Chap. 22 : Elle avait des perles aux hanches

Ecrit par casanova

J’eusse à peine fini ma phrase qu’elle s’avança vers moi au point où je pus sentir la chaleur de son corps contre le mien.

Pamela cette nuit-là avait noué un pagne à la hanche, et portait comme haut un body noir tout simple qui retenait sa poitrine sans nécessiter de sous vêtement et surtout qui laissait entrevoir le volume et la fermeté de celle-ci.

Il y avait cet arôme sexuel qui se dégage quand deux personnes sont sur le point de s’élever au travers de leur chair, il y avait deux organes qui se cherchaient, des mains qui se trouvaient et des lèvres qui s’unissaient.

Faire l’amour à une personne pour qui on a des sentiments est une grâce, le faire avec une personne qui partage ces mêmes sentiments est une bénédiction.

L’expérience enseigne que la manière de nouer le pagne est le plus vieux réflexe de séduction d’une femme africaine, et les anciens savent qu’il se défait avec art afin d’afficher la nudité de celle qui le noue sans même qu’elle ne s’en aperçoive.

- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Pamela

- Pourquoi ?

Il fait tard alors imagine un peu si quelqu’un venait à nous surprendre ? On aura peut-être plus le droit de se voir

- Voilà une bonne raison pour ne pas perdre du temps

- (rire)

Il y avait certes mille raisons pour que je retourne chez moi sans oser franchir le pas vers lequel tout mon être et tous mes sens me poussaient ; Oui il y en avait mille, mais cette nuit-là face à la tentation je finis par choisir la seule qui me poussait à rester.

L’appel de ses caresses était tel un tourbillon qui prenait naissance au plus profond de mon être déchainant au passage cet océan de désir qui coulait dans mes veines.

Etait-ce réellement nécessaire de résister à tant d’appel dans un moment de tendresse où se mêlaient silence et douces caresses ?
Plongé encore dans ce mélange de doutes et d’excitation, je sentis son corps s’éloigner alors j’ouvris mes yeux qui était jusque-là fermés peut être pour mieux ressentir le goût.

Je la vis s’avancer vers le lit et s’y allonger. C’était un appel, une invitation et l’homme que j’étais ne pouvait y résister.

-----------------------Dans la tête de Pam ---------------------

Il y avait ce mélange d’excitation et d’hésitation qu’on pouvait lire dans son regard, une hésitation sans doute justifiée mais qui ne me freinait point.

J’avais longtemps hésité à m’offrir et ceci par peur que le sexe ne prenne rapidement le dessus sur ses sentiments car même si au fond de moi il y avait cette voix qui me rassurait quand j’avais des doutes sur ses véritables sentiments, je me devais d’être prudente pour ne point répéter les erreurs du passé.

Harlem portait un tee-shirt noir et une culotte en jean baggi de la même couleur, il était à peine plus élancé que moi ce qui était très pratique dans la mesure où cela me permettait de l’embrasser sans avoir besoin de me mettre sur la plante des pieds.

Je n’avais qu’une seule chose en tête ce soir me donner à lui quoi qu’il advienne et je le voyais s’avancer lentement vers moi avec cette expression indescriptible sur son visage, on aurait dit qu’il réfléchissait à ce qu’il allait faire, qui ‘il programmait ses futurs gestes.

Quand il posa sa main sur mes hanches après s’être allongé près de moi je décidai d’éteindre la lumière ce qui ne le surprit point car il savait déjà que la lumière me rendait un peu timide en ces moments là.

Mon poul s’accélérait et je m’attendais un peu à ce que ce soit pareil pour lui mais non , il avait un calme et une maitrise de soi inexplicable , un calme qui montrait bien qu’il avait de l’expérience en la matière ce qui me fit un peu mal quand je pensai à toutes ces femmes qu’ils avaient connu ; Et c’était plongée dans toutes ses pensées que je sentis mon pagne lâcher par je ne sais quelle Maggie , ce qui me fit un peu frissonner .

La réaction qu’il eut quand ses mains pensaient déjà être au contact de ma peau me fit sourire.

-----------------------Dans la tête de Harl ---------------------

Elle avait des perles aux hanches …..

Existait – il dans ce bas monde une chose plus excitante que l’exploration d’une hanche emperlée d’une femme africaine dans une pénombre totale un soir de pleine lune ? Non je ne pense pas.

Les perles sont un symbole de féminité et doivent être vues et touchées avec le plus grand respect poussant tout homme aux préliminaires et ça les anciens l’avaient compris.

On les touche, les compte et les caresse tel le corps de notre conjointe.

Chaque femme est unique, Pamela était le genre de femme pas trop fan du cunnilingus ce qui ne m’offusqua point car il fallait être à l’écoute du corps d’une femme pour pouvoir la satisfaire et certaines pratiques peuvent être introduites dans une relation au fur et à mesure, pas nécessairement au début.

Cette nuit-là ce fut au rythme de ses gémissements qu’elle voilait par de longs soupirs pour ne point alerter la maisonnée que nous fîmes à deux ce voyage vers d’autres cieux.


-----------------------Dans la tête de Pam---------------------

Je le sentis qui parcourait le creux de mon nombril avec le bout de sa langue, puis remonter tout doucement ensuite vers mes têtons qui alertés par le flux d’information que mes hormones leur envoyaient s’étaient endurcis ; Ils les embrasaient subtilement, réutilisait sa langue pour y faire des contours un peu comme pour les redessiner puis les mordait avec des dents (pas fort, mais assez pour faire frissonner tout mon être).

J’eus un réflexe quand je le vis s’approcher de ma fente, je retins sa tête au niveau de mon pubis et il s’arrêta alors pour ensuite revenir vers mon visage me faisant ainsi face.

Je pouvais voir le peu de lumière que la lune ce soir-là voulait bien faire rentrer dans ma chambre éclairer son visage sur lequel était imprimé un beau sourire qui laissait entrevoir ses fossettes .

Mon reflexe fit comprendre à Harl que je n’étais pas encore prête de le laisser explorer ma cave avec le bout de sa langue, cela me mettrait trop mal à l’aise qu’il ait les yeux rivés sur la partie la plus intime de mon corps et pire qu’il y mette sa langue.

Harl qui avait toujours les yeux plongés dans les miens se lécha l’index, et avant même que je n’eus compris son geste le posa sur mon bouton rose en reprenant mon têton gauche entre ses lèvres .
Ma réaction fut immédiate, je suffoquai et mordit le coussin qui se trouvait près de moi. Il avait de l’expérience ça ne faisait aucun doute, on aurait même dit qu’il le faisait tous les jours tellement ses doigts savaient exactement où être sur mon corps à chaque instant.

Je voulais le sentir en moi, sentir son membre aller et venir au rythme des ondoiements de ma hanche , mais Harl semblait avoir oublié tout son corps et tout son plaisir pour ne se concentrer que sur le mien ce que je ne voulais pas …..

-----------------------Dans la tête de Harl--------------------

Je voulais parler à son esprit à travers son corps, sentir ses vibrations féminines qui émanait certainement de la racine de son être dans un moment aussi intense ; Mais je sentais qu’elle voulait autre chose, un peu comme si une question trottinait dans sa tête et je n’eus pas tort car dans un soupir elle se lança

- Pourquoi tu n’enlèves pas tes vêtements ?

C’est ce moment-là même que je me rendis compte que j’étais encore habillé, je décidai donc de les ôter vu qu’ils n’étaient effectivement d’aucune utilité.

<< Je veux te donner aussi du plaisir >> elle le dit avec une pointe d’étonnement dans la voix un peu comme si elle s’était elle-même surprise à prononcer ces paroles.

Je répondis à sa demande par un sourire et en me mettant totalement nu.

Ce que la plupart de mes partenaires ne comprenaient pas c’est que c’était surtout en donnant du plaisir que je créais le mien ; Voir une femme onduler et gémir de plaisir quand vous explorer son corps était juste divin .…

La vie de Harlem