Chap 4 Confidences
Ecrit par kony ariane
De fil en aiguille, je me suis faite amie avec Sidonie SEKPO,
elle m'avait alors confié comment elle a rencontré son mari, c’est ainsi qu’elle
appelait l’homme avec qui elle avait eu ses enfants.Non pas un mais deux !
Mon mari, ma chère Blandine a un foyer tu sais. Lui et moi
avions été présentés par sa mère. Il y a 7ans, je venais de rentrer de ma
formation faite à Lilles. Sa mère et la mienne sont voisine. Sa mère avait dit
que son fils était marié depuis un an, et que les consultations faites lui
avaient révélée que sa femme était stérile. Cette dernière a donc entrepris de
nous présenter. Tu connais les hommes, au début il se jouait les hommes mariés.
Un soir ma belle mère m'a appelé comme quoi la femme de son fils était absente
du territoire et que je devais lui
apporter la nourriture qu'elle avait cuisinée pour lui et m'avait défendu d'y
manger.c'est ainsi que je me suis rendu chez lui.
-quoi dans son foyer ?
-ma chère et comment ! J'avais la bénédiction de ma belle
mère je te dis.
-eh ben
-comme tu le dis, eh ben. Donc j'y suis allée. Il était surpris de me voir mais sa mère lui
avait fait savoir qu’elle avait fait le
bon Mantindjan (sauce d’épinards assez garni) qu’il aime. Il me pria de
rentrer. Il m’a dit qu’il mangerait et me déposerait par la suite. Apres avoir
fini son repas, j'ai été surprise de voir que Monsieur s'est mis à être
sympathique avec moi, il répondait au charme que je lui faisais. C'est ainsi
que nous avons couché ensemble pour la première fois. C’était divin, lui et moi
on aurait dit que nos corps se sont toujours attendus. C’est ainsi que durant
tout le temps qu'a duré l'absence de sa femme nous avions couché ensemble
encore et encore
-toi ta belle mère file hein
-ah, il m'a très vite acheté une maison car je suis tombé enceinte.
Il m'avait promis de m’épouser dès que notre fils viendrait au monde.
-mais il était marié légalement ?
- la totale, civile et religieux
-mon fils est né, il a fait la dote et ma belle mère même dans
le temps était allée déloger cette dernière
-sérieusement ?
-je te dis. Mais ce qu'elle ne savait pas c'est que la femme de
mon mari était à 5mois de grossesse. Ils ont passé, ma belle famille hein,
c'est idiot mais 4mois à demander pardon aux parents de la femme car elle était
enceinte de jumeaux
-Non sérieusement ? Tu as dit qu'elle était stérile
non ?
-ma belle mère là même je ne sais pas où elle a sorti cette histoire. Après ça monsieur voulait faire marche arrière mais c’était mal me connaitre.
Il passe une semaine par mois avec mes deux enfants et moi et tous les jours il vient déjeuner et faire sa sieste à la maison. Mais aussi j'ai droit à des extra, quand il a un voyage je vais avec lui.
-waouh
-ça me fatigue, je veux qu'il la quitte tu sais parce que moi
j'ai fini par l’aimer.
-c'est compliqué hein
-il m’aime aussi j'en suis certaine.que puis-je faire ?
-tu connais sa femme ?
-non, et il m'a dit que s'il doit la quitter c'est par lui-même
que j e ne dois aucunement interférer sinon s'en serait fini de nous. Je me
plis à ses règles. Mais je lui ai fait ouvrir un compte au nom des enfants et
tous les mois il y verse une épargne. Je lui ai fait acheter à chacun d’eux une
parcelle. Le projet c'est qu’il construise sur chacune d’elle, de sorte que si
ça casse au moins mes enfants seront à l’abri.
-Et tes beaux parents qu'en disent-ils ?
-Mon beau père n'a jamais accepté la chose. Depuis le départ lui
il ne m’aime pas. Ma belle mère elle n'a pas le choix c’est elle-même qui m'a
mise dedans. Sa sœur elle, je l'ai dans la poche, cadeau par ci, coiffure par
là, j’ai son soutient.
-l’heure file tu sais, je dois récupérer mon fils.
-OK ma belle, on s’appelle
-oui on s’appelle
Je suis montée dans ma voiture et j’ai conduis jusqu’à l’hôtel
azalai. J'y ai pris une chambre. Une fois à l’intérieur, j’ai pleuré toutes les
larmes de mon corps.
Cette trahison est trop grande.
Aurais-je dû écouter maman ?
Elle me disait que ma belle mère ne m’aimait pas et que si elle avait réussi à me sortir de
chez moi c’est qu'elle lui avait trouvé une femme.
Ce jour là pour la première fois depuis huit ans, j’étais rentré
après Renaud. Les enfants étant chez leur grand-mère en question, il n'y avait
pas d’urgence.
-où étais tu bon sang, je n'ai
pas arrêté de t’appeler
- excuse-moi
-mais que t’arrive-t-il ? Tu as pleuré ?
-je n'ai rien, juste une migraine. Je vais monter me reposer si
tu le permets, je suis fatiguée.
Cette nuit là bien qu’ayant les yeux fermés je n’ai pas dormi.
Je sentais bien qu’il me regardait.
Qu’allais-je faire maintenant ?
A qui pourrais-je me
confier ? Maman disait que personne de ton entourage ne doit connaître les
déboires de ton foyer.