse ? C'est non


Zaïnab : si ce n'est pas toi, ce sera cette fille. Elle peut tendre banalement un piège à mon fils.


Moi (réfléchissant) : ça m'étonne même qu'elle ne l'a pas encore fait depuis.


Zaïnab : tu vois non


Je réfléchissais et puis tout d'un coup j'ai eu une idée géniale.


Moi (souriante) : j'ai l'idée.


Zaïnab : dis-moi.


Moi : je peux stimuler une fausse grossesse et mettre la pression pour qu'il m'épouse ensuite.


Zaïnab : exactement mais si jamais il découvre ?


Moi : je serai déjà madame Demba et là je peux tomber facilement enceinte.


Zaïnab : mais comment faire ?


Moi : il faut que je couche avec lui... maintenant c'est comment faire pour mettre ce plan à exécution


Zaïnab : laisse-moi gérer chérie, tu peux même passer le week-end ici comme tu le faisais quand tu étais petite ou bien j'organise un petit dîner en famille ici tu bois correctement et puis tu te glisses dans son lit après


Moi : et s'il vient avec elle?


Zaïnab : laisse-moi faire je suis sa mère


Moi : tata il faut que je t'avoue quelque chose.


Zaïnab : dis-moi.


Moi : j'étais allée la voir pour lui faire une proposition.


Zaïnab : la fille?


Moi : oui, je lui ai demandé de s'en aller (croisant mes pieds) mais elle n'a pas accepté.


Zaïnab : vraiment ?


Moi : elle n'est pas intéressée par l'argent


Zaïnab : elle fait semblant je vais gérer ça.


Moi : elle n'a rien dit à Idriss apparemment.


Zaïnab : tu vois non? Laisse-moi ma chérie je vais gérer ça, elle va sortir de la vie de mon fils, elle ira loin, très loin compte sur moi.


Moi : Je l'espère vraiment car je perds espoir à chaque fois.


Zaïnab : d'abord il faut que je choisisse la date


Moi : ce ne sera pas ce week-end encore moins le suivant.


Zaïnab : pourquoi ?


Moi : j'ai des choses à faire.


Zaïnab : bon d'accord on verra ça ensemble la date qui te convient pour ce dîner.


Moi : et tu penses vraiment qu'il n'invitera pas cette fille?


Zaïnab : c'est bien moi qui commande dans cette maison non? Laisse-moi ça je dis, il faut juste que tu sois là pour agir, si on veut faire sortir cette fille de la vie de mon fils, il faut que nous unissons nos forces.


Moi : oui c'est vrai...# page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Antou**


Jeanno (me criant dessus) : mais les filles ont s'étaient dit quoi? Pourtant toi tu continues à vendre ses conneries Moi : mais arrête


Jeanno : d'abord tu vas voir Dreyfus pour des informations et tu entres dans le réseau malgré notre interdiction. Je me suis dit que tu voulais m'aider okay j'ai accepté. Grâce à toi nous avons coulé Adama et je te remercie mais c'est bon arrête.


Moi : je ne peux pas


Brandy : moi je pense que tu ne fais pas ça pour aider Jeanno c'est juste un prétexte. D'abord tu nous as trahi c'est une trahison tu ne devrais pas aller chez ce type derrière nous,


Moi : ouuff ça suffit


Cyré : tu peux quitter


Moi : non je ne peux pas, ils vont me tuer.


Jeanno : Qui va te tuer?


Moi : Jeanno en si peu j'ai eu beaucoup d'informations je ne peux pas quitter comme ça et tu le sais.


Jeanno : tu veux te faire arrêter par la police ?


Brandy : il faut que tu quittes avant qu'ils ne découvrent que c'est toi qui as balancé Adama.


Moi : et qui le saura j'ai agis seule, ce n'est pas compliqué d'informer la police dans l'anonymat que telle personne vend de la drogue?


Jeanno (prenant son sac) : je ne vais pas rester assise


Nous : tu vas où ?


Jeanno : voir Dreyfus


Moi : Jeanne d'Arc ne me fait pas ça j'ai encore une dernière chose à faire d'abord.


Brandy : quoi?


Moi : je ne vous l'ai pas dit mais j'ai découvert de ma cousine fait partir du même réseau.


Jeanno : Absa ?


Cyré : ça c'est encore Hubert


Jeanno : non mais j'hallucine on dirait que toutes les filles de ce pays trouvent refuge dans ce genre de chose. D'abord j'apprends que ma sœur à des additions à la drogue ensuite toi qui nous jouent un sal tour et maintenant Absa?


Cyré : et que comptes tu faire avec elle?


Moi : je réfléchis toujours.


Jeanno : vraiment (se levant) je m'en vais d'ici.


Moi : tu ne vas pas chez lui hein?


Jeanno : bien-sûr que je vais chez lui.


Moi : non Jeanne.


Brandy : laisse-la


Moi : merde ne gâchez pas tout.


Cyré : je trouve ça bien qu'elle y aille, parce que ce que tu fais est très dangereux, tu peux banalement te retrouver en prison.


Moi : c'est bon n'en fait pas toute une histoire non plus.


Brandy : tu n'es vraiment pas sérieuse.


D'accord mais jusqu'à maintenant je n'ai rien fait de mal et sans vous mentir je fais de bonne recette. Ça m'aide beaucoup à financier mes études, je n'attends plus mes parents pour me payer les documents et autres. J'ai l'intention de continuer il faut juste que je fasse attention c'est tout...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno**


Je suis entrée dans le premier taxi quelques minutes après il m'a déposé chez Dreyfus comme j'ai l'habitude de débarquer à l'improviste, ses gardes du corps ne m'ont pas laissé entrer non plus. J'ai squatté longtemps debout non mais que des idiots ceux-là est-ce qu'ils savent qui je suis même ? La chance que le numéro de Dreyfus ne passe pas, j'étais obligé de rentrer chez moi.

 J'ai croisé Fahara qui sortait de la maison


Moi (au taximan) : descendez-moi ici


Lui (ralentissant) : tu es arrivée?


Moi : oui


Le chauffeur s'est arrêté juste devant elle et je suis descendue.


Moi (lui tendant le billet): garder la monnaie pour le transport de ma sœur là.


Lui (prenant): d'accord


Moi (sortant de la voiture) : entre


Fahara (tenant la portière) : tu étais où ?


Moi : tu veux me surveiller aussi?


Fahara : ta sœur et ta mère se sont enfermées dans la chambre pour parler toute la matinée, je crois qu'elle parlait de toi. Dora en sortant de la chambre de maman elle se disputait avec elle et elle disait qu'elle doit choisir entre vous.


Moi : choisir quoi? Entre nous?


Fahara : oui mais je n'en sais rien moi, elle disait soit c'était Mâwa soit c'était elle. Mais ce que tu as fait est vraiment mauvais ça ne se fait pas.


Moi : tu vas me donner des cours toi aussi ?


Fahara (entrant dans le taxi): à ce soir


Moi : ouais c'est ça, j'ai payé ton taxi déjà.


Fahara : merci


Moi : Euuh elle est là ?


Fahara : qui Dora?


Moi : oui


Fahara : non elle vient de sortir


Moi : okay et surtout apprends bien tes cours de gynéco machin.


Fahara (refermant la porte) : merci


Elle et sa spécialité de gynécologie quoi, donc moi je vais passer mon temps à foutre la main dans le con des gens? Et toi Fahara c'est ce qui t'a plu... la gynécologie ? Ooh vraiment. La médecine générale aurait été vraiment mieux mais bon la vie est un choix, et chacun a fait son choix, Cyré a choisi faire le génie civile, Brandy l'agronomie et Antou la communication chacun fait son choix quoi malgré les différentes spécialités nous préservons toujours nos liens d'amitié même avec la distance car bientôt Cyré et Brandy s’en iront. La seule qui risque de me décevoir c'est Antou si elle n'arrête pas avec cette affaire suicidaire.


...


Une fois à la maison je suis allée directement dans ma chambre je n'ai même pas croisé ma deuxième mère.

Depuis que Jerry m'a dit la vérité sur Dora, j'ai essayé de lui voler une clé de sa porte dans son tiroir j'attendais le bon moment pour entrer dans sa chambre. Il m'a dit qu'elle se drogue à la maison, au bar et même à l'école un peu partout. Alors avec peu de chance je vais trouver ce que je cherche aujourd'hui.


Ce qu'elle peut bien dire avec ma mère eh ben je m'en fous, ce ne sera pas la première fois que ma mère la choisisse elle donc je m'en bas complètement.


J'entre dans ma chambre et récupère la clé avant de sortir pour sa chambre. J'ouvre doucement la porte, j'entre et referme.


Tac tac je vais pouvoir trouver un sachet de drogue dans cette chambre. Avant de toucher à quoi que ce soit j'ai d'abord pris des photos ça me permettra de ne pas m'embrouiller dans ses dispositions quand j'aurais finis de fouiller et de laisser tout dans l'ordre tel que c'était.


Alors je commence par où réfléchissons un peu, si je devrais cacher un truc du genre dans ma chambre ce ne serais pas dans les tiroirs, pas dans l'armoire, pas sous le lit encore moins sous le matelas ce sont les endroits préférés de maman humm dans la douche?...oui...direction la salle de bain, j'ouvre le premier tiroir dans lequel elle range ses lingeries. Je fouille, je fouille et je fouille mais rien n'est là...derrière le lavabo peut-être... Non...humm Bon bon réfléchissons encore Théodora n'est pas moi donc il faut prendre toutes les possibilités, je retourne dans la chambre et je son armoire aussi longtemps que je pouvais à chaque fois je prêtais oreilles vers le couloir... je m'abaisse et regarde sous son lit et là je vois un carton de chaussure blanc. Je tire le carton pour l'ouvrir et là-dedans ce que je vis ne m'a pas surpris tout ça pour elle, donc c'est vrai. Je prends des photos avec mon portable avant de ranger à sa place. Je me suis assurée de laisser la chambre comme elle était.


Maintenant il faut que je trouve un moyen de remettre la clé à sa place. Je ne compte pas la balancer non j'ai mieux à faire mais si elle me cherche à nouveau, elle me trouvera sur son chemin ça c'est clair. Pour le moment j'ai terminé avec elle, qu'elle fasse ce qu'elle veut de sa vie et comme bon lui semble je n'en ai rien à cirer ; absolument rien...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Toute la soirée j'ai attendu que maman vienne me gronder ou me parler mais elle n'est jamais venue vers moi elle n'a plus abordé le sujet non plus. Pour moi c'est passé alors et son choix doit être difficile.

Désormais les week-ends je les passe dehors avec les copines Aïda ne me gère plus en tant que tel, j'ai le bac en poche et je suis une grande fille et ce samedi ça va chauffer.

Nous avons un programme avec les filles, les mecs aussi seront de la partie en fait ç'est Hakeem qui nous gère.


J'étais entrain de m'apprêter quand ma mère est entrée.


Maman (me regardant) : tu ne bouges pas de cette maison ce soir.


Moi : pardon?


Maman : tu ne bouges pas ce soir, ni toi ni Fahara personne ne bouge.


Moi : mais maman j'ai dit à papa


Maman : et moi j'ai dit tu ne bouges pas, ce que tu fais et tu vas coucher avec le copain de ta sœur tu as entendu ça où ? Dans quelle famille?


Moi : donc c'est ça ? Désolée mais moi je vais sortir ce soir.


Maman : okay, si c'est dans ce ventre que tu es resté neuf mois alors sors...écoute Mâwa je te guette tu penses que parce-que tu as le bac je ne vais plus te fouetter? Tu penses que tu es assez grande pour le bâton? Essaies de sortir on va voir, entête toi et sors


Moi: ce n'est pas juste


Maman : tu es privé de sortir pendant une semaine


Moi : nonnn


Maman : un mois.


Moi : non ce n'est pas juste.


Maman (ressortant): un mois je dis


Non c'était une soirée grave avec les potes non ce n'est pas normal. A qui dire qu'à cet âge je reçois encore des punitions? C'est une honte


Mon téléphone n'a pas arrêté de sonner toute la soirée, je n'ai pas dit je suis une grande fille, voilà je gère comme une fille à qui on a refusé le chocolat sauf que mes larmes ne coulent pas, la honte de ça quand je vais m'expliquer devant les potes. Et par ma faute Fahara aussi es punie. Il ne reste plus qu'à me coller au téléphone...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

En tous cas depuis ce jour les deux femmes ont décidées de me déclarer la guerre, ma mère au moindre geste me hurle dessus et l'autre qui ne rate pas d'occasion pour me larguer. "Je veux qu'elle soit punie" ça y est c'est fait tu es contente? Okay next... Lol que j'ai quoi à rivaliser avec une droguée? Non mais franchement.


Mon seul issu de secours c'est mon père, il est le seul à pourvoir m'aider mais lui également est fâché contre moi pour ce que j'ai fait, je ne compte pas lui dire que ce n'est pas moi qu'ils pensent ce qu'ils veulent d'ailleurs.


...


J'ai compté les doigts comme des jours pour que ça passent et qu'elle lève ma punition et le jour où c'était fait, ce jour-là j'ai fait la fête toute la soirée et dire que j'entraîne Fahara dans toutes mes bêtises il faut bien que je rattrape non je fais la fête jusqu'à deux heures, le lendemain Aïda a encore crier maintenant c'est à la limite 20h je suis déjà à la maison enfermée comme un oiseau non mes fesses mais elle ne comprend pas que j'aurai 20 ans bientôt ? En parlant de ça la fête de mes 19ans est passée discrètement j'ai décidé ainsi c'est entre parenthèse.


Du coup le nouveau règlement de la maison c'est ça inh à partir de 20h c’est le couvre-feu.


Mais quand c'est ma tante qui organise un repas, ils veulent que je vienne? Ne comptez même pas sur moi pour y aller et essayer de sortir ici pour voir si je ne vais pas aussi m'habiller pour sortir...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Idriss**


Moi : je suis désolée mais si Sally ne sera pas de la partie moi non plus.


Maman : est-ce que Sally fait partir de notre famille?


Moi : elle fera partir bientôt il faut que tu t'y habitues parce-que cette fille je vais l'épouser.


Maman : Astagfoulaye pas de mon vivant en tous cas je dis bien pas de mon vivant et ne me désobéis pas, je veux te voir ici avant vingt heures.


Moi (m'en allant): ne compte pas sur moi. Et s'il te plaît ne gâche pas ma journée de travail.


Maman (hurlant): si je te dis d'épouser Amara tu le feras.


Moi (bas): n'importe quoi.


Maintenant pour se parler c'est des cries depuis un certain temps. Je ne ferais pas ce qu'elle demande ma mère aime trop manipuler les gens je la connais pour ça et je parie qu'elle a demandé à Amara de revenir. Mais est ce qu'on force quelqu'un à se marier de nos jours ? La vie est un choix, qu'elle me laisse choisir qui je veux.


J'ai pris mon véhicule et sans même prendre mon petit déjeuner je suis sorti, il ne faut pas qu'elle me tente parce que je sais être têtu plus qu'elle.


Dans l'après-midi j'ai reçu l'appel de mon père cela m'a surpris, il m'appelle uniquement que pour urgence ou pour des choses vraiment importantes.


Papa : Idriss ?


Moi : oui?


Papa : fiston obéis juste à ta mère.


Moi : je ne suis pas obligé de faire ce qu'elle me demande tout le temps


Papa : pour ce soir, c'est la famille, ta tante sera là ainsi que tes cousins.


Moi : non papa s'il te plaît n'insiste pas, je viendrai après votre repas.


Papa : bon viens avec Sally alors.


Moi : non plus, j'ai changé d'avis je ne viens plus.


Papa : d'accord, si telle est ta décision tant mieux. Je dois te laisser alors.


Moi : merci.


Je n'irai pas je préfère aller m'asseoir au clair de lune que de participer à ce repas où elle veut à tout prix me coller une fille que je n'aime pas.


Le soir j'ai récupéré Sally a son travail et nous somme allez manger. C'est vendredi soir, je veux profiter de toute la soirée voir tout le week-end avec elle.


Moi : et si on sortait de la ville demain, tu sors du boulot à treize heures je passe te prendre et on fait un tour à DIOURBEL c'est deux heures de route on prend un hôtel on se repose, on visite on prend du bon temps et on rentre dimanche soir tu en penses quoi? Je veux sortir de la ville un peu, changer d'air


Sally : ne fais pas semblant avec moi pourquoi tu veux fuir?


Moi : mais je vais fuir qui?


Sally : à toi de me dire


Moi : mais personne chérie


Sally : et le dîner de ce soir?


Moi : qui te l'a dit?


Sally : ton cousin a dit à sa copine toi tu me l'as caché.


Moi (soupirant) : Je ne voulais pas t'en parler


Sally (posant sa fourchette) : on sait dit pas de mensonge entre nous.


Moi : ce n'est pas un mensonge


Sally : je ne veux pas que tu aies des problèmes par ma faute, écoute chéri c'est un repas familiale s'il te plait ne nous fait pas ça.


Moi : mais qu'est-ce que tu dis?


Sally : va à ce repas, fais le pour moi chéri.


Moi : ...


Sally : s'il te plaît ne te fâche pas avec tes parents par ma faute, si tu m'aimes vraiment alors il faut les rejoindre.


Moi : et toi tu me suivras ?


Sally : non, je vais rentrer, et on pourra se rappeler plutard.


Moi...


Sally : s'il te plait Idriss fait le pour nous.


Moi : ...


Sally : s'il te plaît...


Elle a fini par me convaincre et je suis finalement rentré, mais d'abord j'ai appelé mon cousin qui m'a rejoint.


J'ai garé au portail et attendu son arrivée avant de couper le moteur.


Je suis descendu en le rejoignant dans sa voiture...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Moi (hurlant face à ce qu'il me montre) : mais tu ne m'as rien dit.


Thénnet (souriant) : surprise


Moi : c'est arrivé quand?


Thénnet : j'ai récupéré cet après-midi.


Moi : c'est magnifique j'espère qu'elle va aimer.


Thénnet : je suis sûr, Morane aussi va aimer la sienne tu ne trouves pas ça jolie?


Moi (admirant) : ça en valait la peine toutes ces dépenses pour amener de là-bas.


Thénnet : oui, tu comptes lui faire ta demande quand?


Moi : le plus rapidement possible (admirant la bague) j'adore


Thénnet : ils sont toujours là ?


Moi (levant les yeux): tu ne vois pas la voiture de sa majesté toujours garée?


Thénnet : allons leur dire bonsoir.


Moi : laisse-moi admirer la bague encore un moment.


Thénnet : tu auras toute la soirée pour le faire.


Moi (levant les yeux): je préfère alors l'admirer toute ma vie à son doigt.


J'ai rangé l'écrin dans ma poche et nous sommes sortis du véhicule.


En arrivant au salon, ils étaient tous là autour de table, ma mère m'a lancé un regard froid je n'y prête pas attention.


Thénnet et moi avions salué et pris place.


Amara : vous étiez ensemble ?


Thénnet : oui


Théodora : ils sont toujours ensemble ces deux-là jamais l'un sans l'autre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Fahara**


Coucou je suis Fahara vous avez entendu parler de moi plusieurs fois, oui là maintenant je suis en ville pour les études j'habitais un petit village du Sénégal avec mon père et mon jeune frère. Ma mère vous la connaissez est une parenté à maman Aïda et elle passe presque toute sa vie ici en ville tout ça pour subvenir à nos besoins. Là-bas au village rien ne marche papa est un cultivateur et je pense que ses économies ne seront jamais assez suffisants pour qu'il puisse me payer mes études de Gynécologie et c'est vrai. Heureusement que cette deuxième famille est présente pour nous soutenir mes parents et moi et la dernière chose que je devrais faire c'est leur désobéir mais Jeanne m'entraîne toujours je n'ai pas le choix que de la suivre, j'aime autant vivre ma vie comme elle et j'aime m'amuser, j'avoue que ça m'a manqué, chez mon père je n'avais pas cette opportunité.


Quand ils sont tous parti chez tante Zaïnab en nous laissant avec ma maman nous sommes aussi sorties.


Jeanno avait tout prévu, elle a laissé un mot sur la table à ses parents le mot disait ceci : "Papa, maman, je suis sortie avec Fahara faire la fête je n'en pouvais plus d'être enfermer comme un oiseau dans la cage. Maximum à minuit on sera de retour, ne vous inquiétez pas nous sommes de grandes filles".


Ah là j'en connais deux qui vont péter ce sont nos mères car on a fait croire à la mienne qu'on dormait depuis un moment...#Plume d'ébène les écrits de lulu.


Cette ambiance est l'une des plus chaude depuis mon arrivé il y avait du monde les jeunes de notre âge c'était ouuf on a même bu s'il vous plaît attendez Jeanne-d'Arc est une lionne quand elle est défoncée sur la danse. Dans l'ambiance nous avons perdu la notion du temps, nos téléphones n'arrêtaient pas de sonner quand j'ai réalisé l'heure qu'il faisait j'ai tiré Jeanno par le bras. Cette fois ci nous sommes mortes.


Jeanno : on rentre comment?


Moi : ce qui est sûr Hakeem est trop ivre pour conduire on va trouver un taxi dans le coin.


Nous avons avancé de quelques pas puis on était encerclé par des types bizarres...


Jeanno : mais je vous ai vu tout à l'heure là-bas


Moi (la peur au ventre) : oui je reconnais certains visages que nous voulez-vous ?


Lui : alors tu es Jeanne-d'Arc


Moi (reculant) : ...

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**Sally**


Morane : On était ensemble quand il a appelé Thénnet, il voulait qu'il l'accompagne


Moi : il ne voulait pas


Morane : et pourquoi tu l'as forcé ?


Moi : je ne veux pas être un sujet de dispute familiale Morane. Tu connais nos mères Africaines et surtout les belles mères. Qu'il aille à ce repas tranquillement.


Morane : vraiment tu as raison aussi...


Moi (baillant) : j'ai sommeil, je vais prendre un bain et me coucher.


C'est ce que j'ai fait aussitôt... Il faut que je travaille encore demain vraiment vu la manière dont je suis fatiguée oh la la


Le matin à sept heures j'étais au travail déjà. Aux environs de onze heures j'ai eu une visite inattendue. Je l'ai fait entrer dans mon bureau.


Moi : assoyez-vous


Elle : je ne vais pas m'asseoir je viens te demander de laisser mon fils tranquille


Moi : je ne peux pas, je suis désolée mais j'aime votre fils.


Elle : à d'autre s'il te plaît (sortant un chèque et un stylo de son sac) tu veux combien pour foutre la paix à mon fils? Je te laisse inscrire toi-même le montant que tu veux sur ce chèque.


Moi (la fixant) : c'est méchant ce que vous faites, vous voulez vendre le bonheur de votre fils.


Elle : tu n’as jamais contribué au bonheur de mon fils, toi tu es une manipulatrice (me regardant de haut en bas) qui essaie de berner mon garçon. Je l'ai mis au monde pas pour qu'il termine avec une pauvre fille de bas quartier comme toi.


Moi : je ne vous permets pas de m'insulter madame.


Elle : tu es quoi? Regarde toi, tu penses vraiment que mon fils peut passer sa vie avec toi (riant) et tu le crois quand il parle?


Non Idriss va s'amuser avec toi comme il le fait avec toutes les autres, alors je t'épargne la douleur de cœur, tu veux combien?


Moi : je n'ai pas besoin de votre argent et je suis convaincu qu'il m'aime.


Elle : ne soit pas ridicule c'est ce qu'il te fait croire, mon fils joue bien son rôle en te servant ce qu'il veut, c'est juste pour le sexe, il t'a dit qu'il y avait un repas de famille à la maison hier ?


Moi : bien sûr


Elle : il t'a dit qu'Amara était présente ?


Moi (la fixant) : je sais


Elle : et il t'a dit qu'ils ont passé une belle soirée ensemble ? Toute la nuit??? (riant) Ah le reste c'est la jeunesse hein tu veux quoi…Bref ma petite tu veux combien?


Moi : pourquoi vous me faites ça ? Je ne vous ai pourtant rien fait vous ne me connaissez même pas.


Elle : je te connaît, je sais que tu es la petite manipulatrice et arriviste, qui s'est collée à mon fils comme une sangsue. Mais tant que je serais en vie je ne te laisserai jamais épouser mon seul garçon. Alors finissons en tu veux combien. Bon on va faire simple.


Elle a écrit elle-même sur le chèque et me l'a tendu.


Elle (poussant vers moi) : cinq cent millions pour sortir à jamais de la vie de mon garçon.


J'ai récupéré le chèque et sans même regarder je l'ai déchiré...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu


A suivre...

Jeanne-d'Arc