Chapitre 10 :
Ecrit par Maya my'a
(...)
-Hum ! massant la joue, Jessica, si je t'attrape... J'ai le vertige ! Pourquoi se rebelle-t-elle ? Hum ! Je vois qu'elle prend confiance en elle. Jessica ! Tu n'es pas "bête" comme ta mère, bouillonnait, l'ogre de colère.
Il s'allongea au sol dans la douche ; le choc fut assez violent. George se tordait de douleur. Il se leva, se mira, et lorsqu'il aperçut son sang dégoulinant sur le coup au réglet du miroir, il eut envie de me tuer.
Avec ses deux doigts, il essuyait le sang, glissant goûtes par gouttes sur lui. Puis, mit le doigt dans la bouche.
-Jessica a bien joué. Je n'avais jamais pensé qu'elle aurait eu l'idée de me mettre une telle raclée.
Il mit de l'eau sur le visage avant de saisir la serviette de sa femme.
-Monique ! Ton petit monstre va me le payer. C'est ta serviette, je la salis d'ailleurs. Après tout, ta fille vient de me défigurer.
En pensant à la scène que je venais de lui faire subir, il prit la bouteille d'alcool ; il l'agita avec rage. En plein soins, Monique le trouva...
- Ho ! George, qu'est-ce que tu as, comment t'es, tu fais cette plaie ? S'exclamait-elle prenant sa tête pour l'examiner. Tu sais, c'est la saison sèche, à cette période, les plaies ne guérissent pas facilement.
- Ah ! Monique ! Laisse-moi, la repoussait-il avec une voix éraillé. Tu vois ce qui arrive lorsque tu laisses tes produits de beauté sur le sol ? Tu sais que le carrelage est très glissant.
- Oh mon mari, je suis désolée. Dit-elle en appliquant fortement du coton imbibé d'eau Dakin sur la plaie saignante.
- Ça aurait pu être David ou Jessica, et bonjour l'hôpital ainsi que les ordonnances. Ces enfants si fragiles, Grondait-il. Jusqu'aux pierres, tu les mets dans la salle de bain. Tout ça pour quoi faire ?
-Monsieur mon mari, ça te passera ne t'inquiète pas, riait-elle sournoisement. C'est avec ce caillou que je nettoie tes talons. Tu oublies parce que tu es tombé ?
-Pour l'instant, j'ai très mal, Monique ! Je voulais prendre ma douche, mais je la prendrai plus tard.
- Oh ! George, tu voulais prendre ta douche ?
-Je te le dis !
-habiller ? Éclatait-elle de rire.
<Hum! Elle réfléchit trop. Je comprends d'où Jessica tient ce comportement. Si ça se trouve Monique n'est pas si naïve>. se dit-il intérieurement.
-Je suis venu prendre un seau pour le remplir et j'ai glissé, Monique.
-Pourquoi prendre un seau vide alors que tout est pres que plein à la buanderie ?
-Ah Monique ! Tu veux vraiment m'énerver?
- Oh! Désolé ...
Elle prit les récipients, et en sortant de la chambre, son passage réveilla David qui autant de bruits n'avait pourtant pu perturber le sommeil.
George retrouva Monique en cuisine, la plaie toujours saignante.
-Tu m'as laissé là-bas, souffrant seul ! Monique. Je suis quoi pour toi?
-George ne met pas ta frustration sur moi.
-C'est ta réponse ?
-Je suis en paix!
-Moi je ne le suis pas! Hum, quand je vais décider de vous punir ici...hum vous me souplierez en rampant.
Elle ignora ses propos, évitant un dispute.
-Jessica! Jessica cour en pharmacie ! S'écriait-elle.
-<<Hum Monique ose Appeler sa fille, qui s'est certainement repliée dans sa chambre, et qui est, sans doute, contente de ce qu'elle a causé>>. Se Parlait-il en silence.
-Pourquoi tu appelles Jessica ? Depuis que je cris là, tu l'entends bouger le petit doit?
-Hum George ! Tu cris dans le salon où dans la chambre ?
-Monique ! Si tu ne venais pas à temps, j'allais donc m'écrouler tout seul ?
-Hum ! Elle va déjà en pharmacie te prendre un anti-inflammatoire.
Toute fière, j'apparaissais, les mains en poches ; je le dépassais en le bousculant. Silencieusement, il me céda le passage évitant de croiser mon regard. Sur le coup, j'eus un désire de vengeance.
-Oui ! Monique.
-Monique est ta copine ? Tu oses dire, Monique ! criait-il, furieux, me fustigeant des yeux.
- C'est ma rivale. Dis-je en souriant.
- Maîtrise-toi ! Petite vermine ! Disait-il en colère et à voix basse, me retenant par le bras.
- Lâche-moi, tu mérites ce qui t'arrive ! Le repoussais-je ardemment.
-Si je...Hum, s'essoufflait-il de colère.
Je me demandais si Monique avait suivi la scène, étant donné qu'elle nous observait attentivement sans le montrer.
-Va vite en pharmacie, celle la plus proches et achète des pansements compressifs, ne met pas du temps, Jessica ! M'ordonnait-elle.
David qui subitement sorti de son sommeil, voulut me suivre, mais je lui interdis. Il pleurait ; il refusait les bras disponibles que son père lui tendait.
- Tu veux forcément partir avec ta sœur ? Disait George, le regard posé sur moi.
-David ! Arrête de faire le bruit. Jessica arrive ! Vient maman va te porter, le consolait-elle.
- Par contre, toi viens, réplicait George, s'adressant à Monique.