Avance refusée

Ecrit par Boboobg


.... Farah Odongo.... 


Mes écouteurs aux oreilles, j'active la fonction multimédia de mon téléphone alcatel acheté il y'a six mois avec l'argent de ma bourse du deuxième trimestre de première année. Ce qui m'aide le plus c'est la bourse en tout cas quand elle est payé. Si non, j'ai aussi la pharmacie de nuit,où je travaille trois nuit sur cinq, ça m'aide à payer les cours de Erica et Belle. Naomie sera dans un lycée publique je n'aurai plus à me casser le dos que pour les deux autres. 


J'ouvre la porte de la suite et regarde aux alentours. Le client c'est le blanc qui m'a déranger hier pour rien. Je ne comprends pas ce genre de personnes, ce n'est pas parceque tu paie plus en une journée pour une chambre d'hôtel que mon salaire en un mois que tu dois te donner le droit de me déranger. 


Moi du moment où je manges où mes sœurs et ma filles ont le minimum pour leur épanouissement, je ne dérange personne ! Tout ce que moi je souhaite dans la vie, c'est qu'on me respect. 


Je commance par nettoyer la chambre, le lit et les meubles pour finir aux toilettes. 


Je suis en train de changer le papier toilette quand j'entends comme un bruit venir de la chambre. Instinctivement je regarde l'heure pourvus que je n'ai pas mis trop de temps. 


Il est quatorze heures, ce doit être le client qui est déjà de retour hum c'est bien ma veine celle là. 


Je finis ce que j'ai à faire et sors en faisant le plus de bruit possible pour ne pas qu'il pense que j'étais là pour un vol ou je ne sais quoi. 


Moi (enlevant mes écouteurs) : excusez moi ! 


Lui (souriant) : bonjour mademoiselle, comment allez vous ? 


Moi (fronçant la mine) : bien monsieur. 


Lui (me tendant la main) : je me prénomme Mathieu mais tous le monde m'appelle Mat ! 


Moi (regardant sa main) : je viens de récurer vos toilettes monsieur, a moins que vous vouliez avoir pleins de microbes venus de vos intestins sur vos mains, vous devriez les retirer! 


Lui (déconcerté) : ho heu ! 


Je pousse mon chariot jusqu'à la porte et sors sans plus faire attention à lui. 


Je n'ai rien contre ce monsieur mais la manière qu'il a de me regarder m'énerve. Je n'aime pas que les hommes me regardent de la sorte. On dirai une chose qu'il veulent à tout prix s'acheter. Et celui là, sans même qu'il n'ai eu à ouvrir la bouche, je sais déjà ce qu'il me veut. Avec ses grands sourires et ses yeux brillants, comme si ça m'intéressais même tout ça. 


Je fais la dernière chambre et sors de là épuisé. Je vais pouvoir rentrer chez moi et m'occuper de mon bébé. J'espère juste que monsieur Gaston ne voudra pas dormir aujourd'hui, j'ai envie de partager un moment devant la télé avec mon petit bout d'amour. 


Voix : mademoiselle ! 


Moi (me retournant) :... 


Lui : pouvez vous venir dans ma chambre deux minutes ? 


Moi : avez vous essayez monsieur de tourner ce robinet en sens inverse ? 


Lui (souriant) : il ne s'agit pas de ça, s'il vous plaît ? 


Moi : OK ! 


Je le suis dans sa suite où il me tend en souriant toujours (levant les yeux) mes écouteurs que j'avais oublié. 


Moi : heu merci monsieur ! 


Lui : Mathieu ou Mat mais s'il vous plaît arrêtez avec ce monsieur ! 


Moi : d'accord Mathieu. 


Mathieu : et vous ? 


Moi : Farah ! 


Mathieu : c'est très beau, que signifie t'il ? 


Moi : aucune idée. 


Mathieu : le miens par exemple, il s'agit d'un livre de la bible. Et pourtant mes parents ne sont pas croyant c'est drôle quand même ! 


Moi (allant à la porte) : si vous le dites ! 


Mathieu (me fixant) : je le savais vous savez ! 


Moi : quoi ? 


Mathieu : que vous vous appeliez Farah. 



.... Mathieu Denoeud.... 


Elle semble presser de s'en aller. Si elle savait comment j'ai dû courir en laissant en plan Karl et notre ami Sébastien dans mon séjour parceque Malonga m'a appelé me disant qu'elle était en train de nettoyer ma chambre ! 


Moi : j'avais déjà demandé votre nom. Parceque dès que je vous ai vu hier, je n'ai pu m'empêcher d'avoir envie de vous connaître. Vous êtes très belle ! 


Farah (me regardant) : merci, c' était tout ? 


Moi (souriant) : non en fait, je voudrai vous inviter à dîner ce soir ou même demain soir. Afin de pouvoir discuter avec vous à tête reposer ! 


Farah (froncant les sourcils) : qu'est ce qu'il y'a à discuter qui nécessiterait que vous m'invitez à dîner ? 


Moi (m'approchant d'elle) : Farah je viens de vous dire que vous me plaisez, j'ai envie d'en savoir un peu plus sur votre personne. De connaître vos hobbies, votre nature, vos envies ect...


Farah : je vais parler très lentement pour que vous compreniez, monsieur Mathieu je suis une femme de chambre ici et vous un client. Je fais tranquillement mon travail sans rien demander à personne, vous ai je aguichez ? 


Moi : mais non, où allez vous chercher ce genre de... 


Farah (me coupant) : non, je n'ai rien fait pour susciter votre intérêt envers ma personne mais je vais vous dire quelque chose, je ne suis pas une pute de blancs. Si vous pensez avoir devant vous une femme facile vous vous êtes trompés. 


Moi (sourire jaune) : Farah 


Farah (ferme) : je ne veux pas perdre ce boulot à cause de vous donc continuer votre vie comme si je n'avais jamais exister. 


Elle s'est retourné et a pris la porte. Je suis resté pendant la longue minute debout au milieu de la chambre à essayer de m'expliquer ce qui vient de se passer. 


Elle vient de refuser mes avances (souriant) c'est bien la première fois que cela m'arrive d'aussi loin que je m'en souvienne ! 


Je suis sorti de l'hôtel en souriant comme un idiot. Voilà une petite qui mérite qu'on lui accorde du respect. 


Je suis en train de prendre le rond point quand je la remarque au loin. Elle a ses écouteurs aux oreilles et fais comme si le monde n'existait pas autour d'elle. Le jeans qu'elle porte, soutient la longueur de ses jambes et ses cheveux touffus lui donne un air de palmeraie. Faudrait être aveugle pour ne pas succomber à une telle beauté brute ! 


J'ai fait le contour et approché d'elle en baissant la vitre. 


Moi : je vous dépose ? 


Farah (soulevant son menton) : non merci ! 


Moi : il fait chaud Farah, cela vous permettra de vous reposer. S'il vous plaît pour le désagrément que je vous ai causé hier ! 


Farah : nous sommes loin de l'hôtel monsieur, donc le respect que je vous dois là bas n'a nulle droit d'exister ici. Ne chercher pas à ce que je vous assommes d'insultes, vous voulez bien faire d'accord mais s'il vous plaît passez votre chemin merci ! 


Cette fois ci, je prends son refus comme une douche froide. 


J'arrive chez moi un peu énervé. Qu'elle dise non une première fois c'est drôle mais une deuxième fois, c'est irritant ! 


Karl : tu en as mis du temps, on commençai à prendre racine ici!


Moi : où voulez vous allez ? 


Sébastien : Karl dit devoir m'emmener en boîte ce soir, je m'en vais de ce pas me changer à l'hôtel ! 


Moi : d'accord, moi je vais me coucher ! 


Karl : c'est quoi ce regard ? 


Moi : quel regard ? 


Karl : ho non, ne me dis pas que tu en pinces pour quelqu'un ? C'est qui ? Tu l'as sauté ? 


Moi : je n'ai même pas son numéro ! 


Sébastien : de quoi parlez vous ? 


Karl : notre cher Mat vient de m'avouer avoir craqué pour quelqu'un ! (me fixant amusé) dis nous en plus ! 


Moi : elle travaille à l'hôtel Atlantic, elle a  cet air sauvage et déterminé que j'aime tant. Mais il semble qu'elle soit allergique à la gente masculine ! 


Karl (rire) : ne me dit pas qu'elle a refusé tes avances ? 


Moi : mieux elle a menacé de m'insulter et à préférer prendre ces taxis où les gens sont serrés comme des sardines dans leur boîte que de se faire accompagner par moi ! 


Et voilà mon ami qui se tord de rire ! Cela fini par m'agacer ! 


Karl (se contenant) : c'est bon j'arrête ! Allons pour le plan B alors ! 


Moi : tu sais bien que je n'aime pas ça ! 


Sébastien : éclairez ma lanterne les amis, c'est quoi le plan B ? 


Moi : le plan B consiste à présenter un bien matériel à une femme où lui montrant l'étendu de notre richesse de sorte qu'elle se jete à nos pieds sans que nous ayant à bouger le petit doigt ! 


Sébastien : et cela marche ? 


Karl : comment croyez vous que j'ai eu le numéro de toutes ses filles qui étaient dans nos bras hier ? Ici c'est comme ça que ça marche. Les femmes ici n'ont qu'une seule chose à la bouche :ARGENT ! Avec de l'argent, tu peux même acheter leur âmes si tu as le comptes assez solide ! De vraies croqueuses de diamants ! 


Sébastien : donc ces filles ne peuvent rééllement pas vous aimez ! 


Karl : que signifie l'amour mon cher, quand vous avez de magnifiques seins qui défient la pesanteur ? Une magnifique bouche aux lèvres pulpeuses et des fesses galbés, tout ceux ci naturel. Pour le prix de quelques miettes qui ne ressemblent pas à un centime de mon compte en banque ? Je vais vous dire rien ! L'amour n'est rien d'autre qu'un leurre que les femmes utilisent pour nous faire dépenser ! 


Moi : précise le, que c'est là une manière de penser sui t'es propre ! 


Karl :hoo oui j'oubliais que toi tu es un éternel romantique . Sauf que ton amour pour ces dames ne dure que le temps d' une nuit ! 


Sébastien : comment ça ? 


Karl :il se trouve que notre cher Denoeud ne couche jamais la même femme deux fois de suite ! 


Moi : n'exagérons pas non plus ! Oui il m'est arrivé d'éjecter certaines filles après la première fois parceque leur hygiène n'étais pas recommandable. J'ai une certaine relation avec la saleté. 


Karl (me tapant sur l'épaule) : en tout cas mon cher, nous allons en boîte. Tu nous rejoindra si l'envie te prends ! 


Moi : n'y compte pas, je dois me remettre du choc que m'a causé cette petite. 


Je suis allé prendre une douche avant de m'echouer tel un gros poisson sur mon lit. 


Je revois encore son visage serré, sa bouche exprimant un certain dédain à mon égard. Elle ne sait donc pas, plus elle me repousse et plus je me sentirai attiré ? 





Farah, rebelle de la...