Chap.20 Cohabitation

Ecrit par kony ariane

 

Marion BERIA


J'ai fait une bonne sieste,mais je me suis  levée malgré moi, car j'ai rendez vous à 17 h sur le chantier avec l'architecte, pour voir les finitions. Si tout va bien on sera dans les temps pour l'inauguration. 

Après  un tour dans la salle de bain, pour une bonne douche revitalisante , j'entreprends de me pommader devant le grand miroir de la douche. C'est mon rituel depuis que mon ventre pousse. Mes seins sont encore plus lourds qu'auparavant. Mon ventre est bien arrondit, c’est tellement beau. Mes fesses elles sont rebondit. Je me trouve encore plus sexy. 

L'une des portes de la salle de bain s’ouvre, je n’essaie pas de me cacher; c'est sans doute maman. Celle là je vais lui faire le coup de fermer la porte elle verra. Je suis sa fille c 'est vrai. Bien que n'étant pas pudique, j'estime avoir droit à  mon inimitié mais, mais Madame  BERIA ne l'entend pas de cette oreille. 

 


Mike Chukwuma



Seigneur! Je tombe sur Marion. Elle vient sans doute de prendre un bain. 

Elle est sublime ma Marion. Son ventre est beau. J'ai du mal à détourner mon regard d’elle.  Je suis comme scotché sur place. J'ai envie de la prendre dans mes bras, d'embrasser son beau ventre arrondit. Elle ne semble pas être surprise par une présence

-euh pardon

-Mike ? Qu’est ce que tu fais là ? Tu t'es perdu ?

Elle n’essaie pas de cacher son corps. Ce serait stupide d’ailleurs et elle est du genre à me sortir, « tu as déjà tout vu alors rien à cacher ».

-j'ignorais que ma chambre partageait la même salle de bain que la tienne, désolée.

-ta chambre ?

-ta mère m'a proposé de rester ici le temps de mon séjour

-ah oui ? et tu comptes rester combien de temps ?

-là je fais un séjour d’une semaine, après ça dépendra de toi

-dépendre de moi ? Comment ça ?

-je ne connais pas tes projets. Si tu comptes rester là ou pas.

-hum

C’était tout ce qu’elle dit, et sortit de la douche en prenant soin de fermer sa porte. Je ne suis qu'un con.

Elle est sorti avec Moktar et Camélia.  Sa mère m'informa qu'elle se rendait sur son chantier. Madame BERIA me parla du projet de refuge pour les mères célibataires (ça c’est ma connerie qui en est l’instigatrice).  

Camélia  aussi, ne me taille aucune importance.  Elle ne m ' adresse même pas la parole. Ma petite sœur me manque.

La  maman de Marion m’informa de ce que ce soir, l’architecte qui est un promotionnaire à ses enfants allait se joindre à nous pour le dîner. 

J’étais dans ma chambre quand Rosario vint me prévenir que le dîner allait être servi. Je la remerciai, enfilai un polo et je descendis les rejoindre. 

Apres un bonsoir collectif, je tendis la main à celui que je pense être l’architecte qui d’ailleurs ne me lâchait pas du regard

-Mike Chukwuma

-Federico Sanchez


C'est là que Marion prit la parole ;

-Fred, c'est le frère à Camélia. Il passe la semaine ici.

J’étais tellement énervé que je ne pus desserrer ma mâchoire. Je suis le frère à Camélia ? On s'en fou. Je suis ton homme femme, le père de tes enfants. Je suis le frère à Camélia, ça veut dire quoi ?

À table, ils rigolaient tous, mais moi je bouillonnais. Je n'avais même pas faim.  

Le comble c'est que, cet architecte de pacotille se permettait de lui toucher le bras pour lui demander si ça allait.  Elle, elle ne faisait que rire à chacune des blagues idiotes de ce mec.

La goutte d'eau qui  fit déborder le vase fut quand cet idiot ouvrit sa bouche pour dire

-maman savez vous que j'ai supplié Marion pendant des années pour qu'elle soit ma femme?  Mais elle m'a toujours vu en ami soit disant. 

Le père de ses enfants doit me craindre parce que je la sais sans engagement, donc je vais tenter ma chance et cette fois ci avec ardeur. J’attends juste qu’elle accouche.


Toute la table fut gênée. Marion elle, riait de toutes ses dents avant de lui lancer


-je veux bien voir ça!

S’en était trop pour moi.  Je voulais réagir quand je sentis la main de maman BERIA sur ma cuisse.

Apres le dîner. Je m’excusai. J'avais besoin de prendre l'air pour évacuer cette colère. Mais il se prend pour qui celui là ? 

Les jours qui ont suivit étaient moches.

Je repars demain pour Cotonou, je m’étais levé tôt comme d'habitude. 

Je prenais une douche avant que Marion ne se réveille. J’évite de tomber sur elle.

 Durant mon séjour, elle était restée égale à elle-même toujours à mille lieux de moi. J’avais mal. Quand j’eu finis, je l’entendis parler. Je rapprochai mon oreille de la porte et ce qu'elle disait me glaça le sang.

 

-Bonjour mes bébés, vous avez été sages cette nuit. Maman a pu dormir comme un ange. Merci d'avoir été sage. Aujourd’hui on va connaître votre sexe. Si vous voulez que se soit une surprise, eh ben donnez-moi des coups de pieds. Ouh là pas si fort mes petites canailles! C'est compris donc vous voulez faire une surprise à maman. Cool. Après la consultation on ira faire un peu de shopping. Je suis désolée de vous faire ça mais papa ne sera pas là une fois de plus, il a beaucoup de travail. On fera comme d’habitude une vidéo pour quand il sera là et deux clichés. Je lui donnerai le tout avec le test d’ADN que je ferai, tout ça après que vous et moi ayons fait connaissance. Dès que papa vous verra, il vous aimera très fort, mais pas plus que moi qui vous aime gros comme le soleil, la lune et les étoiles.

Apres une prière, elle sortit de la salle de bain. Je marchai  à  reculons le plus  silencieusement possible comme si elle pouvait m'entendre. Je venais à peine de buter contre le lit, que je m'assis,  la tête entre les mains je pleurais de douleur.  Je pleurais car je lui avais brisé le cœur.  Je pleurais car je ne vivais pas avec elle,chacune des étapes de sa grossesse.


  

Berthe BERIA


Mike  repart demain mais, il n'avait pas réussi à attirer l’attention de Marion. L’ambiance est lourde, car je vois bien comment il souffre. Camélia et Moktar eux filent le parfait amour, ils sont sur un nuage. 

Je me lance là

-ma chérie ?

-oui maman ?

- c'est aujourd’hui ta consultation non ?

-oui, tu es censé venir avec moi je  te rappelle 

-j’ai une vilaine migraine, je vais retourner au lit.  Mike, accompagne  Marion s'il te plait. Je n’aime pas qu'elle sorte seule, en plus je veux qu'elle soit entourée

-maman, je vais me débrouiller. Je pourrais demander à Federico.

-bien sur maman, je le ferai avec plaisir (Mike)

-Mike, je crois avoir été clair, tu n'a pas encore eux la confirmation qu'ils sont les tiens. Patience. Mes petits bâtards se contenteront de leur maman. Avait-elle dit avec une pointe d’ironie.

-Marion!  m’écriai je, ne sois pas condescendante et vulgaire en plus.

-Désolée maman, je monte me changer et je file.

Je suis désespérée. Elle est trop dure. Elle a la rancune tenace.

 


Moktar SANE

 

Marion, est intransigeante. Quand elle est blessée. Elle a l'aptitude de te railler de sa vie, comme si jamais vous n'aviez  partagé des moments de complicité. Tout ceci sans développer d’animosité contre cette personne.

Je monte la voir parce c'est trop. Mike a déconné, il a fauté mais à un point. Il s'en veut et ne cherche qu’à se faire pardonner.

-Marion, je peux te parler ?

-oui entre Mok

-mon petit balaie aura des bébés, je suis fier de toi si tu savais à  quel point. Et j’ai hâte de serrer mes neveux et filleuldans mes bras.

-merci, t'es le meilleur.

-pourquoi tu ne le laisses pas faire ?

- de quoi parles-tu ?

-de Mike, il essaie de se rattraper.

-Mok, je lui ai dit que je ne l’empêcherai pas te voir les enfants, mais avec moi c'est mort. Je ferai ce test d’ADN et je l'apporterai à ses parents. Il m'a insulté, traité de fille facile, mes enfants de bâtard, refusé la paternité. Il l'a fait devant maman, elle m'a élevé toute seule.  Ses propos remette en cause l’éducation qu’elle m'a donné. Mon oncle et ma tante, tes parents se sont faits humilié par lui. Tu sais combien Oummi est à cheval sur les valeurs et elle me les a inculqué,  et moi j'ai laissé cet homme venir l'insulter. Je ne pourrai jamais me le pardonner. SNIF SNIF

-J'appelle Oummi toute suite, pour lui dire que tu pleures sur la grossesse de ses petits enfants !

-non c'est bon, je t'en prie ne lui dis rien

- à une seule condition, laisse-le t’accompagner à ta consultation.

-pff

-Bisous ma belle, le vais retrouver ma petite

    

LE BONHEUR COMME UN...