
Alchimie
Ecrit par TANOUVI
Lucie
Aujourd’hui c’est journée shopping avec les filles. Depuis
mon divorce, m’acheter de nouveaux vêtements est devenu un de mes passe temps
favoris. Et je raffole des vêtements sexy. Tout ce que Oliver, mon ex mari
m’interdisait de porter. Tout y passe pantalon cargo, palazzo, jean slim, robes
moulantes, body suit, lingeries sexy, meme si je suis la seule à profiter du
spectacle de ma nudité jusqu’à présent. Comme en écho, à mes pensées, je reçois
un message. J’ouvre le message avec les yeux d’Ana braqué sur mon écran. Cette
fille est incorrigible. Je n’essaie même pas de la sermonner et la laisse
faire. C’est Marc qui m’écrit comme tous les jours d’ailleurs depuis qu’il a
pris mon numéro.
-
C’est qui Marc le Ténébreux ? demande Ana
après avoir lu le message. C’est comme ça que j’ai enregistré son numéro et je n’ai pas parlé aux filles de
notre échange au restaurant.
- - L’ami de Steph. Celui qui était absent au
dejeuner la dernière fois. Il est arrivé finalement après votre départ et on a
échangé les numéros.
Les filles se réunissent autour de moi intéressées par mes
dires.
- - T’es une cachottière toi en vrai. Un gars canon
te drague et tu nous dis rien. Dis Christine.
- - En plus le gars canon en question je l’ai lorgné
tout le temps qu’on est resté avec eux là dernière fois mais il ne m’a pas
accordé un seul regard. Mme l’avait déjà tapé à l’œil. C’est pas juste. Se
plaint Ana
- - Hé ! Pas si vite. Il n’est question que de
message. Rien d’autre. On ne s’est pas vu et je n’ai pas l’intention de le voir
d’ailleurs. Il est canon mais je ne veux pas dune relation.
- - Qui te parle de relation ? On te parle de
sexe Lucie. Ca te dis quelque chose ou cette partie de toi ne fonctionne plus
du tout ?
- - Je ne sais pas. Qu’est ce qui me dis qu’il ne
voudra pas dune relation et tout le tralala ? Il veut m’inviter à dîner.
Je ne veux pas de tout ça.
- - Dapres ce que ma dit Steph, il n’est pas du
genre à se poser. Bien au contraire. J’ai eu l’impression qu’il voulait me dire
que c’est un homme à femme. Dis Yvana
Elles retirent mon téléphone et se mettent au courant de nos
conversations sans tenir compte de moi. De vraies folles !
-
Tu réponds à peine à ses messages. Tu n’exagères
pas un peu ?
- - C’est bon. Je vais lui parler. Vous êtes
contentes ?
- - C’est pas nous qu’il enverra au 7eme ciel, Mme.
Remercie nous d’être entrain d’œuvrer pour ton plaisir. Sans nous, tu te
convertirais certainement en bonne sœur.
Elles me gonflent ainsi tout le temps que nous restons à
faire nos achats. Après Yvana nous demande de l’aide pour le choix d’une robe
de soirée. Elle a un diner avec Steph et veut lui en mettre plein la vue. Nous
nous installons donc confortablement pour la regarder défiler après ses
essayages. J’en profite pour répondre aux messages de Marc. Il m’avait envoyé "salut". En vrai, j’aime sa game. Il est bien éduqué, poli, intéressant, il
m’écrit tous les jours mais sans être insistant. Il me raconte souvent de
petites anecdotes sur ses journées qui me font rigoler. Il me plaît bien. Si je
dois me choisir un homme pour le sexe, ça peut vraiment être lui. Il coche
toutes les cases. Je vais affronter le problème de face. Je tape sur le clavier de mon telephone:
- - salut. Tu vas bien ?
Sa réponse ne tarde pas.
- - Oui et toi ?
- - Aussi.
- - Vas-tu enfin accepter de dîner avec moi ?
- - Non. Je ne recherche pas ça. Je ne veux pas de
dîner, pas de ciné, pas de restaurant,…
- - Dis moi ce que tu veux…
- - Une relation sans attache.
Marc
Je relis le message que je viens de recevoir de Lucie 2 fois
pour être sûr d’avoir bien lu. Je tombe des nues. Ça fait 2 semaines que j’ai
pris son contact et elle n’a jamais répondu favorablement à aucune de mes
invitations. J’ai tout essayé. La seule chose qui fait que je n’ai pas lâché
l’affaire c’est bien parce qu’elle m’obsède littéralement. Je me disais que
c’était certainement le genre de femme qui cherche le mariage et donc elle veut se montrer difficile pour que je la prenne au sérieux et j’étais même déjà prêt
à faire une exception à la règle en me mettant en couple avec une femme pour la
première fois de ma vie d’adulte et la c’est elle qui me dit qu’elle veut une
relation sans attache. Il est où le piège ? Parce qu’il y en a forcément
un. Je ne sais absolument pas comment réagir. Je mentirais si je disais que je
ne suis pas tenté d’accepter parce que je meurs d’envie de l’avoir dans mon lit
mais est ce que je pourrai assumer la contrepartie. D’ailleurs quelle est la
contrepartie ? Je décide de lui poser la question.
- - Qu’entends tu par relation sans attache ?
Comment ça fonctionnerait et c’est quoi les règles ?
Ça fait beaucoup de question mais je ne peux pas m’en
empêcher. Je patiente pendant quelle écrit. Ça met long donc je me dis qu’elle
écrit un long texte. Puis elle arrête d’écrire et se met à faire un
enregistrement vocal.
- - Par relation sans attache j’entends relation
basée uniquement sur du sexe. Le sexe ça sera la seule chose qui nous liera. La
relation durera jusqu’à ce que l’un dentre nous se lasse. Pas besoin d’être
exclusif. Tu peux voir d’autres femmes si tu veux. Pareil pour moi si je veux voir
d’autres hommes.
Je bug sur cette partie. Je ne partage pas. Jamais ! Je
ne la partagerai avec personne. Laudio continue.
- - Pas de sortie resto, ciné, pas de sortie avec
les amis. Je ne suis pas ta copine. Termine t elle.
Une seule question me vient en tête : pourquoi ?
Pourquoi une femme belle, jeune et intelligente ne voudrait pas se mettre en
couple ? Encore une fois je décide de lui demander.
- - Pourquoi tu ne veux pas te mettre en
couple ?
- - J’ai été mariée. Ça ne m’a pas réussi. Je ne
souhaite pas renouveler l’expérience. Je ne veux pas de rapprochement qui
pourrait faire naître de sentiment amoureux. Que du sexe. Mais je comprendrai
si tu n’es pas intéressé.
Divorcée. Waouh ! Ça je ne m’y attendais pas. Ça
explique le fait qu’elle ait toujours repousser les avances des autres mecs. J’étais
prêt à apprendre à la connaître pour une relation de couple mais son deal me
convient.
- - Je comprends. Je suis partant. Mais je veux négocier la condition de l'exclusivité. Je propose quon soit exclusif tout le temps quon se verra.
Sa réponse tarde à arriver. Signe quelle hésite. J'envoie un autre message pour la convaincre.
- c'est uniquement pour l'hygiène. On sera ainsi sur tous les 2 que l'autre ne fricote pas avec une personne peut être malade. Ça semble la convaincre car elle répond par "daccord".
- super. Peut on se voir ce soir?
- - Non pas ce soir. Demain soir plutôt si tu es
dispo. Chez toi ?
Je devine que la démarche vise à lui permettre de garder le
contrôle de ce qui nous lie. Je ne sais pas ce que cet homme lui a fait mais sa
confiance au sexe masculin est inexistante.
- - Ça marche. 20h ?
- - 19h30. Envoie moi une géolocalisation. A demain
Et c’est tout. Je regarde mon téléphone comme si j’étais
entrain d’halluciner. La j’ai vraiment un peu la trouille. D’habitude c’est moi
qui ne veut pas d’attache. Cette fois ci c’est quelqu’un qui ne veut pas d’attache
avec moi. Bon ! C’est ce qu’elle dit mais on verra si elle a toujours le
même discours après le sexe. Elles changent toute d’avis après. Elle me plaît
un peu trop pour que je fasse le malin si toute fois elle veut changer les
clauses du contrat.
Lendemain
C’est le grand jour. Je me sens nerveux comme un adolescent.
Je n’ai jamais été aussi improductif au boulot. Je n’arrive à penser à rien
d’autre. Je suis dans un état d’excitation tel que j’ai été tenté de ma
masturber pour soulager la tension dans le bas de mon corps. Cette femme me
rend dingue. A 15h, lasse de regarder ma montre, je décide de rentrer chez moi.
De toute façon je ne suis d’aucune utilité ici. Une fois à la maison,
j’entreprend de faire la cuisine. Ce n’était pas prévu mais je ne sais pas pourquoi
je ressens l’envi de l’impressionner. Je prend du poulet au congélateur que je
marine pour le mettre au four. Ensuite j’épluche des pommes de terres que je
passe à la vapeur avant de les faire frire. Ça sera un repas tout simple. Je
n’ai pas le temps de faire mieux. J’espère que ça lui plaira. En guise de
dessert, je decoupe en petits morceaux le reste des fruits de mon frigo : mangue,
ananas, pastèques et papaye. Je sors de ma cave, une de mes bouteilles de vin préféré que je mets au frais avant daller sous la douche. Je choisis de porter un bermuda
noir et un body près de corps sans manches blanc. Ça fait décontracté et je
sais que ça met mes muscles en valeur. L’idée c’est quelle perde la tête pour
moi, tout comme je perd la tête pour elle. A la guerre comme à la guerre. A
19h30 précise, je reçois d’elle un appel. Elle pense etre devant la porte. Je
demande à l’agent de sécurité d’ouvrir la porte du garage et je sors l’accueillir.
Je la guide pour qu’elle se gare et lui ouvre la portière. Elle affiche une
petite mine timide. Je ne sais pas pourquoi mais j’adore ça. Elle porte une petite robe vert olive courte qui
moule sa poitrine et évasé vers le bas, avec de petites sandales à talon noires. Elle
porte des mèches quelle a retenu en chignon au sommet de sa tête. Ce qui lui
dégage le visage et le cou. Elle n’est pa maquillée. Seuls ses lèvres brillent
d’un gloss. Sa simplicité me donne encore plus envie d’elle.
- - Salut. Me lance t elle avec un sourire timide.
- - Bonsoir. Je m’avance et lui embrasse la joue.
Son parfum me pousse à m’attarder plus que nécessaire pour
la humer davantage. Mon sexe réagit vivement à cette proximité. J’ai limpression
detre un obsédé sexuel lorsqu’elle est dans les parages. Je l’invite à entrer
et je remarque qu’elle glisse de discret regards autour d’elle. Je gagne bien
ma vie donc je me permet un certain confort. Ma maison je la sais belle. Elle est grande et je l’ai
fait décoré par le meilleur désigner d’intérieur du pays. Elle sinstalle dans
le canapé et je m’assois tout près d’elle. On se regarde un moment dans les
yeux sans qu’aucun de nous ne parle. Son regard glisse sur ma bouche signe que
je lui fais aussi de l’effet. Mon cœur se gonfle de bonheur et d’anticipation.
- Ta maison est magnifique. Me dit elle finalement
- - Merci. Dis je sinceremet ravi du compliment. Je nous ai fait à manger. Je lui dis
- - Tu sais cuisiner ?
- - Je me débrouille.
- - Tu n’aurais pas du.
- - Est-ce contraire à ce qui nous lie ?
Elle reste silencieuse. Je lui propose de prendre un verre
de vin pendant que je met la table. Elle accepte. Je vais chercher le vin que
j’entreprends de déboucher. Tellement nerveux, j’enchaîne les gestes maladroits
si bien que mon tee shirt blanc se retrouve imbibé de vin.
- - Merde ! Je marmonne dans ma barbe.
Par reflexe, je me départis aussitôt du vêtement poisseux et me retourne
pour monter me changer à l’étage. Son regard, quand je lève la tête vers elle pour mexcuser,
me cloue sur place. Elle me dévore du regard, les lèvres entrouvertes. Je vois
le desir dans ses yeux et je ne peux en supporter davantage. Je marche jusqu’à
elle et lui prend la main pour qu’elle se tienne debout. Je la plaque contre
moi en même temps que mes lèvres se pressent contre les siennes. Je m’attendais
à ce qu’elle réagisse timidement. Au lieu de quoi elle me prend par la nuque
pour approfondir le baiser et caresse ma langue de la sienne. Un gémissement de
plaisir nous échappe à tous les 2. Sentir ses petites mains douces sur mon
torse nu, me fait gémir à nouveau. Je la soulève et massois de sorte à ce
qu’elle sasseigne à califourchon sur moi. Nos sexes entrent en contact
uniquement séparément par mon bermuda et sa petite culotte. Je serre les dents
pour tenter de garder le contrôle de mon corps. Si je m’écoutais, je la
jetterais au sol pour la prendre sauvagement mais je ne suis pas un animal. En
tout cas j’essaie de pas l’être. Mais bon sang ! Que c’est difficile !
Je fais passer sa robe au dessus de sa tête pour l’en débarrasser. Elle se
retrouve presque nue au dessus de moi, seulement vêtu d’un petit string en
dentelle noir. Je prend ses seins dans mes mains et en caresse les tetons
durcis. Elle gémis dans ma bouche et se cambre plus contre mon sexe. Ce qui me fait gémir à mon tour.
- - Putain ! Je vais mourir si je ne te pénétre
pas tout de suite. Lui dis je, la respiration saccadée.
Je bouge son string et la pénétre de mes doigts. Elle halète
et tire sur l’élastique de mon bermuda pour libérer mon sexe. Il jaillit de sa
prison et elle interromp notre baiser pour le regarder. Le oh quelle forme
silencieusement avec ses lèvres, fait gonfler mon ego. Je suis imposant. Je le
sais. Elle se laisse glisser jusqu’au sol avec pour objectif de me faire une
fellation. Si elle fait ca je suis fichu. Je la retiens.
- - Une prochaine fois. Je ne peux pas attendre plus
longtemps.
Elle n’insiste pas et plonge la main dans son sac et en sors un preservatif. Je lui suis tellement reconnaissant que je l’embrasse passionnément. Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai eu des rapports sexuels non protégés mais ce soir j’allais prendre des risques parce que le desir m’a fait perdre la tête. Heureusement que l’un de nous est toujours lucide. Elle déchire le preservatif et entreprend de le dérouler sur mon sexe tendu mais avant elle se penche et leche la goutte de sperme qui perle au bout de mon sexe signe de ma grande excitation. Je grogne de plaisir en même temps que je perd le contrôle.
- - Merde. Dis je en lui couvrant les mains des miennes pour enfiler le preservatif moi-même. Mes mains tremblent tant que je dois m’y prendre à 2 fois pour y arriver. Quand cest fait elle sinstalle sur moi apres avoir retiré son string et je la prend par la taille pour la guider sur mon sexe. Je serre les dents pendant quelle descend lentement.
- - Mon Dieu ! Dis je, complètement fou de plaisir.
Pendant un moment je me dis que je ne vais pas pouvoir me
retenir de jouir. Mais jy arrive tant bien que mal. Elle est chaude, mouillée et
terriblement serrée. Elle se met à me baiser, passionnément. Nos gémissement
emplissent la maison. Je suis sûre qu’on nous entend de l’extérieur. On
s’embrasse à en perdre haleine. Mon corps se tend encore et encore, prêt à
exploser. Je ne veux pas jouir avant elle, je passe mon pouce sur son clitoris
gonflé. Il ne lui en faut pas d’avantage pour atteindre l’orgasme. Elle jouit
en gémissant et en se dehanchant frénétiquement au dessus de moi. Je sens ĺes contractions
de son sexe autour du mienne. Je jouis comme je ne me souviens pas avoir déjà jouis
depuis que je suis né. Je grogne et tout mon corps se crispe sous l’effet de mon
orgasme trop intense. Quand la pression redescend, je me rend compte qu’elle est
affalée sur mon torse. Nos 2 cœurs battants à l’unisson, nos respirations laborieuses.
Je n’arrive plus à bouger ne serait que le petit doigt. Je dois pourtant retirer
ce preservatif. Je depose un baiser sur son front et je leve ma main pour lui caresser
le dos.
- - C’était incroyable...
Elle ne me permet pas de terminer ma phrase et se redresse brusquement.
Elle descend de moi et enfile son string et sa robe précipitamment. Je la regarde
sourcils froncés. Je n’y comprend rien. Elle passe une main dans ses cheveux pour
arranger sa coiffure, prend son sac et porte ses chaussures. Avant que je ne puisse
réagir elle est à la porte et m’informe devoir y aller parce qu’elle travaille
le lendemain.
- - Lucie…
- - Je t’appelle. M’interromp t elle en sortant.
Le temps que je me lève pour courir à l’étage, retirer le préservatif,
enfiler une culotte et redescendre, sa voiture n’était plus dans le garage.
- Qu’est ce qui vient de se passer ? je me demande
à moi-même, totalement perdu.