Chapitre 9 :
Ecrit par Maya my'a
Deux jours après...
Nous étions de retour à la maison. George était là, devant le téléviseur, l'air épuisé. Je le saluais à peine en allant directement en chambre.
Il m'appelait avec insistance. Pour son appel, je devenais soudainement sourde. Mon silence le rendit fou.
-Je t'écoute !
-Change de ton, Jessica ! Quand tu t'adresses à moi.
Il m'ordonna de prendre David qui, s'était endormi, dans ses bras, afin de le coucher sur leur lit. Ce gros tas de graisse m'épuisait. Il passait la moitié de son temps à dormir. Le porter à chaque fois me vidait de mes forces.
-Qu'est-ce qu'il me sort de tous les trous cet homme, dis-je à voix basse.
-Je t'écoute ! Petite insolente ! S'écria George en lançant un coussin près de moi.
Mécontente, je pris l'enfant de ses bras. Il me retint, en attrapant ma cuisse ; il me fixait intensément, droit dans les yeux. J’évitais de croiser ses yeux de pervers, alors je déviais son regard toujours braqué, non pas sur moi, mais sur ma poitrine.
- Je ne t'ai pas manqué ? Murmurait-il dans le creux de mon cou.
-Va te faire foutre, vieux con!
Il cessa de tenir ma jambe ; je venais de le frustrer. Je pris l'enfant, et je marchais en tremblant dans le couloir pour me rendre dans leur chambre. George me suivit, et pendant que j’installai David délicatement, il passa sa main sur mes fesses ; les en poignait fermement. Je criais en me retournant. Il étouffait mon cri d'une main, puis léchait mes oreilles. Lorsqu'il retira sa main de ma bouche, je hurlai en espérant réveiller David.
Mais, non, il était profondément endormi. L'ogre me trimballa à la douche avec force. Malgré tout, je me débattais, mais ses forces étaient au-dessus des miennes. Il réussit à descendre mon slip, puis glissa sa langue sur ma chatte, sans que je n'aie pu maîtriser ses gestes. Il agitait sa langue dans l'espoir de me donner du plaisir.
Mes hurlements ne le freinaient pas pour autant, alors, je pris mon élan en me débattant pour saisir le premier objet à ma portée. Je lui donnai un coup sur la tête avec la pierre ponce de Monique qui, était posé sur un tabouret. Déstabiliser, il me lâcha complètement en mordant ses lèvres, les deux mains sur sa nuque. Ainsi, j'en profitais en plus pour lui donner une gifle bien appliquée sur son visage. Et je m'empressais vers la porte de la chambre. Je pris le couloir pour arriver au salon, où, je tombais nez à nez avec maman.
- Tu as un problème ? Arquant les sourcils. Me questionnait Monique calmement, en levant son menton, l’air intrigué par mon attitude.
Je la sentais vénère ; son souffle s'accélérait, seulement, elle se maîtrisait. Ses yeux se rétrécirent. Elle étouffait sa colère.
-Non Monique !
- Alors remonte la bretelle de ton soutien.
De panique, je voulus fonder dans ma chambre. Elle me tint par le bras, en pressant ses mâchoires.
- Remonte aussi ton slip ! Dit-elle sérieusement avec un petit sourire du coin.
- Oui ! Monique.
Au même moment, mon téléphone sonnait. Méfiante, elle continua...
- Tu cours si vite, à cause d'un appel ?
- Oui, pour ne pas qu'il dérange ton mari qui dort. Tu sais comment il est.
Elle soupira très vite.
- Hum, Jessica ! Il est comment ?
-Maman, tu le sais parfaitement.
Elle ne dit plus aucun mot. Au bout du fil, j’ignorai qui était-ce. J'hésitais de répondre la sachant dans le couloir. Mais, Dieu merci, elle ne s'attarda pas ; elle alla droit dans sa chambre. Enfin, j’arrivais au salon récupéré mon téléphone, qui sonnait en boucle. En décrochant, je compris que s’était Jerry.