Bonus 10

Ecrit par Annabelle Sara


   

Après l’incident du bébé, Maman avait changé, elle souriait moins et interagissait moins avec les voisines. Elle m’interdisait même de rester chez les voisines. Ma mère qui était de nature sociable était devenue renfermée.

Elle préférait se donner à son travail, ce qui ne tarda pas à apporter des fruits dans notre quotidien. La première des choses nous avons déménagé pour une citée, un immeuble ou chacun avait sa maison, son espace. J’avais de nouvelles choses, un nouveau lit, de nouveaux jouets. Nous avions des meubles tous neuf, une grande télévision, ma mère équipa notre nouvelle demeure de Trois chambre de tel façon qu’on puisse se sentir comme au paradis.

Elle a même pris une ménagère qui s’occupait de moi, de la maison parce qu’elle travaillait beaucoup.

C’est à ce moment que j’ai senti que je n’allais pas bien. Au départ c’était comme des picotements dans la gorge, ensuite je toussais beaucoup, au départ ma mère s’était dit que je devais avoir une petite grippe de rien du tout alors elle avait demandé à ma nounou de me faire une tisane de citronnelle avec du menthol pour faire passer la toux.

Mais ma situation s’est aggravée au bout de deux jours, j’avais mal à la poitrine, je vomissais tout ce que j’avalais, j’avais la fièvre, ma toux était horrible. Ma mère a donc décidé de m’emmener elle-même à l’hôpital. J’ai revu dans son regard cette inquiétude particulière lorsqu’elle expliquait au docteur ce qui n’allait pas pendant la consultation.

Le docteur m’a ausculté et avait put constater par lui-même que ma température était excessivement élevé, que j’avais le souffle court comme il le disait à ma mère. Au moment où il me demandait de me relever pour me rhabiller je me suis figée.

Je n’arrivais pas à bouger, c’était comme si mes membres avaient décidé de ne plus répondre à mon cerveau.

Ma mère : Kiki lèves toi !

Ce fut le début de la fin, mon corps tout entier se mit à trembler, j’entendais ma mère crier mon nom pendant que des mains me maintenaient la bouche ouverte en appuyant fort sur ma langue. AU bout de quelque secondes, les secousses cessèrent, mais j’avais sombré dans l’abime.

Je ne peux pas vous dire combien de temps j’avais fait dans l’obscurité total, ni ce qui s’était passé après que je me sois ainsi évaporée, mais tous ce que je sais c’est qu’au réveille je suis tombée sur une scène qui me donna envie de retourner d’où je venais.

Mon père et ma mère se tenant par la main au chevet de mon lit. Il ne faisait pas que lui tenir la main comme quand on apporte du réconfort, non, il lui caressait le dos de la main avec son pouce et lui parlait doucement.

J’ai vomi !

Je vous assure j’ai vraiment vomi en voyant ça.

J’aurais aimé le faire sur mon père, mais ma mère avait été rapide en me voyant ouvrir les yeux, et elle m’avait mit un bol sous le menton.

Mon père : Kiki, ça va ?

Pourquoi il me parlait lui ? D’où il sortait ? Qu’est-ce qu’il faisait là ?

J’ai regardé ma mère espérant qu’elle pouvait m’expliquer ce que cet homme faisait ici et pourquoi il me regardait comme s’il en avait quelque chose à faire de moi ?

Mon père : C’est bien que tu sois réveiller ma fille ne t’inquiète pas tu vas aller mieux, les docteurs vont bien s’occuper de toi… Papa est là !

Moi : Mama…

Ma mère : Oui ma fille, ca va aller Ma’a… Tu veux manger ?

Elle se foutait de ma gueule ? Elle veut dire qu’elle ne comprend pas ce qui me ronge ?

Ma mère : Je vais aller voir les infirmières pour leur dire que tu es réveillée ma chérie… j’arrive !

Elle me laisse seule avec… J’ai senti mon estomac se retourner, j’avais peur ! Pas de ce que mon père pouvait me faire, puisque nous étions dans une salle avec plusieurs autres enfants malade avec leur parent donc il n’oserait pas lever la main sur moi. Mais je sentais que pendant mon absence quelque chose avait changé.

Ma mère avait régressé ! Elle n’aurait jamais ^permis à cet homme d’être ici à l’hôpital avec moi si ce n’était pas le cas.

Je le vis revenir avec deux infirmières.

Infirmière 1 : Bonjour ma chérie… tu t’es réveillée ?

Elle me parlait pendant que l’autre me retirait la perfusion vide que j’avais au bras. En guise de réponse je me suis contentée de hocher la tête.

Infirmière 1 : Bon on va prendre ta tension, ça va un peu serrer ton bras ne t’en fait pas ok ?

La sensation dans mon bras qui était pressée ne me m’était pas autant mal que celle de voir ma mère se coller sur mon père pendant que les infirmières s’occupaient de moi. J’avais la sensation d’être sur une autre planète, de m’être réveillée dans un monde parallèle. J’avais vu des documentaires à la télé là-dessus et ce que je sais c’est que les documentaires de la télé disent la vérité.

Infirmière 2 : Vous pouvez lui donner à manger avant de lui donner les produits que le docteur a prescrit mais ne la fatiguée pas trop… même si elle prend juste deux cuillères vous la laissez !

Non, si j’avale quoi que ce soit je vais le renvoyer. Ma mère proposa donc de me laisser avec mon père pendant qu’elle irait chercher de quoi manger dehors. C’était ma dernière chance. J’ai attrapée son bras lorsqu’elle a voulu sortir, je n’étais pas je genre d’enfant qui faisait les caprices, mais c’est moi qui suis allongée dans le lit en clair c’est moi qui ai le bâton de commandement aujourd’hui.

J’ai attrapé la main de ma mère au moment où elle voulait partir.

Moi : Mama… restes avec moi !

Ma voix était faible, ce qui  était normal mais j’y ai rajoutée un effet en toussant juste pour être sure qu’elle ne bougerait pas de là.

Mon père : Laisses je vais y aller ! Tu veux que je te prenne quoi Kiki ? Des gâteaux ? Des Yaourts ?

Il posait la question en tendant la main à ma mère qui lui remit de l’argent. Il est sérieux ? Il n’est même pas capable de m’acheter des friandises ? Il fait donc quoi ici ?

Je savais que c’était le moment de poser des questions à ma mère. Je ne comprenais rien à cette nouvelle situation.

Moi : Mama qu’est-ce que Papa fait ici ?

Elle sembla étonnée par ma question.

Ma mère : Kiki, tu étais très malade ton père est venu s’occuper de toi…

Moi : Mais il a dit que je ne suis pas sa fille…

Elle m’observa une minute, surprise que j’aie le courage de parler de cela. Elle se rapprocha de moi et s’assit à mes cotés.

Ma mère : Ma chérie ton père ne pensait pas ce qu’il t’a dit ! Il était en colère contre moi, pas contre toi ! C’était un problème entre lui et moi et c’est réglé maintenant… Si j’ai pu lui pardonner toi aussi tu peux noo ?

J’aurais vomi volontiers sur ma mère en l’écoutant raconter ces bêtises, je sais que c’est  le terme qu’aurait utilisé ma tante, mais l’envie ne me venait pas. Tout comme l’envie de manger ne me venait pas, encore moins si c’est le type qui avait traité ma mère de prostituée sous mes yeux qui le faisait.

J’avais eu une pneumonie, aller savoir pourquoi, et ma mère avait jugé utile en me voyant sombrer dans la maldie de contacter mon père pour lui dire que sa fille est mourante à l’hopital. Ils avaient déjà perdu un enfant, apparemment mon père ne voulais pas perdre un deuxième, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que je découvres qu’en fait mon père avait une autre idée dans la tête.

Ma tante qui elle aussi était venu me rendre visite, avec une marmite entière de bouillon de patte de bœuf que j’ai mangé avec appetit rappela à ma mère qu’elle recommençait à se faire des illusions.

Ma tante : Bediang ne sois pas idiote, la seule raison pour laquelle il est tout le temps ici, c’est parce qu’il a des dettes et son salaire est bloqué à la banque ! Ce type est un parasite ! Quand tout va bien dans sa vie il te traite comme le derrière de la marmite, quand il a des problèmes, il devient doux comme un agneau…

Ma mère : Pourquoi tu ne comprends pas que c’est le mpère de mon enfant… Je ne veux pas me retrouver comme certaines filles bafia qui ont 4 enfaants 4 pères différents…

Ma tante : Et alors ? Elles ne respirent pas ? Toi tu risques te retrouver dans une tombe !

Ma mère : Ma’amang laisses moi tranquille s’il te plait ! Nous nous sommes entendu il ne portera plus mains sur moi !

Ma tante : Tu sais pourqoi sa femme est parti ? Tu sais ?

Ma mère : Nous sommes à l’hopital !

Ma tante : Dieu merci la prochaine fois nous nous retrouverons à la morgue ! Cette petite a eu une infection des moumons pourquoi  à ton avis ? Elle dormait à même le sol à cause de qui ? Il faut réfléchir hein Bediang ! Ou bien c’est dans le ventre du type là qu’on a entérré ton placenta ?

Je n’arrivais pas à croire que même sa sœur ma mère ne voulait pas écouter, elle était tellement aveuglée par je ne sais pas quoi qu’elle refusait d’admettre que c’était une erreur d’accepter que mon père revienne dans nos vies.

Et elle avait décidé de faire cette erreur jusqu’au bout !

J’ai passé un mois à l’hopital, et lorsque je suis retournée chez nous, la maison de ma mère ne ressemblait plus à rien de ce que cela était quand on y emmenageait.

Mon père avait débarqué chez nous avec ses trois enfants, deux garçons et une fille ; Charles dont j’étais l’ainé d’un an, Diane de deux ans ma cadette et enfin Patrick qui avait quatre ans. Ces enfants étaient des monstres, ils ne respectaient rien ni personne dans ma maison.

Je dormais avec Diane, elle était lus calme que ces frères qui étaient toujours dans le conflit et la provocation avec moi. Mais lorsqu’il y avait un problème ou une dispute elle prenait toujours le camp de ses frères.

Ma mère s’occupait de tout et de tous, la nourriture, les gouters des enfants, les factures et parfois elle donnait de l’argent à mon père pour qu’il envoit à ses parents.

Je ne vais pas vous mentir, je n’étais pas bien à cette époque ! J’avais la rage ! Une rage sourde qui coulait dans mes veines, si je ne me controlais pas j’aurais réduits en miettes tout ce qui se trouvait dans la maison de ma mère.Mais je me disais, si je fais ça ma mère va me tuer, alors autant attendre le bon moment pour agir s’il le faut.

Le bon moment pour moi c’était d’attendre un mot ou un gest déplacé de mon père pour le charger. Toutes les nuits je campais devant la porte de leur chambre dans l’attente qu’il se passe quelque chose, qu’il y ait un bruit bizarre. Mais rien ! Pendant des semaine il ne se passa rien !

Au contraire, je vis ma mère vomir le matin très tôt et je me suis dit : je connais cette maladie ! Elle est enceinte ! Encore !

Cette fois mon père prit soin de ma mère, pendant neuf mois, il fut au petit soin, grandant ses enfants trop désordonnés, trop bruyants, trop têtus ! pendant neuf mois moi qui attendais un scandale, un bagarre, une insulte, rien, il ne se passa rien !

Au point où je me suis demandée ssi mon père n’avait pas réellement changé. Il me citais en exemple devant ses enfants, quand il rentrait du travail avec quelque chose pour nous, il me donnais à moi, la grande sœur la charge de parrtager aux petits. Même ma tante fut étonnée, même si elle continuait de prêcher dans le désert en disant à ma mère que le calme précède toujours la tempête.

Ma rage commençais à s’estomper, elle se calma encore plus lorsqu’un après midi après toute une journée d’abscence, ma mère et mon père sont rentrés dans la maison avec un bébé en main.

La joie ! Nous courions partout autour d’elle, touchant la petite, pressant ses doigts et ses orteils roses, même mes demi-frères avaient l’air sous le charme de ma petite sœur.

Mes parents étaient donc sortis la veille pendant que nous dormions pour aller à l’hopîtal qui était très proche de la maison. Maman avait accouché une jolie petite fille et comme tout c’était bien passé elle est sortie le lendemain.

Ma mère était heureuse et jouyeuse, sa fille dans les bras, elle rayonnait, mais en jetant un coup d’œil à mon père, je voyais une lueur que je connaissais. C’est la même lueur qu’il a dans le regard lorsqu’il posait les yeux sur moi avant, avant qu’il ne revienne dans la vie de ma mère !

Cela ne présageait rien de bon ! Rien !

Magon est entrée dans ma vie comme un rayon de lumière qui traverse les ténèbres. Je n’avais plus de rage, mais j’avais enfin quelqu’un pour qui je pouvais être le protecteur donc j’avais reussi à transformer cette rage en quelque chose de plus fin de la malice. Je n’étais pas de taille à me battre contre mon père en pliant les poings mais je pouvais utiliser d’autres méthodes pour obtenir ce que je voulais.

Et Dieu sait que dans cette maison tous ceux qui avaient le sang de ma mère en avaient besoin !

Je ne m’étais pas trompée en voyant le regards de mon père le jour où ils étaient revenu à la maison avec Magon, il n’y avait que ma mère pour ne pas lire dans le comportement de mon père le retour de la bête. Il pestait et rouspétait pour un oui ou pour un non, même avec ses enfants il était impatient. Et pendant un an, il broya silencieusement ses dents dans sa bouche.

Un jour ma mère eu le malheur de lui demander de la remplacer pour aller faire vacciner Magon, il explosa :

Mon père : Je demande hein Bediang… tu crois que je suis ta bonne ? tu m’envoies faire quoi ?

Ma mère : Emmener ta fille se faire vacciner veut dire que tu es ma bonne ?

Mon père : ça suffit ! je parle elle me réponds ! Je crois que le petit argent que tu fais dans tes bureaux te monte à la tête hein…

Ma mère : Je t’ai juste demandé d’aller faire vacciner…

Mon père : C’est ton travail ça Madame !

Ma mère : Et le tien c’est quoi ?

Ma mère n’était pas très futée, ça ne servait à rien de l’attaquer de front. Pour ce qu’il venait de faire j’avais aricots sdécidé de punir mon père, une bonne leçon lui permettrait de clarifier son cerveau. Le lendemain en rentrant des classes, je suis entrée dans un champ où l’on trouvait des haricots sauvages, j’en ai ceuilli une bonne quantité en m’aidant d’un sac plastique pour ne pas que sa rentre en contact avec ma main. Le soir même j’ai saupoudré, le sceau d’eau du bain de mon père avec une bonne dose des microscopique épine de ces herbes.

Le résultat était magique, des cris de douleurs, des rougeurs un corps qui démange dans tous les sens du terme et personne n’avait compris ce qui s’était passé ! j’étais heureuse de savoir que mon père était à l’agonie même si c’était encore à ma mère de prendre soin de lui pour faire disparaitre les démangesoins de son corp. Au moins je souriais à l’idée de le voir souffrir de la sorte.

Un jour il est rentré du travail, maman lui a servit a mangé il n’avait même pas encore touché à son plat que son fils ainée vit se tenir devant lui.

Mon père : Qu’est-ce qu’il y a tu n’as pas mangé ?

Il secoua la tête pour dire non, ce qui ne m’étonna pas Charles faisait toujours tout pour attirer des ennuis à ma mère ou à mi en racontant des mensonges à son père.

Mon père : Bediang c’est la sorcellerie avec toi ? Tu fais a mangé et tu ne donnes pas à mes enfants ? Donc parce que c’est toi qui paies la ration tu ne donnes pas a mangé aux enfants ?

Ma mère : Attends je peux cuisiner sans…

Mon père : Je ne veux rien savoir ! Comme c’est comme ça mes enfants et moi allons manger dehors !

Ma mère : Donc tu as l’argent et tu ne rationnes pas ?

Il leva un regard froid et haineux sur ma mère, avant d’envoyer ses enfants se changer pour sortir.

Ma mère : Kiki est aussi ta fille Moulon ! Elle ne vient pas avec vous ?

Moi : Je n’ai plus faim Mama, je suis rassasiée !

Mon père leva des yeux froids sur moi, mais je m’en foutais, mais ce qui me surprit ce fut la réaction de Diane.

Diane : Papa moi aussi je suis rassasiée je peux rester à la maison ?

Mon père : Mouf… sors ici vite !

Elle ne pouvait rien faire contre son père alors elle l’a suivit nous sommes restées toutes les trois à la maison, Magon, ma mère et moi. Mon cerveau était en ébullitin, je devais trouver une bonne idée de punition pour mon père et pour son fils. Et j’avais vite trouvé, il avait laissé sa mallette.

J’ai réussi à l’ouvrir en l’abscence de ma mère j’ai fouillé en espérant tomber sur un papier important quelque chose d’important et je suis tombée dessus, une enveloppe pleine de billet, je savais que ce genre de chose avait beaucoup d’importance pour mon père, alors j’ai retiré l’enveloppe de la malette et je suis allée la déposer dans les affaires de Charles dans la chambres des garçons.

Le lendemain matin je voyais mon père s’agiter pendant que nous nous apprêtions pour l’école, fouillant et refouillant chaques coins de la maison.

Ma mère : Qu’est-ce que tu cherches ?

Mon père : Rien !

Ma mère : Alors pourquoi tu t’agites de la sorte ?

Mon père : Tu peux te mêler de ce qui te regardes Madame ? Accompagne les enfants à l’école au lieu de me poser des questions stupides !

Ce matin là je suis allée à l’école avec le sourire aux lèvres, fière de moi-même. J’avais l’habitude de rentrer de l’école après tout le monde, je faisais des cours de repetitions à l’école avec mon maitre parce quema mère voulait que je rattrappe l’année de retard que j’avais en faisans le CEPE au CM1.

Alors en entrant à la maison ce soir là , j’ai trouvé une ambiance bizarre, ma mère était sur les nerfs et en même temps son regard était triste je me demandais pour qu’elle raison. En observant mieux, je vis donc ce qui causait toute cette tension, mon père avais trouvé l’enveloppe, je me suis mordu l’intérieur de la jouepour ne pas rire.

Moi : Bonsoir !

Mon père : Mekeng viens ici !

Je me suis exécutée !

Mon père : Je ne veux pas de bavardage donc je vais te poser la question une fois ! C’est toi qui a forcé ma mallette hier soir ?

Moi : Non !

Il m’envoya valser avec mon sac avec une gifle. Je ne pouvais pas retenir les pleurs ça faisait tellement mal.

Mon père : Avant de me répondre saches que je connais déjà la bonne réponse donc je veux la bonne réponse ! est-ce que tu as forcé ma malette pour prendre de l’argent à l’intérieur et aller mettre dans les affaires de charles pour le faire accuser ?

Le commandement du survivant, nier jusqu’au bout !

Moi : Non !

Il me frappa une nouvelle fois, je pouvais sentir la rage envahir ses yeux.

Moi : Je n’ai rien fais !

Il me prit par le bras et le tordit violemment.

Mon père : Tu vas dire la vérité ?

Moi : Aaaaaah Mama… Je n’ai rein fait…

Ma mère : Moulon laisses là !

Mon père : Fermes ta bouche ! Tu cautionnes que ton enfant vole et fasse accuser quelqu’un d’autre ?

Je vis la bataille dans le regard de ma mère, entre prendre ma défense et le laisser me punir pour ce que je niais avoir fait.

Ma mère : Tu prends bien la défense de tes enfants qui mentent à longueur de journée sur moi et sur elle… Laisses ma fille tranquille sinon je te jure que tu vas aller dormir dehors avec tes enfants cette nuit !

Elle fonça sur lui et m’arracha de sa poigne. Me fit passer dans son dos !

Ma mère : Toi-même tu dis qu’il ne manque rien dans ton argent, le but pour lequel elle aurait prit ça c’est quoi ? Elle dit qu’elle n’a rien fait, alors elle n’a rien fait ! C’est la dernière fois que tu portes ta main sur mon enfant… La première et la dernière ! Les tiens sont ici je n’ai aucun droit sur eux parce que je les ai pas mise au monde ! Kiki c’est ma fille noooo, tu ne la touches plus ! PLUS JAMAIS !

Voir ma mère comme ça me redonna espoir !

   


KIKI DU 237