Chap 18

Ecrit par kony ariane

Solène CODJO

 

Je vois un psy depuis maintenant 4 mois et j’avance bien.  J'en suis plus que certaine. Je me sens bien. J’ai vraiment fait le deuil de mes parents.  Pour ce qui est de mes bébés, le psy m’a conseillé de faire comme je le ressens.

  J’ai commandé un« ballon- sonde » auquel j'ai accroché une lettre que j’ai écrite pour mes deux bébés. J'y est mis tout l’amour que j’ai et que j’aurais eu pour eux. Et je leur ai dit que j’espère les retrouver un jour, ici s’ils devaient se réincarner ou au ciel quand viendrait mon heure. 

Le ballon a été lâché sur la plage. De ce que je sais il montera haut dans le ciel, près des étoiles et il se désintégrera. 

C’était vraiment comme à des funérailles. Mon cœur s’était serré quand le ballon a été lâché,  comme si une partie de moi me quittait.  J'ai pleuré comme une madeleine, puis j’ai eu un sentiment de paix qui m'a envahit.

 Pour ce qui est d'Abdallah, je lui pardonne le mal qu'il m'a fait et lui souhaite tout le bonheur. Mon cœur n'a nullement besoin de garder de la rancœur. S'il plaît à Dieu il prendra conscience de ce qu’il a fait, demandera pardon à  son créateur et se pardonnera lui-même. Il a tenté par tous les moyens de me voir et je sais que son action stupide au tribunal est un moyen de me faire sortir ; à quelle fin ? Je l'ignore.

Gontran m'a fait me réconcilier avec Dieu et à présent je ne fait rien sans m’en référer au Tout Puissant.

Gontran comment dire, c'est un homme extraordinaire. Il est plus blanc que noir. Son métissage est particulier. Il est fort grand avec une carrure imposante. Il a des traits fins avec des lèvres rose, bien pulpeuses comme celles des beaux blacks. Ses cheveux, je ne comprends pas. Ils sont tellement durs, c’est monstrueux. Je comprends pourquoi il les rase tout le temps. Il est complexé par eux. Mais Monsieur n'est pas complexer par la barbe. Quand il ressort de chez le barbier on dirait un mannequin. On a l’impression que ça été travaillé pour être parfait. Il est trop sexy, avec sa couronne et les favories qui vont avec. Je lui ai bien dit ; soit tu prends tout, soit tu rejettes tout. Pourquoi garder la barbe et cracher sur les cheveux ? 

Pour dire vrai, il ne m'est plus du tout indifférente. Je commence à être très attirée par lui. Mes sentiments pour Gontran grandissent. Je ne le vois plus du tout comme le fils de mon oncle, mais comme mon Gontran, mon amoureux.J’ai envie que les choses avancent mais bon, il reste distant.

 Il est prévenant à mon égard mais je suis prête moi. J’ai envie de sexe. Et ça fait tout de même 9 mois qu’il s’intéresse à moi, mais nous n’avons pas franchis le cap car au départ j’avais besoin de temps. 

Mais dans ce cas comment fait il ? Aurait-il quelqu'un avec qui il a des relations sexuelles ? Non, je refuse d'y penser.

 

 

Gontran KABLAM

 

Ces dernières semaines, je suis surbooké. J’ai envie de me détendre,  du coup je me suis arrêté à un bar où j’avais mes habitudes histoire de prendre un verre avant de rentrer. Cette semaine Solène est rentrée chez elle pour faire ‘’revivre’’ la maison de ses parents a-t-elle dit. Aucune envie de me retrouver seule ce soir.

Je sirote mon verre au comptoir de ce bar, lorsque je sens une main me caresser le dos.

-tu es toujours aussi sexy

 

Pas besoin de me retourner pour savoir de qui il est question. C'est Sandrine Wilson, une de mes anciennes  régulières, entendons par là que c’est mon plan cul le plus ancien. J'ai mi un terme à nos rencontres le jour où j'ai eu cette discussion avec mon père à  mes bureaux au sujet de Solène.

 

-bonsoir Sandrine

-invite moi  à boire un verre

-si ce n'est que ça, vas y installe toi

-donc tu étais sérieux à  notre sujet ?

-tu en es encore là. Pff…arête

-tu me manques si tu savais ! Mon mec à  rompu avec moi parce que je l'ai comparé à  toi. Comment dire, au lit, il ne t'arrive pas à la cheville

-c’est ça

-bon si tu permet je voudrais rester seul. Je suis là pour me détendre.

-ok je me tais.

 

Je me dépêche de finir mon verre, règle la facture et me lève pour partir. Avant ça je passe aux toilettes me vider la vessie. Je reviens récupérer mon téléphone et mes clefs puis rentre chez-moi. La maison est vide sans Solène.

Je lance l’appel vers elle

 

-bonsoir ma reine, tu me manques

-bonsoir Gontran, ah oui ?

-heu…je tombe mal ?

-à toi de me le dire ?

-je ne comprends pas

-bon je dois te laisser

 

J'ai raté un épisode ou quoi ?  Je relance l’appel mais elle rejette puis éteint son téléphone.

Non mais oh ! C’est la dernière chose dont j’ai besoin, une prise de tête.  J'ai horreur de ça. Je prend mes clefs et sors de chez moi. Elle va m’expliquer ce qu’elle a. Nous ne sommes plus des enfants non de Dieu.

Une vingtaine de minutes plus tard, je me  gare devant chez elle.  Le gardien me laisse rentrer. En de grande enjambées, je suis à l’entrée du bâtiment principal où  je suis reçu par Jeannette.

 

-elle est où ?

-bonsoir Monsieur

-mille excuses, bonsoir…

-elle est dans sa chambre

 

Je prend les escaliers et entre dans sa chambre

 

-je veux comprendre

-c’est moi qui voudrais comprendre Gontran

-j'ai horreur de jouer au chat et à la sourie. Tu me reproches quoi à la fin ?

-tu reviens vers moi pour quoi au juste ?

-explique toi

-tu as au moins eu le décence de prendre un bain avant de venir ici.

-mais parle nom de Dieu

-vue que j'ai un traumatisme et que je ne peux te satisfaire,  c’est normal que tu ailles te taper toutes les putes de Lomé,  mais de grâce évite de me  le faire savoir.  Ça au moins Abdallah ne me l'a jamais fait.

 

Je crois rêver. Je ne comprends rien à ce qu’elle débite et la goutte d'eau qui fait déborder le vase c'est qu’elle a osé me comparer à Abdallah.  Mon cœur vient de prendre un coup. J'ignore ce qui lui arrive, mais de là à me comparer à  cet homme c’est trop pour moi. Donc tout ce que je fais pour réussir à la conquérir depuis tous ces mois est vain. J’aurais pu piquer une crise de colère, mais je ne veux pas l’effrayer.  J’ai mal à  la poitrine et dans mon estomac. Je ne saurais dire ce que c’est,  mais ça me comprime le cœur. Je la regarde avec beaucoup de tristesse. Je veux comprendre ce qui a pu se passer pour qu’elle me sorte tout ça. Je ne comprends pas.

Je me retourne pour partir, car je ne veux pas dire des choses qui dépasseront ma pensée. Elle me lance dans le dos.

 

-C’est ça ! Vas y. Coure la rejoindre. Tu peux même les prendre en partouzes.

 

Je continue mon chemin, mais elle ne s'en arrête pas là.

 

-et puis je ne veux plus te voir, ni demain ni jamais. C'est Abdallah qui avait raison. Tu ne voulais de moi que pour me mettre dans ton lit, comme tu le fais avec toutes tes idiotes.

 

Je regrette d’être venu chez elle. Je voulais juste comprendre ses sous-entendus de notre conversation téléphonique. C'est ça l'amour ? C’est dégueulasse ! Comment la personne que tu aimes tout ton cœur, peut-elle te blesser autant par ses propos.

J'ai un gros chagrin là. Je suis complètement choqué.

 

Je rentre chez moi et file dans mon lit. C’est  beurk, c’est pire que l'agonie. J'ai passé la pire des nuits de ma vie. J'ai essayé de toutes mes forces de dormir, et quand j'ai compris que c’était impossible, j'ai alors essayé d'oublier ce qu’elle m’a dit mais c’était peine perdu.

 

 

Soraya Hamid Ben-Ami

 

Solène m'a informé de ce que depuis une semaine, elle et Gontran ne se voyaient plus ou du moins, elle a rompu avec lui. Avant même que je lui demande la raison, elle me raconte une histoire bizarre

-calme toi et explique moi depuis le début

- il y a une semaine  je t'ai dit que je suis retournée à  la maison ?!

-oui

-eh bien figure toi que le premier soi vers 22 heures n’ayant pas reçu d’appels de lui, je me décide à  l’appeler

-oui je te suis

-a ma grande surprise c'est une femme qui répond, il y avait du blues en fond sonore et cette dernière me dit avec un ton très naturel, qu'il est aux toilettes et que quand ils auront fini leur affaires, il me rappellera si il n'en demande pas encore

-et ?

-il m’ a appelé une heure après pour jouer l’amoureux transit, je l’ai rabrouer et monsieur a débarqué chez moi pour comprendre.  Moi je lui ai dit qu’il peut se taper toutes les putes de Lomé, mais qu’il ne ramène pas ça à moi. J'ai ajouté que Abdallah au moins ne m'avait jamais fait un coup pareil et qu'il avait raison quand il m'a dit que lui Gontran n'en avait que pour mon cul et vu que ça tardait à  venir il baise partout.Il partait sans explication aucune, alors je lui ai dit d'aller se faire foutre. Depuis plus de nouvelles et c’est peut-être mieux ainsi.

-Solène ?

-oui ?

-tu viens d'avoir la preuve que mon grand frère n'a pas du tout été une bonne chose pour toi. Tu as déconné…

-Comment ?

-premièrement tu as fait comme Abdallah, croire autrui que la personne qui t'aime

Deuxièmement,  tiré des conclusions et prendre position sans avoir écouté l'autre

Troisièmement tu l'as comparé à Abdallah,  non mais Abdallah quoi. As-tu perdu la tête ?

Abdallah est un modèle quoi. Tu sais ce que ça peut vouloir dire pour lui ?

-non

-ben que ton Abdallah,  tu l’aimes et que personne pas même lui ne peut-être meilleur que ton cher et tendre mari.

-non ce n’est pas ce que j’ai voulu dire

-c’est ce que tu as dit en tout cas . A sa place je serai parti aussi vite que possible.  Tu dois lui avoir brisé le cœur. De ce que j’ai appris dans les coulisses,  c’est  la première fois qu’il est amoureux.  Je te dis pas le cadeau que tu viens de lui faire.  Franchement,  Sabriah et moi te faisons un ‘standing ovation' . Tu es trop forte.

-et que dois je faire ?

-Abdallah ne t'a pas donné de mode d’emploi ? c’est lui ta référence non?

-s'il te plaît arrête. Tu vas m'aider ou pas ?

-Aucune envie. Débrouille toi. Bon je te laisse. Ta filleule a faim. Bises

 

Non mais cette fille est grave quoi. Mais confirmation obtenue ; elle en pince grave pour Gontran.

 

 

Hussein Ben-Ami

 

-Frangin ça  va ?

-ben ça pourrait aller mieux.

-ce week-end en principe j'ai un rendez-vous d'affaire.

-ok…

-c’est à  Lomé,  je pourrais venir avec mes femmes…

-ah moi ma filleule  c’est toujours un plaisir de la voir.

-on pourrait se faire une sortir

- avec la petite ?

-non idiot,  une sortie en amoureux. Toi et moi avec nos femmes

-toi peut-être moi je n'en ai pas

-ok avec Solene je veux dire.

-j'avais compris. Ce ne sera pas possible. ‘’it's over''

-que lui as-tu fais ?

-elle a rompu toute seule, après avoir affirmé que je me tape toutes les putes de Lomé et qu’en définitive son mari avait raison. Je n’étais que après son cul et que lui au moins ne lui avait jamais fait ça…

-c’est quoi cette histoire ?

-Laisse tomber, c’est peut-être mieux ainsi.

-ne dis pas ça

-mec tu me connais, la confiance pour moi c’est  la base. Ca fait 9 mois merde que j’ai les couilles pleines et elle me sort que je baise partout. Bon arrêtons de parler de ça, ça m’énerve. Sinon on pour le week-end. Venez je vous verrai, mais pas de plan avec elle  s'il te plaît. Ce serait au-dessus de mes forces

-on en reparlera. Je suis là vendredi.  Mon rendez-vous est à 17 heures. Apres on se capte.

-ok à plus

-oui bisous

-t'es fou Hussein

 

Soraya,  je l’aime  ma petite femme mais cette mission est carrément mission impossible.

 

 

Solène CODJO

 

Aujourd’hui ça fera 10 jours que j'ai pas eu de nouvelles de lui. Meme sur le forum Sabriah, bien que je le vois connecté il ne commente plus les photos comme nous le faisions. J’ai essayé de le joindre mais impossible. Pareil pour son bureau. Toutes les fois où je suis allée chez lui, il n’y était pas là.

Ce soir je dîne chez son père comme tous les vendredis. La semaine dernière il a avait appelé son père car il disait avoir une réunion de crise. J’espère que ce soir il sera là.

 

-Bonsoir mon oncle

-bonsoir ma petite caille, je croyais que tu ne viendrais pas

-ah oui pourquoi ?

-comment ça pourquoi ? tu n'as pas vu Gontran ?

-euh non !

-je ne sais pas ce qui le stresse autant mais il a eu une arythmie cardiaque sévère. Il est hospitalisé depuis hier.

Il avait eu ça enfant quand sa mère et moi nous battions pour sa garde. C’est  même pour ça que je me suis effacé de sa vie…

 

Mon cœur bat fort. C’est  de ma faute.

 

-il est dans quel hôpital ?

 

Je prend mes clefs et me rend à l’hôpital.

 

-bonsoir la chambre de Monsieur KABLAM  s'il vous plaît

-bonsoir madame, vous êtes ? Seule la famille peut avoir accès à sa chambre , car les heures de visites sont terminées

-je suis sa femme. Je viens directement de l’aéroport.

-ah madame KABLAM

-chambre 135, premier étage la dernière chambre à  votre droite. Soyez sans crainte il est sous médicament antiaryhmique ça aide à  contrôler les rythmes cardiaques anormaux ou irréguliers. Il est en observation. Il pourra sortir d'ici demain  si tout va bien

-merci bien. Je monte le voir

 

Quand j'entre dans la chambre,  je le vois tout pâle, il est sous oxygène je crois.

Je lui pose un baiser sur le front

 

-Solene ?

-garde tes forces. Je suis venu aussitôt que j’ai su. Désolée

-c’est papa…

-ne parle pas. Repose toi. Je vais rester là

 

Il ne dit rien. Je m’assieds dans le fauteuil situé à  côté du lit.

Je ne me le pardonnerai jamais si quelque chose devait lui arriver.

Je veux être plus prêt de lui, alors j’approche le fauteuil du lit. J’ai une petite hésitation,  mais je passe outre. Je lui prend la main et la caresse.

 

-Solène,

-oui mon cœur…

Oui, quoi ? C’est sorti tout seul. Je ne veux pas le perdre.

 

-tu peux rentrer chez toi tu sais, je ne compte pas me laisser mourir. Tu peux être tranquille

 

Ça me fait mal qu'il me dise ça mais bon. Je l'ai bien cherché non.

Son médecin traitant n'est autre que la femme  que je pensais être une infirmière.

 

-alors Monsieur KABLAM, cette petite frayeur que vous nous avez faite est loin derrière maintenant. Vous répondez bien au traitement. Madame KABLAM était en panique mais je l'ai rassuré. Demain si tout va bien, vous rentrez chez vous.

 

Moi je répond un merci docteur plein de reconnaissance et tout ce qu’il trouve à dire c est :

 

-docteur, je ne crois pas arriver à  la cheville de son mari. C’est  trop d’honneur pour moi que vous l’ appeliez par mon nom

 

Encore blessée par ses propos mais je prends sur moi et fais un regard au docteur du genre « faite pas attention ». Elle me rend mon sourire puis sort.

Je me réinstalle dans le fauteuil. La chambre est plongée dans un silence horrible. Il finit par s’endormir. À 22 heures,  une infirmière vient lui placer une perfusion qui de ce qu’elle m’a dit finira à 00 heures. Je suis là à  le veiller, à  lutter contre mes larmes. Je lui ai fait mal au point de le rendre malade. J’espère qu’il me pardonnera. Son téléphone clignote alors, je le prends pour voir et c’est Hussein. Je sors discrètement pour décrocher.

Je lui explique un peu la situation et vue que les visites sont terminées, il promet passer demain à  la première heure. Soraya et Sabriah elles seront là demain.

Je retourne dans la chambre et reprend ma place. J'ai à  peine fermé les yeux.

À  6 heures Jeannette est venu m'apporter des vêtements et une brosse. J'ai pris une douche rapide et je lui ai demandé de rester là,  le temps que j’aille chez lui récupérer des vêtements pour lui.

 

Une fois chez lui, je remarque une femme qui parle au gardien. Qui peut venir chez quelqu’un à,  à peine 7heures. Je me positionne et le gardien ouvre le portail.

-qui est cette dame Abdoul ?

-elle cherche Monsieur

 

La dame entrant dans la maison

 

-C’est à  moi de vous poser cette question. Mon homme est parti fâché contre moi et je venais lui présenter mes excuses

 

Je reconnais cette voix, c’est la même qui a décroché le téléphone de Gontran

 

-bonjour madame, qui est cet homme ?

-Gontran qui d'autre ?

-ah oui, et vous dites qu’il vient de vous quitter ?

-oui, nous avonspassé une merveilleuse nuit, j'en suis toute épuisée. On s’est disputés et il a claqué la porte. Je voulais lui présenter mes excuses.

-je les lui transmettrai quand je le verrai

 

Je rentre dans la maison, avec les clefs qu’il m’avait donné. Je prend ce que j'ai à prendre puis je repars.

 

J'ai honte, je ne lui ai pas fait confiance et là  la verit6me frappe de plein fouet. Cette fille voulait semer la pagaille une fois de plus. Le type est dans un lit d’hôpital et tu viens dire qu’il a passé la nuit avec toi. Elle est pathétique.

 

Je retourne  à l’hôpital, et il est déjà réveillé. Je lui pose un bisou au front.  Il est silencieux est ce parce que Jeannette est là ? Au même moment Hussein entre. In se fait la bise et il s’avance vers le lit de son ami

 

-donc comme ça tu veux nous faire une frayeur !

-mais non

-prépare  toi car ta belle-sœur doublement arrive en force. Elle va te chauffer. Elle a dit je cite. « Moi sa belle-sœur, la femme de son frère,  la sœur de sa femme je ne suis pas au  courant qu’il est à  l’hôpital depuis 2 jours, 2 jours Hussein. Ah ça il va me sentir passer. Nous ne sommes pas sa famille ?»

-Ah je confirme ta femme, mieux-être avec elle que contre elle

-plus sérieusement ça  va ? Tu te sens comment ?

-bien, très bien. J'ai obligation de garder le lit quelques jours et je continue les médicaments.

-Solène,  je suppose que tu veilleras sur ce gros bébé ?

-mec je peux veiller sur  moi-même. Elle a mieux à  faire

-oui Hussein je veillerai sur lui. Mais vous dites moi, vous venez à  la maison, ou vous vous installez chez Gontran.

-tu sais moi je suis mon capitaine. Hier j'ai pris une chambre à l’hôtel vue la situation.  La reine mère décidera.

 

La porte s’ouvrant sur Soraya, portant ma filleule dans ses bras.

-Je dois décider de quoi ?

-bonjour mon amour, ben de l'endroit où on pose le campement

Apres avoir embrassé son mari

-Bébé chez Solène. Bonjour Jeannine, vous allez bien j’espère. Venez avec moi nous allons rentrer. Faire le nécessaire avant que monsieur ne sorte de l’hôpital.

 

S’adressant à  son mari.

-cheri pourrait tu dire à  l’homme qui se tient dans ce lit que sa filleule et moi l’attendons chez marraine ? Parle-lui dans votre langue.

Puis Jeannette et elle sont parties.

Quelques instants plus tard, Hussein nous a laissé nous disant qu’il allait récupérer ses affaires et libérer la chambre. Il reviendrait par ici afin que nous rentrions ensemble.

Je voyais Gontran tout rouge, il était contrarié.  Je sais qu’il avait aucune envie que je m'occu6de lui chez moi ou même ailleurs. 

Ai-je le choix ? Je l'ai blessé et je compte bien me rattraper.

 

LA VIE APRES LES POI...