Chap. 25 : Mon futur Beau père
Ecrit par casanova
- Bon … bonjour monsieur
C’était un homme vraiment grand de taille au physique imposant et la
voix grave que j’avais en face de moi, moi qui il y a quelques minutes
encore avait espéré tomber sur Pamela histoire d’avoir un bisou
d’encouragement avant de l’affronter.
- Oui vous désirez ?
- C’est … c’est moi l’ami de Pamela, j’avais rendez-vous avec vous pour 16 h .
- Très ponctuel à ce que je vois ?
- …
Je ne sus quoi répondre , et j’étais déjà un peu mal à l’aise par son
regard que je sentais braqué sur moi ; Je voulu lui remettre le cadeau
que je tenais dans mes mains , peut-être pour essayer de le corrompre
mais je me ravisai car il était bien pour la mère de Pam et c’était elle
mon objectif numéro 1 , c’est elle que je devais charmer .
- Tu peux rentrer mais avant j’ai deux mots à te dire ?
- Oui ?
- Ça fait la deuxième fois que tu l’invites je crois
- Oui monsieur
- Et qu’est ce qui te fait croire que cette fois je vais t’accorder ce
droit de pouvoir envoyer ma fille je ne sais où pour faire je ne sais
quoi ?
- Rien Monsieur, Mais comme m’a dit mon père un homme
amoureux prouve son amour par le respect qu’il voue aux parents de celle
qu’il aime .
- On m’a parlé d’invitation pas d’amour, tu viens
pour demander la permission de sortir avec ma fille ce soir ou pour me
demander sa main ?
Putain que j’étais con, je venais faire la
première gourde de la soirée et j’étais déjà sûr d’avoir échoué à ce
premier test quand il continua .
- Si c’est pour demander sa main je crois qu’il manque un Johnny Walker, ça aussi ton père aurait dû te le dire.
A ces mots je décompressai un peu, décidant finalement de prendre le
taureau par les cornes et de me lancer quit à m’engouffrer totalement
.
- Toutes mes excuses si je suis un peu maladroit dans la façon de formuler ma requête .
- Reprenons donc alors j’ai tout mon temps
Il était pas du tout gentil ce monsieur, il m’avait laissé au portail
devant tout le monde avec ce cadeau à la main qui me rendait totalement
ridicule me questionnant alors même qu’il connaissait bien la raison de
ma visite .
- Je viens avec tout le respect que je porte à vous
le géniteur de la fille pour qui j’ai les sentiments les plus nobles et
les plus purs du monde demander de la manière la plus humble qui soit
la permission de pouvoir l’inviter à dîner demain soir.
- Ça n’a pas été facile
- (sourire)
- Entre donc dans ma demeure jeune homme
Mon cœur battait soudain plus lentement, je n’avais peut être pas
encore remporté la guerre mais cette bataille-là tournait déjà à mon
avantage.
- Tu étudies l’informatique je crois
- Oui monsieur
- Voilà qui est bien tout à l’heure tu verras ce qui arrive à mon Lap top qui est de plus en plus lent au démarrage .
- D’accord monsieur
Une fois dans la maison, je vis la mère de Pamela et Samuel son frère
assis qui regardaient la télévision, je cherchais Pam des yeux mais je
ne la voyais nulle part .
<< Elle est dans sa chambre,
elle arrive dans quelques minutes >> me lança sa mère qui avait
lu dans mon regard un peu inquiet
Je ne su pas pourquoi mais le fait qu’elle ne soit pas là aussi me rassura aussi
- Bonjour maman Pamela .
- Bonjour Harlem comment tu vas .
- Bien merci, excusez si je me suis permis mais Pam m’a dit que vous adorer les fleurs .
Je lui dis ces mots en lui tendant le cadeau.
<< Haa c’est vraiment gentil ça jeune homme c’est quoi ? >>
Elle l’ouvrait déjà l’emballage en posant la question je décidai donc
de mettre un peu de temps à répondre pour ne pas gâcher la surprise.
- C’est vraiment beau et gentil ce cadeau Harlem.
<< Il manque juste le Johnny >> lança son père qui était revenu à la charge .
- Ne reste pas debout, je vais faire signe à Pam que tu es là .
- Pam a dit que tu l’invitais à sortir ?
- Oui madame, c’est vrai
- C’est pour aller où ?
- Dîner
- Nous étions un peu hésitant au départ car vois-tu nous nous
rendons à Abomey et si ce n’était pas à cause du marché et des courses
que je devais faire ce matin nous y serions déjà, mais bon faut quand
même reconnaitre que ce n’est pas la première fois que vous sortez
ensemble alors je suppose qu’on peut te faire confiance car tu m’as
l’air d’un garçon vraiment sympathique.
- Tu la ramèneras à quelle heure ? (son père) .
- Le plus tôt, et à une heure vraiment raisonnable monsieur .
- Samuel dit à ta sœur qu’elle peut venir (sa mère).
Cette phrase de la mère de Pamela me fit comprendre qu’on l’avait isolé le temps de mon interrogatoire .
Le reste de la soirée se déroula de façon calme et amusée, me
surprenant même parfois à rire des blagues que faisait le père de
Pamela.
C’était dans une famille vraiment unique et soudée que vivait Pamela et je rêvais déjà d’en bâtir une de ce genre avec elle.
Une fois chez moi ce soir-là Pamela m’expliqua que c’était une idée de
sa mère qu’elle s’isole le temps qu’ils finissent de discuter avec moi.
Faut quand même avouer que c’était une bonne idée car je m’étais senti
plus fort seul face aux questions de ses parents surtout
qu’intérieurement je savais que sa présence m’aurait certainement mis
mal à l’aise surtout qu’elle aurait certainement mal pris certaines
interventions de son père qui avait juste l’intention de me charrier un
peu.
---------- Pam----------
19 H 30, Harl devait
passer d’un moment à l’autre et je n’étais même pas encore prête, je ne
sais pas pourquoi mais j’étais un peu nerveuse à l’idée qu’on sorte
dîner ensemble lui et moi car c’était la première fois et surtout dans
un restaurant VIP si je me fiais à la robe et aux chaussures qu’il
m’avait envoyé ce matin même .
J’avais appelé Stacy la veille
juste après l’appel de karl pour qu’elle m’aide à me refaire une
beauté dans la journée car c’était un don chez elle l’esthétique.
J’attendais juste que mon masque d’aloevera fasse son effet avant
d’entrer sous la douche , ce qui ne tarda pas mais je pris la peine
d’envoyer un message à Harl qui devait sûrement déjà être en chemin
l’avertissant que j’allais sous la douche et qu’il pouvait rentrer un
fois arrivé car il n’y avait que moi à la maison ce soir Sam ayant
profité du fait que les parents aient voyagé pour sortir s’amuser avec
ses amis .
La seule chose qui me rassurait un peu depuis hier
était la rencontre entre Harl et mes parents, ils l’avaient apprécié
surtout maman qui après son départ avait dit à papa qu’elle aimait bien
ses manières et qu’il était très bien éduqué. Papa lui se contenta juste
d’un petit sourire en regardant ma mère et en lui faisant signe que
j’étais là et que j’écoutais.
------- Harlem----
J’étais garé devant la maison depuis maintenant 10 min discutant au
téléphone avec Christian à qui j’avais raconté l’épisode de la veille.
T’as de la veine bro me lança-t-il après s’être parfaitement moqué de moi.
J’aurais aimé qu’il m’accompagne mais c’était en réalité une épreuve
que je devais affronter seul et je ne cessais de Bénir le ciel qu’elle
se soit bien passée car Pamela m’avait dit juste après mon départ que
sa mère était quasiment tombée sous mon charme.
J’avais passé ce test qui avait plutôt mal débuté de la plus belle des manières qui soient.
Après le coup de fil avec Christian Je me décidai enfin à descendre pour voir où en était ma belle qui était déjà en retard.
J’étais assis au salon à consulter mes mails et mes messages Facebook quand je la vis sortir de la chambre.
Mon Dieu qu’elle était belle, la robe lui allait comme un gant,
redessinant au passage sa silhouette parfaite et ses courbes martelées
par le divin.
J’avais de l’eau à la bouche et j’avais surtout
envie de m’enivrer d’elle là à l’instant reportant ce dîner pour un
autre jour.
Elle se mit à sourire en s’approchant de moi, ne se
doutant même pas de tout ce qui défilait dans ma tête et de tout ce que
j’avais envie de lui faire .
- Tu es magnifique Pamela, trop belle et tellement sensuelle
- (rire) toi aussi Harlem mais je crois qu’on ferait mieux de
partir parce que ta façon de me regarder ne me rassure partout du tout
- Ma faim de toi est si visible ?
- (rire)
------- Pam -----
Harlem portait une chemise blanche en dessous de la veste d’un bleu
céruléen qui lui prenait bien le corps, c’était du sur mesure, un nœud
et un pantalon de couleur noire des chaussures qui brillait. Il avait
classe ce soir et je me demandais bien où on allait dîner car jusque-là
il ne m’avait encore rien dit sur l’endroit.
Nous primes le
départ vers 20 h 15 min à bord de la C 260 de sa mère. Sur le chemin
j’avais une étrange sensation, un peu comme s’il allait se passer
quelques choses de spécial, mais quoi exactement ? je ne savais pas.