C’EST NOËL - Chapitre 4

Ecrit par chrochro241

*** C’EST NOËL ! ***

Chapitre 4

 

 

--- NADIA ---

 

- Tu croyais me prendre sans protection ? Dis-je, sur un calme mais ferme.

- Nad, on…

- Non ! Interdiction de me pénétrer sans protection ! Dis-je sèchement.

- …

Il était tout penaud. Et je suis bien énervé. Il m’a frustrée sexuellement en n’ayant pas de capote au moment de passer à l’acte. Maintenant il en paye le prix fort. Il saura ça coute de frustrer une femme, sexuellement.

- Je vais aller en acheter... je reviens... attends-moi là ! dit-il !

Déjà il referme son pantalon pour mon plus grand désarroi, me privant de la vue de son bangala (gros pipi) tendu qui me donne encore envie malgré ma frustration. C’est bonne bite que j’ai à ma portée. Il avait mis le feu en moi et j'allais devoir l’attendre encore un moment, de surcroit ici dans les toilettes mixte d’un bar-pizzéria sis à un parc public. Non oh ! Barré ! Je n’allais pas attendre, le temps presse. Je l'attrapais par le bras et l'attirais à moi. 

- Tu vas où, gros béta ? Dis-je en minaudant.

- Acheter…

- Non ! Laisse ! dis-je, posément.

- Mais…

- J’ai dit laisse ! Dis-je, frustée.

- …

- C’est plus la peine ! Laisse tomber ! Dis-je, déçue !

- …

-…

 

On reste quelques secondes sans parler. C’est lui brise le silence.

 

- Tu sais Nad…

- Quoi ?

- Il y a moyen de se faire du bien sans préservatif. Dit-il !

- Que veux-tu dire ?

 

Il s’approche de moi et me tient par la taille. Je le ne repousse pas et n’y pense pas. il place sa bouche vers mon oreille.

 

- Qu’il y a toujours un moyen de parvenir à ses fins. Dit-il en parlant à mon oreille.

- Je ne comprends pas ! Dis-je confuse.

 

Je lui susurrais ces mots à l'oreille tout en glissant de nouveau sa main vers mon sexe qu’il palpe doucement à travers mon pantalon jogging. J’ai mouvement de recul, mes fesses se collent soudain contre le bord du lavabo. Je le regarde surprise par sa prise soudaine d’initiative et ce geste de main qui ne casse de faire sur mon entrejambe pour me caresser le sexe.

 

Devant mon air ahuri, il me regarde avec un air sérieux presque tendre. Il me force à me retourner lentement. J’hésite en oppose un peu de résistance par crainte. Il me susurre à l’oreille de me tourner et de lui faire confiance, qu’il me faire un truc que je vais beaucoup.  Intriguée mais très curieuse, surtout un peu anxieuse, je m’exécute en me tournant avant de le voir derrière moi à travers face à nous. Toute cette situation est étrange. Je suis sereine mais mon coeur lui s’emballe. Je me demande ce qu’il veut faire exactement en me déshabillant ainsi. Qui sait ce qu’il a derrière la tête ?

 

Il attrape mes hanches et les caresse avec lenteur. Ce geste adoucit mon âme et embrase de nouveau mes sens. Il descend ses mains sur mon postérieur et le palpe doucement. Je n’ai aucune réaction et le regarde en face dans la glace, je croise son regard calme, presque tendre, qui me rassure un peu.

 

Sans me quitter des yeux, alors qu’il me fixe dans la glace, il caresse mes hanches doucement et glisse lentement les doigts sous mon T-shirt pur saisir la ceinture de mon pantalon jogging et l’abaisse très doucement comme s’il voulait prendre son temps et ne pas me brusquer ou brusquer les choses.  Il descend mon pantalon, lentement mais surement, jusqu’au-dessus de mes genoux. Il refait la même manœuvre avec mon string, sans que je m’y oppose. Mais j’ai le réflexe de serrer les cuisses, mais il les ouvre de force. Alors que je veux me rebeller un peu une main inquisitrice se glisse à l’intérieur de mes cuisses, et en caresse les contours avec douceur et lenteur, tout en frôlant mon sexe qui palpite soudain et me paralyse.

 

La caresse se poursuit sur mon entrejambe et tout cela est une véritable torture pour mes nerfs. Un doigt qui semble être l’index se détache du groupe des doigts caressant les lèvres de mon sexe puis il s’insinue brusquement entre elles et s’enfonce en moi. Je tressaille quand il pousse le doigt jusqu’au fond. Une vague de plaisir me submerge. J’écarte instinctivement les jambes sous l’effet du plaisir. Mais mon pantalon jogging abaissé sous mes cuisses freine l’ouverture plus large de mes cuisses. Il y a cependant assez d’espace pour qu’un deuxième doigt suive le même chemin que le premier dans mon ventre.

 

Je soupire et me laisse pénétrer puis fouiller bien profond. Je tressaillis et lâche un autre soupir en me mordant la lèvre inférieure. Juste après je me fais limer d’abord lentement puis d’un geste rapide et vigoureux. Ma chatte, s’humidifie et lubrifie au fur à mesure que les doigts dont des va et vient en moi. Je tremble un peu mais de plaisir, les secondes suivantes.

 

Je le vois se baisser lentement dans mon dos puis s’accroupir, le visage à la hauteur de mon postérieur nu. Il me caresse les fesses doucement, y déposer des petits bisous mouillés en tenant mes fesses en main. Petit à petit, il colle son visage conte mes fesses et passe sa langue en dessous. Je sens son souffle chaud puis sa bouche sur mon sexe qu’il ouvre avec sa langue. Je soupire bruyamment et ferme les yeux un coup. Il écarte ma fesse gauche pour ouvrir mon fessier d’une main, et il me broute le minou, léchant et suçant mes parties intimes. J’apprécie tout cela et me détend un peu.

Entre deux coups de léchage et suçage goulus de mon intimité, il me demande de me positionner debout en levrette. Je me penche lentement et lui tend ma croupe doucement en me cambrant le dos. Là je manque de défaillir quand il colle sa bouche à nouveau sur mon sexe. La sensation est incroyablement intense et jouissif, j’ai l’impression qu’il va dévorer ma fente. C’est justement ce qu’il fait avec avidité, m’arrachant bien des soupirs en passant.

 

Excitée comme jamais, j’ondule le bassin. Mon ventre se contracte nerveusement alors qu’il titille et manque d’aspirer mon petit bouton rose. Il parvient le pincer entre ses lèvres. Je me crispe et pousse un cri en me tortillant, je sens mes jambes trembler brusquement et un choc électrique me traverser le ventre et me parcourir l’échine. Ma vue deviens trouble et je sens partir tandis qu'il a une main sur ma fesse gauche et me doigte savamment, sous les fesses.

 

Je me remets de mes émotions et réalise dans un brin de lucidité que j’ai jouis. Je le pense car je ressens en moi une sensation agréable… de bien-être… de plénitude… que je savoure ! Il comprend mieux à quoi il faisait à l’allusion en me disant qu’on peut se faire du bien sans préservatif. J’ai tout de suite envie de lui la pareil, saintement que j’ai tout compris.  

 

Émue par ce qu’il vient m’arriver, et déterminée par ma résolution,  je me retourne vers lui et le force à se relever. Je me baisse et m'accroupie, je défais vite son pantalon que je baisse d’un coup d’un geste vif. Son gros pipi jaillit à la hauteur de mon visage. Il avait encore perdu toute sa vigueur. Je le branle doucement en lançant un coup d’œil et un sourire à Arnaud. Sans le quitter des yeux je le prends en bouche et l’englouti d’un trait. Je le suce vite, ou plutôt le pompe bien profond avec passion de faire une fellation. J’y mets tout mon cœur et mon savoir-faire. Il ronronne de bonheur sous le pompage et mes coups de langues jusqu'à l'explosion finale qui arrive bien vite. Il éjacule abondamment dans ma bouche, déversant une semence épaisse. J’en ai eu plein la bouche et je décide d'avaler tout sur le coup. J’ai agis sans réfléchir dans le feu l’action.  Très fier de moi, je le nettoie consciencieusement car après tout c’est la moindre des choses après une pipe.


Je me relève et le regarde dans les yeux.

- A ton tour ! Fait moi encore du bien avec ta bouche ! Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux.

- Avec plaisir, madame ! dit-il en me souriant.

Je lui tourne à nouveau le dos et vais me placer devant le lavabo. Je descends mon pantalon jogging et mon string d’un même geste, de mes genoux jusqu’à mes chevilles, en me penchant en avant. Je pose mes mains sur le lavabo puis je décide de m’accouder dessus. En même temps, je me cambre bien et lui tends ma croupe. J’ouvre les cuisses autant que possible dans le même mouvement. Il vient s'agenouiller derrière moi et pose ses mains sur mon fessier qu’il caresse doucement, d’une manière affectueuse.

 

Sa bouche avide et sa langue lapant ma fente me fait beaucoup de bien. Mais ce sont ses doigts qui m'ont fait plus d’effet. Il n'a pas grand-chose à faire pour me faire grimper au rideau puis monter au ciel dans un orgasme fulgurant qui m’arrache un long râle d’un immence plaisir. Je suis tellement excitée par cette situation incongrue mais ô combien jouissif que je perds la notion du temps. J’oublie même que nous sommes depuis un bon moment dans les toilettes exigus d'un bar en plein parc publique que je me suis laissé faire gentiment et emporter jusqu’à l’explosion.

Il me laisse me remettre de mon émotion après le passage de mon orgasme qui m’a secoué. J’étais toujours accoudé les bords avant du lavabo, quad je sens un truc dur et arrondi sur les lèvres de ma foufoune tremblante encore de plaisir.

 

En une fraction de seconde je sens son gland se glisser entre mes lèvres et s’enfoncer plus loin sous mes fesses. Je me redresse pour réagir mais il s’est déjà immiscé jusqu’à la garde en moi. Je me crispe, en sentant une certaine douleur suite à son intromission. Je le sens bien profondément. Il a d’un seul geste de rein emboité nos deux corps. La sensation d’avoir sa bite épaisse dans mes entrailles est très troublante car je sens vraiment qu’il me remplit. J’ai comme un gros truc tout dur dans le ventre. De plus ça m’écartèle et étire les parois pour se loger de force dans mon sexe étroit.

 

Aussitôt, Arnaud commence à me mouvoir en moi et me lime en me donnant des coups rapides. Mes dents se serrent alors que j’essaie de m’accommode a sa présence en moi. C’est très éprouvant ! il me culbute sans répit. Je suis paralysé par la douleur de son gros pipi dans ma petite chatte. Je me fais défoncer la foufoune en rien de temps. J’émets des petits cris de douleur qui me paralyse.

 

Au fur à mesure qu’il me baise, plutôt qu’il m’agresse sexuellement, la douleur se dissipe dans mon ventre. Peu à peu elle laisse place à une sensation que je commence à appréciée malgré moi. Quelques coups de butoirs plus tard, mon corps tremble d’un orgasme violent venu du tréfonds de mon être. Je jouis en criant, incapable de me retenir. Je bouge les hanches et vais à la rencontre de son sexe qui s’immisce de ce fait encore plus profondément en moi. Les coups s’accélèrent. Ses bourses tapent contre mon clitoris. J’ai le sexe en feu, mon bas ventre pique et chauffe!

– Ouch ! Ça chauffe ! Arnaud… Aaaah doucement ! Tu veux me tuer ou quoi. Dis-je faiblement.

Il ne modère ses ardeurs malgré mon supplice. Je le regarde en face à travers la glace, je vois qu’il fixe mon. Comment il peut être aussi inconscient, si abruti, mais si confiant et si dominant. La sensation de ses va et vient est intense mais je ne veux pas m’arrêter là. J’ai le gout et c’est trop intense pour y mettre déjà un terme.

 

Je tourne un peu les hanches et de ce mouvement circulaire naissent de nouvelles sensations encore plus fortes que les précédentes. Le pipi dur cesse soudain de mouvoir en moi puis se retire brusquement de ma foufoune qui chauffe. Je sens une sensation de vide en moi. Je souffle et baisse la tête pour essayer de retrouver mes sens.

 

Quelques secondes passent avant qu’il colle son gland à ma vulve et me pénètre sans crier garde, je ne peux m'empêcher de gémir. Il s'enfonce alors en moi, pas trop vite, mais sans douceur, et ça me plait un peu car je n’ai pas cette fois. Il pose une main au creux de mes reins, et se met à aller et venir en moi. Je gémis de plus en plus, son gros pipi va et vient en moi de plus en plus vite. J'ai l'impression que j’accouche quand il recule son bassin et fait mine de retirer. C'est follement jouissif ce moment que j’oublie qu’il abuse de moi. Et le fait sans protection depuis lors  Le contact de la peau de pipi frottant mes parois est assez plaisant. J’ai entendu dire que sans capote il y a plus de gout. Je commence à le réaliser et apprécier d’un point de vue physique. Je pousse des petits cris de plaisir au fur à mesure qu’il me pilonne constamment. Plus il accélère et va profondément en moi, plus mes cris se font fort.


Puis, déjà qu’il abuse de moi, il fait la chose la plus humiliante qu'il soit. Tout à coup, il donne une claque sur mes fesses, puis un coup de queue plus violent que les autres. Puis il me gifle à nouveau une fesse puis l’autre fesse. Puis plus ça continue, plus je crie par pur plaisir… Un plaisir à l’état brut ! Je pousse des cris, pas des cris de douleurs mais des cris de plaisir incroyable, chaque fois qu'il me frappe aux fesses tout en me baisant plus fort. Je les m’ouvrir, m’élargir, me conquérir au de l’appartenir.


Je dois avouer que je me sens bien dans cette position de soumise et de dominée pendant me domine, m'humilie, et beaucoup plus encore que je ne l'aurais imaginé. Il continue à frapper mes fesses, et me donne des coups de boutoirs phénoménaux provoquant chaque fois une vague de plaisir plus intense que les autres. Une chaleur intense due au frottement incendiaires sur mes parois se concentre mon ventre Je n'en peux plus et explose un long cri :


- ooooooooooooooh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Je jouuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissss ! Je jouuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissss !


Et je jouis d'une manière extraordinaire. C’est truc de dingue ! Ça me rend folle ! Azame (« mon Dieu » en langue locale FANG) ! Mame oh ! Le gout là, non c’est fort ! Je jure ! Je prends un pied vraiment formidable.

 

Je sens mes jambes tremblent et sont sur le point de me lâcher. Je me manque de m’effondrer mais Arnaud tient mes hanches et me maintient positionnée. Je sens son bangala se réintroduire et s'enfoncer en moi. Apparemment il s’était sorti de mon ventre sans doute quand mes jambes tremblantes qui ont failli me lâcher sous l’émotion. Il recommence à me défoncer la foufoune. Ça me plait et me fait réaliser combien j’aime la baise. J'ai envie de le sentir encore plus et plus loin en moi, aussi je me mets à onduler et tourne les reins comme une folle.


- Oh putain ! Nad… oui ! T’es trop bonne ! dit-il en me enfonçant ses doigts dans 

De mon côté je remuais les reins seulement sous la montée de l’adrénaline. J'halète de plaisir. Je vais jouir, ce gars va me faire jouir et j'aime ça. Deux seconde plus tard, j'explose... Je jouis car non seulement il vient de verser en moi, c’est le déversement de sa semence brulante dans mon ventre qui déclencha ma jouissance, un plaisir sans précèdent. Jamais un homme n’a jouit en moi.

 

Il se retire de moi et me laisse respirer. Puis il donne 2 petites tapes sur mes fesses nues un peu endolorie. Je prends ça comme un signe d'affection et ça me fait plaisir. Je suis vraiment épuisée et j’ai besoin d’un instant pour récupérer.

 

On se rhabille peu après sans un mot. Un silence pesant et très gênant s’installe entre nous. Je n’arrive pas à le regarder pares ce qui vient de se produit. J’ai honte d’avoir abaissé avec lui comme ça. Qui sait ce qui pense de moi ? Déjà je pense à pas mal de choses sur mon attitude que je trouve irresponsable. Je réalise que je suis vraiment qu’une inconsciente quand il s’agit de sexe. Pff ! Ça n’a finalement rien donné cette longue abstinence que je m’étais fermement imposé il y a des mois  pour me tranquille après une bêtise similaire où j’ai failli tomber enceinte après. Je croyais avoir bien retenu la leçon  et pouvoir adapter un comportement sexuellement responsable. Mais voilà que je refais la même erreur ! Tchuiips ! La tentation, humm, c’est pas bonne ! Ça je le sais de sources sûres !

 

Arnaud et moi sortons des toilettes, après je ne sais combien de temps. C’est de retour dehors dans le parc publique de la place du Cinquantenaire que je réalise qu’on a quand duré enfermé là-bas ! Il me précéde en ouvrant la marche. On passe devant le bar où le gérant nous regarde avec étonnement puis d'un sale air en fronçant les sourcils. Je l’ai en regardant dans sa direction par un regard circulaire. J’ai honte et me promet de ne plus venir ici pour ne pas croiser le gérant là. Je suis certaine qui a compris que je me suis faite sauter là-bas au toilettes. Je n’aurais le courage de le regarder en face ni la force de me pointer encore devant lui. C’est trop gênant !

 

Je quitte ce lieu public avec Arnaud qui à mon grand étonnement me prend par la  main. Je le regarde ahuri. Il fixe un peu inconnu en regardant devant lui sans cesser de marcher. Je ne sais pas a quoi il penser. On n’a plus échangé un mot depuis notre sortie des toilettes où il m’a fait de ces choses-là que je ne suis pas prête d’oublier. Il m’entraine avec lui, on marche lentement et je regarde plus mes pas que devant moi.

 

On parcourt une bonne dizaine de mètres à pieds, toujours en silence, la main dans la main. Il m’entraine à l’autre bout du trottoir. Je lèche les yeux pour où on va et constate que nous devons la pharmacie centrale de la ville, Port-Gentil. Je m’arrête et lui demande où on va là. Il m’indique la pharmacie. Je le suis sans conviction mais je suis curieuse de voir ce que qu’il y faire. On entre et il s’adresse à une des trois pharmaciennes en service. Il demande vouloir un paquet de préservatifs de la marque Kamasutra et une pilule Norvelo. La pharmacienne me regarde. Je baisse les yeux, rouge de honte. Elle va chercher ce qu’Arnaud à commander. Je ne tiens pas sur place et sort pour rester devant l’entrée de la pharmacie. 

 

Pue après me rejoint avec deux petits sachets blancs. Il se tient devant moi et me tend un des sachets. J’aborde une mine boudeuse.

 

- C’est quoi ? dis-je, la mine renfrognée.

- C’est ta pilule ! Tu dois la prendre le plus tôt possible.

- Tchuiips ! Fis-je en prenant le sachet.

- Bon, viens !

- On va encore où ? Moi je dois rentrer chez moi. Dis-je, la mine boudeuse.

- On va à côté !

- Hum ! Fis-je en faisant la moue.

- Allez viens ! Après je te fais prendre le taxi !

 

 J’amarre la bouille (le visage) mais je le suis quand même. Je regarde dans le sachet qu’il m’a remis. C’est bien la pilule Norvelo. Ça me touche beaucoup qu’il a pensé à ça ! J’espère qu’il est clean. D’autres gars plus fourbe m’aurait abandonné comme le gars de la fois dernière, le premier janvier dernier, où je me fais sauter sans protection à 4h du matin. C’était avec un gars que je venais de rencontrer en boite nuit. Il avait réussi à m’attirer vers lui et m’inviter à boire et danser avec lui. On s’était bien amusé, et on avait fini jusqu’au lit dans un hôtel. Je me suis réveillé seule le lendemain. Il était déjà parti, de surcroit avec ma petite culotte, un minuscule string. Je ne l’ai plus revu. Je n’avais pas son numéro non plus. Bon, bref ! Depuis ce soir-là je me suis-je promis de me calmer. Sauf qu’aujourd’hui j’ai encore et vraiment merdé !

 

Je range mon sachet de pilule dans mon sac et me demande pourquoi Arnaud s’est acheté des capotes. S’il pense qu’il va encore me sauter, il se met le doigt dans  l’œil. D’ailleurs c’est la première et la fois qu’on baise ensemble.

 

Il m’entraine à la viennoiserie et se me propose m’acheter des viennoiseries. Je décline et lui dit que vu l’heure, 18h, j’aurais préféré une pizza. On en commande sur place et vas s’asseoir à côté. Il me fait la causette mais je n’ai trop envie de parler avec lui. J’ai encore honte de ce qu’il m’a fait subir, même j’avoue avoir beaucoup apprécié sans capote. Mais quand même ça m’embarrasse car il m’a eu au premier coup juste après m’avoir rencontré pour la première fois.

 

10 minutes plus tard, on récupère nos pizzas bien chaude et fumante. Il me raccompagne prendre le taxi et me demande mon numéro. Il veut me revoir, un de ces quatre. Je compris qu’il espère pouvoir me baiser ou plutôt reproduire ce qu’on a fait les toilettes du bar sans protection. Je lui garde rancune puisqu’il a eu la gentillesse de me payer la pilule en plus de la pizza, je lui ai donné mon numéro. Il m’a remis le tien et on s’est quitté sur un « à plus ! ».

Je rentre gaiement chez moi en taxi payé par ce cher Arnaud si attentionné, mais si borné. L’odeur qui s’échappe du carton de ma pizza me chatouille les narines. Moi qui manger les bonne choses je sens que je vais me régalé une fois arrivée en case (chez moi).

 

 

A  SUIVRE !

PS : Sorry pour le retard, je sais que j’avais annoncé cette suite entre 15 et 18h. Mais la poste en retard car j’ai eu un contretemps et écrire m’a prise plus de temps que prévue. Dites moi si vous avez aimé ou non le texte. J’attends vos impression

C’est NOËL !