Édouard Ngoma

Ecrit par Boboobg



.... Mathieu Denoeud.... 

Je n'arrive même plus à trouver le sommeil, tellement je ne fais que penser à cette magnifique petite frimousse. Sa sauvagerie me sidère. Cette fille a quelque chose que j'ai du mal à nommer.

Ce n'est pas seulement une question de beauté mais ce petit truc dans son regard qui m'attire. J'ai envie de la posséder. Oui ! C'est cela ! 

Me voilà entrain de passer toute la nuit à l'hôtel juste pour avoir le plaisir de la revoir demain matin ! 

Je passe un coup de fil à la réception demandant à Malonga de me rejoindre dans ma suite. Je sens que je vais avoir des cheveux blancs si je m'en tête à vouloir la faire mienne à la loyale. Il me faut être rusé, cette fille a plus de caractère que je ne le pensais. 

Des petits coups à la porte me font comprendre que Malonga est là. Je le laisse entrer et lui demande de s'asseoir. 

Moi (d'un train) : vous savez Malonga, la fille dont on a parlé l'autre jour. Je la veux ! 

Malonga (souriant) : et moi alors ? Je ne comprends pas ce que je viens faire là dedans. 

Moi : vous savez très bien ce que j'entends par là. Cette petite ne se laisse pas approché facilement et moi je langui de l'avoir près de moi ! 

Malonga : monsieur, c'est un employé de l'hôtel mais je ne peux la forcer à coucher avec vous ! 

Moi : mais pour qui me prenez vous Malonga. Qui parle de coucher ici ? Je n'ai pas dit vouloir la couché mais faire d'elle mienne. Je veux sortir avec elle ! 

Malonga (surpris) :vous monsieur ? Vouloir une femme pour sortir ? 

Moi (rire) : à défaut de trop traîner avec ce salaud de Karl tous le monde nous prend pour la même personne ce n'est pas possible. Bref, j'ai besoin de votre aide ! 

Malonga : je suis tout ouïe monsieur ! 

Moi : quel genre de contrat à telle signé ? Pour combien de temps ? Et combien gagne telle ? 

Malonga : elle n'est ici que pour deux mois, il lui reste je penses deux semaines à travailler ici. Elle gagne cent milles le mois ! 

Moi : ok et vous ne savez rien d'autres sûr elle ? 

Malonga : juste des informations qui sont sur son dossier, il me faudra aller y jeter un coup d'œil ! 

Moi : d'accord faites donc cela ! 

Je lui fais un chèque de cinquante milles et me retourne à ma contemplation. Déjà deux semaines, deux semaines que je fais une cour assidue à cette femme. 

Je lui ai offert des roses qu'elle m'a rendue. A chaque fois je l'invite à rejoindre ma chambre, elle fini toujours par en sortir après m'avoir donner une réponse cinglante. Je suis à court d'idées. 

Que peut on offrir à une femme qui a besoin d'argents mais ne semble pas en vouloir ? 


.... Farah Odongo..... 

Je suis en colère. Je viens d'apprendre que depuis deux semaines, je penses que Naomie et Erica dorment dans le noir. Hors que, celle là avait payer le courant avec l'argent de Ngoma. 

Orelie(me regardant) : je ne te comprends pas Fafa, ça fait quoi si ton petit ami s'occupe de tes sœurs ? 

Moi : tu ne peux pas comprendre. Je ne peux même pas t'expliquer ! 

Orelie: il a payé l'électricité et le loyer maintenant le problème il est où ? Donc tu préfère te faire coucher cadeau et te tuer à la tâche alors que tu sors avec un fils Ngoma. Depuis deux ans en plus, si seulement Sandrine ne m'avait rien dit, je ne l'aurai pas cru ! 

Oui, ma sœur Sandrine a refais surface. En ce net moment, elle es en train de squatter ma chambre. Sans doute que son nouveau chum l'a larguée après s'être rendue compte que madame ne peut s'empêcher d'être infidèle. 

Moi (regardant ma sœur) : ya Orelie je ne sais pas ce que tu entends par se faire couché cadeau mais pour moi, une femme qui récolte de l'argent en échange de relation sexuel est une prostituée. Que tu sois logé ou pas, tu es égale à celle qui mette des petites tenus et se baladent dans les nganda à la recherche de clients. Il n'y a pas de différence dans la mesure où tu as écarté tes cuisses pour avoir de l'argent sauf qu'elles elles assument ! 

Orelie (vexé) : et bien sache qu' aujourd'hui, c'est la pute qui t'héberge et que c'est l'argent qu'elle gagne en écartant les cuisses que vous mangez Belle et toi. Oui c'est vrai, je sors avec cet homme pour son argent mais vaut mieux ça que de me retrouver à bosser comme une dingue. Parceque Farah, tous le monde n'a pas la même force que toi. 

Moi : en tout cas, chacun de nous à sa vision des choses. 

Mon téléphone sonne, Belle me l'apporte en souriant. Elle adore la sonnerie de Bob l'éponge que j'y ai mise. 

Ed(a l'autre bout) : Bonsoir Farah, comment vas tu ? 

Je sors en allant derrière la maison, je sais déjà que je vais crier. 

Moi (sec) : bien ! 

Ed (calme) : et la petite elle va bien ? 

Moi : elle va bien. 

Ed : s'il te plaît Farah es qu'on peut parler calmement sans prise de tête ? 

Moi (explosant) : tu aurai dû y penser Édouard avant de mettre ton nez dans mes affaires. Tu sais bien que je n'aime pas ça mais tu l'as fait pour m'énerver davantage. Déjà que ça n'allait pas bien entre nous, je penses que c'est une pause que tu veux n'es pas ? 

Ed:deux semaines Farah deux semaines que je ne t'ai pas appelé es que tu l'as fait pour savoir pourquoi ? Non. Et quand je t'appelles, tout ce qui t'intéresse, c'est le fait que j'ai mis mon nez dans tes affaires. D'abord de quoi parles tu ? 

Moi : de quoi je parles ? De quel droit te permet tu de payer mon électricité et mon loyer ? De quel droit Ngoma ? T'ai je demandé de le faire ou ai je dis à qui que ce soit que j'étais dans l'incapacité de le faire ? 

Éd(énervé) : non mais tu t'entends parler Farah ? Je viens voir tes sœurs, il n'y pas pas d'électricité pour cause de factures impayées et combien vingt milles francs et tu veux que je les laisse ainsi. Pour qui tu me prends ? 

Moi : tu sais que je n'aime pas ça ! 

Ed: oui tu n'aimes pas ça. Tout le monde sait que Farah n'aime pas demander de l'aide et surtout pas se faire aider. Mais tu es égoïste mon Dieu ! 

Moi : non mais... 

Ed(me coupant) : oui tu es égoïste parceque tu préfère penser à ce que tu aimes et non ce dont les autres ont besoin. Il ne s'agissait pas de toi mais de Naomie et Erica qui dormaient dans le noir pendant ce temps, toi tu es à pointe noire en train de faire je ne sais quoi car je n'ai pas non plus le droit de te poser des questions sur tes activités. 

Moi :... 

Ed : j'aime ta façon de voir les choses Farah mais franchement là ça commence à me saouler. Ton ego est tellement grand que tu ne peux même pas voir la souffrance des autres. Ma grand mère est morte j'étais au village pour la veillée et l'enterrement pendant deux semaines et toi, tout ce dont auquel tu pensais c'était que j'ai fais une chose que tu n'aimes pas ! 

Moi : mais tu aurais pu me faire un message. Toutes mes condoléances ! 

Ed : voilà! Même t'excuser tu n'es pas capable de le faire. 

Moi : m'excusez de quoi vu que c'est toi qui a causé tout ça ! 

Ed: pffff 

Click 

Ça commence vraiment à bien faire ! À chaque fois qu'on se parle il me raccroche au nez. S'il est aussi en colère que ça, qu'il attende que sa colère passe avant de m'appeler. Ce n'est pas comme si je lui ai forcé à le faire. 


.... Édouard Ngoma.... 

Mon Dieu mais qu'est ce que cette fille peut être borné ! Dès qu'elle a une idée dans la tête voilà, impossible de la lui faire enlevé. 

En une année et demi de relation, si je dis que Farah a même mangé cent milles sorties de ma poche j'ai menti. Même le crédit, je n'ai pas le droit de lui envoyer. 

Je suis étudiant en cinquième année de banque et finance en Afrique du Sud. Je rentre à chaque fois que j'ai une pose pour passer du temps avec ma famille ainsi que ma chérie mais bon, faut d'abord que mademoiselle Odongo ai du temps à me consacrer. 

Parceque entre ses sœurs, Belle et ses petits boulots la fille est toujours prise. Même pour la baiser, faut prendre rendez vous. Et cette relation commence vraiment à me peser. Mais je suis complètement fou d'elle c'est ça le problème. Pfff 

De plus j'ai les moyens de l'alléger de ses responsabilités qu'elle s'est elle même donné mais c'est loin de connaître celle là. Elle jure qu'elle ne veut rien devoir à personne. 

L'autre jour, on venait de m'annoncer la mort de grand mère et comme je devais aller au village avec toute la famille, j'ai penser à aller voir ses sœurs resté à Mikalou  histoire de savoir si elles n'ont besoin de rien. 

C'est là que Erica me raconte qu'elles ont dormis dans le noir parceque Naomie avait tantôt perdue l'argent que Farah avait donner pour payer la facture d'électricité. Et combien ? 

Dix milles ! N'importe quoi, c'est à cause de dix milles que deux jeunes filles dorment sans électricités ? J'ai alors donné l'argent à Naomie avant que sa sœur ne lui ordonne de me le rendre. 

Comme moi je ne suis pas sous ses ordres, j'ai pris les factures et je suis moi même aller payer deux mois sans oublié de passer par son bailleur. 

Donc je rentre du village, pense à appeler ma copine mais non madame me crie sa colère. Genre ça fait deux semaines qu'elle attend ça, de pouvoir me crier dessus pour une histoire aussi bête. 

Moi (touchant sa tête) : doucement amanda ! Tout sauf les dents ! 

Amanda (levant la tête) : désolé chérie ! 

Moi (savourant) : oui comme ça ! 

Elle s'exerce avec patience sur mon membre. Ne me regardez pas comme ça, après l'énervement que celle là m'a donné il fallait bien que je m'apaise.

Oui je trompe ma copine mais mettez vous deux secondes à ma place. 

Je vis à l'étranger et quand je rentre, je ne la vois qu'une fois sur deux. Même une nuit ensemble on a jamais passé. Quand tu veux un peu la soulager en lui offrant une enveloppe, c'est la troisième guerre mondiale. 

Je suis ici en vacance mais ma copine est dans une autre ville sans doute en train de faire un petit boulot pour pouvoir commencer l'année scolaire avec moins de problèmes financiers. 

Ses besoins elles n'ont parles jamais. Et les lui demander, c'est se créer des problèmes. Sortir comme le font les filles de son âge,non. J'ai vingt quatre ans, je sors avec une femme magnifique qui n'en a que vingt et un an mais on dirait une grand mère. 

Mon téléphone sonne, c'est elle car j'ai personnalisé sa sonnerie. 

Je pousse avec empressement la tête d'Amanda qui tombe sur ses fesses nus. Je m'excuse du regard. 

Mai une fois le téléphone en main,j'hésite à répondre. Mais connaissant Odongo, elle ne rappellera pas ! 

Moi : Allo ! 

Elle(respirant) : pourquoi tu m'as raccroché au nez Ngoma?

Moi : parceque tu m'énerve Odongo, tu m'énerve au point où j'ai envie de te cogner ! 

Elle (rire) : cogne moi alors vu que je suis ta sœur ! 

Moi : c'est le jour là que tu comprendra qui a vu le soleil avant l'autre. 

Elle (sérieuse) : je sais que je ne suis pas facile à vivre Ed, je le sais très bien. Mais tu le savais quand on s'était mis ensemble, tu as signé pour ça mon chérie. 

Moi :hum 

Elle (douce) : je suis désolée pour ta grande mère et je suis désolé de ne pas passez du temps comme il le faudrai avec toi. Et je suis aussi désolé de t'avoir crier dessus alors que tu as posé cet acte pour mes sœurs et pour moi. Et je t'en remercie maislla prochaine fois s'il te plaît parle moi avant ! 

Je pourrai pousser le bouchon loin en lui demandant de rentrer mais je la connais. Il a dû lui coûter beaucoup dans son amour propre non seulement pour m'appeler alors que je lui ai raccroché au nez et aussi de s'excuser. Alors je lui dit :

Moi : si tu veux que je te pardonnes, laisse moi te faire un cadeau ! 

Farah (soupirant) : es que j'ai le choix ? 

Moi : pas du tout ! 

Farah : d'accord un tout petit alors. 

Moi (souriant) : ok, je te rappelle alors ! 

Farah : OK. 

Au moins, j'ai trouvé un moyen de lui faire accepter les cadeaux que j'ai ramené pour elle. 

Moi (la regardant) : mais tu fais quoi comme ça ? 

Amanda : je me rhabille!

Moi : tu veux me dire que tu es fâché ? 

Amanda : tu me repousse juste pour répondre au téléphone à ta pouffe et tu veux que je reviennes te sucer la queue parceque quoi? 

Moi : parceque je suis moi et que ma pouffe comme tu dis c'est ma copine et je l'aime. Tu le savais très bien que j'avais quelqu'un dans ma vie. Dans cette relation chacun à son compte alors que veux tu de plus ? 

Amanda :... 

Moi : voilà, donc reviens me faire du bien s'il te plaît et si tu sors de cette chambre d'hôtel, dit toi juste que tu ne reviendra plus dans ma vie. 

D'ailleurs l'envie de me faire sucer m'a quitté. Je me suis couché sur le lit en posant mes mains derrière ma tête réfléchissant à comment faire pour que Farah accepte que je la présente à ma mère ! 







Farah, rebelle de la...