
Marc
Ecrit par TANOUVI
Marc
Je dois avouer une chose, du haut de mes 35 ans, une femme a
rarement ainsi éveillé mon intérêt. C’est la toute première fois que je viens dans
ce restau et il a fallu que les gars me harcele presque pour que j’accepte de m’y
rendre. Je dirige ma propre start up. La communication c’est ce que nous y
faisons. Je suis connu dans le milieu et je me fais assez d’argent plus que ce que
j’avais espérer mais ce n’est pas une raison pour dormir sur ses lauriers. Alors
je bosse encore et encore. J’ai mes vices, et l’un dentres eux et le plus grand
de tous, c’est les femmes. Mais je ne badine pas avec le travail. Jamais !
Je suis un bel homme. Je l’ai su très vite. J’ai été dragué avant que moi-même je
ne sache comment ça fonctionnait vraiment. Les femmes me tombaient dessus partout
où je me rendais. Je ne me suis pas fait prier pour profiter de mes atouts en la
matière. Je suis grand 1m90, avec un beau visage aux traits fins et je suis tres
intelligent. Dieu m’a fait cadeau de ses 3 atouts et d’un 4eme dont je parlerais
plus tard. Le reste j’ai travaillé pour. Je parle du corps de rêve, du charme, des
manières, de l’argent, du jeu de séduction. Elles sont rares les femmes qui peuvent
me résister. Ce n’est pas de la prétention. Je suis juste conscient de ce que je
vaux. Mon intention à la base n’étais pas de faire souffrir les femmes. Lorsque ca arrive cest vraiment contre ma volonté. Je ne suis
pas prêt à m’engager mais j’aime le sexe. Jadore le sexe et il me le rend bien. Le 4eme atout dont je parlais. Je sais comment donner du plaisir et c'est quasiment instinctif. Seulement cest la seule chose que je peux donner du plaisir, brut, à les rendre folle. Mais c'est tout. Je veille donc à en informer ma partenaire
avant qu’il ne se passe quoi que ce soit. Seulement elles finissent par tomber amoureuse
et à attendre de moi des choses que je ne peux pas donner. Pour en revenir à cette
femme, je la veux. Ardemment, urgemment, intensément et j’en suis le premier étonné.
En général mon intérêt s’estompe après une nuit et je ne suis jamais aussi emballé
après seulement une première rencontre. Avec elle je sens qu’il me faudra plus de
temps pour m’en lasser. Elle est belle. J’ai été frappée par la douceur de
ses traits et sa bouche. Sa belle peau satinée, sans parler de ses courbes. Des rondeurs qui tiendraient parfaitement dans mes paumes. Comme pour me rappeler l’étendue de l’effet qu’elle me fait, une certaine partie
de mon anatomie se tend douloureusement. D’accord. Il est temps d'agir. J’observe les 2 femmes qui se
sont jointes à nous. Comment pourrais je les utiliser pour avoir accès à leurs amies ?
J’y réfléchis. Je pourrai peut-être passé par Stéph. C’est lui qui a offert la bouteille
de champagne à leur table. Ça semble bien se passer avec la nommée Yvana. Il pourra
peut être m’aider. Les gars finissent par remarquer que je ne parle plus. Tellement
obsédé par Lucie. J’ai bien retenu son prénom.
- - Tu es bien silencieux tout d’un coup. Un souci ?
Me demande Franck assis à ma gauche.
- - Tout va bien. Je réfléchissais juste. Tu viens souvent ici ? Je lui demande.
- - Tous les jours pratiquement. C’est ici que je mange
les midis. Pourquoi ?
- - Tu connais donc les filles ? Elles aussi semblent
être des habituées d’après ce que j’ai compris.
- - Oui, elles viennent ici souvent. Laquelle d’entres
elles t’intéresse ? Je te connais. Crache le morceau.
Je souris. Il me connaît en effet.
- - Lucie. Je lâche sans un autre commentaire. Il rigole
doucement.
- - Ce n’est pas gagné d’avance. Je suis souvent venu
avec des collègues qui ont flashé sur elle comme toi mais elle n’a jamais donné
suite à leurs avances. Il reste égale à elle-même. Personne n’arrive à lui faire
changer d’avis.
Intéressant ! Je ne suis pas étonné que d’autres avant moi
aient tenté leurs chances mais je suis heureux qu’aucun d’entres eux ne soit arrivé
à ses fins.
- - Crois tu qu’elle viendra demain ?
- - Ça ne m’étonnerait pas mais demande à Steph d’inviter
sa nouvelle copine et ses amies à déjeuner avec nous demain. Comme ça c’est sur
qu’elle sera la ta Lucie.
Je montre un autre sourire. Pas bête le monsieur. J’envoie illico
un message sur WhatsApp à Steph pour lui demander d’inviter les filles demain a
se joindre à nous. Il me lance un regard après avoir lu mon message mais ne pose
pas de question. Il le fera lorsquon sera tous les 2. Il lance aussitôt l’invitation et les uns et les autres se montrent
enthousiastes. Les filles promettent d’être la avec les autres le lendemain à 13h. Super. A nous 2 ma belle Lucie.
Lucie
Je rentre chez moi ce soir exténuée par ma journée. Après le
travail, je suis passée chez maman pour notre dîner. Je me debarasse de mes escarpins
et me laisse tomber sur mon canapé pour paresser un peu avant de prendre ma douche
et me mettre au lit. Je trouve mon téléphone dans mon sac et découvre plein de message
dans le groupe ou je suis avec les filles. Yvana parle d’un déjeuner demain avec
son nouvel ami. Ça me fait penser au grand ténébreux. N’ayant pas retenu son prénom,
c’est comme ça que je l’appelle dans ma tête. Est-ce que j’ai envie d’y aller ?
Pas spécialement mais j’y aurai déjeuner demain de toute façon. Je donne donc mon
OK. Les autres sont partantes également. Après quelques échanges taquins, je leur
souhaite bonne nuit et désactive ma connexion. Demain est un autre jour.
Le lendemain
Marc
Pourquoi est ce que c'est aujourd'hui que tout ceci m'arrive ? Hier j'ai pris le soin de repousser tous mes rendez vous du lendemain pour libérer mon heure de déjeuner. Alors c'est quoi tous ces imprévus ? Nom d'un chien. Il est 11h30 et un de mes plus gros clients vient de m'informer qu'il viendra à 13h pour un entretien professionnel. Je ne suis pas du genre à rechigner devant le travail mais aujourd'hui en voyant mon client arrivé pile à l'heure de mon déjeuner, je manque l'envoyer balader. Je me retiens de justesse. J'écoute à peine l'entretien. Je passe l'heure qui suit sur min téléphone à échanger avec Franck et Steph sur WhatsApp. Les filles sont là. Ils m'envoient un selfie. J'y vois Lucie dans une jolie petite robe bleu qui la moule comme une seconde peau. Elle a un petit sourire timide sur la photo comme si elle savait que quelqu'un qui l'a convoite la verrait. Les battements de mon cœur s'accélèrent. C'est quoi ce délire? Pourquoi cette femme me fait autant d'effet !! C'est à n'y rien comprendre. Quand Franck m'informe qu'ils ont finit de déjeuner et que les filles s'en vont, je prétexte un mal de tête auprès de mes collaborateurs pour pouvoir m'échapper. J'ai environ 20min de route. Bien que le bolide que je conduis me permette de faire un excès de vitesse, la circulation dense m'en empêche. C'est en pestant que je me gare dans le parking du restaurant 30 minutes plus tard. Je n'ai plus aucun espoir de rencontrer Lucie. A l'heure qu'il est, elle doit être partie. Néanmoins il faut que je m'alimente et c'est pour cette raison que je finis par sortir de ma voiture. Mon téléphone sonne au même moment. C'est Franck. Je répond
- Allo!
- Je ne connais pas ton secret mais j'aimerais que tu le partagés avec moi. Me dit il
- de quoi tu parles?
- Je te vois. Nous sommes juste derrière toi. Et par nous, je veux dire Lucie et moi. Je me tourne dans la direction qu'il décris. Il poursuit. Quand nous sommes sortis du restaurant, elle a remarqué une crevaison. Je lui ai proposé de changer sa roue. Je viens de terminer et elle s'apprête à démarrer. Si tu te dépêche, tu pourras lui dire bonjour...
Je n'écoute pas la suite, je raccroche meme si je sais que cest malpoli. Je m'oblige à marcher doucement pour ne pas avoir l'air empressé. Lorsque je les aperçois, Lucie tient la portière de sa voiture et s'apprête à s'y engoufrer. Je la trouve encore plus appétissante qu'hier.
- bonjour. Je lance. Elle se tourne dans ma direction. Elle fronce les sourcils, l'air de se demander qui je suis. Ça me vexe. Moi je n'ai pas pu me la sortir de la tête une seule minute. Bref! Je ferai en sorte bientôt qu'elle ne puisse plus jamais m'oublier. Quand elle semble m'avoir reconnu, elle me lance:
- salut.
Franck en profite pour prétexter un rendez vous et prendre congé. Nous laissant en tête à tête tous les 2. La vache! Elle est tellement belle que jen perd mon latin. Ma belle assurance semble n'avoir jamais exister. Je me contente de la dévisager. Mal à l'aise, elle parle en premier.
- Nous avons déjeuner sans vous. Me lance t elle.
- Ça ne vous dérangerait pas qu'on se tutoie? Je demande.
- Pas de soucis. Vous,... pardon! Tu as certainement faim. Tu ferais mieux d'entrer. Il ya fi monde aujourd'hui. Moi je m'apprêtais à y aller.
- Est ce qu'il y a la moindre chance que tu puisses accepter de dîner avec moi ce soir? Je lui demande direct.
- Euh... non! Malheureusement. Une autre fois. Répond t elle en faisant mine de s'installer dans sa voiture.
- attends ! Puis je avoir ton numéro de téléphone ?
Elle ouvre la bouche. Je sais d'avance que ce sera un refus. J'ajoute avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit.
- Je suis prêt à te supplier.
Elle referme la bouche, souris, ouvre à nouveau sa belle bouche et me dire d'accord. Je m'empresse de sortir mon téléphone pour noter son numéro. Je lui donne mon prénom à nouveau. On se sépare sur une poignée de main dont je prolonge inutilement la durée. Elle me sourit encore timidement. Je lui rend son sourire et en gentleman, patiente le temps qu'elle démarre sa voiture et s'en aille. Rien ne s'est passé comme je l'avais prévu aujourd'hui mais j'ai au moins pu avoir son numéro. Je verrai quoi en faire