Chap2 Coïncidence ??

Ecrit par kony ariane

Étant déjà à la bourre, je ne pouvais plus traverser toute la ville pour me rendre chez ma coiffeuse. J'avais alors décidé de donner sa chance à un salon qui venait d'ouvrir dans la zone de Ganhi, pas loin de mes bureaux.

Il faut le reconnaître, le cadre est bien, et d’après ce que je vois, ils doivent être doué. À l’accueil une jeune femme très souriante m’accueille et me demande ce que je veux faire. Je lui explique rapidement que je voudrais faire une manucure et que vue que j'ai une greffe sur la tête je voudrais un chignon très simple mais assez sophistiqué. Elle m’a gentiment expliqué que cela prendra 1h10. C’est parfait pour moi.

Je suis de suite conduite pour la manucure le temps qu’une coiffeuse se libère.

 Une dame, la quarantaine d’année vint vers moi, me saluer chaleureusement. Je compris que c’était elle la propriétaire des lieux.

Elle donna des instructions et me voilà déjà assise pour la pause des ongles.

J’étais dans mon coin quand j’ai entendu la propriétaire du salon crier au  téléphone.

-Renaud Hountondji, tu me connais hein. Tu sais combien je peux être folle. Je suis au même titre que l’autre ta femme. Tu m'as doté pour un chien ? Tu n’es pas passé à la maison déjeuner et te reposer comme tous les jours, et monsieur ne juge pas qu'il doive me prévenir ? Ton fils a demandé après toi. Oui c'est ça tu as intérêt.

Elle raconte quoi celle là ? J’étais resté figée. Elle parle de quel Renaud Hountondji ? Renaud Hountondji qui a une femme ? Comme mon Renaud ? Son Renaud à elle a un fils. Non ce n’est pas le mien. Le mien n'a d'yeux que pour moi et il est trop occupé pour avoir le temps pour une autre relation.

Je finis là et au moment de payer, la fille de l’accueil me tend une fiche à remplir et me donne une carte de fidélité.

Je n'ai pas réfléchi j'ai écrit Blandine Boco. Je dois revenir là, faire mon enquête, ça ne peut pas être mon Renaud, impossible.

Je suis rentrée chez moi et je me suis préparée pour la soirée. Mon mari était là comme tous les jours à 18h30.

Je le dévisageais, comme pour m'assurer de ce que c'est bien lui, j'aurais voulu lire en lui.

 

-alors ma Tomato, ma petite femme comment a été ta journée ?

-Bien et toi ? T'as mangé quoi ce midi ?

-figure toi qu'avec le dîner de ce soir les derniers détails à profiler je n’ai pas eu le temps de manger. Je voudrais que tu me fasses s'il te plait bébé un petit sandwich.

Odjé ! Je suis foutu. C’est lui le Renaud de la dame du salon de coiffure ?

-oui bien sûr

-Mon cœur, ça va ? Tu m’as l'air bizarre.

-j'ai une petite migraine ce n’est rien.

 

La soirée a été belle. Il m'a présenté encore avec fierté, me donnant des baisers par-ci, par- là, non ce n'est pas le même homme.

Cette nuit là, nous avons fait l’amour encore et  encore.

Le week-end comme d'habitude les enfants et moi rendons visite le samedi à mon frère. Nous y avons passé la journée. Il m'avait trouvé préoccupée mais je lui mentis que j’étais juste fatiguée.

Renaud lui généralement passe la mâtiné au travail finir des dossiers en instances. Je lance l’appel vers lui mais son portable est éteint.

Le week-end s’est passé normalement, comme à notre habitude le dimanche c’est Renaud qui cuisine et les enfants adorent ça. Mes petits amours ont 5 ans Julia et Jérémie. C’est toute ma force, ma richesse et la raison de vivre, mes enfants.

Les trois premières années de notre vie de couple bien que n’étant pas sous contraceptif, je ne suis pas tombé enceinte une seule fois. Renaud ne m’a jamais rien reproché mais les autres oui ; ma belle famille. Quand je suis tombé enceinte à mon cinquième mois, ma belle mère était venu nous rendre visite pour soit disant me déloger.

 

Flashback

(Ma belle mère et moi)

 

-Bonjour maman (moi)

-tu n’as donc pas envie qu’on t’appelle ainsi ?

-…

-Mon fils lui on l’appelle…lui est né pour être un ‘’papa’’

-Ah maman, qu’est ce que tu dis ?

-je respecte beaucoup ta maman, je n’ai rien contre toi hein, mais je préfère mon fils ; va prendre tes bagages et sors de chez nous.

Jusque là j’étais restée assise devant mon petit déjeuner à table.

-Tomato, je ne vais pas me répéter ; sinon je risque d’être méchante avec toi.

 

Je crois qu’elle était retourné dans le séjour, je n’entendais pas ce qu’elle disait. J’ai pris mon sac et mes clefs puis je suis sorti. Je me suis rendu chez mes parents. L’homme est mauvais.

Je croyais que Renaud lui avait parlé de ma grossesse alors qu’on s’était dit qu’on attendrait mes six mois. Je me disais qu’elle était venue me féliciter. Je m’étais trompée. J’avais une admiration particulière pour cette dame. Pourtant elle est très instruite hein.

Quand je suis arrivée chez mes parents, mon père lui était en colère, prêt à casser des gueules. Maman elle, sage qu’elle était, elle n’a pas dit un mot.

Elle a fait nettoyer mon ancienne chambre et m’a demandé d’aller m’y reposer. Quand elle est venue me voir elle a confisqué mon portable et m’a demandé des nouvelles de Renaud. Je lui ai alors dit qu’il était en déplacement et qu’il rentrerait le lendemain.

Je n’avais pas dormi de la nuit, je ne m’en revenais pas du comportement de sa maman. Il devait sonner 21heures quand la sonnerie de chez mes parents retentit. Une des servantes vint annoncer à mes parents que mon époux était là. Ma mère lui demanda de l’installer sur la terrasse. J’ai été surprise mais je me suis abstenue de tout commentaire.

 

- suis-moi mais tu n’ouvres la bouche que quand je te le dis, c’est clair ?

-Oui maman

C’est ainsi que nous rejoignions Renaud. Quand il me vit, il se précipita vers moi.

Mon père toussota et ce dernier se figea.

-Renaud ! Je t’ai dis que ma fille, on ne joue pas avec. Elle ne mourait pas de faim avant que tu ne la prennes en mariage. Est-ce avec ta mère qu’elle est mariée ? N’es tu pas censé la protéger ? Tu étais où quand ta maman l’a fichu dehors ? Tu rentres chez toi et tu ramènes toutes les affaires de ma fille ici et ceci avant 10 heures demain matin.

Je voyais mon Mari en panique, les yeux pleins de larmes. Il s’était jeté aux pieds de ma mère pour la supplier de revenir sur sa décision. Mais intransigeante qu'elle était, elle ne lui prêta aucune attention.

J’aurais voulu me jeter dans ses bras, mais je connais maman. Mon père avait alors prit la parole. Dieu merci, m’étais dis.

 

-Si tu veux retrouver ton épouse, alors tu vas faire venir ta mère pour m’arranger tout ce bazar.

J’étais reconnaissante à papa d’avoir rajouté cette phrase car si je devais compter sur maman, mon mariage était fini ce soir là.

C’est ainsi que le lendemain à 10h Renaud était revenu, pas avec mes affaires mais avec sa mère, son père et ses oncles.

Mon père me demanda de me retirer dans ma chambre. Quand tous furent installés, il vint lui même me chercher.

La maman de Renaud avait les yeux sortis des orbites. Je crois qu’elle vient de réaliser pour ma grossesse.

Elle s’était jetée sur moi, me suppliant de lui pardonner.

Maman m’avait obligé à rester chez elle le temps que j’accouche. Ma belle mère venait tous les jours me voir et profitait de chaque occasion pour demander pardon à mes parents.

Après que les bébés soient venus au monde, j’ai rejoint mon foyer et notre bonheur a suivit son cours. Ma belle mère n’avait plus jamais dit ou fait quoi que ce soit pour interférer dans mon mariage. Elle et ma belle sœur restaient à l’écart. Il n'y a que mon beau père qui faisait le déplacement jusqu’à chez nous. Il m’aime beaucoup.Je crois que la honte aussi avait fait que belle maman ne venait que rarement chez nous. Je lui emmenais toute fois les petits les weekends et parfois en semaine, mais je devais toujours m’assurer qu'elle était à la maison. FIN DU FLASH BACK

   

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